La xérostomie

June 29, 2024
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5. Cancer de la bouche. La xérostomie.

Les expressions cancer de la bouche ou cancer de la cavité buccale désignent toutes les lésions cancéreuse située au niveau de la bouche.

Ce sont des cancers dont la fréquence a beaucoup augmenté depuis quelques décennies, dans tous les pays riches. On sait maintenant que l’alcool et le tabac, et plus encore la combinaison de ces deux produits sont les principaux facteurs de risque, mais une origine virale semble également être une cause croissante, au moins dans certaines cas ou pays.

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Types de cancers de la bouche

Un cancer de la cavité buccale est une lésion tumorale des tissus de la bouche, apparue directement ou indirectement par métastase à partir d’un autre tissus touché par un cancer, ou par extension d’une tumeur située dans une région voisine comme la cavité nasale ou les sinus.

Les cancers peuvent apparaître dans différentes zones de la bouche et peuvent être de différents types histologiques :

tératome ;

adénocarcinome issu d’une glande salivaire ;

lymphome dans les tissus lymphatiques ;

mélanome des cellules productrices de pigment dans la muqueuse buccale.

Le cancer de la bouche le plus courant est le carcinome spinocellulaire, qui démarre généralement dans les tissus de la bouche ou des lèvres.

Les cancers de la bouche les plus fréquents touchent :

– les lèvres ;

– la langue.

et un peu moins souvent le bas de la bouche, l’intérieur des joues, les gencives, les glandes salivaires ou le palais.

Beaucoup de cancers de la bouche se ressemblent au microscope, et sont baptisés carcinome spinocellulaire.

Ils sont « malins » (tumeur maligne) et tendent à se répandre rapidement.

Épidémiologie

En 2007 aux États-Unis, environ 34 000 personnes sont diagnostiquées comme ayant un cancer de la bouche. Dans 66% des cas, ces cancers sont découverts aux stades 3 et 4 de la maladie.

Le grand public est peu au fait de cette maladie, mais nombre de ces cancers pourraient être dépistés à un stade précoce par un simple examen de cinq minutes par un médecin ou un dentiste expérimenté.

Facteurs de risque

Il est probable que tous les facteurs de risque ne soient pas connus (les pesticides ingérés avec les aliments, certains additifs ou produits chimiques présent dans la nourriture ou les boissons, et certains polluants de l’air pourraient être en cause, mais sans certitude à ce jour).

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Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes, en particulier les plus de 40/60 ans. Cette différence tend cependant à diminuer, probablement en raison du nombre croissant de femmes qui fument et/ou qui consomment de l’alcool.

Tous les cancers sont des maladies de l’ADN, à l’origine des cellules cancéreuses qui prolifèrent suite à l’activation d’oncogènes par mutation de l’ADN. Un cancer peut se manifester plusieurs dizaines d’années après le contact avec une substances cancérigène (qui peut éventuellement être intra-utérin)

La cause exacte en est donc souvent inconnue et beaucoup de cancers semblent avoir une origine multifactorielle (tabagisme + consommation d’alcool le plus souvent) avec de possibles prédispositions génétiques.

Certains facteurs de risque de cancer de la bouche ont cependant été clairement identifiés par les épidémiologistes. Ce sont notamment :

– le tabac : il est associé à environ 75% des cancers de la bouche. Le tabac contient plus de 19 substances cancérigènes identifiées, et sa combustion est le premier facteur de cancer (y compris via le tabagisme passif). Il contribue aussi à l’irritation des muqueuses par la fumée et la chaleur des cigarettes, cigares ou pipes. Quand il est associé à une consommation d’alcool, même modeste et quel que soit l’alcool concerné, le risque de cancer des voies aérodigestives supérieures augmente. Le tabac à mâcher et les prises provoquent également des irritations des muqueuses nasales et de la bouche ;

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– l’alcool : tous les alcools (dont le vin rouge) sont maintenant reconnus comme cancérogènes. Ils sont particulièrement impliqué pour les cancers des VADS et plus encore lorsqu’associé au tabagisme.

– certains produits ou pâtes à mâcher : dans de nombreux pays asiatiques et du Moyen-Orient, une consommation culturelle de produits à mâcher (bétel, paan et Areca) est connue comme puissant facteur de risque de cancer de la bouche. En Inde où de telles pratiques sont courantes, le cancer de la bouche représente jusqu’à 40% de tous les cancers, contre seulement 4% au le Royaume-Uni. Par ailleurs, dans le sous-continent indien une fibrose buccale des sous-muqueuse est très commune, caractérisée par une difficulté à ouvrir la bouche et par une sensation de brûlure inhabituelle lors de la mise en bouche de nourriture épicée. Cette lésion progressive finit par rendre la prise de nourriture difficile. Cette maladie concerne presque exclusivement l’Inde et les communautés indiennes vivant à l’étranger.

 

 

Les signes d’alerte

Les signes d’alerte des cancers de la cavité buccale sont :

·  une plaie dans la bouche qui ne guérit pas, ulcération infiltrée, souvent indolore et persistante

·  une tuméfaction dans la bouche

·  une difficulté ou une douleur lors des mouvements de la langue (trouble de la mobilité linguale)

·  une douleur de l’oreille (otalgies réflexe)

·  une mobilité dentaire

·  un saignement des gencives (gingivorragie)

·  une gêne à la déglutition (dysphagie et odynophagie)

·  une anesthésie dans le territoire du nerf mandibulaire

·  une augmentation de la taille d’un ganglion cervical

De façon générale, tout symptôme persistant plus de 15 jours devrait conduire à consulter.

Le cancer de la bouche est une tumeur qui se développe à partir des cellules de la muqueuse de la bouche c’est-à-dire de l’ensemble des cellules qui recouvrent l’intérieur de cette cavité (cavité buccale). Le cancer de la bouche peut également se développer sur la langue. Les facteurs de risque facilitant la survenue de ce type de tumeur sont le tabac et l’alcool essentiellement.

Il s’agit d’une affection qui concerne avant tout l’homme adulte pour lequel le diagnostic est effectué à un stade avancé à cause de la négligence des patients qui consultent tardivement.

Le plus fréquemment le patient décrit un ulcère (plaie) avec un bord irrégulier et dur qui ne cicatrise pas. Quelquefois on constate l’apparition d’un bourgeon c’est la raison pour laquelle on parle alors de forme végétante. Il a également été décrit des formes mixtes dites ulcéro végétante ou des formes avec des fissures voire une croissance en profondeur se caractérisant par une surface dure. Il s’agit d’une forme infiltrante de cancer de la bouche.

C’est le prélèvement de tissu (biopsie) qui permet de porter le diagnostic avec certitude. En effet, Grâce à ce prélèvement il est possible d’examiner des cellules confirmant ainsi le diagnostic.

L’évolution du cancer de la bouche est directement dépendant de la précocité du diagnostic. La complication majeure est liée à l’intervention chirurgicale ayant pour but de retirer la tumeur, ce qui entraîne le plus souvent l’apparition de séquelles au niveau du visage.

Le traitement du cancer de la bouche est avant tout chirurgicale. Il consiste à procéder à l’ablation de la tumeur puis à une coagulation électrique et ensuite à une radiothérapie. Plus précisément il s’agit d’une curiethérapie consistant àla mise en place de filaments de métal radioactif au milieu de la tumeur ce qui permet de détruire les cellules cancéreuses. Chez quelques patients il est procédé à l’irradiation (en soumet la tumeur à des rayons X) externe. La chimiothérapie est rarement employée en cas de cancer de la bouche.

La prévention de ce type de pathologie nécessite la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme.

La xérostomie

C’est le mot savant pour sécheresse buccale. C’est un symptôme très fréquent en soins palliatifs (près de la moitié des sujets en souffrent). Il n’y a pas de définition très précise (secrétion réduite de salive).

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Symptomatologie

Chez les malades conscients, cette xérostomie aboutit au besoin de maintenir la bouche humide (boire, se rincer la bouche très fréquemment, y compris la nuit) et à la difficulté pour parler. On observe aussi une difficulté à avaler des aliments secs, une modification du goût, une sensation de brûlure de la langue, des fissures ou craquelures labiales.

Etiologie

Les principales causes de xérostomie sont :

la radiothérapie de la région cervicale (atteinte des parotides et des glandes sous-maxillaires), d’où l’intérêt potentiel des nouvelles formes de radiothérapie conformationnelle pour essayer de limiter l’irradiation des glandes salivaires principales,

les médicaments (notamment les anti-cholinergiques : anti-dépresseurs, anti-histaminiques, béta-bloquant, psychotrophes), d’autant plus que le sujet est âgé, prend beaucoup de médicaments et se trouve en institution,

la déshydratation générale, quelles qu’en soient les causes,

le défaut de mastication (alimentation purement liquide).

Complications

Une complication fréquente de la xérostomie est l’infection fungique ainsi que l’altération de la dentition.

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Traitements

Différents traitements ont été proposés.

Traitement étiologique quand il est possible (exemple, modifications de la prescription médicamenteuse).

La salive artificielle a une composition très variée : eau glycérinée, méthylcellulose, eau citronnée.

On retiendra l’effet positif des brumisateurs chez les patients en très mauvais état général.

La bouche sèche : pourquoi et quelles conséquences ?

Une salive en quantité insuffisante donne une drôle d’impression de bouche sèche. Cette sécheresse buccale peut être passagère et parfois plus durable. Quelles peuvent être les causes de la bouche sèche ? Quelles en sont les conséquences ?

·  Les causes possibles de la bouche sèche

·  Les conséquences d’une bouche sèche

·  Que faire en cas de bouche sèche ?

Les causes possibles de la bouche sèche

Plusieurs maladies sont connues pour diminuer la salivation : syndrome sec (ou syndrome de Gougerot-Sjögren : manque de salive et de larme), maladie de Parkinson, dépression, anxiété, maladie d’Alzheimer, douleurs chroniques, accidents vasculaires, maladies auto-immunes (notamment le sida), etc. Plus rarement, une intervention chirurgicale de la tête et du cou peut causer une sécheresse buccale si l’innervation des glandes salivaires est lésée. Parfois des calculs salivaires (agglomérats de minéraux dans la salive) obstruent le canal excréteur de la glande bloquant le flot salivaire. De nombreux médicaments sont susceptibles d’affecter la quantité de salive : antidépresseurs, antihistaminiques, antipsychotiques (neuroleptiques), tranquillisants, analgésiques, hypotenseurs, méthyldopa (traitement de la maladie de Parkinson), diurétiques, etc. Certaines chimiothérapies ou radiothérapies pour des cancers de la tête ou du cou sont aussi susceptibles d’entraîner de façon plus ou moins temporaire de tels effets secondaires. Encore plus simplement, une sécheresse de la cavité buccale peut avoir pour origine une consommation insuffisante de boissons, une respiration par la bouche, l’anxiété, le stress… Et enfin, l’avancée en âge est également un facteur qui accentue la sécheresse de la bouche.

Les conséquences d’une bouche sèche

Rappelons que la salive participe à la digestion en dégradant les aliments. Ainsi, toute diminution de salive affecte l’élimination des résidus alimentaires, ce qui a pour conséquence de favoriser les caries, notamment les caries du collet (au niveau de la jonction entre la couronne de la dent et la racine) et les infections buccales. La sécheresse de la bouche peut également gêner l’élocution. Et enfin, dans les cas plus graves, une bouche sèche entrave la mastication et la déglutition, pouvant entraîner des carences alimentaires.

Que faire en cas de bouche sèche ?

En parler avec son médecin et/ou son dentiste afin d’en trouver l’origine (maladie, médicaments…). A noter qu’un examen physique des glandes salivaires peut permettre de détecter un gonflement suggérant une obstruction du canal salivaire, ou des blocages fonctionnels. En cas de calculs salivaires, ils peuvent être ôtés manuellement en pressant sur la glande ou chirurgicalement. Dans la majorité des cas, la sécheresse est temporaire et peut être soulagée par les mesures de prévention simple :

·  Boire beaucoup.

·  Boire davantage lorsque l’on parle beaucoup.

·  Eviter les boissons et les aliments déshydratants : café, alcool, épices, aliments salés, etc.

·  Placer un humidificateur dans la chambre.

·  Mâcher du chewing-gum (sans sucre) pour stimuler la salivation ou sucer des bonbons.

Dans tous les cas, il est impératif de veiller à une hygiène buccodentaire irréprochable (brossage après chaque repas, jets interdentaires, fil dentaire…) et de consulter très régulièrement son dentiste, voire immédiatement au moindre problème buccodentaire.

 

LISTE DES TERMES STOMATOLOGIQUES

Abcès

Un abcès est une accumulation locale de pus, siégeant généralement dans le tissu conjonctif, à la suite d’un processus inflammatoire.

Agénésie

Absence congénitale des dents. La mise en place d’un implant est rendu possible après un traitement orthodontique. La quantité et la qualité du tissu gingival permettent de pronostiquer un succès esthétique des couronnes sur implants.

Allogreffes

Ces produits de substitution osseuse sont obtenus à partir d’os d’un individu sain vivant ou d’un cadavre prélevé dans les 48 heures suivant le décès. Comme pour tout organe transplanté, un rejet ne peut être exclu.

Alloplasties

Les matériaux alloplastiques sont des matériaux synthétiques, biocompatibles et faciles à manipuler. Leur composition est à base de sulfate ou de phosphate de calcium.

Alvéole [ tooth socket ]

L’implantologie assistée par ordinateur permet de simuler la position idéale d’un implant : la profondeur, la largeur et l’angulation. Le praticien est guidé pour poser de manière optimale l’implant dans l’alvéole aménagée.

  • Cas Clinique: IAO

Alvéolites

Suite à une extraction ou intervention chirurgicale, un caillot sanguin se forme dans la cavité osseuse. Si ce caillot est absent ou désorganisé, l’alvéolite apparaît. Elle se caractérise par des douleurs intenses.

Alvéolyse

L’alvéolyse est la destruction du tissu dentaire résultant de la progression de la maladie parodontale.

Amputation corono radiculaire

L’amputation corono-radiculaire consiste à éliminer la racine et la partie coronaire de la dent correspondante.

Analgésie

L’analgésie de contact permet de rendre indolore la pénétration de l’aiguille. Elle s’effectue à l’aide d’un gel ou d’une pommade. L’analgésie d’infiltration assurera l’analgésie du nerf maxillaire ou mandibulaire.

Analyse occlusale

L’analyse occlusale consiste à évaluer les rapports entre les dents statiquement et au cours de différents mouvements fonctionnels L’analyse comprend aussi l’étude des facettes d’usure (indication de bruxisme).

Ancrage direct

(L’ancrage squelettique peut être classifié en ancrage direct et indirect). L’ancrage direct utilise exclusivement des mini-implants pour obtenir des mouvements souhaités sans solliciter de dents.

Ancrage indirect

(L’ancrage squelettique peut être classifié en ancrage direct et indirect). L’ancrage indirect utilise des implants pour renforcer l’ancrage dentaire préexistant.

Ancrage squelettique

L’ancrage squelettique en orthodontie constitue une alternative aux ancrages conventionnels, il utilise les implants ostéointégrés (qui prennent ancrage dans l’os et non sur
les dents). En assurant un ancrage fixe, l’ancrage squelettique permet la mise en oeuvre de mouvements complexes tels que ingressions ou déplacements d’un groupe de dents.

Angulation

angulation des implants les plus postérieurs afin d’éviter de pénétrer dans les sinus maxillaires. Cas clinique : patiente de 52 ans désire réhabiliter son maxillaire totalement édenté. Faible hauteur osseuse résiduelle au niveau de la zone des sinus maxillaires. La patiente refuse de subir une greffe osseuse bilatérale, il lui est donc proposé de faire un bridge reposant sur 6 implants dentaires. Les implants postérieurs seront angulés afin d’éviter la zone sinusienne.

Apex de l’implant [ apex ]

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur, la fonction “détecteur de collision” permet de vérifier si la distance entre le nerf et l’apex de l’implant est convenable.

  • Cas Clinique: IAO

Autogreffe

Une régénération osseuse incomplète est obtenue après énucléation des kystes des maxillaires de taille importante. Le comblement osseux avec de l’os autogène iliaque pour combler les défauts de taille importante apporte des résultats très satisfaisants.

Avulsion

Extraction de la dent de son alvéole

Axe de l’implant

Afin d’assurer la précision du forage et le placement de l’implant selon l’axe prédéterminé par le guide chirurgical, celui-ci n’aura pas été déplacé tout au long de la chirurgie. Une étroite tolérance garantit que la prothèse sera compatible avec l’axe de l’implant.

  • Cas Clinique: IAO

Bains de bouche

L’utilisation après le brossage des bains de bouche contenant des agents antimicrobiens permet d’éliminer les germes pathogènes. Les solutions à base de chlorhexidine entraîne une réduction immédiate du taux de bactéries pendant plusieurs heures. Cette activité à large spectre est indiquée chez les patients atteints de parodontites, mais du fait des effets secondaires, le traitement ne doit pas dépasser les deux semaines.

Bibliothèque d’implants

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : un implant est choisi dans une bibliothèque d’implants où les implants sont classés par forme, diamètre et longueur.

  • Cas Clinique: IAO

Bilan long cône

Le bilan long cône est recommandé chez l’édenté partiel pour préciser le diagnostic parodontal, endodontique, prothétique. La qualité d’image est meilleure que celle de la radiographie panoramique.

Bilan parodontal

Le bilan parodontal permet d’évaluer la perte osseuse et d’établir un diagnostic parodontal et un pronostic pour chaque dent.

Biotype parodontal

Le biotype parodontal fin est caractérisé par une gencive fine et festonnée, peu kératinisée; les papilles sont fines et longues. Les dents sont souvent fines et allongées, de forme plutôt triangulaire.
Le biotype parodontal épais est caractérisé par une gencive épaisse, plate, peu festonnée, bien kératinisée; les papilles sont trapues.
Les dents sont souvent larges, de forme plutôt carrée.

Bridge collé

Le bridge collé permet d’obtenir un résultat esthétique optimum dans le cas d’une parodontite juvénile avec perte osseuse au niveau de la dent N° 11.

Bridge transvissé

Un bridge transvissé n’est pas cémenté à l’aide d’un ciment mais vissé au travers de la face occlusale des dents. Ce système de rétention du bridge est choisi car il permet une dépose aisée du bridge en cas d’un problème quelconque.

Brossage

Un brossage dentaire seul s’avère moins efficace sur les odeurs qu’un brossage lingual seul compte tenu du rôle principal occupé par la langue dans l’halitose. L’élimination de l’enduit lingual permet de réduire de 50% à 75% le volume de CSV.

Brosse monotouffe

La brosse à dents monotouffe passe autour de chaque dent. Elle est indiquée pour la maintenance des implants

Brosses à dents [ Tooth brush ]

La brosse à dent est idéalement souple pour éviter les traumatismes gingivaux et les fortes abrasions dentaires. La brosse électrique présente des avantages par rapport à la brosse à dents manuelle. Toutes brosse à dents doit être changée toutes les huit semaines.

Brossette interdentaire

L’utilisation de brossettes interdentaires est recommandée pour nettoyer les barres des prothèses implanto-portées. Les brossettes permettent de nettoyer les espaces interdentaires élargis où viennent s’accumuler les débris alimentaires.

Canal dentaire

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : l’implant choisi dans la bibliothèque d’implant doit être compatible avec la situation anatomique locale. Après le choix du diamètre, il faut vérifier la compatibilité de la longueur de l’implant avec la position du canal dentaire.

  • Cas Clinique: IAO

Canine incluse

La canine incluse concerne 2-3 % de la population, les femmes dans un ratio 2:1. Délicate à traiter au maxillaire car liée à l’esthétique elle peut entraîner des complications lourdes à gérer (extraction invasive). Le traitement varie selon l’âge et les situations d’inclusion

Chirurgie avec lambeau

Le soulèvement d’un lambeau muco-périosté permet de visualiser le site osseux. Le type du lambeau doit être le plus simple possible dans sa conception.

Chirurgie buccale

La chirurgie buccale est une discipline majeure de l’odontologie qui regroupe différents domaines d’intervention. Face à des pathologies complexes, le chirurgien dentiste se doit d’orienter le patient vers le spécialiste.

Chirurgie du second temps

La chirurgie du second temps consiste à dégager la tête de l’implant et à mettre en place le pilier de cicatrisation transgingival. Elle est l’occasion de développer les papilles pour un meilleur résultat esthétique

Chirurgie implantaire

Le but de la chirurgie implantaire est la restauration prothétique implanto-portée. De ce fait, le positionnement de l’implant doit être dicté par le contexte prothétique, adapté à la situation anatomique de l’os et des tissus mous. Le maniement approprié des tissus mous et durs est à la base d’une chirurgie réussie. Cette manipulation doit s’appuyer sur des connaissances anatomiques ainsi que sur la connaissance des principes de la cicatrisation osseuse et muqueuse

Chirurgie implantaire sans lambeau

La chirurgie implantaire sans lambeau consiste à forer la crête édentée directement au travers de la muqueuse.

Chirurgie non invasive

EN IAO, implantologie assistée par ordinateur : avec le guide chirurgical posé en bouche, la chirurgie se fera sans incision de la gencive. Les suites post-opératoires sont minimales car la chirurgie est peu invasive; le saignement aussi est extrêmement réduit

  • Cas Clinique: IAO

Chirurgie piezoelectrique

La chirurgie piézoélectrique, se traduit par l’apparition d’uouvel outil de chirurgie osseuse, destiné à terme à remplacer les instruments rotatifs. Elle assure plus de sécurité, plus de précision, une meilleure visibilité du champ opératoire, un faible saignement et plus de confort.

Cicatrisation des gencives

La cicatrisation des tissus mous se déroule durant les 2 à 3 premières semaines qui suivent l’intervention chirurgicale et la mise en fonction de l’implant. Trois semaines après la chirurgie, la cicatrisation des gencives est bien avancée. En cas d’exigence esthétique, une intervention supplémentaire sur les tissus mous peut être programmée, telle une greffe de gencive.

Cicatrisation osseuse

La cicatrisation osseuse après énucléation d’un kyste débute par une phase inflammatoire. L’absence de contraintes et une oxygénation adéquate sont nécessaires. Un os tissé immature est ainsi obtenu (Baron, 1993). Cet os va se remanier et devient un os physiologiquement approprié pour une éventuelle mise en place d’implants.

Cicatrisation tissulaire guidée

La cicatrisation tissulaire guidée autour d’un pilier de cicatrisation permet à la couronne d’émerger à travers la gencive de la manière la plus naturelle possible.

Collets alignés

Lors de reconstructions prothétiques implanto-portées, la prothèse transitoire permet la mise en forme des tissus mous péri-implantaire et l’harmonisation de la ligne des collets

Comblement osseux

Lorsque la hauteur d’os est insuffisante à la machoire supérieure pour la pose implantaire, on procède à un comblement osseux. L’accès au sinus se fait au travers d’une fenêtre osseuse. Un matériau de comblement y est introduit.

Comblement sinusien

Le comblement sinusien par voie vestibulaire permet d’augmenter le volume osseux disponible dans le secteur postérieur lorsque celui-ci est insuffisant pour la pose d’implants.

Composés sulfurés volatils

Les composés sulfurés volatils ou CSV sont toujours présents dans la bouche, cependant l’odeur n’est perceptible qu’au delà d’une certaine concentration. En cas d’halitose, on assiste à une augmentation de leur concentration dans l’haleine.

Cone beam

Nouvelle méthode de détermination de la densité osseuse. L’utilisation du cone beam CT (CBCT) scan ou imagerie à faisceaux coniques a été récemment introduite en implantologie. Son avantage principal réside dans la réduction de l’irradiation du patient tout en gardant une bonne qualité d’image.

Consentement éclairé

Une fois en possession de tous ces éléments concernant le traitement implantaire proposé, son coût précis et global ainsi que les traitements de substitution envisageables dans son cas, le patient est en mesure de donner son consentement éclairé.

Coronaire

En dentisterie, la couronne est la partie de la dent qui dépasse hors de la gencive. Cette zone est naturellement recouverte par une substance très dure, l’émail dentaire.

Coupe panoramique

Après la pose du premier implant on visualise à l’écran la situation dans tous les plans de l’espace. Sur la coupe panoramique l’implant apparaît avec son axe et son pilier.

  • Cas Clinique: IAO

Coupes axiales

Quand il est nécessaire d’en savoir davantage sur la densité osseuse aux sites implantaires, on peut utiliser une des fonctions offertes par le logiciel : Il s’agit de faire défiler les coupes axiales depuis la zone apicale en direction coronaire.

  • Cas Clinique: IAO

Couronne provisoire

En IAO, implantologie assistée par ordinateur : la couronne provisoire en résine est prête à l’avance, ainsi que le pilier en titane de la prothèse. Avec ces 2 composants en main, le praticien prothésiste peut sceller la couronne immédiatement après l’insertion de l’implant. Toutes ces étapes sont réalisées avant la chirurgie

  • Cas Clinique: IAO

Csv

Composés sulfurés volatils responsables de la mauvaise haleine. La production de CSV dépend de la présence de bactéries corrélées au dégagement de mauvaises odeurs.

Ct scan

L’examen tomodensitométrique (CT scan) préalable permet d’identifier la hauteur osseuse sous-sinusienne ; l’épaisseur de la paroi vestibulaire ; la morphologie sinusienne pour apprécier les difficultés de soulèvement de la membrane ; la présence de septa osseux.

Décollement

L’élévation du volet osseux et le décollement de la membrane sinusienne en chirurgie pré-implantaire et implantaire sont les étapes qui permettent de procéder au comblement de la cavité créée à l’aide un matériau de comblement osseux.

Délai de mise en charge

Pour des implants dentaires posés dans un but orthodontique, un délai de mise de charge de 4 à 5 mois a été proposé. Le but était d’obtenir une ostéointégration avant de les soumettre à des forces orthodontiques. Pour les mini-vis, un délai de mise en charge de 4 à 5 semaines a été proposé.

Densité minérale osseuse

La densité minérale osseuse (BMD, bone mineral density) mesure le contenu minéral d’un volume osseux donné (g/cm3). Cette nouvelle méthode de détermination de la densité osseuse est en usage en chirurgie orthopédique comme outil de diagnostic et de pronostic des fractures osseuses

Densite osseuse [ bone density ]

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : le logiciel permet d’obtenir des informations détaillées sur la densité osseuse aux sites implantaires. Un os dense assure une bonne stabilité primaire, cependant les réactions menant à l’ostéo-intégration sont plus lentes que pour un tissu osseux de moindre densité.

Dent enclavée

Qu’une dent soit incluse ou non, lorsque son éruption est arrêtée par un obstacle, elle est dite enclavée.

Dentifrices

10% de la plaque dentaire est éliminée par les dentifrices. Certains dentifrices peuvent contenir des agents désensibilisants indiqués en cas de sensibilité dentaire. Certains sont destinés aux tabagiques et aux consommateurs d’aliments fortement odorants réduisant la mauvaise haleine. La concentration en fluor doit être adaptée à l’âge.

Dents ankylosées

L’extraction d’une dent ankylosée porte souvent atteinte à la table vestibulaire qui est nécessaire pour assurer le soutien des tissus mous lorsqu’il y a un enjeu esthétique. La pratique actuelle requiert une chirurgie invasive avant de poser les implants. Une nouvelle approche inédite permet de traiter les patients de manière non invasive dans des situations “non conventionnelles”

Dents de sagesse

Les dents les plus fréquemment incluses sont les dents de sagesse. Les étapes du traitement chirurgical (extraction) pour une dent de sagesse en désinclusion consistent en une incision en enveloppe, décollement d’un lambeau d’épaisseur totale; une lame malléable est insérée entre le lambeau et l’os afin de protéger le nerf lingual.

Dents incluses

Une dent qui n’a pas fait son éruption à la date normale dans la cavité buccale est dite incluse

Détecteur de collisions

Le logiciel de planification 3D en IAO (implantologie assistée par ordinateur) possède des fonctions de sécurité modulables, réglables par l’utilisateur. La fonction “détecteur de collisions” détermine un zone de sécurité autour du nerf dentaire. Le signal d’alarme est déclenché si l’implant pénètre dans la zone de sécurité du nerf

  • Cas Clinique: IAO

Diamètre de l’implant

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : la fonction d’agrandissement d’image permet d’observer en détail une coupe oblique correspondant au plus grand diamètre de l’implant. On peut ainsi vérifier si l’axe de l’implant est compatible avec celui de l’axe de la prothèse en cet endroit.

  • Cas Clinique: IAO

Diamètre du fût

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : l’orifice préparé dans la prothèse radio-opaque nous aide à sélectionner la position mésio-distale de l’implant la plus adaptée, là où le diamètre du fût y est le plus large.

  • Cas Clinique: IAO

Diapneusie

hernie de la face interne de la joue résultant de l’aspiration répétée de la muqueuse. Son ablation chirurgicale peut être nécessaire.

Diastème

Ecartement entre deux dents adjacentes, le plus communément entre les deux incisives (diastème interincisif) de la mâchoire supérieure.

Distance inter-implantaire

Le principe d’une distance minimale à observer entre deux éléments adjacents (dent ou implant) dérive de l’application du principe de conservation de l’espace biologique dans le plan mésio-distal. La distance minimale à maintenir entre deux implants est de 3 mm. Elle est de 1,5 mm entre implant et dents adjacentes

Distribution des implants

La distribution des implants sur l’arcade contribue à minimiser les contraintes exercées sur les implants. La distribution à rechercher est un tripode le plus large possible

Diverticules

Le diverticule se forme par une hernie de la muqueuse entre le pharynx et l’oesophage. La stagnation des aliments à l’intérieur génère des phénomènes de putréfaction provoquant une halitose.

Double empreinte

La technique de double empreinte permet d’enregistrer puis de reproduire au laboratoire le profil d’émergence de la couronne provisoire. Elle n’a d’intérêt que si ce profil est satisfaisant.

Double lambeau

La technique particulière du double lambeau en implantologie a pour but de préserver la papille interincisive

édentation partielle

Chez l’édenté partiel, la décision thérapeutique dépend de la valeur prothétique des dents résiduelles ; l’étendue, la localisation et l’étiologie de l’édentement ; l’âge du patient ; l’espace prothétique disponible ; la demande prothétique et esthétique du patient. La demande esthétique dans les secteurs antérieurs est souvent importante

édentement total

Dans le cas d’un édentement total, les différentes options thérapeutiques sont : – bridge complet implanto-porté ou prothèse fixée implanto-portée quand la crête osseuse est peu résorbée ; – prothèse amovible supra-implantaire quand la résorption osseuse est avancée. Une reconstruction osseuse est à envisager quand la résorption osseuse est extrême

édentement unitaire

Les indications du traitement de l’édentement unitaire sont adaptées pour traiter : une agénésie dentaire ; un édentement associé à des dents adjacentes saines ; un édentement associé à un diastème.

élongation coronaire

L’élongation coronaire représente l’ensemble des techniques qui visent à aménager les tissus parodontaux autour de la dent. Elle est indiquée pour accéder à une lésion sous gingivale tels les caries, les traumatismes dentaires (fêlures, fractures), pour augmenter la hauteur de la couronne (la partie visible des dents) ainsi que pour traiter des affections parodontales, et enfin, améliorer l’esthétique (par exemple lorsque la gencive recouvre les dents de façon excessive.)

Empreinte

L’empreinte, en implantologie comme en prothèse traditionnelle, est l’étape incontournable qui permet de transférer une situation de la clinique au laboratoire de prothèse. Elle est réalisée en bouche, elle est ensuite traitée pour aboutir à un modèle de travail.

Empreinte directe

La particularité de l’empreinte directe est l’utilisation d’un porte-empreinte perforé. Cette technique n’est pas la plus simple, mais elle semble être la plus fiable, ce qui l’indique comme technique de choix.

Empreinte implantaire

L’empreinte implantaire doit tenir compte des particularités de la prothèse implantaire. Sa logique est très différente de celle rencontrée en prothèse conventionnelle. L’empreinte implantaire peut être simplement qualifiée d’empreinte de positionnement. Le support implantaire n’offre pas la même mobilité que la dent naturelle. L’empreinte implantaire demande une grande précision dimensionnelle mais exige peu de précision dans l’enregistrement des détails.

Empreinte indirecte

La technique d’empreinte indirecte permet d’utiliser un porte-empreinte classique et se rapproche beaucoup de l’empreinte de préparation dentaire. Sa moindre précision limite son indication à l’enregistrement d’un faible nombre d’implants.

Empreintes en chirurgie implantaire

La prise d’empreinte en chirurgie implantaire va devenir de plus en plus fréquente, pour répondre aux exigences prothétiques. Elle permet d’envisager une mise en charge immédiate, une mise en temporisation immédiate ou de réaliser la prothèse pendant la phase d’ostéointégration des implants.

En voie d’édentation

Mise en charge immédiate d’une prothèse maxillaire chez un patient en voie d’édentation. Les taux de succès des implants sont élevés et semblables à ceux obtenus par les méthodes classiques de mise en charge différée.

Environnement osseux

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : la faible densité osseuse du côté vestibulaire peut constituer une source d’inquiétude. Le logiciel permet alors de procéder à une approche dynamique de l’environnement osseux

  • Cas Clinique: IAO

Espace biologique

La dent est le seul organe plongeant simultanément dans un milieu externe septique (porteur de germes pathogènes, susceptible de disséminer de l’infection) et un milieu interne aseptique. Ces milieux sont séparés par une jonction tissulaire composée d’un ensemble de structures, elle détermine un “espace biologique.”

Espace de sécurité

La fonction “détection de collisions” permet de vérifier si la distance entre le nerf dentaire et l’apex de l’implant est suffisante. Si l’implant pénètre dans l’espace de sécurité, cela active l’alarme du détecteur de collisions.

  • Cas Clinique: IAO

Espace osseux

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : la pose de l’implant est simulée dans la zone à implanter. L’espace osseux disponible en largeur et en hauteur est mis en évidence

  • Cas Clinique: IAO

Espace prothétique

Lorsque la distance mésio-distale est insuffisante pour la mise en place d’un implant, un traitement orthodontique est envisagé. L’espace prothétique est alors recréé et l’implant peut être ainsi positionné.

Esthétique dentaire

L’esthétique dentaire en implantologie s’apprécie par : la présence d’un profil d’émergence harmonieux, la préservation des papilles, le maintien du rebord gingival dans le temps.

Eucalyptus

En phytothérapie, pour l’halitose ou mauvaise haleine, l’eucalyptus masque les mauvaises odeurs et possède une action bactéricide

Examen tomodensitométrique

Voir CT Scan

Expansion de crête

L’avènement de la chirurgie ultrasonique (piezoélectrique) avec ses inserts vibrants a considérablement simplifié l’expansion de crête osseuse. Cette technique, pratiquée en présence d’une crête osseuse fine, est applicable aussi bien à la mandibule qu’au maxillaire.

Expansion osseuse

Les expansions de crête peuvent concerner une dent, surtout dans la zone antérieure du maxillaire, et jusqu’à une arcade complète. Le gain final en largeur de la crête varie entre 2 et 5 mm. Les implants peuvent être posés en même temps que l’expansion de la crête osseuse ou en différé.

Extraction-implantation immédiate

L’extraction-implantation immédiate suivie d’une mise en charge immédiate est le protocole de choix quand il s’agit de réhabiliter au plus vite un site nécessitant des extractions dans une zone esthétique. La durée du traitement varie entre une heure et 72 heures

Extractions dentaires

L’extraction dentaire se déroule en plusieurs phases dont l’objectif principal est de préserver les tissus résiduels, et, éventuellement, de les adapter à leur fonction future.

Extractions des racines

L’objectif de l’extraction des racines fracturées est toujours de conserver l’os. La partie terminale de la racine fracturée (apex) doit être localisée et luxée. L’extraction de la racine peut être réalisée à l’aide d’une pince à écharde.

Faux moignon

Piliers pour prothèse scellée (faux moignon ou inlay-core) : Il s’agit d’un élément intermédiaire usiné en titane, en alliage précieux, en céramique ou en zircone. Il peut être modifié en bouche ou au laboratoire. Les faux moignons en titane, céramique ou zircone sont préparés par fraisage ; Les faux moignons surcoulable à base usinée (UCLA) en alliage précieux sont surcoulés dans un alliage biocompatible.

Fenestration

Après localisation d’une fenestration, sa gestion se fait par : une incision verticale ; un lambeau vestibulaire esthétique ; un accès par voie apicale ; une simple incision semi-lunaire

Feuille de route

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : une fois les implants posés à l’aide du logiciel, on peut commander le guide chirurgical qui sera envoyé au praticien accompagné d’une feuille de route détaillant la séquence des forets à utiliser dans la trousse chirurgicale.

  • Cas Clinique: IAO

Fil dentaire

L’usage du fil dentaire se fait avant le brossage. Le fil de soie ciré est plus facile d’emploi, cependant le fil non ciré permet un meilleur décollement de la plaque dentaire.

Flapless

La chirurgie implantaire sans lambeau (flapless)est plus avantageuse que celle à ciel ouvert, du point de vue de la cicatrisation. Cette chirurgie portant sur 10 implants s’est effectuée dans les meilleures conditions pour l’équipe chirurgicale et pour le patient qui aura des suites poséartoires minimes compte tenu de l’accès transgingival sans lambeau.

Fonctions de sécurité

Le logiciel de planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur possède des fonctions de sécurité modulables, réglables par l’utilisateur.

  • Cas Clinique: IAO

Fût de forage

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : l’implant est posé là où le fût de forage est le plus large. Le logiciel indique si l’implant choisi s’inscrit correctement dans l’espace vestibulo-lingual disponible.

  • Cas Clinique: IAO

Fût d’émergence

La pose de l’implant est simulée dans la zone à implanter, là où le fût d’émergence apparaît le plus large. On vérifie si la distance avec le nerf, marqué en orange, est suffisante.

  • Cas Clinique: IAO

Gingivites

Les gingivites se limitent au niveau du parodonte superficiel (épithélium et tissu conjonctif gingival)

Gratte-langue

L’utilisation d’un gratte langue 2 à 3 fois par jour en complément au brossage, pendant deux minutes au moins, pendant sept jours, diminue les mauvaises odeurs. Son emploi quotidien réduit de 50 à 75% le volume de CSV (composés sulfurés volatils)

Greffe gingivale

La greffe gingivale est réalisée sous anesthésie locale. Elle permet d’augmenter la hauteur de gencive qui recouvre les dents. Un brossage inadapté et traumatique, des malpositions dentaires, une maladie parodontale peuvent amener à la destruction de gencive.

Greffe osseuse

Lorsque le volume osseux est insuffisant, des greffes osseuses autogènes (prélèvement d’os sur le patient) ou allogènes (utilisation de biomatériaux) permettent d’élargir les indications des implants dentaires.

Greffe sous sinusienne

La méthode classique consiste à élever la gencive pour accéder à la cavité sinusienne. La membrane sinusienne est soulevée et l’espace sous-sinusien est comblé à l’aide d’os ou de biomatériaux.

Greffes sinusiennes

Congrès 2001 : “Simplification des greffes sinusiennes”. Chirurgies en direct à l’Hôpital Américain de Paris. 16 Intervenants, 3 Anesthésistes, 2 blocs de chirurgie. Chirurgie pré-implantaire. Retransmission en direct CIV Vidéo. Voir les liens ci-dessous : congrès 2011.

Guide chirurgical

Quand la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur est terminée, on attend une dizaine de jours l’arrivée du guide chirurgical et de la feuille de route. Il s’agit de la seconde application de l’IAO, qui réside dans la possibilité de guider précisément le foret du chirurgien au travers d’un “guide chirurgical”

  • Cas Clinique: IAO

Guide radiologique

Le guide radiologique est indispensable lorsque l’IAO est utilisée pour procéder à la pose guidée des implants ou à la préparation de la prothèse avant la chirurgie. Ce guide doit suivre un cahier des charges spécifique. Une certaine courbe d’apprentissage est nécessaire avant de déterminer avec sûreté le guide le plus adapté à chaque cas et d’éviter les erreurs les plus grossières.

Gutta percha

En IAO implantologie assistée par ordinateur : la partie blanche radio-opaque est obtenue par de la gutta-percha introduite dans le guide radiologique. Elle indique l’axe souhaité de la dent. L’implant suivra cette même orientation.

  • Cas Clinique: IAO

Halimètre

L’halimètre permet d’analyser le contenu en composants sulfurés volatiles (CSV) présents dans la bouche. Valeur normale < 180 ppb.

Halitose

25% de la population mondiale est atteinte d’halitose (mauvaise haleine) de manière chronique, et tout un chacun est touché à un quelconque moment de la journée. Des centres spécialisés se sont ouverts un peu partout dans le monde. De nouveaux instruments de quantification de la mauvaise haleine, plus précis et à la portée financière d’un cabinet dentaire moyen ont été mis au point ces dernières années.

Has

La Haute Autorité de santé (HAS) agit pour améliorer la qualité en santé. Elle est est chargée :
– d’évaluer scientifiquement l’intérêt médical des médicaments, des dispositifs médicaux et des actes professionnels et de proposer ou non leur remboursement par l’assurance maladie;
– de promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins
– d’améliorer la qualité des soins et de veiller à la qualité de l’information médicale diffusée.
Plus d’infos

Hauteur osseuse

La hauteur osseuse sous-sinusienne est identifiable à l’aide d’un examen tomodensitométrique (CT scan)

Hématome

Parmi les complications liées à une intervention chirurgicale, un hématome peut survenir tardivement. S’il ne se résorbe pas spontanément, un drainage peut être indiqué.

Hiatus

Lorsque l’implant n’occupe pas entièrement l’alvéole d’extraction, il en résulte un hiatus entre l’implant et l’alvéole. Le mode de régénération osseuse de ce hiatus et son interférence sur les tissus mous environnants doivent être considérés. La fermeture du hiatus est réalisée soit avec de l’os autogène du patient, soit à l’aide d’un matériau de comblement ou avec un mélange des deux.

Homéopathie

Homéopathie et halitose (mauvaise haleine). Parmi les composés les plus utilisés on trouve Mercurius solubilis. En cas de mauvais goût sans caractère particulier : Pulsatilla. Goût métallique ou de sel : Mercurius Solubilis. Goût d’oeuf pourri : Arnica, 9CH. Goût d’acide : Nux Vomica. Pour chacun de ces comosés, 9 CH, trois granules trois fois par jour, après l’avis d’un médecin.

Hon

HON a été créé pour améliorer la qualité de l’information destinée aux patients et aux professionnels de santé . HON est une organisatioon gouvernementale, internationalement connue pour son travail pilote dans le domaine de l’éthique de l’information médicale en ligne, notamment pour l’établissement de son code de conduite de déontologie, le HONcode.

Honcode

HONcode est le plus ancien et le plus utilisé code de déontologie fiable pour l’information médicale et relative à la santé disponible sur Internet

Hydrocolloïdes

Relativement fragile, cette famille de matériau d’empreinte est plus adaptée à la reproduction des détails de surface qu’aux empreintes de positionnement.

Iao [ cad cam implant ]

Introduite il y a une petite dizaine d’années, l’implantologie assistée par ordinateur ou IAO permet de couvrir à présent 3 champs d’application distincts : la planification 3D, la pose implantaire guidée, la pose d’une prothèse temporaire préparée avant la chirurgie implantaire.

Imagerie microct

Cette imagerie tridimensionnelle, appelée μCT (Imagerie micro ct) est prometteuse en implantologie. Localisée au site implantaire, elle ne s’étend pas à toute la mandibule ou à tout le maxillaire. Elle permet la visualisation en 3D de l’architecture trabéculaire au voisinage immédiat de l’implant.

Implant

Les implants dentaires sont des racines artificielles qui permettent de remplacer les racines dentaires perdues. La perte d’une dent ou d’un groupe de dents peut être avantageusement traitée par la mise en place d’implants.

Implant auto forant

Récemment, un implant auto-forant au dessin novateur a été développé. Sa caractéristique la plus intéressante dans un os de faible densité est sa capacité à atteindre un torque d’insertion supérieur à celui obtenu conventionnellement avec d’autres implants.

Implant conique

cette forme élargit le champ des indications du traitement implantaire standard. Le premier avantage est lié au volume de l’implant qui s’inscrit plus aisément dans une crête concave ou entre deux racines convergentes.

Implant cylindrique

c’est la forme la plus ancienne, la plus standard qui offre le recul clinique le plus important. La plupart des nouveaux implants sont autotaraudants. Dans un os dense, le filetage est réalisé sur toute la hauteur de la préparation sans exercer de pression sur le taraud.

Implant dentaire

Un implant dentaire permet de remplacer une ou plusieurs dents absentes par des racines artificielles en titane parfaitement intégrées dans la bouche. L’édifice implantaire est composé de l’implant, du pilier prothétique et de la couronne.

Implantologie

L’exercice de l’implantologie s’inscrit dans le cadre plus général de la chirurgie dentaire et de la stomatologie.

Implantologie conventionnelle

Les principes de l’implantologie conventionnelle recommandent d’éviter d’exercer toute contrainte sur les implants durant la période de cicatrisation osseuse. Cliniquement, cela se traduit, selon les protocoles, par une attente de 2 à 6 mois avant la mise en charge des implants

Implantologie non conventionnelle

A plusieurs reprises, l’implantologie fut l’objet d’une rupture épistémologique, conduisant à brûler les idoles auxquelles on croyait hier. Quelques exemples : la croyance totale en la mise eourrice, celle non moins intégrale de la nature indispensable des micro-pores dans les membranes en Teflon expansé servant à la régénération tissulaire guidée, l’impossibilité absolue de faire de la mise en charge immédiate.

Implants courts

Les implants courts présentent les avantages du traitement adaptatif suivants : ils évitent de léser les structures anatomiques adjacentes tels que les fosses nasales, le sinus maxillaire ; Ils permettent d’éviter les racines des dents adjacentes, en cas de convergence du tiers apical des racines dentaires ; Ils facilitent la pose d’implants même lorsque l’ouverture buccale est limitée.

Implants orthodontiques

Les implants en titane ostéointégrés sont capables de fournir un ancrage osseux, rigide, durable et exploitable en orthodontie et en orthopédie dento-faciale. Les forces orthodontiques appliquées sur un implant posé dans un os de bonne qualité avec une stabilité primaire suffisante n’altèrent pas l’ostéointégration obtenue.

Implants palatins

Ancrage indirect par des implants palatins : cette méthode consiste à placer un implant dans la voûte palatine. L’implant est connecté aux dents par un arc transpalatin, il est utilisé pour stabiliser les unités dentaires d’ancrage. La méthode nécessite un examen radiologique pour déterminer les structures osseuses disponibles.

Incision

La localisation et la forme de l’incision ont un effet sur la cicatrisatioon seulement des tissus mous mais aussi de l’os sous-jacent. En général, l’incision est faite pour élever un lambeau de pleine épaisseur.

Incision crestale

La technique d’expansion de crete osseuse à l’aide du piezotome dispose de l’insert ultrasonique en forme de scie pour réaliser les incisions crestales. L’insert en forme de scalpel est indiqué dans la zone cortico-spongieuse car sa pénétration est plus aisée.

Incision de décharge

L’incision de décharge permet une meilleure visibilité du site implantaire, une mobilité du lambeau en direction coronaire, un recouvrement total des implants à enfouir.

Inlay cores

inlay core : pièce intermédiaire entre l’implant et la prothèse (couronne), collée ou scellée. Voir : faux-moignon.

Inserts

Les inserts des appareils de chirurgie piezoelectrique vibrent à une vitesse ultrasonique, dans une gamme de 28 à 36 kHz, et coupent les tissus durs. Les formes des inserts sont variées et permettent les fonctions de découpe, d’exérèse, d’ostéoplastie (scalpel, grattoir), de dissection, d’extraction.

Intégration de l’implant

Afin que l’intégration de l’implant se fasse dans les meilleures conditions, Il est nécessaire de protéger la couronne provisoire des forces indésirables. La couronne en résine est ainsi raccourcie pour éviter sa mise en occlusion avec les autres dents

  • Cas Clinique: IAO

Kystectomie

kystectomie : énucléation d’un kyste

Kystes

Un kyste est une cavité pathologique à contenu liquide, semi-liquide ou gazeux dont la paroi est formée d’une enveloppe conjonctive et épithéliale interne. L’intervention chirurgicale consiste à décoller et retirer (énucléer) le kyste en une seule pièce. Il est important de procéder à un curetage complet de la cavité kystique.

Lambeau aux incisions curvilignes

Le but de ce lambeau est de créer une base plus large pour conserver une meilleure vascularisation. De plus, il augmente la mobilité du lambeau et l’accès visuel.

Lambeau en livre ouvert

Ce lambeau est le plus atraumatique. Il est indiqué lors d’une procédure simple de pose, lorsque la crête alvéolaire est suffisamment large, supérieure à 7 mm

Lambeau trapézoïdal limité

Ce lambeau est utilisé pour placer un implant unitaire dans le secteur antérieur ou lors de la seconde chirurgie.

Legislation en implantologie

il n’existe actuellement en France ni spécialité, en dehors de l’orthopédie dento-faciale, ni compétence. La responsabilité civile professionnelle est donc la même en implantologie que pour l’omnipratique, mais avec quelques aménagements particuliers

Lit implantaire

En IAO, implantologie assistée par ordinateur : les phases de forage se déroulent selon la séquence prévue. Les forets de diamètres supérieurs élargiront successivement le lit implantaire afin de recevoir l’implant.

Luxation

La luxation d’une dent en chirurgie buccale est un mouvement actionné à l’aide d’un élévateur. Ce mouvement consiste en une rotation vers le haut ou vers le bas.

Lyse osseuse

perte ou résorption osseuse et destruction du ligament alvéolo-dentaire (tissu compris entre la racine de la dent et l’os).

Magazine santé

36.9°, le Magazine Santé de la Télévision Suisse Romande aborde la santé du point de vue du patient et non du médecin en s’intéressant également aux aspects politiques, économiques, éthiques et médicaux

Maladies parodontales

Les maladies parodontales sont des infections bactériennes qui affectent et détruisent la gencive et l’os

Marsupialisation

marsupialisation d’un kyste en chirurgie buccale : le principe est de conserver la poche kystique et de l’exposer à la cavité buccale. Cette technique est réservée aux kystes de grande taille dont l’énucléation serait très délabrante

Matériau d’empreinte

Élastomères : les silicones A et les polyéthers sont les matériaux les plus utilisés pour réaliser les empreintes de positionnement en prothèse implantaire. En revanche, les silicones C sont davantage préférées au laboratoire. Le choix du matériau se fait donc principalement entre polyéthers et silicones A

Matériaux de comblement

La classification des matériaux de comblement ou d’augmentation osseuse se fait suivant leur origine ou leurs propriétés biologiques. Suivant leur origine, ils sont : autogènes (prélevés sur le patient lui-même) ; allogènes (provenant d’autres patients), alloplastiques (d’origine synthétique) ; xénogènes (d’une origine autre qu’humaine, telle que bovine ou porcine).

Mauvaise haleine

Le traitement concernant la cavité buccale consiste à éliminer la cause de la mauvaise haleine sans chercher juste à la masquer.

Médecine alternative

La médecine alternative considère l’homme comme un tout. Cette conception holistique de l’homme considère qu’un déséquilibre au niveau de la bouche peut refléter un déséquilibre physiologique à distance ou dans la sphère psychologique. Ainsi le traitement de l’halitose par des plantes ou de l’homéopathie peut avoir une raison d’être.

Membrane biorésorbable

Les membranes sont classées selon leur résorbabilité. Les membranes biorésorbables ont une vitesse de résorption qui varie entre 1 et 6 mois. Leur exposition à l’environnement buccal n’induit pas de complications infectieuses.

Membrane sinusienne

L’élévation du volet osseux et le décollement de la membrane sinusienne en chirurgie pré-implantaire et implantaire sont les étapes qui permettent de procéder au comblement de la cavité créée à l’aide un matériau de comblement osseux.

Mésio distal

Après la pose de l’implant on peut voir à l’écran, sur une coupe horizontale, les positionnements vestibulo-lingual et mésio-distal et vérifier si l’implant s’insère bien dans le volume osseux.

Micromouvements

Protocoles MCI (Mise en charge immédiate) : la communauté scientifique réalise que c’est l’excès de micromouvements à l’interface os implant qui est responsable de l’échec de l’ostéo-intégration. C’est la période Post-Brânemarkienne et l’ère de la MCI en implantologie.

Microstrains

Le microstrain est une unité de contrainte basée sur la déformation des matériaux sous la contrainte.

Mihaela caraman

Le Dr Mihaela CARAMAN, diplômée en 1993, exerce la parodontologie chirurgicale. Elle pratique tous types d’interventions chirurgicales dans la cavité buccale ainsi que l’implantologie. Dans le cadre de l’ORC de l’Hôpital Américain de Paris, elle a la charge de la consultation Halitose (mauvaise haleine).

Mini vis

Les mini-implants présentent tous la même macro-géométrie. Des modifications mineures différencient les vis selon les fabricants. Les mini-implants sont en titane (grade 4) ou en alliage de titane.
Ils présentent un corps en forme de vis, une partie transmuqueuse et une tête. La tête de la vis présente une fonction de crochet

Mini-implants

La collaboration entre orthodontie et implantologie et l’utilisation des mini implants a étendu les possibilités du traitement orthodontique en rajoutant à l’arsenal thérapeutique un outil révolutionnaire. Les mini-implants par leur taille réduite en diamètre et en longueur s’insèrent sous anesthésie locale en de multiples sites Leur dépose à la fin du traitement est très aisée

Mise en charge immédiate

Aujourd’hui il est possible pour un patient, partiellement ou totalement édenté, de recevoir une prothèse fixe implanto-portée en l’espace de 1 à 72 heures au lieu des 4 à 10 mois classiquement nécessaires.

Mise eourrice

Technique de pose des implants: après avoir incisé la gencive et préparé l’os (préparation du logement de l’implant), le praticien visse l’implant dans l’os. Cette mise en nourrice de l’implant permet à l’os de se régénérer. Cette phase de 4 à 6 mois correspond à l’ostéointégration.

Mise en place de l’implant

L’insertion de l’implant se fait délicatement au contre-angle, sans irrigation. Pour éviter de fausser la direction lors de l’insertion dans l’alvéole, la direction de l’implant doit être maintenue avec détermination

Mise en temporisation immédiate

Cas clinique : perte d’une première prémolaire. Lorsque la situation des tissus mous est satisfaisante, le traitement le plus court et le moins traumatisant consiste à poser l’implant sans faire de chirurgie de la gencive et de poser une couronne immédiatement après. L’IAO permet la pose idéale de l’implant, ainsi que de tenir la prothèse prête avant même l’insertion de l’implant.

  • Cas Clinique: IAO

Mithridade davarpanah

Dr Davarpanah, docteur en médecine, Stomatologiste, certifié en parodontologie. La passion de l’excellence a amené le Dr DAVARPANAH à intégrer une équipe de praticiens et de scientifiques de haut niveau dans le cadre de l’EID (Excellence in Dentistry) et de l’ORC (Oral Rehabilitation Center) de l’Hôpital Américain de Paris où il est chef de Service.

Modèle de travail

La précision de l’adaptation prothétique va dépendre de la précision de toute la chaîne prothétique et pas uniquement de la phase d’empreinte. Trois paramètres influent, au laboratoire, sur la qualité du modèle final : expansion de prise du plâtre, compatibilité des matériaux, mode de mise en die.

Mouvements orthodontiques

En conformité avec la 3ème loi de NEWTON, chaque force appliquée sur un corps produit une réaction égale en intensité et de sens opposé. Lors des mouvements orthodontiques, des contraintes complexes en directions et en intensités sont générées. Plusieurs méthodes ont été proposées pour réaliser des mouvements orthodontiques complexes et pour lutter contre les mouvements secondaires indésirables des unités d’ancrage (cf. ancrage squelettique )

Myrrhe

La myrrhe intervient contre les germes pathogènes responsables de l’émission de composés sulfurés

Noeud de chirurgien

Le noeud le plus utilisé en chirurgie implantaire est le noeud de chirurgien. Il assure la stabilité du fil en place même avec les fils monofilaments. L’oedème doit être anticipé lors du serrage du fil.

Nombre d’implants

En présence d’un édentement partiel, le nombre d’implants pouvant être posés est limité par l’espace disponible. En revanche dans le cas d’un édentement complet, le nombre d’implants peut varier entre 5 et 10 à la mandibule et 6 et 12 au maxillaire. Augmenter le nombre d’implants conduit à mieux répartir les contraintes au prorata des implants. Lorsque la stabilité primaire n’est pas optimale, cette solution concourt à minimiser les contraintes exercées à l’interface os-implant.

Orthodontie

L’introduction de l’ancrage squelettique a révolutionné la pratique clinique en orthodontie. Orthodontistes et impantologistes ont là une occasion de collaborer plus étroitement que par le passé.

Os autogène

L’os autogène est prélevé sur le patient lui-même. L’augmentation à l’aide d’os autogène a été considérée comme le gold standard. Les performances des autres matériaux de substitution sont donc évaluées face à l’os autogène

Ostéo-intégration

Pour obtenir l’ostéo-intégration de l’implant en dépit des contraintes exercées durant la cicatrisation osseuse, il faut minimiser les micromouvements à l’interface os-implant et optimiser la stabilité primaire des implants.
l’exigence de stabilité primaire est plus fondamentale encore quand les implants subissent une mise en charge immédiate (MCI)

Ostéointégration

Cicatrisation osseuse. La mise en place du pilier intermédiaire s’effectue après un temps de cicatrisation osseuse (ostéointégration).

Ostéoplastie

Lorsque la crête osseuse est trop étroite, une ostéoplastie peut être réalisée jusqu’à l’obtention d’une largeur de crête compatible avec l’insertion d’un implant.

Papilles

Les papilles interdentaires sont les petites excroissances de tissu gingival situées entre les dents dans l’arcade dentaire. Différentes techniques chirurgicales premettent de préserver les papilles.

Parcours du nerf

Quand des implants sont posés dans la zone de la mandibule postérieure, la première chose à faire consiste à tracer le parcours du nerf afin de le visualiser sur la reconstitution 3D.

  • Cas Clinique: IAO

Parodontiste

La parodontologie est la branche de l’odontologie consacrée à la prévention et au traitement du parodonte, (ensemble des tissus de soutien de la dent). L’examen clinique du parodontiste vise à déterminer l’état de santé parodontale du patient ainsi que l’interrogation sur des facteurs de risque parodontaux.

Parodontite juvénile

La parodontite juvénile localisée apparaît chez l’adolescent. Une radiographie montre la perte osseuse. La première étape du traitement consiste à réaliser un curetage gingival / lambeau palatin.

Parodontites

Les parodontites affectent le parodonte profond (ligament, cément, os alvéolaire). On assiste à une perte d’attache et l’examen radiologique révèle une atteinte des structures osseuses.

Parodontologie

Cette discipline se consacre à l’étude des maladies parodontales, classées en gingivites et parodontites. Ce sont des maladies inflammatoires, les bactéries jouent un rôle dans le déclenchement et la progression de la maladie.

Parodontologiste

Un parodontiste ou parodontologiste est un spécialiste (chirurgien-dentiste ou stomatologue) qui s’occupe du diagnostic et du traitement des maladies des tissus qui entourent et supportent les dents (gencives, parodonte), ainsi que de la pose des implants dentaires.

Patrick missika

Patrick Missika est Maître de conférences des Universités, université Paris 7 Garancière. Praticien hospitalier des Hôpitaux de Paris. Directeur du diplôme universitaire d’implantologie. Expert près la cour d’appel de Paris

Période brânemarkienne

Années 80. Mise eourrice d’implants en titane, ostéo-intégration avant leur mise en charge. Les succès deviennent positifs pour 90 % à 5 ans.

Période post-brânemarkienne

Années 2000 : la mise en charge immédiate (MCI) n’interfère pas sur l’ostéointégration. Taux de succès global des implants dentaires supérieur à 95%

Période pré-brânemarkienne

Années 60 : l’implantologie en est à ses balbutiements. 90 % d’échecs à 5 ans.

Persil

En phytothérapie, pour la mauvaise haleine ou halitose : le persil est connu pour masquer les odeurs d’alcool dans l’haleine.

Perte osseuse

Lorsque la perte osseuse est importante, Il est nécessaire de réaliser une greffe osseuse afin de placer des implants. Un scanner maxillaire permet d’évaluer l’espace sous-sinusien. La greffe osseuse sous sinusienne permet d’élever le bas-fond sinusien. Le volume osseux sera alors suffisant pour la pose d’implants.

Phase prothétique

En début de la phase prothétique de l’IAO, implantologie assistée par ordinateur, des éléments de la trousse prothétique sont utilisés pour effectuer le positionnement exact de l’implant. Ces pièces permettront de reconstituer la couronne avant la chirurgie pour la tenir prête immédiatement après la chirurgie.

Phytothérapie

Phytothérapie et halitose (mauvaise haleine). Certaines plantes ont pour but de traiter la mauvaise haleine et le terrain pathologique au niveau local ou général. Si de nombreuses plantes présentent un intérêt dans le domaine de l’halitose, certaines ne masquent que momentanément la mauvaise haleine mais ne l’éradiquent pas.

Piezochirurgie

La commercialisation des équipements destinés à la piezochirurgie pour le travail des tissus durs est appelée à radicalement transformer les techniques chirurgicales. Il est hautement probable que les instruments rotatifs seront de moins en moins utilisés au profit des inserts ultrasoniques.

Pilier conique

les prothèses fixées transvissées sont aujourd’hui le plus souvent réalisées sur des piliers coniques. Cette conicité permet une tolérance importante à un parallélisme déficient des implants.

Pilier de cicatrisation

Le rôle du pilier de cicatrisation est de guider la cicatrisation de la gencive et de préparer l’émergence de la couronne hors du sulcus péri-implantaire de manière la plus naturelle possible.
En IAO, implantologie assistée par ordinateur : le pilier de cicatrisation est vissé au dessus du col de l’implant. La gencive n’a pas été incisée sur la face vestibulaire, de ce fait la cicatrisation sera rapide et indolore et le saignement inexistant.

  • Cas Clinique: IAO

Pilier millimétré

Un pilier millimétré reposant sur le col de l’implant permet de transposer avec exactitude la hauteur du pilier de cicatrisation. Il intègre la profondeur d’enfoncement de l’implant et l’épaisseur des tissus mous.

Pilier pour prothèse scellée

Pilier pour prothèse scellée : (faux moignon ou inlay-core). Elément intermédiaire usiné en titane, en alliage précieux, en céramique ou en zircone

Pilier pour prothèse vissée

Elément intermédiaire usiné qui permet le vissage de la prothèse implanto-portée. En règle générale, à chaque pilier correspond un analogue de laboratoire

Pilier prothétique

Deux grandes familles de piliers prothétiques coexistent. : – les piliers pour prothèse transvissée ; – les piliers pour prothèse scellée. En prothèse implantaire scellée, le pilier en titane de type GingiHue™ est le pilier de choix, utilisé comme faux moignon.

Pilier provisoire

Dans la plupart des cas, les piliers de la prothèse de temporisation sont provisoires, c’est à dire qu’ils sont dévissés lors de la préparation de la prothèse définitive. Le dévissage a lieu lors de la prise d’empreinte de la prothèse finale ainsi que lors de la pose. Dans les indications esthétiques il est préférable de procéder à la fin de la chirurgie à la pose d’un pilier définitif.

Pilier ucla or

Le pilier UCLA Or est souvent utilisé comme un faux moignon dans la confection d’une prothèse scellée. Il peut toutefois être utilisé pour la réalisation d’une prothèse transvissée. Il s’agit alors d’une prothèse monobloc. Il n’y a plus à proprement parler de pilier.

Piliers

En faisant défiler les coupes axiales depuis la zone apicale en direction coronaire, le nerf dentaire est visualisé, les implants sont en rouge, les piliers en vert et les axes en jaune.

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Piliers de cicatrisation

La forme des piliers de cicatrisation est variable. Ces piliers répondent au désir de préparer la cicatrisation des tissus mous dans un but esthétique.

Placement 3d des implants

Les critères de positionnement des implants varient selon que le site à implanter présente ou non des exigences esthétiques. Le placement sans exigence esthétique s’applique essentiellement aux secteurs postérieurs, et à la mandibule édentée.

Plan de traitement

Une étude pré-implantaire tomodensitométrique permet de rassembler et analyser des données qui sont alors conjointement analysées par le chirurgien, le praticien prothésiste et, éventuellement, le prothésiste de laboratoire pour affiner davantage la liste des solutions prothétiques possibles. Si le choix est validé par le patient, le plan de traitement peut alors être décrit.

Planification 3d

La planification 3D est la première application, la plus simple de l’IAO, sous la forme d’une simulation 3D. Elle permet au praticien implantologiste de visualiser dynamiquement les sites à implanter à l’aide d’une radiographie scanner, à la manière d’un voyage au sein des structures osseuses.

Plaque dentaire

La plaque dentaire est un enduit qui se forme sur les dents et qui doit être éliminé quotidiennement par le brossage. La plaque dentaire contient des bactéries qui déclenchent les maladies parodontales.

Platform shifting

Le col implantaire est plus petit que le diamètre de l’implant, créant ainsi un épaulement implantaire pour favoriser le développement des tissus mous.

Platform switching

Le “platform-switching” ou décalage du joint implant-pilier, consiste à connecter un implant de diamètre donné avec un pilier de diamètre réduit. Le platform switching est un facteur important de la stabilité des tissus. Cette technique favorise un résultat esthétique durable de la gencive et des dents.

Plâtre

Une technique d’empreinte utilisant le plâtre comme matériau d’empreinte au niveau des secteurs implantés permet en un seul temps d’obtenir à la fois l’empreinte des tissus mous et la solidarisation rigide des transferts. Cette méthode est intéressante dans des cas d’édentements complets.

Poches parodontales

Lorsque la plaque dentaire et le tartre s’accumulent (parodontite), la gencive se détache de la dent et forme une poche parodontale.

Polyethers

Les polyéthers ont de remarquables propriétés de mouillabilité, ils sont les plus hydrophiles parmi des élastomères. Les silicones A, quoique de plus en plus hydrophiles, leur sont encore inférieures ; cependant, leur stabilité dimensionnelle est remarquable.

Porte empreinte

Implantologie : la rigidité et l’adaptation du porte empreinte sont toujours importantes en chirurgie implantaire. En effet, toute modification ou, éventuellement fracture, du PEI rallonge inutilement le temps opératoire et peut compromettre la prise d’empreinte.

Porte-empreinte individuel

L’utilisation d’un porte-empreinte individuel offre une bien meilleure adaptation à la situation clinique. Trois avantages en découlent : – l’insertion est facilitée ; – la position adéquate du porte-empreinte en bouche est aisément repérable ; – cette adaptation homogénéise l’épaisseur de matériau et diminue la quantité totale nécessaire.

Pose implantaire guidée

L’IAO permet de procéder à la pose du ou des implants, précisément au lieu désiré avec l’orientation désirée selon la planification 3D faite en amont de la chirurgie, en fonction de la situation spécifique du patient à l’aide d’un guide radiologique et d’une radiographie scanner.

  • Cas Clinique: IAO

Positionnement des implants

Le volume osseux disponible (largeur et hauteur) doit être évalué dans les trois plans de l’espace pour faire le choix du nombre et de la taille (diamètre et longueur) des implants, et donc, de leur positionnement.

Positionnement des implants en tripode

Dans les secteurs postérieurs, il est préférable de placer les implants (standard) en tripode. Ce type de positionnement pour trois implants est plus favorable sur le plan biomécanique. En présence d’une crête large, des implants de gros diamètre (surface d’assise augmentée) peuvent être placés en position linéaire. Ces implants permettent une bonne répartition des forces occlusales tout en optimisant le résultat esthétique

Prise d’empreinte

La prise d’empreinte en chirurgie implantaire est un élément important du succès thérapeutique en implantologie. L’empreinte en prothèse implanto-portée fait appel à des matériaux utilisés en prothèse traditionnelle. Elle se distingue par sa mise en oeuvre et par sa planification. La précision de l’enregistrement des positions spatiales est capitale, alors que l’enregistrement des états de surfaces est une chose moins importante.

Profil d’émergence

Le concept du profil d’émergence permet la réalisation d’une couronne sur implant identique à celle d’une dent naturelle. Différents paramètres (volume osseux, tissus mous, anatomie dentaire, composants implantaires et prothétiques) doivent être évalués avec précision.

Projet prothetique

La restauration prothétique a pour objectif de rétablir une fonction et un résultat esthétique compatibles avec les attentes du patient. L’équipe traitante doit connaître les avantages et les inconvénients parmi les options prothétiques techniquement disponibles.

Prothèse

Une fois les implants placés par le chirurgien, ceux ci vont servir de pilier soit pour une couronne unitaire, soit pour un bridge ou même de support à un appareil dentaire, de la même manière que s’il s’agissait de dents naturelles.

Prothèse collée transitoire

Une prothèse collée transitoire permet d’éviter la compression sur les implants tout en permettant au patient de préserver l’esthétique de son sourire (secteur antérieur). Lorsque les dents adjacentes à un édentement partiel sont saines ou restaurées, elles offrent une solution fixée d’un bridge collé, sans altération des dents piliers.

Prothèse fixe implanto portée

La prothèse fixe implanto portée, se distingue de la prothèse fixe traditionnelle par l’utilisation d’un support prothétique usiné et ankylosé. L’empreinte doit donc tenir compte des particularités de la prothèse implantaire.

Prothèse monobloc transvissée

Quand le pilier est contenu dans la restauration prothétique céramo-métallique, on parle de couronne monobloc transvissée. Cette solution, peu utilisée, répond aux mêmes indications que les couronnes monoblocs en prothèse dento-portée, à savoir un espace prothétique réduit.

Prothèse provisoire

Le rôle de la prothèse provisoire est de favoriser la formation des papilles, et de favoriser l’émergence des tissus mous immédiatement après la chirurgie. Elle vise à obtenir un résultat esthétique idéal.

Prothèse scellée

Prothèse provisoire scellée et mise en charge immédiate : la prothèse est solidarisée aux piliers intermédiaires par scellement. Ces derniers sont eux-mêmes vissés aux implants. Le scellement de la prothèse provisoire s’effectue à l’aide d’un ciment temporaire.
Prothèse sur implant: les avantages de la
prothèse scellée sont : – esthétique ; – biomécanique et fonction ; – technique. Les inconvénients de la prothèse scellée résident dans la difficulté de dépose et le risque de débordement du ciment de scellement.

Prothèse sur implant

Les implants posés par le chirurgien vont servir de pilier pour la prothèse. La restauration prothétique constitue l’ultime objectif du traitement implantaire.

Prothèse transvissée

Prothèse provisoire transvissée et mise en charge immédiate :le transvissage de la prothèse s’effectue directement sur l’implant ou sur un pilier intermédiaire, lui-même vissé sur l’implant.

Prothèse vissée

La prothèse vissée sur implants est définie comme une restauration transvissée sur des éléments intermédiaires (piliers), eux-mêmes vissés sur les implants. Cependant, elle peut également être directement transvissée sur l’implant. Dans cette variante, prothèse et pilier ne font plus qu’un (prothèse transvissée monobloc)

Pseudo halitose

Lorsque les patients viennent avec une bonne hygiène et parlent de mauvaise haleine il peut s’agir d’un trouble obsessionnel ; un sondage ayant pour sujet l’utilisation des produits pour rafraîchir l’haleine indique l’importance de ce trouble. Les patients qui souffrent d’une fausse mauvaise haleine ou pseudo halitose sont très difficiles à soigner. Il faut les aider à retrouver confiance en eux et vis à vis de leur entourage.

Qsi

QSI, quotient de stabilité implantaire en français, ou ISQ (Implant Stability Quotient) en anglais. Ce QSI est mesuré immédiatement après la pose implantaire. Plus le QSI est élevé, plus la stabilité primaire est considérée comme élevée. Cependant, tout comme le Periotest, le QSI ne mesure ni la stabilité de l’implant dans sa logette ni son degré d’ostéo-intégration.

Qualité osseuse

Une qualité osseuse satisfaisante doit assurer une bonne stabilité primaire de l’implant ; l’ostéo-intégration à court terme ; la maintenance de l’ostéo-intégration par remodelage à long terme.

Radio-opaques

A la suite de la radiographie scanner, le logiciel de planification 3D en IAO permet de visualiser la zone à implanter. Les parties radio-opaques prothétiques sont informatiquement séparées, elles apparaîssent sur les images suivantes et constituent le projet prothétique.

  • Cas Clinique: IAO

Radiographie scanner

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : le logiciel utilise la radiographie scanner pour visualiser avec certitude le volume osseux disponible destiné à recevoir l’implant

Reconstitution 3d

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : quand des implants sont posés, la première chose à faire consiste à tracer le parcours du nerf afin de le visualiser sur la reconstitution 3D.

  • Cas Clinique: IAO

Régénération osseuse guidée

La régénération osseuse guidée peut se faire avec ou sans aucun matériau de substitution ou de comblement osseux. La pose d’une membrane seule est suffisante dans la reconstruction d’un déficit osseux limité. L’os régénéré possède les mêmes propriétés biologiques et biomécaniques que l’os non régénéré.

Rejet

Il n’existe pas de rejet, car l’implant ne se comporte pas comme un corps étranger. La biocompatibilité du matériau implantaire (le titane est un matériau parfaitement toléré par les tissues vivants). Cependant, il existe des échecs comme dans toute technique chirurgicale.

Rendu tridimensionel

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : la vue simultanée de tous les plans (coupe panoramique, coupes obliques successives, rendu tridimensionel) permet une appréciation globale de la zone à implanter.

Renfort métallique

Dans le cas de réhabilitation d’une arcade complète, la mise en occlusion de la prothèse est inévitable. Le renfort métallique de la prothèse permet de rallonger la durée de vie de la prothèse en résine, l’occlusion antérieure se faisant sur la partie métallique.

Réponse osseuse

La réponse osseuse autour d’un implant est différente selon qu’elle a lieu dans l’os cortical ou dans l’os spongieux, car les environnements osseux et cellulaires sont distincts

Résection apicale

La résection apicale consiste à éliminer chirurgicalement une lésion en conservant la dent. Les tissus altérés sont supprimés.

Résorption osseuse

La pose immédiate d’un implant dans un site d’extraction permet de prévenir la résorption osseuse qui a lieu après extraction, et de maintenir le capital osseux.

Révélateurs de plaque dentaire

Le révélateur de plaque dentaire, sous forme liquide ou en comprimés, va teinter la plaque dentaire en rouge ou en violet. Plus le dépôt est important, plus la coloration est visible.

Serge szmukler moncler

Le Dr SZMUKLER-MONCLER est Consultant en Implantologie à Bâle, en Suisse. De renommée internationale, il est Professeur-Associé de l’Université Paris VI au Département de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale de l’Hôpital Pitié-Salpétrière ainsi que “Visiting-Professor” de l’Institut Orthopédique Galeazzi de l’Université de Milan.

Seuil de détection

Lors de la pose d’implants dentaires assistée par ordinateur, l’image 3D est recomposée à partir du signal détecté. Pour distinguer entre les tissus mous et les tissus durs il est nécessaire de déterminer numériquement le seuil de détection du signal qui sera exploité dans la reconstitution 3D.

Signaux parasites

Les signaux parasites interférant avec les images, encore appelé bruit, empêchent de clairement distinguer la partie osseuse des parties prothétiques en place, tels que tenons endodontiques, amalgames, couronnes ou bridges, ou du guide chirurgical.

Sinus lift

L’avènement de la chirurgie ultrasonique (ou piezochirurgie) avec ses inserts vibrants a considérablement simplifié la technique du sinus lift, ou élévation sinusienne. Cette technique de greffe osseuse permet d’élever le bas-fond sinusien et de créer un volume osseux suffisant pour la pose des implants.

Sites de prélèvement

La quantité d’os obtenue à partir des sites de prélèvement intrabuccaux n’est pas toujours suffisante, surtout pour une reconstruction étendue. Les sites de prélèvement extrabuccaux fournissent une quantité d’os plus importante que les sites intrabuccaux. Ils sont adaptés aux déficits osseux supérieurs à 2 cm.

Sites implantaires

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : parmi les fonctions offertes par le logiciel, la possibilité d’en savoir davantage sur la densité osseuse aux sites implantaires est très appréciable. Il s’agit de faire défiler les coupes axiales depuis la zone apicale en direction coronaire.

Situation anatomique

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : l’implant le plus adapté à la situation anatomique de la zone à implanter est choisi dans une bibliothèque d’implants. D’autres simulations succèdent à cette étape.

  • Cas Clinique: IAO

Solidarisation à la résine

En technique d’empreinte : la solidarisation à la résine permet d’augmenter significativement la précision du modèle de travail. Il est conseillé de réaliser l’armature en résine à l’avance.

Solidarisation des implants

La solidarisation des implants entre eux poursuit un double but : elle diminue les contraintes à l’interface de chaque implant et elle neutralise les moments (force) de rotation

Sonde parodontale

Le sondage autour des implants se fait avec une sonde parodontale rigide en plastique. Les sondes métalliques sont proscrites car elles endommagent la surface implantaire. Après la première année de mise en fonction des implants, un sondage systématique n’est pas utile. Il ne sera effectué que si une pathologie est suspectée

Sourire

Une ligne de sourire est dite idéale quand le sourire découvre complètement les dents, en sus de 1 mm de gencive apparente. Plus la lèvre supérieure est courte, plus les incisives maxillaires sont visibles. Les lèvres peuvent être épaisses, moyennes ou fines. La lèvre inférieure est souvent le double de la lèvre supérieure.

Sourire gingival

Le sourire est dit gingival quand il expose une hauteur de gencive supérieure à 3 mm.

Sprays

L’utilisation de sprays ou solutions à pulvérisation buccale ne fait que masquer les odeurs. Ils ont un effet à court terme et ne résolvent pas le problème d’halitose.

Stabilité primaire

La stabilité primaire des implants joue un rôle important dans le pronostic de l’intégration des implants. Elle est plus fondamentale encore quand les implants subissent une mise en charge immédiate. Elle traduit la capacité de résistance de l’implant placé dans sa logette aux forces axiales, latérales et de rotation

Suites opératoires

Cas d’une patiente ayant perdu sa première prémolaire droite. Le traitement le plus court et le moins traumatisant consiste à poser l’implant sans faire de chirurgie de la gencive et de poser une couronne immédiatement après. L’ensemble de la procédure en “IAO implantologie assistée par ordinateur” aura été courte tant au niveau de la chirurgie que de la phase prothétique. De de fait, les suites opératoires sont quasi inexistantes.

  • Cas Clinique: IAO

Surfaçage radiculaire

Le surfaçage radiculaire est un traitement plus sophistiqué que le simple détartrage. Il permet d’éliminer le tartre et la plaque dentaire dans les poches parodontales.

Suture

La suture chirurgicale facilite la cicatrisation et permet de prévenir l’hémorragie posératoire, ainsi que d’éviter la contamination de la plaie par des débris alimentaires.

Taraudage

Etape en chirurgie implantaire qui précède la mise en place de l’implant dans le but de créer de la place aux spires de l’implant avant son insertion dans la logette.

Techniques d’empreintes

Il existe actuellement deux techniques d’empreinte : A) Indirecte (twist lock) ; B) Directe (pick-up). La technique indirecte est plus simple.

Titane

Le titane est dit commercialement pur. Les implants sont fabriqués à partir de biomatériaux métalliques ou céramiques. Le titane figure parmi les métaux les plus connus pour leur biocompatibilité

Traitement adaptatif

Par traitement adaptatif (greffe sinusienne), on entend un traitement alternatif à la greffe osseuse. Le praticien s’adapte à la situation-limite et tire le meilleur profit de l’espace disponible pour placer des implants sans recourir à une greffe osseuse

Traitement endodontique

Le traitement endodontique consiste à retirer le nerf de la dent et désinfecter les racines.

Traitement informatique de l’image

Une des fonctions du logiciel de pose guidée des implants (IAO) est de pouvoir nettoyer le signal parasite pour mieux mettre en évidence chaque élément en place dans la cavité buccale.

Trajet du nerf

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : tracer le parcours du nerf permet de le visualiser sur la reconstitution 3D. Grâce au logiciel, le trajet du nerf apparaît dans tous les plans.

  • Cas Clinique: IAO

Transfert d’empreinte

Le transfert d’empreinte est une pièce métallique usinée, elle vient se visser sur la surface à enregistrer , c’est-àdire sur le pilier ou sur l’implant. Il est spécifique aux divers diamètres implantaires, il peut éventuellement reproduire le profil d’émergence généré par la vis de cicatrisation.

Traumatisme

Un traumatisme, que ça soit chez l’enfant ou chez l’adulte, est toujours une urgence qui nécessite la consultation d’un praticien. L’intervention de plusieurs spécialistes ayant des compétences distinctes permettront d’établir un diagnostic et d’assurer une prise en charge précoce. Les contrôles suivis sur plusieurs années sont indispensables.

Trousse chirurgicale

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : une fois les implants posés à l’aide du logiciel, le guide chirurgical est commandé. Il sera envoyé au praticien accompagné d’une feuille de route détaillant la séquence des forets à utiliser dans la trousse chirurgicale.

  • Cas Clinique: IAO

Twist lock

Technique d’empreinte indirecte. Cette technique, réputée moins précise que la directe, permet de traiter des patients présentant une ouverture buccale limitée. Elle peut être également intéressante lors de la prise d’empreinte sous anesthésie générale ou sous sédation consciente.

Un temps chirurgical

Mise en charge rapide, en un seul temps chirurgical :
Protocole de mise en charge immédiate : l’implant est mis en place et le bridge est réalisé 48-72 heures plus tard.

Vis de couverture

Lors d’un protocole en deux temps, l’implant est recouvert par une vis de couverture, plate ou de 1 mm d’épaisseur

Vis de fixation

Leur usage est généralement limité à la fixation des guides chirurgicaux à support muqueux ou osseux. Le propos des vis de fixation est de plaquer le guide contre le palais en douceur, en suivant une distribution équilibrée. Parfois, il n’y a pas d’espace disponible pour toutes les vis de fixation, il est alors préférable d’y renoncer plutôt que d’en utiliser une partie.

Volume anatomique

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : la fonction “détection de collisions” active un espace de sécurité qui permet de vérifier la compatibiliré de l’implant avec le volume anatomique.

  • Cas Clinique: IAO

Xenogreffes

Les xénogreffes sont apparues comme une solution de remplacement aux allogreffes. Elles sont d’origine animale, bovine ou porcine

Zone apicale

Lors de la planification 3D en IAO implantologie assistée par ordinateur : afin d’en savoir d’avantage sur la densité osseuse, le logiciel permet de faire défiler les coupes axiales depuis la zone apicale (extrémité de la racine) en direction coronaire.

  • Cas Clinique: IAO

Thème Dentaire – Stomatologie

  Abcès

  Ablation

  Alvéole dentaire

  Alvéolite

  Alvéoloplastie

  Alvéolyse

  Amalgame

  Améloblaste

  Anodontie

  Aphte

  Aphtose

  Aponévrose parotide

  Articulé dentaire

  Asialie

  Avulsion

  Blanchiment

  Bord alvéolaire du maxillaire

  Bouche

  Bouche et oesophage

  Branche montante de la mandibule

  Cacostomie

  Canine

  Canines

  Carie

  Cément

  Cheilio

  Cheilite

  Cheilodysraphie

  Cheilophagie ou chilophagie

  Cheiloplastie ou chiloplastie

  Cheilorraphie

  Chorion

  Collet douloureux

  Coloration dentaire

  Coloration des dents

  Couche odontoblastique

  Croûte palpébrale

  Dent

  Dentaire (formule)

  Dentine

  Dentinome

  Dentiste

  Dentome

  Dents

  Dents de lait

  Denture

  Desmodontite canalaire

  Desquamation de la muqueuse buccale

  Diastèmes

  Dyschromie dentaire

  Dysgueusie

  Dystrophie dentaire

  Email

  Epithélium gingival

  Faibles sensations gustatives

  Frein

  Gencive

  Gerçure des lèvres

  Gingivite

  Gingivite hyperplasique

  Gingivorragie

  Gingivostomatite

  Glande parotide

  Glossite

  Glossite dépapillée

  Gnathion

  Goût amer

  Goût anormal

  Goût désagréable

  Goût inhabituel

  Goût inhabituel dans la bouche

  Halitose

  Halitosis

  Hyperesthésie dentaire

  Hyperplasie gingivale

  Hypertrophie de la glande parotide

  Hypertrophie des glandes sous-maxillaires

  Hypertrophie des parotides

  Hypoplasie de l’émail

  Hyposialie

  Hyposialie post-radiothérapique

  Incisives

  Infection odontostomatologique

  Infection parodontologique

  Infection stomatologique

  Irritation cutanéomuqueuse buccale

  Irritation des gencives

  Le goût

  Lésion buccale d’origine virale

  Maxillaire

  Menton

  Mentum

  Molaires

  Mucite

  Mucite buccale

  Mucite toxique

  Muqueuse buccale

  Muscle palato-glosse

  Nécrose après extravasation

  Névralgie dentaire

  Occlusion

  Odontalgie

  Odontocie

  Odontologie

  Orthodontie

  Orthopantomographie

  Ostéite alvéolaire

  Papille interdentaire

  Papilles fongiformes

  Papillite linguale

  Parodonte

  Parodontite

  Parodontolyse

  Parodonathie

  Pédodontie

  Périoste alvéolaire

  Perturbation du goût

  Perversion du goût

  Plaque

  Plaque dentaire

  Plombage

  Prémolaires (bicuspides)

  Processus palatins

  Protrusion de la langue

  Pulpe dentaire

  Pulpite

  Rétrognathisme

  Scorbut

  Sécheresse de bouche

  Sensation de goût amer

  Sensation gustative inhabituelle

  Sensibilité du parodonte

  Sillon médian de la langue

  Sillon terminal de la langue

  Stomatite ulcérative

  Stomatologie

  Stomatorragie

  Tartre

  Trouble du goût

  Troubles de la pigmentation de la muqueuse buccale

  Troubles du goût

  Trous dentaires

  Voile du palais (palais mou)

  Voûte palatine (palais dur)

  Xérostomie post-radiothérapique

GUIDE DE GRAMMAIRE FRANÇAISE: MORPHO-SYNTAXE

1. La FORME NÉGATIVE:

        

1.1. Règle générale: La négative se forme en introduisant les particules NE, avant le verbe, et PAS, après le verbe (NE + VERBE + PAS):

Affirmative => “Il va assister au concours.”

Négative => “Il ne va pas assister au concours.”

        MAIS si on a un temps composé (Passé composé; plus-que-parfait; etc.; tous les temps passifs), la négation incide sur l’ auxiliaire (NE + AUXILIAIRE + PAS + VP):

         Affirmative: “Ils sont allés au Carrefour.”

         Négative: “Ils ne sont pas allés au Carrefour.”

         Affirmative: “Les oranges ont été mangées par lui.” (Passive)

         Négative: “Les oranges n’ ont pas été mangées par lui.” (Passive)

La négation avec POINT est plus forte que celle de NE… PAS (son sens sera équivalent à celui de la négation avec NE… PLUS. En portugais pourra se traduire par “nada“):

Votre taux de chollestérol est assez élevé: point de frites, point de graisses, point d’ oeufs, point d’ alcool.

·                     1.2. S’ il s’ agit de la négation d’ une alternative (disjonction), on a NE… NI… NI... , au lieu de NE… PAS:

         Affirmative: “Prends-tu du café ou du lait?”(Type Interrogatif)

Négative: “Je ne prends ni café ni lait.”(Type déclaratif)

·                     MAIS on dit:

 NI Jean NI Pierre ne sont à la maison.

 1.3. DES CAS PARTICULIERS:

 Si on utilise une particule qui indique déjà une négation __ total ou partielle __ le PAS disparaît et donne lieu à d’ autres particules (ou constructions) négatives:

 1.3.1. NE… JAMAIS (apparaît aussi comme antonyme de souvent, toujours, déjà…). Ce type de négation indique que l’ actio’ existe à aucun moment.

   Tu as dit ça?

   Non, je ne dirais jamais ça.

   Tu as dejà vu un O. V. N. I. ?

   Non, je n’ en ai jamais vu.

   Tu vas souvent à l’ opéra?

   Non, je n’ y suis jamais allé.

   1.3.2. PAS ENCORE et NE… PAS ENCORE:

   “Tu es déjà allé à Paris?” R: “PAS ENCORE”. ou “Non, je n’ y suis PAS ENCORE allé.

   “As-tu déjà décidé où aller passer ces vacances?” R: “Je n’ ai PAS ENCORE décidé où j’ irai paser ces vacances.

   1.3.3. NE… PLUS (apparaît comme antonyme de encore). Cette négation indique que l’ action a cessé d’ exister.

   Tu as encore mal à la tête?

   Non, je n’ en ai plus.

   Il parle encore?

   Non, il ne parle plus.

   Il est venu du travail. Alors il ne travaille plus.

   NE… PLUS donne lieu à NON PLUS quand on réitérer un sens négatif [en portugais a le sens de “também não“]:

   “As-tu encore de l’ argent?” __ R1: “Non, je n’ ai plus d’ argent.” __ R2: “Moi non plus.

   “A-t-elle encore la patience de répéter?” __ R1: “Non, elle n’ a plus de patience… Et nous non plus.

   1.3.4. NE… GUÈRE (négation partielle: en portugais a le sens de “mal”, “não muito”, “muito pouco”)

   Tu connais bien la France?

   Non, je ne la connais guère.

   Tu aimes beaucoup faire la cuisine?

   Non, je n’ aime guère la faire.

   1.3.5. NE… PERSONNE ou PERSONNE… NE (apparaît comme antonyme de quelqu’ un, les personnes, les gens, etc.):

    Tu es allé chez tes oncles?

    Oui, mais je n‘ y ai trouvé personne.

    Quelqu’ un t’ a aider pour ce travail?

    Non, personne ne m’ a aidé.

    Tu connais ces persponnes-là?

    Non, je n’ y connais personne.

    MAIS quand PERSONNE occupe la fonction de SUJET, la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    PERSONNE ne m’ a aidé

    Il n’ aime PERSONNE… et PERSONNE ne l’ aime.

    1.3.6. NE… RIEN (apparaît comme antonyme de quelque chose, tout…):

    Tu bois une bière?

    Non, je ne bois rien.

    Tu as mangé?

    Non je n’ ai rien mangé.

    Tu prends quelque chose?

    Non, je ne prends rien.

    MAIS dans les cas où RIEN occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE), la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    RIEN ne vaut une belle nuit de sommeil.

    RIEN ne m’ empêchera d’ atteindre ce que je veux.

    1.3.7. NE…. QUE (Négative restrictive. Fonctionne comme équivalente de l’ adverbe seulement):

    Il y a seulement trois ans.” => “Il n’ a que trois ans.”

     Vous avez seulement deux minutes pour finir votre travail.” => “Vous n’ avez que trois minutes pour finir votre travail.

     1.3.8. NE… PAS DU TOUT ou PAS DU TOUT (correspond à une gradation de l’ intensité de la négation):

    “Je n’ aime pas du tout les fèves. (Não gosto nada de favas)

    “Je ne me suis pas du tout reposé pendant les vacances. (Não descansei nada durante as férias)

    Il ne travaille pas du tout, quand tu es là. (Ele não trabalha nada, quando tu cá estás.)

   “Tu aimes ça?” ” __ Pas du tout.” (=> Je n’ aime pas du tout ça.)

   1.3.9. NE… AUCUN / AUCUNE

   “__ Tu as mangé des pommes?”

   ” __ Non, je n’ ai mangé aucune.”

   MAIS dans les cas où AUCUN / AUCUNE occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE et RIEN), la particule NE viendra après cet indéfini:

   AUCUN d’ entre nous n’ ira en vacances.

   AUCUN de ses amis n’ est venu le visiter.

  NE… AUCUN peut aussi être remplacé par NE… NUL

  Je n’ attends AUCUN ami. => Je n’ attends NUL ami.

  1.4. Le NE comme particule EXPLETIVE (le NE expletif sert à peine à renforcer le sens de la phrase):

  Je crains qu’ il NE fasse des bêtises. [après des verbes qui indiquet DOUTE ou SOUCI]

  Je ne ferai rien à moins que tu NE le dises. [après À MOINS QUE __ facultatif]

  Ne sortez pas sans que vous N’ ayez rangé votre chambre. [après SANS QUE __ facultatif]

   Pense, avant que tu NE dises de bêtises. [après AVANT QUE __ facultatif]

  Il joue du piano mieux qu’ il NE chante. [phrase comparative]

  D’ autres cas d’ OMISSION de PAS:

  1.5.1. Dans des phrases telles que:

  Qui ne le comprendrait?”

  “Qui ne le croirait?”

  1.5.2. Dans des structures telles que:

  Je ne sais comment résoudre ce problème.”

  Il ne savait à qui s’ adresser.”

  Il ne saura quoi faire.”

  1.5.3. Avec les verbes POUVOIR, CESSER DE, OSER, suivis d’ un INFINITIF:

  “Je n’ ose lui dire ce que j’ ai fait.”

  “Je ne puis vous rendre vos affaires.”

  “Il ne cesse de parler, le bavard!”

TABLEAU-SYNTHÈSE SUR LA NÉGATION

PARTICULES

NÉGATIVES

AFFIRMATIVE

NÉGAIVE

NE… PAS

Ils mangent du pain.

Ils l’ ont vu.

Ils ne mangent pas de pain.

Ils ne l’ ont pas vu.

NE… JAMAIS

Elles vont souvent au cinéma.

Il parle encore.

Elles ne vont jamais au cinéma.

Il ne parle plus.

NE… PLUS

Vous y serez toujours.

Vous n’ y serez plus.

NE… PERSONNE (Objet)

J’ ai vu mes camarades / quelqu’ un.

Je n’ ai vu personne.

PERSONNE NE (Sujet)

Tout le monde marche.

Personne ne marche.

NE… RIEN (Objet)

J’ entends quelque chose.

Je n’ entends rien.

RIEN NE (Sujet)

Tout est arrivé.

Rie’ est arrivé.

NE… AUCUN (Objet)

J’ ai reconnu quelques-uns.

Je n’ ai reconnu aucun.

AUCUN NE (Sujet)

Quelqu’ un est là.

Aucu’ est là.

NE… NI…

NE… NI… NI

NI… NI… NE

Elle a dansé et chanté

Lui et ses frères, ils sont venus.

Ils ont répondu, les uns et les autres.

Elle n’ a dansé ni chanté

Ni lui ni ses fr*ères ne sont venus.

Ils n’ ont répondu ni les uns ni les autres.

 

Réponses Négatives Courtes: quelques exemples

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

C’ est ennuyeux?

Non, pas du tout.

Absolument pas.

Voulez-vous encore du gâteau?

Merci, plus du gâteau.

Je vous ai fait mal?

Non, ce n’ est rien.

Voulez-vous une cigarette?

Non, merci.

Il y a encore du lait?

Non, plus du tout.

Tu veux du dessert?

Non, merci, pas de dessert.

 

2. LA VOIX PASSIVE (FORME PASSIVE):

2.1. Voyons ce qui se passe dans le passage de l’ ACTIVE Á la PASSIVE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

La poussière noircit les maisons.

=> Les maisons sont noicies par la poussière.

AU NIVEAU FONCTIONNEL, ON CONSTATE QUE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

Sujet <=>

La poussière

par la poussière

<=> Complément d’ Agent

Prédicat <=>

Présent Actif:

noircit

Présent Passif:

sont noircies

<=> Prédicat

Compl. d’ Obj. Dir. <=>

les maisons

les maisons

<=> Sujet

·                             

2.2. LES CHANGEMENTS ENTRE L’ ACTIVE ET LA PASSIVE:

2.2.1. TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DES SYNTAGMES NOMINAUX:

ACTIVE

PASSIVE

Le SUJET de l’ active

 

 

 

Un agent l’ accompagnait.

Un mur entoure la propriété.

occupe à la passive la fonction de COMPLÉMENT D’ AGENT.

Celui-ci est habituellement introduit par la préposition PAR.

Cependant, avec certains verbes passifs, on peut avoir la préposition DE.

Il était accompagné d’ un agent.

La propriété est entourée d’ un mur.

Le COMPLÉMENT D’ OBJET DIRECT de l’ active:

Nous avons bu une bière.

occupe à la passive la fonction de SUJET:

Une bière a été bue par nous.

·                    

 

2.2.2. LES TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DU SYNTAGME VERBAL:

TEMPS VERBAL

ACTIVE

PASSIVE

Indicatif Présent:

“Le train écrase une voiture.”

Une voiture est écrasée par le train.

Indicatif Imparfait:

Le train écraisait une voiture.

Une voiture était écrasée par le train.

Passé composé

Le train a écrasé une voiture.

Une voiture a été écrasée par le train.

Passé simple:

Le train écrasa des voiture.

Des voitures furent écrasées par le train.

Futur simple:

Le train écrasera une voiture.

Une voiture sera écrasée par le train.

Conditionnel Présent:

Le train écraserait la moto…

La moto serait écrasée par le train…

Futur antérieur:

Le train aura écrasé une voiture.

Une voiture aura été écrasée par le train.

NOTE: Il faut faire attention à la correspondance des verbes entre l’ active et la passive, et, dans celle-ci, aux accords avec le PARTICIPE PASSÈ:

La voix passive, ayant comme auxiliaire le verbe ÊTRE, exige l’ accord du PARTICIPE PASSÉ avec le SUJET, en genre et uombre.

·                    

 

2.2.3. QUELQUES REMARQUES SUR LA CORRESPONDANCE PRONOMINALE

2.2.3.1. Le complément d’ objet direct est un pronom personnel:

C. O. D. de l’ ACTIVE

SUJET de la PASSIVE

Me …………………………..>

Te ……………………………>

Le / la / l’ ………………..>

Nous……………………..>

Vous ………………………>

Les ………………………..>

Je

Tu

Il ou Elle

Nous

Vous

Ils ou Elles

“Il m’ a vu hier.”

J’ ai été vu par lui hier.”

2.2.3.2. Si le complément d’ objet direct est le pronom relatif QUE, à la passve il prendra la forme du sujet QUI:

ACTIVE

PASSIVE

QUE __ C. O. D.:

QUI __ SUJET:

Je connais les chansons QU’ il chante.

“Voilà la maison QU’ ils ont achetée.

Je connais les chansons QUI sont chantées par lui.

La maison QUI a été achetée par eux c’ est celle-là.

2.2.3.3. Le COMPLÉMENT D’ AGENT est habituellement introduit par PAR. Mais il apparaît aussi la préposition DE:

3.1. Soit quand la phrase exprime un état de choses:

3.2. Soit quand l’ agent est une idée, une chose abstraite:

“Il est aimé de ses supérieurs”;

Elle était accompagné de son mari.“;

La route est bordée de fleurs.

“Il se sentit saisi de peur.”;

“N’ êtes-vous pas frappé de stupeur.”

 

C. TYPES DE PHRASE: INTERROGATIVE et EXCLAMATIVE

1. LA PHRASE INTERROGATIVE:

1.1. INTERROGATIVE PAR INTONATION __ Une phrase déclarative peut se transformer dans une INTERROGATIVE par le simple changement de l’ INTONATION:

Il a bien travallé.” [déclarative] => “Il a bien travaillé?” [interrogative]

On frappe à la porte.” [déclarative] => “On frappe à la porte?” [interrogative]

1.2. INTERROGATIVE PAR INVERSION DU SUJET __ à la simple INTONATION on ajoute L’ INVERSION DU SUJET:

Elle aime jouer du piano.” [déclarative] => “Aime-t-elle jouer du piano?” [interrogative]

Michel viendra ce matin. [déclarative] => “Michel viendra-t-il ce matin?” [interrogative]

Temps du verbe

Le verbe varie en mode, en voix, en personne, eombre (voir personne grammaticale), et en temps.

On appelle “temps du verbe” les formes par lesquelles le verbe situe l’action sur la ligne du temps, passéprésentfutur. Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Chaque mode possède plusieurs temps. Le gérondif n’en a qu’un, tandis que l’ indicatif, le plus riche, en compte huit.

L’indicatif, par exemple, peut être au : présent, passé composé, imparfait, passé simple, plus-que-parfait, futur simple, passé antérieur, futur antérieur.

L’impératif, uniquement au présent et au passé.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées particulières où ils sont présentés et commentés. Vous pouvez vous y rendre en cas de besoin.

On distingue les temps simples, formés du verbe seul – radical et désinence (Il chante, il chantait, il chantera, etc.), les temps composés formés du verbe au participe passé et d’un auxiliaire au temps simple (Il a chanté, il avait chanté, il eut chanté, etc.), les temps surcomposés (rares) formés d’un auxiliaire à un temps composé et du verbe au participe passé (Il a eu chanté, il avait eu chanté, il aurait eu chanté).

Conjugaison

Les verbes se divisent en trois grands groupes de conjugaison selon la finale qu’ils présentent à l’ infinitif et au participe présent.

1er groupe = “er” sur le modèle de aimer.

2e groupe = “ir” sur le modèle de finir.

3e groupe = tous les autres verbes “oir”, “re”, le verbe “aller, et les “ir” sur le modèle de “sentir”.

Le 1er groupe compte 90% des verbes existant en français, la conjugaison de ce groupe est régulière (sans exceptions). La grande majorité des verbes nouveaux (radiographier, atomiser, etc.) sont créés sur le modèle de “aimer“, 1er groupe.

Le second groupe comprend quelque trois cents verbes qui sont de type régulier. Sur le modèle de “finir”, participe présent en “-issant” et indicatif présent en “-is”.

Le 3e groupe comprend en plus de “aller“, une trentaine de verbes en “ir” sur le modèle de “sentir”, dont le participe présent se termine en “-ant”, une trentaine en “-oir” (recevoir), et une centaine en “-re“. C’est le groupe des exceptions et des verbes irréguliers.

Verbe (description)

Le verbe est le mot essentiel de la langue. Il varie en mode, en temps, en voix, en personne (voir personnes grammaticales) et eombre. Au participe passé il varie parfois en genre.

Une description complète du verbe doit prendre en compte tous ces éléments.

On distingue en premier les verbes d’action et les verbes d’état. Un verbe d’action exprime une action faite ou subie par le sujet (Il lance une pierre. Il réfléchit. L’arbre est découpé.). Un verbe d’état (sembler, paraître, devenir rester, demeurer, etc.) exprime un état du sujet (Il semble triste).

Le verbe d’action peut se présenter sous deux (trois) aspects, selon la position du sujet par rapport à l’action que décrit le verbe, c’est ce que l’on appelle ses voix. Il est à la voix active si le sujet fait l’action (Pierre construit une maison), il est à la voix passive si le sujet subit l’action (Une maison est construite par Pierre). Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne. Certains verbes n’existent qu’à la forme (ou voix) pronominale (se souvenir, s’écrier, s’abstenir, etc.).

Après avoir cerné sa voix il faut préciser le sens du verbe. Pour un verbe d’action on dira s’il est transitif ou intransitif (les verbes d’état ne sont pas transitifs, ils ont pour rôle de relier l’ attribut au sujet, ce sont des verbes attributifs). Pour un verbe pronominal il faudra préciser ses divers sens possibles ” réfléchi, réciproque, passif, subjectif” voir pronominal.

Quelle que soit sa voix un verbe à sept modes possibles ” indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif, infinitif, participe, gérondif“. Voir modes ou directement un des modes.

Après avoir défini le mode, il faut préciser le temps ( présent, imparfait, futur, passé, plus-que-parfait). Voir temps (du verbe) ou directement un de ces temps.

Les personnes et le nombre : première personne, deuxième, etc. Voir personnes grammaticales.

Le modèle de conjugaison. Voir conjugaison. Les tournure ou forme du verbe, on distingue les tours : affirmatif, interrogatif, interro-négatif (Il mange. Mange-t-il? Ne mangera-t-il pas?). Voir interrogative, négation.

La construction peut être personnelle ou impersonnelle. Certains verbes sont essentiellement impersonnels (les verbes décrivant des phénomènes météorologiques + il faut, il s’agit, il appert). De nombreux autres peuvent se construire des deux manières (Un accident m’est arrivé, Il m’est arrivé un accident). Voir impersonnels.

Le mot du jour :

Croisée (adjectif féminin singulier)

1.     formant une croix

2.     entrecroisée pour un tissue

3.      qui converge mais en provenant de différentes directions

4.     résultant du croisement de deux espèces animals

5.     (nom féminin singulier)

6.     point de rencontre de voies de communication

7.     châssis de fenêtre, fenêtre elle-même.

8.     en histoire, femme participant à une croisade

9.     par extension, femme menant une campagne acharnée pour une idée, une cause
Présent

Le présent, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps passé – présent – futur, le présent indique que l’action qu’exprime le verbe est en train de se dérouler (Il mange en ce moment).

Selon le mode : doute, interdit, éventualité, réalité, on utilisera le présent de l’indicatif, du subjonctif, du conditionnel, de l’impératif, etc. (voir modes).

Au sens strict, le présent indique que le fait a lieu au moment même de l’écrit ou de la parole. Mais celui qui parle, celui qui écrit, peut se projeter n’importe où sur la ligne du temps, il peut étendre l’instant de la parole et le faire déborder en arrière sur le passé, en avant sur l’avenir. Le présent, dans ces emplois particuliers, peut alors exprimer diverses nuances :

une action habituelle – présent d’habitude : Il travaille le soir ;

un fait passé – présent de narration : Alexandre le Grand se dirige alors vers l’Orient ;

– une vérité générale : Le soleil se lève à l’Est;

un fait futur après “si” conditionnel : Si tu parles le groupe est perdu ;

– un fait futur présenté comme certain : Un mot de plus, je sors! ;

un fait qui déborde légèrement soit dans le passé, soit dans le futur : Il nous quitte à l’instant. Il revient tout de suite.

Passé

Sur la droite du temps le verbe peut indiquer que l’action qui se passe au moment de la parole se déroule dans le passé, le présent ou le futur.

Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Les temps du passé sont :

imparfait (je mettais) : indique un fait se déroulant dans le passé mais n’offrant d’intérêt ni par son origine, ni par sa fin (voir aussi, plus précisément, imparfait);

passé simple (je mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé;

passé composé (ou passé indéfini) (j’ai mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé mais pouvant avoir, avec le moment où l’on parle, quelques relations;

plus-que-parfait (j’avais mis) : exprime un fait achevé par rapport à un autre fait lui aussi passé;

passé antérieur (j’eus mis): exprime un fait accompli, soit par rapport à un autre fait passé, soit par rapport à un complément de temps situant une marque dans le passé (la semaine dernière, hier…).

Futur

Le futur, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps : passé – présent – futur, le futur indique que l’action qu’exprime le verbe se déroulera plus tard (Il mangera tout à l’heure).

Le futur appartient au mode indicatif, celui-ci est le mode du fait, de la certitude, de la déclaration, du jugement, de la croyance, etc. A l’intérieur de ce mode, le futur indique diverses situations par rapport au temps de l’action.

1. le futur simple (Nous paierons. Vous apprécierez) indique un fait à venir au moment de la parole (La semaine prochaine nous partirons en congé).

Il s’utilise parfois à la place de l’ impératif qui lui aussi concerne le futur (Sortez! Vous voudrez bien sortir.).

On l’emploie à la place du présent de l’indicatif pour atténuer l’expression (Je vous demande de régler votre dette. Je vous demanderai de régler votre dette).

2. le futur antérieur : indique qu’une action sera passée lorsqu’une seconde arrivera (Dès que tu auras fini, nous partirons) ou qu’une action sera passée dans le futur (A ce moment-là, il aura fait des progrès). Il s’utilise aussi pour atténuer l’expression ou pour indiquer, dans un renversement de temps, le caractère pittoresque, exceptionnel, d’un fait déjà accompli (C’est impossible ! Vous aurez mal compris. Nous sommes perdus, c’est le concierge qui nous aura vendus).

Plus-que-parfait

Le plus-que-parfait est un temps du mode indicatif et du mode subjonctif. Le plus-que-parfait indique un fait passé (c’est donc un temps du passé), ce fait est antérieur à un autre fait, passé lui aussi. Peu importe le délai écoulé entre les deux faits.

Dès l’ouverture de la porte nous avions compris.
Dès l’année 1968, cela fait maintenant près de trente ans, nous avions compris.

Lorsque le fait au plus-que-parfait est en rapport avec un fait décrit par un second verbe, celui-ci est à l’ imparfait, au passé simple, ou au passé composé.

Il venait une bonne odeur de soupe car la maîtresse de maison avait commencé le repas.

Il crut que nous étions d’accord car nous avions souri à ses propositions.

Le plus-que-parfait s’utilise parfois dans une volonté d’atténuation en rejetant dans le passé un fait présent.

On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”.

Après un “siconditionnel, on emploie obligatoirement le plus-que-parfait si le fait est dans le passé.

Si tu m’avais prévenu, je ne serais pas parti.

Remarquez que le verbe de la principale est au passé du conditionnel.

Le plus-que-parfait a un temps surcomposé, peu employé, et la plupart du temps, uniquement si le verbe de la principale est lui-même au plus-que-parfait.

S’il lui avait eu fait visiter un lieu qu’il connaissait, il lui aurait dit.

Imparfait

L’imparfait est parfois dit “le présent du passé”. Il exprime une action en cours dans le passé, au moment où une autre action, elle aussi passée, se produit. L’imparfait ne décrit ni le début, ni la fin de l’action en cours (Comme j’arrivais, j’entendis un grand bruit).

Il peut exprimer des nuances très proches du présent de l’ indicatif :

– une action située à un moment précis du passé – imparfait narratif (En mars 1871, Paris était en flammes);

– une action qui dure – dans le passé (Le vent soufflait et emportait les nuages);

– une action habituelle – imparfait d’habitude (Le colonel soupait à 8 heures et partait rendre visite à Mme Lupin);

– un futur proche d’un passé (Nous avons appris que tu partais demain).

D’autres nuances résultent du contexte (un fait possible, une supposition, etc.). L’imparfait s’emploie très souvent pour atténuer une demande ou pour marquer la politesse (Je voulais vous demander…Vous désiriez…).

 

Voix active et voix passive

On appelle “voix” les formes que prend le verbe pour exprimer le rôle du sujet dans l’action. On distingue traditionnellement la voix passive et la voix active. (Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne, d’autres le considèrent comme un cas particulier de la voix active). Voir pronominal.

Dans la voix active, le sujet fait l’action (Pierre mange du pain). Dans la voix passive, le sujet subit l’action (Le pain est mangé par Pierre).

La voix passive et la voix active représentent donc des types de constructions. On peut, lorsque le verbe est transitif direct, exprimer les mêmes idées en utilisant l’une ou l’autre voix.

Le maçon construit la maison.

La maison est construite par le maçon.

Comme on le remarque, les mêmes mots dans la phrase n’ont pas les mêmes fonctions. Le groupe nominalle maçon“, sujet dans la voix active, est devenu complément d’agent dans la voix passive. Le groupe “la maison”, COD dans la voix active, est maintenant sujet. Le verbe aussi a changé de forme, il est maintenant à une forme composée.

La transformation passive peut servir (la plupart du temps mais, hélas, pas toujours) à définir si un verbe est transitif direct. Seuls les verbes transitifs directs acceptent la transformation passive (exceptions : obéir, désobéir, pardonner). Elle permet parfois de trouver le complément d’objet direct. Le complément d’objet direct du verbe actif devient le sujet du verbe passif.

Modes verbaux personnels et impersonnels

Les modes représentent la manière dont l’action exprimée par le verbe est conçue et présentée. L’action peut être mise en doute, affirmée comme réelle, éventuelle, etc.

Quelle que soit sa voix ( active, passive ou pronominale) un verbe a sept modes possibles.

l’ indicatif présente l’action comme réelle;

le conditionnel présente l’action comme éventuelle;

l’ impératif présente l’action comme un ordre;

– le subjonctif présente l’action comme désirée, envisagée ou douteuse;

l’ infinitif dit, sans plus, ce qu’est cette action;

– le participe exprime l’action comme le ferait un adjectif;

– le gérondif indique une circonstance (c’est la forme adverbiale du verbe).

L’indicatif, le conditionnel, l’impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c’est-à-dire qu’ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes…).

L’infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n’admettent pas la distinction des personnes grammaticales.

Pour le mode du verbe dans la proposition subordonnée, voir locutions conjonctives et mode.

Conditionnel

Le conditionnel est un mode du verbe, c’est une façon de concevoir et de présenter l’action. Le conditionnel présente l’action (au sens large) qu’indique le verbe, comme éventuelle ou dépendante d’une condition – exprimée ou non.

Il viendrait si nous l’invitions.

Il mangerait trop.

Il peut marquer :

– un fait futur et possible à certaines conditions.
(S’il me le demandait, j’irais);

– un fait présent ou même passé qui ne s’est pas réalisé.
(S’il était grand il serait plus fort que toi).

En dehors des cas d’emploi stricts, on utilise souvent le conditionnel pour atténuer une affirmation (Je voudrais encore un peu de café. Il y aurait eu une crise importante dans le groupe). Il exprime parfois l’indignation ou l’étonnement (Quoi ! Vous vous dédiriez pour si peu!). Il indique encore un fait imaginaire, à la manière des enfants (Tu serais le gendarme et moi je serais le voleur).

Impératif

L’impératif est le mode des phrases injonctives, il exprime l’ordre (tour affirmatif : Fuyez!) ou la défense (tour négatif : Ne bougez pas).

C’est le plus pauvre des quatre modes personnels : il n’a que trois personnes grammaticales et pas de pronom sujet (2e du singulier : mange, 1re du pluriel : mangeons, 2e du pluriel : mangez).

L’impératif n’a que deux temps : présent (temps simple : cours, courons, courez), passé (temps composé, très limité d’emploi : aie couru, ayons couru, ayez couru).

Des trois voix : active, passive, pronominale, seule la voix active accepte le temps du passé.

Certains verbes sont défectifs à l’impératif (pouvoir, devoir).

Notez que la 1re personne du pluriel peut signifier une 2e personne du singulier (politesse) ou du pluriel (plusieurs personnes) et même une 1re du singulier si le scripteur s’exhorte lui-même (Allons, dépêchons mon ami. Allons, dépêchons jeunes gens. Allons-y!). Voir personnes grammaticales.

Les verbes du 1er groupe forment la 2e personne de l’impératif présent en “e” (mange, saute, chante). Les verbes des 2e et 3e groupe forment la 2e personne en “s” (finis, cours, bois). Voir conjugaison. Les exceptions suivantes provoquent parfois des erreurs :

Infinitif

L’infinitif est souvent appelé la forme nominale du verbe. C’est la forme la plus simple de l’expression verbale ; avec le participe et le gérondif, il est l’un des trois modes dits impersonnels. Il ne porte ni l’indication de nombre ni l’indication de personne (manger, boire, danser, dormir)

1. Infinitif comme nom : il peut avoir toutes les fonctions du nom.

2. Infinitif comme verbe : il peut conserver toute sa valeur de verbe et être le noyau d’une proposition, celle-ci est alors dite infinitive (Il ne sait pas où passer la soirée). Mais on peut aussi le trouver comme noyau d’une principale.

Dans une proposition principale (ou indépendante) il exprime :

l’ordre ou la défense, il est alors proche de l’ impératif (Ne rien jeter par la fenêtre);

– l’ interrogation ou l’ exclamation (Que faire ?);

l’affirmation (Et les enfants de pleurer).

Dans une subordonnée, complétive ou relative, il est la plupart du temps en position de complément d’objet (Il écoute son fils jouer du piano). Il faut pour cela que l’infinitif ait son sujet propre.

Subjonctif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale), un verbe a sept modes possibles (voir modes). le subjonctif est essentiellement le mode de la subordination, de l’indécision, du doute, du fait pensé. C’est aussi le mode le plus délicat d’emploi.

Il a quatre temps qui vont deux par deux : présent et passé, imparfait et plus-que-parfait.

le présent exprime aussi bien le futur (Je veux que tu écrives la préface au mois de mars de l’année prochaine).

le passé exprime l’antériorité par rapport au moment actuel (Je veux qu’il ait connu le second personnage au moment où il abandonne son travail).

le plus-que-parfait exprime l’antériorité par rapport à l’imparfait (Je voulais que tu eusses connu mon enfance).

Le subjonctif se rencontre en proposition principale ou indépendante, il exprime un ordre ou une défense (Qu’il sorte! Qu’il ne touche pas mes livres.), un souhait (Puissiez-vous prendre la bonne décision), une supposition (Qu’il ait la santé et nous pourrons compter sur lui), une concession (Qu’il ne l’ait pas fait exprès, voilà qui ne nous avance guère).

En proposition subordonnée le subjonctif s’emploie après des verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, le doute, le désir, etc. Après “que” introduisant une subordonnée complément d’objet mise en tête de la phrase. Après des verbes d’opinion, de déclaration, de perception quand le fait est simplement envisagé. Dans de nombreuses subordonnées circonstancielles.

Cet usage du subjonctif est traité sous diverses entrées et nous vous conseillons de lire, en cas de besoin, locutions conjonctives et mode, “que” indicatif ou subjonctif, ainsi que la concordance des temps.

Indicatif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale) un verbe a sept modes possibles (voir modes). L’indicatif est essentiellement le mode du réel. Il s’emploie dans les phrases énonciatives, les phrases interrogatives et les phrases exclamatives. C’est le mode le plus riche en temps (le plus pauvre, le gérondif n’a qu’un seul temps : En marchant. En rêvant), l’indicatif en a huit : quatre simples et quatre composés :

– le présent;

– l’ imparfait;

– le passé simple;

– le futur simple;

– le passé composé;

 – le plus-que-parfait;

– le passé antérieur;

– le futur antérieur.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées que vous pouvez consulter en cas de besoin.

Personnes grammaticales

Le verbe varie selon la personne, le nombre, le mode et le temps (voir temps (du verbe).

Le verbe varie en personne, c’est-à-dire qu’il change sa terminaison selon que le sujet est à la première personne (je chante), à la deuxième personne (tu chantes) ou à la troisième personne (ils chantent). Voir conjugaison.

Parmi les sept modes possibles d’un verbe (indicatif, conditionnel, impératif, etc.), trois modes n’acceptent pas la variation selon les personnes, il s’agit de l’ infinitif (chanter), du participe passé (chanté/e), du gérondif (chantant). Ces modes sont dits impersonnels.

La première personne représente celui qui parle ou qui écrit (Je partirai demain). Au pluriel, la première personne représente un ensemble dans lequel se comprend celui qui parle ou écrit (Nous partirons demain).

La deuxième personne représente le destinataire, auditeur ou interlocuteur (Tu partiras demain). Au pluriel la deuxième personne représente un ensemble d’interlocuteurs (Vous partirez demain).

La troisième personne représente l’être ou la chose dont on parle (Il partira demain. Cet homme partira demain). Au pluriel la troisième personne représente des êtres ou des choses dont on parle.

Bien entendu, les personnes peuvent se confondre, soit que celui qui parle s’adresse à lui-même (Je me dis : “pourquoi tu as fait cette bêtise!“, soit que le locuteur utilise un “nous” de politesse ou de majesté (Nous avons étudié de nombreuses sources…, le “nous” ne représentant qu’un personne), soit encore qu’il s’adresse à son interlocuteur en utilisant un “vous” de politesse.

Auxiliaires et semi-auxiliaires

Les verbes auxiliaires sont des verbes qui “aident” à la conjugaison d’autres verbes en formant les temps composés (Il a dormi. Nous avons crié). Voir temps (du verbe).

Les principaux auxiliaires sont “être” et “avoir“. A côté de ces deux auxiliaires principaux, certains verbes qui servent à exprimer des nuances dans la conjugaison “faire“, “venir“, “aller“, “devoir“, “laisser“, etc. sont qualifiés de semi-auxiliaires. (Il va partir. Nous irons vous voir. La montagne doit être enneigée.)

1. se conjuguent avec “être” :

– les temps composés de tous les verbes pronominaux;
– les temps composés de certains verbes
intransitifs “aller, devenir, éclore, entrer, mourir, naître, rester, sortir”, etc.;

– la voix passive.

2. se conjuguent avec “avoir” :

– les verbes “avoir” et “être”;

– les verbes transitifs;

– la plupart des verbes intransitifs;

– tous les verbes impersonnels.

Verbes défectifs

Les verbes défectifs sont les verbes qui ne sont pas utilisés à certains temps ou à certaines personnes. Voir t emps (du verbe), personnes grammaticales.

Exemples :

Accord des verbes impersonnels                                

Les verbes impersonnels sont des verbes uniquement employés à la troisième personne du singulier (Il pleut). Ils sont dits impersonnels car le sujet “il” ne désigne rien (aucun être, aucune chose).

 Certains verbes sont impersonnels de manière habituelle (Il pleut, Il neige), ce sont les verbes décrivant des phénomènes météorologiques, d’autres le sont de manière occasionnelle. Un grand nombre de verbes personnels peuvent, en effet, se construire impersonnellement.

Des choses bizarres lui sont arrivées.

Il lui est arrivé des choses bizarres.

Les verbes impersonnels ou les verbes personnels construits impersonnellement peuvent avoir un sujet apparent “il“, et un sujet réel postposé (Il lui est arrivé des choses bizarres) ce sont des choses bizarres qui sont arrivées à “il“. Voir sujet apparent, sujet réel.

Règle : Les verbes impersonnels ou les verbes personnels construits impersonnellement s’accordent toujours avec le sujet apparent “il”.

Verbes pronominaux

Les verbes pronominaux sont ceux qui sont accompagnés d’un pronom reprenant le sujet (Je me lave. Tu te dépêches. Il se regarde. Nous nous regardons. Vous vous levez). Le pronom qui reprend le sujet est dit pronom conjoint.

Un verbe d’action peut se présenter sous trois aspects, trois voix : voix active (le sujet fait l’action, voix passive (le sujet subit l’action), voix pronominale dite voix moyenne (pronom reprenant le sujet).

De très nombreux verbes peuvent exister aux trois voix (Je regarde, je suis regardé, je me regarde). Certains n’existent qu’à la voix passive, certains, enfin, n’existent qu’à la voix pronominale (se souvenir, se repentir, etc.), ce sont les verbes essentiellement pronominaux.

Le pronom conjoint qui reprend le sujet est tantôt analysable, tantôt vague et sans fonction précise. Parmi les pronominaux à pronom conjoint analysable on distingue les réfléchis et les réciproques. Lorsque le pronom conjoint est vague et inanalysable on distingue les passifs et les subjectifs.

1. les réfléchis indiquent que le sujet (ou les sujets) exerce une action sur lui-même (Il se lave. Il se rase. Il se regarde. Elle se parle, etc.). Le pronom conjoint peut alors être COD ou COI (COD = Il se lave. COI = Elle se parle).

2. les réciproques indiquent que les sujets (collectif ou pluriel) exercent une action l’un sur l’autre (ou les uns sur les autres) et réciproquement (Ils s’appellent. Ils se cherchent. Vous vous parliez. Ils se regardent. etc.).

3. les passifs indiquent que le sujet subit l’action mais que l’être ou la chose qui accomplit cette action (l’agent) n’est pas nommé (La ville se voit de loin. Il s’appelle Pierre. L’or s’achète cher, etc.).

4. les subjectifs : le pronom est un élément totalement incorporé au verbe. Il s’agit surtout de verbes qui n’existent qu’à la forme pronominale (s’accouder, s’écrouler, se méfier, s’exclamer, s’écrier, etc.). Ces verbes sont dits essentiellement pronominaux. On trouve aussi dans cette catégorie, des verbes existant à la voix active mais avec une signification différente (S’apercevoir = se rendre compte, apercevoir = voir. S’oublier = ne plus penser à soi, oublier = omettre).

Un verbe peut avoir les quatre nuances : réfléchi (Il s’aperçoit dans la glace), réciproque (Ils s’aperçoivent sur la place), passif (La ville s’aperçoit de loin), subjectif (Il s’aperçoit de son erreur).

Les nuances des verbes pronominaux sont importantes pour l’accord des participes passés (voir participe passé des verbes pronominaux).

Verbes transitifs et intransitifs

Le verbe est certainement le mot le plus important de la phrase et il fait l’objet de nombreuses descriptions (voir description du verbe). La première consiste à savoir s’il s’agit d’un verbe d’action ou d’état. Le verbe exprime, en effet, essentiellement, une action faite ou subie par le sujet – ce sont les verbes d’action (Le feu brûle. Pierre chante, etc.), ou un état du sujet – ce sont les verbes d’état (Le feu est mort. Pierre semble malade).

Les verbes d’action peuvent se présenter sous trois aspects : voix active si c’est le sujet qui fait l’action (Le feu brûle. Pierre chante.), voix passive si le sujet subit l’action (Le bois est brûlé. La chanson est chantée.), voix pronominale lorsque le sujet est repris par un pronom personnel complément (Je me suis brûlé. Le feu s’est éteint).

Après avoir défini la voix du verbe il faut préciser son sens. Un verbe actif peut être transitif ou intransitif (la voix pronominale donne lieu à d’autres nuances. Voir pronominal. La voix passive ne donne pas lieu à cette distinction).

Un verbe transitif est un verbe accompagné d’un complément d’objet (Il mange une pomme. Il boit du vin. Il parle de son enfance).

Un verbe intransitif est un verbe qui n’est pas accompagné d’un complément d’objet (Il mange. Il boit. Il partira à l’aube. Il mangera bientôt).

Parmi les verbes transitifs certains sont accompagnés d’un complément d’objet direct (construit, directement sans préposition) ils sont, alors, dits transitifs directs, d’autres sont accompagnés d’un complément d’objet indirect (construit indirectement, à l’aide d’une préposition) et ils sont dits transitifs indirects. (Comparez : Il évoque son enfance = transitif direct. Il se souvient de son enfance = transitif indirect.)

La plus grande partie des verbes actifs sont tantôt transitifs (directs ou indirects) tantôt intransitifs – c’est-à-dire qu’ils peuvent être construits avec ou sans complément. Mais quelques-uns sont transitifs ou intransitifs de nature, essentiellement, c’est-à-dire qu’ils exigent ou ne peuvent pas être construits avec un complément

Suivant le verbe utilisé le complément d’objet sera donc obligatoire, interdit ou facultatif.

Participe présent et adjectif verbal

Si le participe passé, dans son emploi d’adjectif ne diffère pas de forme d’un emploi à l’autre, il n’en va pas de même pour le participe présent.

Le participe présent (forme en “ant” du verbe : chantant, dormant, courant, etc.) est invariable, l’adjectif varie eombre et en genre. Dans certains cas, l’orthographe diffère d’une forme à l’autre :

Dans les exemples suivants l’adjectif est la première forme :

adhérent, adhérant – coïncident, coïncidant
confluent, confluant – affluent, affluant
convergent, convergeant – détergent, détergeant
différent, différant – excellent, excellant
divergent, divergeant – équivalent, équivalant
négligent, négligeant – précédent, précédant
violent, violant – influent, influant
communicant, communiquant – vacant, vaquant
convaincant, convainquant – suffocant, suffoquant
provocant, provoquant – navigant, naviguant
délégant, déléguant – fatigant, fatiguant
intrigant, intriguant.

L’invariabilité du participe présent et les différences orthographiques entre l’adjectif et le participe, rendent indispensable de ne pas confondre les deux.

1. La forme en “ant” est participe présent quand :

elle est précédée de la négation “ne” : Il travaille seul, ne communiquant avec personne…

elle appartient à un pronominal : Ils avancent se convainquant mutuellement…
elle a un complément d’objet direct : Comparez : J’ai trouvé ces enfants remuants. J’ai trouvé ces enfants remuant leurs jouets.

elle forme le complément absolu (sujet et prédicat mais sans introducteur ni verbe conjugué) : Le hasard aidant.

– Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l’adverbe qui la modifie est placé après : Méfiez-vous des éléments changeant souvent.

2. La forme en “ant” est adjectif quand :

elle est attribut : Il est différent. Elle est différente.

– Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l’adverbe (autre que “ne”) qui la modifie est placé avant : Méfiez-vous des éléments souvent changeants.

Construction du participe présent

En principe, lorsque le participe est placé en début de phrase, cas fréquent des formules de politesse, la logique voudrait qu’il se rapporte au sujet du verbe principal de la phrase.

Sachant votre intérêt, j’ose vous proposer cette affaire.

En attendant votre réponse, je vous prie de recevoir…

Ayant relu le dossier, je pense que tous les éléments sont en place pour…

Et non:

Sachant votre intérêt, cette affaire pourrait vous…

En attendant votre réponse, recevez.

         Ayant relu le dossier, tous les éléments sont en place pour…

Le participe présent peut s’employer comme complément absolu. Il existe un sujet et un prédicat mais pas de forme conjuguée ni mot introducteur Dieu aidant, nous survivrons.

Pluriel des noms

Les noms ont un genre propre, masculin ou féminin. Une partie des êtres animés ont un genre correspondant au sexe (Un protecteur, une protectrice) mais, pour la plupart des noms, le genre est arbitraire (en cas de doute il faut consulter un dictionnaire).

Au contraire, le nombre fait partie des besoins de la communication. On utilise le singulier quand on désigne un seul être, une seule chose ou un seul ensemble – pour les collectifs (Un marin, des marins. Une pomme, des pommes. Un groupe, des groupes).

Le nombre peut concerner cinq mots : le nom, l’ article, l’ adjectif, le pronom, le verbe.

On forme le pluriel des noms en ajoutant un “s” au singulier. Cette règle, bien entendu, souffre quelques exceptions.

– Les noms en “au” et “eau” forment le pluriel en “x” (Un bureau, des bureaux. Un flûtiau, des flûtiaux) sauf : “landaus, sarraus“.

– Les noms en “eu” forment le pluriel en “x” (Un feu, des feux. Un jeu, des jeux) sauf : “bleus, pneus“.

– Les noms en “ou” forment le pluriel en “s” (Un trou, des trous) sauf : “poux, hiboux, choux, joujoux, genoux, cailloux, bijoux“.

Les noms en “al” forment le pluriel en “aux” (Un cheval, des chevaux. Un bocal, des bocaux) sauf : “cal, bal, carnaval, pal, récital, régal, festival, chacal” qui le font en “s“.

– Les noms en “ail” forment le pluriel en “ssauf : “bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, vantail et vitrail” qui le font en “aux“.

Il y a également des pluriels irréguliers :

Bétail forme au pluriel “bestiaux” ;

Bétail a un pluriel bétails peu utilisé ;

Le nom composé crédit-bail forme au pluriel “crédits-bails” ;

Le pluriel corails est employé pour des objets fabriqués dans cette matière, pour la partie rouge de la coquille Saint-Jacques, du homard ;

Le pluriel travails se rapporte à l’instrument du maréchal-ferrant (en technologie, machines servant à immobiliser les chevaux ou les boeufs pour qu’on les ferre ou les soigne).

– Les noms qui au singulier se terminent par “z“, “x“, ou “s” ne changent pas au pluriel.

Le pluriel des noms composés est un domaine où règnent à outrance hésitations et exceptions. Plusieurs tentatives ont été faites par des organismes autorisés pour mettre de l’ordre et de la simplicité. Le pluriel des noms composés est réglé par le dictionnaire des noms communs, dans la grande majorité des cas, vous n’aurez pas à vous en préoccuper.

Voir aussi : Noms propres (pluriel des), Genre (pour “amour, orgue, délice…).

Pluriel des noms propres

Les noms propres représentent des personnes, des lieux géographiques, des marques déposées ou des titres d’œuvres. L’invariabilité est la règle (des Picasso, les Bossuet, etc.), mais ils prennent le pluriel dans des cas bien précis.

1. les noms de personnes qui prennent la marque du pluriel :

– les noms de familles royales, français ou francisés; (les Bourbons. Les Capets. Les Stuarts, etc.)

– les noms propres employés “génériquement” à la place d’uom commun (antonomase); (Ce sont des Harpagons = Harpagons pour avares.)
– les noms propres qui désignent des œuvres d’art. (Des Cupidons.)

2. les noms géographiques qui prennent la marque du pluriel :

– les noms désignant plusieurs pays, fleuves, etc. de même nom; (Les Guyanes. Les Amériques. Les Espagnes, etc.)

– les noms employés “génériquement” à la place d’uom commun (antonomase). (De modernes Babylones.)

En dehors de ces cas particuliers tous les autres noms propres sont invariables : titres d’œuvres ou de journaux, marques déposées, noms de famille non francisés (les Romanov), noms composés homonymes (Il existe plusieurs Saint-Sauveur).

Les pronoms personnels

Les pronoms personnels désignent:

·                     le locuteur (première personne) ;

·                     l’interlocuteur (deuxième personne) ;

·                     la personne ou la chose dont on parle (troisième personne).

Les formes conjointes (ou clitiques) sont placées à côté du verbe (Je lui parle.); les formes disjointes sont séparées du verbe (Je parle avec elle.).

En et y sont des pronoms adverbiaux (ou adverbes pronominaux). Quant à on, il est un pronom personnel indéfini: On a toujours besoin d’un plus petit que soi.

 

Formes du pronom personnel

Formes conjointes

Formes disjointes

Sujet

Autres fonctions

Non réfléchi

Réfléchi

Objet direct

Objet indirect

Réfléchi

Masc.

Fém.

Masc.

Fém.

Masc.

Fém.

1re pers. du singulier

je

me

moi

2e pers. du singulier

tu

te

toi

3e pers. du singulier

il

elle

le

la

lui

se

lui

elle

soi

1re pers. du pluriel

nous

2e pers. du pluriel

vous

3e pers. du pluriel

ils

elles

les

leur

se

eux

elles

soi

 

Sources d’information :

Essentielle :   

– Матвіїшин В. Г. Французька мова: Підручник – К.: Вища школа, 1992. – 328 с.

 Мінералова О. І., Бей Н. Т. Методичні вказівки з французької мови для студентів І-ІІ курсів: Львівський державний медичний університет ім. Данила Галицького. – Львів, 2000.-86 с.

Supplémentaire:

 Опацький С. Є. Français, niveau débutant: Підручник для вищих навчальних закладів.-К.; Ірпінь: “Перен”, 2003.-312 с.

 

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