13. Les analgésiques. L’anesthésie
dentaire.
Les analgésiques
sont des médicaments utilisés en médecine dans le but d'éliminer la
douleur d'un patient (les antalgiques ne faisant qu'atténuer la
douleur).
Les
besoins en analgésiques varient selon les sujets et, pour un même
sujet, selon les circonstances. Un exemple extrême en est celui
observé par les médecins opérant en zone de conflit :
dans le stress intense du champ de bataille, la quantité d'endorphines générée par le
cerveau entraîne une autoanalgésie qui peut être suffisante
pour des opérations relativement importantes.
Un
analgésique (ou antalgique) est un
médicament qui prévient ou diminue la sensation de douleur. Les
analgésiques les plus courants délivrés sans ordonnance
sont l'aspirine, le paracétamol et l'ibuprofène.
L'aspirine – molécule analgésique de
niveau 1, prescrite contre les douleurs légères à
modérées. L'aspirine agit principalement en inhibant la
production des prostaglandines, hormones qui
interviennent dans la transmission du message douloureux. A faibles doses, elle
prévient les accidents vasculaires ; à doses moyennes c'est un
médicament très actif et pratique contre la douleur et la fièvre ;
à fortes doses elle est utilisée comme anti-inflammatoire. Elle
n'est cependant pas dénuée d'effets secondaires
importants: risques d'ulcère de l'estomac et
risques, parfois mortels, d'allergie et
d'hémorragie.
Le paracétamol (ou acétaminophène) est la
dénomination commune d'un médicament d'usage très
répandu, qui entre dans la composition de très nombreuses
spécialités pharmaceutiques telles que par exemple le Doliprane
®, l'Efferalgan ® ou le Dolko ®. Disponible sans ordonnance en pharmacie, il n'en reste pas moins un médicament dont la
posologie doit être respectée sans quoi des répercutions
graves sur la santé peuvent être occasionnées …
Le
paracétamol a une activité analgésique et antipyrétique d'intensité comparable à celle de l'aspirine mais elle n'a pratiquement pas d'effet sur
l'inflammation. Il n'a pas les effets
secondaires de
l'aspirine, il ne provoque pas de lésion de la muqueuse gastrique et n'interfère pas avec l'aggrégation
plaquettaire.
Le
paracétamol est utilisé dans les états fébriles et douloureux.
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide aryl-carboxylique.
L'ibuprofène
est utilisé pour traiter l'inflammation et la douleur ; il fait baisser
la fièvre et fluidifie le sang. Il est utilisé pour le traitement des douleurs
légères à modérées (maux de tête,
douleurs dentaires) et dans certains cas pour les règles douloureuses.
Il est contre-indiqué en cas d'allergie à l'aspirine.
Analgésiques
centraux morphiniques
Il s'agit ici de la
morphine et de tous ses dérivés, plus ou moins puissants selon les
molécules. Ils peuvent être utilisés par voie
intra-veineuse (IV), sous-cutanée (SC), intra-musculaire (IM),
transdermique (patch), voie orale (PO = per os).
Ces
médicaments font partie des plus puissants actuellement connus mais ne
sont pas dénués d'effets secondaires (par exemple, la détresse respiratoire (apnée), les nausées et vomissements, la constipation, la rétention d'urine, ...) et ne sont malheureusement pas toujours
suffisamment efficaces sur certaines douleurs.
Tous ces
médicaments ne sont pas équivalents entre eux et certaines
associations sont contre-indiquées sous peine de voir s'annuler les
effets de chaque médicament (effet antagoniste).
Exemples :
·
la
morphine
·
la
buprénorphine
·
la
nalbuphine
·
le
sufentanil, le rémifentanil, le fentanyl, l'alfentanil
·
la
codéine
·
l'hydromorphone
Certaines
molécules sont très rapidement efficaces (20 secondes) mais pour
très peu de temps (1 à 2 minutes) : c'est le cas du
rémifentanil. D'autres molécules agissent plus lentement (15
minutes) mais pendant plus longtemps (3 à 4 heures) : c'est le cas
de la morphine. Ainsi, ces molécules ne seront pas employées dans
les mêmes circonstances.
Les
analgésiques centraux non morphiniques
On trouve
actuellement dans cette classe 4 molécules :
·
le
dextropropoxyphène
·
le
tramadol
·
le
néfopam
Ces
analgésiques sont disponibles seuls ou associés à d'autres
molécules antalgiques. Ils peuvent être utilisés par voie
IV, IM ou PO.
Les
analgésiques périphériques
On trouve
ici :
·
le
paracétamol ou acétaminophène.
·
l'ibuprophène
·
les
anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), parmi lesquels l'aspirine.
Ils s'utilisent le
plus souvent par voie IV, IM, PO ou intra-rectale.
Autres
médicaments analgésiques
Les molécules
présentes dans ce groupe n'ont pas été
développées pour leur action analgésique mais c'est
à l'usage que l'on a pu se rendre compte de cet effet.
On trouve ainsi
dans ce groupe :
·
les
antidépresseurs, dont l'effet analgésique survient avant l'effet
antidépresseur.
·
les
neuroleptiques, qui ont également un effet anxiolytique.
·
les
benzodiazépines, qui ont également des effets anxiolytiques, myorelaxants, amnésiants, sédatifs et hypnotiques.
·
les
antiépileptiques ont un intérêt dans les douleurs d'origine
neurologique.
·
les
corticostéroïdes, dont l'effet analgésique passe par une action
anti-inflammatoire.
·
la
calcitonine, utilisée dans certaines douleurs osseuses.
·
le
MEOPA Mélange Equimolaire Oxygène-Protoxyde
d'Azote dans la prise en charge des douleurs provoquées.
Anesthésie
dentaire
On
utilise l’anesthésie locale pour insensibiliser les dents et les gencives en
prévenant la douleur lors d'un traitement effectué par un
dentiste. Contrairement à l'anesthésie générale,
l'anesthésie locale engourdit seulement la région qui doit subir
une chirurgie ou une intervention dentaire.
Deux
types d'anesthésie locale sont généralement
employés par les dentistes. L'anesthésie topique est
appliquée sur la gencive ou l'intérieur des joues pour diminuer
la douleur à l'endroit qui sera injecté avec une aiguille.
L'anesthésie injectable est utilisée pour prévenir la
douleur dans la région du traitement. Ça fonctionne en bloquant
les terminaisons nerveuses et en engourdissant les régions dans la bouche pendant
une courte période de temps.
Les
anesthésiques les plus couramment utilisés sont la Lidocaïne
(Xylocaïne), la Mépivacaïne (Carbocaïne), la
Prilocaïne (Citanest), La Bupivicaïne (Marcaïne), et
l’Articaïne (Septocaïne). La Procaïne (Novocaïne), qui
était populaire pour les interventions dentaires, est beaucoup moins
utilisée aujourd'hui, car des anesthésiques plus efficaces existent.
Tous ces anesthésiques sont introduits dans la bouche du patient, soit
dans la gencive ou dans la région de la joue,
à l'aide d'une seringue dentaire.
Une
combinaison de plusieurs anesthésiques peut être utilisée
dépendant de la situation. De plus, la plupart des agents se
présentent sous deux formes: avec ou sans épinéphrine
(adrénaline). L'épinéphrine est utilisée parce que
c'est un vasoconstricteur qui contracte les vaisseaux sanguins, allongeant
ainsi l'effet anesthésique.
Il
existe deux manières d'anesthésier, le choix dépend de la
procédure et de la zone dans laquelle le dentiste va travailler. Un bloc
engourdit toute une région dans la bouche, comme un seul
côté de la mâchoire
inférieure. Une infiltration engourdit une plus petite surface de soit
une ou deux dents. Les infiltrations ne fonctionnent habituellement pas au
niveau de la mâchoire inférieure en raison de la densité
osseuse.
L'engourdissement
dure habituellement de une à plusieurs heures et peut donner une
sensation de "grosse lèvre" ou de "grosse langue"
après le rendez-vous chez le dentiste.
·
L’anesthésie
topique (benzocaïne, eugénol, et quelques formes de lidocaïne)
est utilisée sur les régions de la bouche qui doivent avoir une
injection, ou pour des procédures mineures.
·
Le
protoxyde d’azote (N2O), également connu sous le nom de «gaz hilarant»,
se lie aux cellules sanguines dans les poumons et se rend au cerveau, laissant
un sentiment euphorique et détaché pour la plupart des patients.
·
L'anesthésie
générale est utilisée pour mettre le patient dans un
sommeil crépusculaire, le rendant complètement inconscient de
toute douleur.
·
Les anesthésiques locaux sont les
médicaments les plus couramment utilisés en dentisterie. Les
effets indésirables suivants, bien que rares, peuvent se produire suite
à une injection:
·
L’hématome,
ou enflure remplie de sang, peut se former lorsque l'aiguille touche un
vaisseau sanguin. L'anesthésique provoque parfois des engourdissements
à l'extérieur de la zone ciblée, abaissant la
paupière ou la bouche, mais ces effets disparaissent lorsque l'effet
anesthésique se dissipe.
·
Parfois,
l'épinéphrine contenue dans la solution d’anesthésie
(vasoconstricteur qui rétrécit les vaisseaux sanguins) peut
entraîner le cœur à battre plus vite. Si cela se produit,
l'effet ne dure que quelques minutes.
·
Une
paresthésie se produit lorsque l'aiguille touche un nerf, provoquant des
engourdissements et des douleurs après que l'anesthésie
disparaît. Le nerf guérit habituellement avec le temps, et les
symptômes disparaissent en quelques jours, parfois quelques semaines.
Les
réactions allergiques aux anesthésique locaux sont très
rares mais néanmoins importants à considérer. Le dentiste
peut étudier toutes les allergies dont souffre son patient.
Le
nombre d'injections faites par rendez-vous n'est pas illimité. Ça
varie généralement entre dix et douze fois chez les adultes ayant
un poids moyen.
Le
dentiste peut décider de réduire l'adrénaline
(épinéphrine) contenue dans l'injection s'il traite un patient
souffrant d'une maladie cardiaque ou d'hypertension artérielle.
Il est
recommandé de manger un repas léger avant d'aller à un
rendez-vous qui aura besoin d'anesthésie locale, afin de limiter
l'accélération du rythme cardiaque après l'injection.
L'anesthésie dentaire en spray
Personne
n'aime les piqûres, mais certaines font plus peur que d'autres. C'est
souvent le cas des injections dans la gencive pour une anesthésie
dentaire. Malgré des progrès techniques qui les rendent de moins
en moins douloureuses (comme l'utilisation de stylos injecteurs), certains
patients se recroquevillent sur leur fauteuil dès qu'ils voient la
seringue s'approcher de leur bouche. Quand cette bélonéphobie (nom
savant de la phobie des piqûres) ne les conduit pas à retarder une
consultation chez le dentiste…
Des
chercheurs américains sont sur la piste d'une anesthésie dentaire
par spray ou gouttes nasales. Testée chez des rats de laboratoire, cette
voie d'administration s'est révélée prometteuse: le
produit -à base de xylocaïne, un anesthésiant classique- a
diffusé rapidement le long du nerf trijumeau. Et il s'est
concentré dans les dents, la mâchoire et la bouche à une
concentration 20 fois supérieure à celle mesurée dans
le sang ou le cerveau.
Selon
les auteurs, qui publient leurs résultats dans la revue Molecular
Pharmaceutics, cette approche pourrait aussi être utile pour traiter les
névralgies du trijumeau (qui induisent des douleurs redoutables de la
face) ou encore des migraines. Reste à la valider par des essais
cliniques.
En
attendant, pour les plus craintifs, des dentistes proposent des méthodes
alternatives, telle l'hypnose. L'anesthésie au masque avec du gaz
hilarant est surtout destinée aux enfants.
LISTE DES TERMES STOMATOLOGIQUES |
Abcès |
Un abcès est une accumulation locale de pus,
siégeant généralement dans le tissu conjonctif, à
la suite d’un processus inflammatoire. |
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Absence congénitale des dents. La mise en place
d'un implant est rendu possible après un traitement orthodontique. La
quantité et la qualité du tissu gingival permettent de
pronostiquer un succès esthétique des couronnes sur implants. |
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Ces produits de substitution osseuse sont obtenus
à partir d’os d’un individu sain vivant ou d’un cadavre
prélevé dans les 48 heures suivant le décès.
Comme pour tout organe transplanté, un rejet ne peut être exclu. |
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Les matériaux alloplastiques sont des
matériaux synthétiques, biocompatibles et faciles à
manipuler. Leur composition est à base de sulfate ou de phosphate de
calcium. |
|
L'implantologie assistée par ordinateur permet
de simuler la position idéale d'un implant : la profondeur, la largeur
et l'angulation. Le praticien est guidé pour poser de manière
optimale l'implant dans l'alvéole aménagée. |
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Suite à une extraction ou intervention
chirurgicale, un caillot sanguin se forme dans la cavité osseuse. Si
ce caillot est absent ou désorganisé, l'alvéolite
apparaît. Elle se caractérise par des douleurs intenses. |
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L'alvéolyse est la destruction du tissu dentaire
résultant de la progression de la maladie parodontale. |
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L'amputation corono-radiculaire consiste à
éliminer la racine et la partie coronaire de la dent correspondante. |
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L'analgésie de contact permet de rendre indolore
la pénétration de l'aiguille. Elle s'effectue à l'aide
d'un gel ou d'une pommade. L'analgésie d'infiltration assurera
l'analgésie du nerf maxillaire ou mandibulaire. |
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L'analyse occlusale consiste à évaluer
les rapports entre les dents statiquement et au cours de différents mouvements
fonctionnels L'analyse comprend aussi l'étude des facettes d'usure
(indication de bruxisme). |
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(L’ancrage squelettique peut être
classifié en ancrage direct et indirect). L’ancrage direct utilise
exclusivement des mini-implants pour obtenir des mouvements souhaités
sans solliciter de dents. |
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(L’ancrage squelettique peut être
classifié en ancrage direct et indirect). L’ancrage indirect utilise
des implants pour renforcer l’ancrage dentaire préexistant. |
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L'ancrage squelettique en orthodontie constitue une
alternative aux ancrages conventionnels, il utilise les implants
ostéointégrés (qui prennent ancrage dans l'os et non sur
|
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angulation des implants les plus postérieurs
afin d'éviter de pénétrer dans les sinus maxillaires. Cas
clinique : patiente de 52 ans désire réhabiliter son maxillaire
totalement édenté. Faible hauteur osseuse résiduelle au
niveau de la zone des sinus maxillaires. La patiente refuse de subir une
greffe osseuse bilatérale, il lui est donc proposé de faire un
bridge reposant sur 6 implants dentaires. Les implants postérieurs
seront angulés afin d'éviter la zone sinusienne. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur, la fonction "détecteur de
collision" permet de vérifier si la distance entre le nerf et
l'apex de l'implant est convenable. |
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Une régénération osseuse
incomplète est obtenue après énucléation des
kystes des maxillaires de taille importante. Le comblement osseux avec de
l'os autogène iliaque pour combler les défauts de taille
importante apporte des résultats très satisfaisants. |
|
Extraction de la dent de son alvéole |
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Afin d'assurer la précision du forage et le
placement de l'implant selon l'axe prédéterminé par le
guide chirurgical, celui-ci n'aura pas été
déplacé tout au long de la chirurgie. Une étroite
tolérance garantit que la prothèse sera compatible avec l'axe
de l’implant. |
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Bains de bouche |
L'utilisation après le brossage des bains de
bouche contenant des agents antimicrobiens permet d'éliminer les
germes pathogènes. Les solutions à base de chlorhexidine
entraîne une réduction immédiate du taux de
bactéries pendant plusieurs heures. Cette activité à
large spectre est indiquée chez les patients atteints de parodontites,
mais du fait des effets secondaires, le traitement ne doit pas
dépasser les deux semaines. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : un implant est choisi dans une
bibliothèque d'implants où les implants sont classés par
forme, diamètre et longueur. |
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Le bilan long cône est recommandé chez
l'édenté partiel pour préciser le diagnostic parodontal,
endodontique, prothétique. La qualité d'image est meilleure que
celle de la radiographie panoramique. |
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|
Le bilan parodontal permet d’évaluer la perte
osseuse et d’établir un diagnostic parodontal et un pronostic pour
chaque dent. |
|
Le biotype parodontal fin est caractérisé
par une gencive fine et festonnée, peu kératinisée; les papilles
sont fines et longues. Les dents sont souvent fines et allongées, de
forme plutôt triangulaire. |
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Le bridge collé permet d'obtenir un
résultat esthétique optimum dans le cas d'une parodontite
juvénile avec perte osseuse au niveau de la dent N° 11. |
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Un bridge transvissé n’est pas
cémenté à l’aide d’un ciment mais vissé au
travers de la face occlusale des dents. Ce système de rétention
du bridge est choisi car il permet une dépose aisée du bridge
en cas d’un problème quelconque. |
|
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Un brossage dentaire seul s'avère moins efficace
sur les odeurs qu'un brossage lingual seul compte tenu du rôle
principal occupé par la langue dans l'halitose. L'élimination
de l'enduit lingual permet de réduire de 50% à 75% le volume de
CSV. |
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La brosse à dents monotouffe passe autour de
chaque dent. Elle est indiquée pour la maintenance des implants |
|
La brosse à dent est idéalement souple
pour éviter les traumatismes gingivaux et les fortes abrasions
dentaires. La brosse électrique présente des avantages par
rapport à la brosse à dents manuelle. Toutes brosse à
dents doit être changée toutes les huit semaines. |
|
|
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L'utilisation de brossettes interdentaires est
recommandée pour nettoyer les barres des prothèses implanto-portées.
Les brossettes permettent de nettoyer les espaces interdentaires
élargis où viennent s'accumuler les débris alimentaires. |
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Canal dentaire |
Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : l'implant choisi dans la bibliothèque
d'implant doit être compatible avec la situation anatomique locale.
Après le choix du diamètre, il faut vérifier la
compatibilité de la longueur de l'implant avec la position du canal
dentaire. |
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|
|
La canine incluse concerne 2-3 % de la population, les
femmes dans un ratio 2:1. Délicate à traiter au maxillaire car
liée à l’esthétique elle peut entraîner des
complications lourdes à gérer (extraction invasive). Le
traitement varie selon l'âge et les situations d'inclusion |
|
Le soulèvement d'un lambeau
muco-périosté permet de visualiser le site osseux. Le type du lambeau
doit être le plus simple possible dans sa conception. |
|
La chirurgie buccale est une discipline majeure de
l'odontologie qui regroupe différents domaines d'intervention. Face
à des pathologies complexes, le chirurgien dentiste se doit d'orienter
le patient vers le spécialiste. |
|
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La chirurgie du second temps consiste à
dégager la tête de l’implant et à mettre en place le pilier
de cicatrisation transgingival. Elle est l'occasion de développer les
papilles pour un meilleur résultat esthétique |
|
Le but de la chirurgie implantaire est la restauration
prothétique implanto-portée. De ce fait, le positionnement de
l'implant doit être dicté par le contexte prothétique,
adapté à la situation anatomique de l'os et des tissus mous. Le
maniement approprié des tissus mous et durs est à la base d’une
chirurgie réussie. Cette manipulation doit s’appuyer sur des
connaissances anatomiques ainsi que sur la connaissance des principes de la cicatrisation
osseuse et muqueuse |
|
La chirurgie implantaire sans lambeau consiste à
forer la crête édentée directement au travers de la
muqueuse. |
|
EN IAO, implantologie assistée par ordinateur :
avec le guide chirurgical posé en bouche, la chirurgie se fera sans
incision de la gencive. Les suites post-opératoires sont minimales car
la chirurgie est peu invasive; le saignement aussi est extrêmement
réduit |
|
|
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La chirurgie piézoélectrique, se traduit
par l’apparition d’un nouvel outil de chirurgie osseuse, destiné
à terme à remplacer les instruments rotatifs. Elle assure plus
de sécurité, plus de précision, une meilleure
visibilité du champ opératoire, un faible saignement et plus de
confort. |
|
La cicatrisation des tissus mous se déroule
durant les 2 à 3 premières semaines qui suivent l'intervention
chirurgicale et la mise en fonction de l'implant. Trois semaines après
la chirurgie, la cicatrisation des gencives est bien avancée. En cas
d'exigence esthétique, une intervention supplémentaire sur les
tissus mous peut être programmée, telle une greffe de gencive. |
|
|
La cicatrisation osseuse après
énucléation d'un kyste débute par une phase
inflammatoire. L’absence de contraintes et une oxygénation
adéquate sont nécessaires. Un os tissé immature est
ainsi obtenu (Baron, 1993). Cet os va se remanier et devient un os
physiologiquement approprié pour une éventuelle mise en place
d’implants. |
|
La cicatrisation tissulaire guidée autour d'un
pilier de cicatrisation permet à la couronne d'émerger à
travers la gencive de la manière la plus naturelle possible. |
|
Lors de reconstructions prothétiques
implanto-portées, la prothèse transitoire permet la mise en
forme des tissus mous péri-implantaire et l’harmonisation de la ligne
des collets |
|
Lorsque la hauteur d'os est insuffisante à la
machoire supérieure pour la pose implantaire, on procède
à un comblement osseux. L'accès au sinus se fait au travers
d'une fenêtre osseuse. Un matériau de comblement
y est introduit. |
|
|
Le comblement sinusien par voie vestibulaire permet
d'augmenter le volume osseux disponible dans le secteur postérieur
lorsque celui-ci est insuffisant pour la pose d'implants. |
|
Les composés sulfurés volatils ou CSV
sont toujours présents dans la bouche, cependant l'odeur n'est
perceptible qu'au delà d'une certaine concentration. En cas
d'halitose, on assiste à une augmentation de leur concentration dans
l'haleine. |
|
Nouvelle méthode de détermination de la
densité osseuse. L'utilisation du cone beam CT (CBCT) scan ou imagerie
à faisceaux coniques a été récemment introduite
en implantologie. Son avantage principal réside dans la
réduction de l'irradiation du patient tout en gardant une bonne
qualité d'image. |
|
Une fois en possession de tous ces
éléments concernant le traitement implantaire proposé,
son coût précis et global ainsi que les traitements de
substitution envisageables dans son cas, le patient est en mesure de donner
son consentement éclairé. |
|
En dentisterie, la couronne est la partie de la dent
qui dépasse hors de la gencive. Cette zone est naturellement recouverte
par une substance très dure, l'émail dentaire. |
|
Après la pose du premier implant on visualise
à l'écran la situation dans tous les plans de l'espace. Sur la
coupe panoramique l'implant apparaît avec son axe et son pilier. |
|
|
Quand il est nécessaire d'en savoir davantage sur
la densité osseuse aux sites implantaires, on peut utiliser une des
fonctions offertes par le logiciel : Il s'agit de faire défiler les
coupes axiales depuis la zone apicale en direction coronaire. |
|
|
|
En IAO, implantologie assistée par ordinateur :
la couronne provisoire en résine est prête à l'avance,
ainsi que le pilier en titane de la prothèse. Avec ces 2 composants en
main, le praticien prothésiste peut sceller la couronne
immédiatement après l'insertion de l'implant. Toutes ces
étapes sont réalisées avant la chirurgie |
|
|
Composés sulfurés volatils responsables de
la mauvaise haleine. La production de CSV dépend de la présence
de bactéries corrélées au dégagement de mauvaises
odeurs. |
|
L’examen tomodensitométrique (CT scan)
préalable permet d’identifier la hauteur osseuse sous-sinusienne ;
l’épaisseur de la paroi vestibulaire ; la morphologie sinusienne pour
apprécier les difficultés de soulèvement de la membrane
; la présence de septa osseux. |
|
Décollement |
L'élévation du volet osseux et le
décollement de la membrane sinusienne en chirurgie pré-implantaire
et implantaire sont les étapes qui permettent de procéder au
comblement de la cavité créée à l’aide un
matériau de comblement osseux. |
|
|
Pour des implants dentaires posés dans un but
orthodontique, un délai de mise de charge de 4 à 5 mois a
été proposé. Le but était d’obtenir une
ostéointégration avant de les soumettre à des forces
orthodontiques. Pour les mini-vis, un délai de mise en charge de 4
à 5 semaines a été proposé. |
|
La densité minérale osseuse (BMD, bone
mineral density) mesure le contenu minéral d’un volume osseux
donné (g/cm3). Cette nouvelle méthode de détermination
de la densité osseuse est en usage en chirurgie orthopédique
comme outil de diagnostic et de pronostic des fractures osseuses |
|
Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : le logiciel permet d'obtenir des
informations détaillées sur la densité osseuse aux sites
implantaires. Un os dense assure une bonne stabilité primaire,
cependant les réactions menant à
l'ostéo-intégration sont plus lentes que pour un tissu osseux
de moindre densité. |
|
|
|
Qu'une dent soit incluse ou non, lorsque son
éruption est arrêtée par un obstacle, elle est dite
enclavée. |
|
10% de la plaque dentaire est éliminée
par les dentifrices. Certains dentifrices peuvent contenir des agents
désensibilisants indiqués en cas de sensibilité
dentaire. Certains sont destinés aux tabagiques et aux consommateurs
d'aliments fortement odorants réduisant la mauvaise haleine. La
concentration en fluor doit être adaptée à l'âge. |
|
|
L'extraction d'une dent ankylosée porte souvent
atteinte à la table vestibulaire qui est nécessaire pour
assurer le soutien des tissus mous lorsqu'il y a un enjeu esthétique.
La pratique actuelle requiert une chirurgie invasive avant de poser les
implants. Une nouvelle approche inédite permet de traiter les patients
de manière non invasive dans des situations "non
conventionnelles" |
|
|
Les dents les plus fréquemment incluses sont les
dents de sagesse. Les étapes du traitement chirurgical (extraction)
pour une dent de sagesse en désinclusion consistent en une incision en
enveloppe, décollement d'un lambeau d'épaisseur totale; une
lame malléable est insérée entre le lambeau et l'os afin
de protéger le nerf lingual. |
|
|
Une dent qui n'a pas fait son éruption à
la date normale dans la cavité buccale est dite incluse |
|
|
Le logiciel de planification 3D en IAO (implantologie
assistée par ordinateur) possède des fonctions de
sécurité modulables, réglables par l’utilisateur. La
fonction "détecteur de collisions" détermine un zone
de sécurité autour du nerf dentaire. Le signal d'alarme est
déclenché si l'implant pénètre dans la zone de sécurité
du nerf |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : la fonction d'agrandissement d'image permet
d'observer en détail une coupe oblique correspondant au plus grand
diamètre de l'implant. On peut ainsi vérifier si l’axe de
l'implant est compatible avec celui de l'axe de la prothèse en cet
endroit. |
|
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|
Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : l'orifice préparé dans la
prothèse radio-opaque nous aide à sélectionner la position
mésio-distale de l'implant la plus adaptée, là où
le diamètre du fût y est le plus large. |
|
|
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hernie de la face interne de la joue résultant
de l'aspiration répétée de la muqueuse. Son
ablation chirurgicale peut être nécessaire. |
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|
Ecartement entre deux dents adjacentes, le plus
communément entre les deux incisives (diastème interincisif) de
la mâchoire supérieure. |
|
Le principe d'une distance minimale à observer
entre deux éléments adjacents (dent ou implant) dérive
de l'application du principe de conservation de l'espace biologique dans le
plan mésio-distal. La distance minimale à maintenir entre deux
implants est de 3 mm. Elle est de 1,5 mm entre implant et dents adjacentes |
|
La distribution des implants sur l’arcade contribue
à minimiser les contraintes exercées sur les implants. La
distribution à rechercher est un tripode le plus large possible |
|
Le diverticule se forme par une hernie de la muqueuse
entre le pharynx et l'oesophage. La stagnation des aliments à
l'intérieur génère des phénomènes de
putréfaction provoquant une halitose. |
|
La technique de double empreinte permet d’enregistrer
puis de reproduire au laboratoire le profil d’émergence de la couronne
provisoire. Elle n’a d’intérêt que si ce profil
est satisfaisant. |
|
La technique particulière du double lambeau en
implantologie a pour but de préserver la papille interincisive |
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édentation partielle |
Chez l’édenté partiel, la décision
thérapeutique dépend de la valeur prothétique des dents
résiduelles ; l’étendue, la localisation et l'étiologie
de l’édentement ; l’âge du patient ; l’espace prothétique
disponible ; la demande prothétique et esthétique du patient.
La demande esthétique dans les secteurs antérieurs est souvent
importante |
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Dans le cas d'un édentement total, les
différentes options thérapeutiques sont : - bridge complet
implanto-porté ou prothèse fixée implanto-portée
quand la crête osseuse est peu résorbée ; -
prothèse amovible supra-implantaire quand la résorption osseuse
est avancée. Une reconstruction osseuse est à envisager quand
la résorption osseuse est extrême |
|
Les indications du traitement de l'édentement
unitaire sont adaptées pour traiter : une agénésie
dentaire ; un édentement associé à des dents adjacentes
saines ; un édentement associé à un diastème. |
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L'élongation coronaire représente
l'ensemble des techniques qui visent à aménager les tissus parodontaux
autour de la dent. Elle est indiquée pour accéder à une
lésion sous gingivale tels les caries, les traumatismes dentaires
(fêlures, fractures), pour augmenter la hauteur de la couronne (la
partie visible des dents) ainsi que pour traiter des affections parodontales,
et enfin, améliorer l'esthétique (par exemple lorsque la
gencive recouvre les dents de façon excessive.) |
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L’empreinte, en implantologie comme en prothèse
traditionnelle, est l’étape incontournable qui permet de
transférer une situation de la clinique au laboratoire de
prothèse. Elle est réalisée en bouche, elle est ensuite
traitée pour aboutir à un modèle de travail. |
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La particularité de l'empreinte directe est
l'utilisation d'un porte-empreinte perforé. Cette technique n'est pas
la plus simple, mais elle semble être la plus fiable, ce qui l'indique
comme technique de choix. |
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L’empreinte implantaire doit tenir compte des
particularités de la prothèse implantaire. Sa logique est
très différente de celle rencontrée en prothèse
conventionnelle. L’empreinte implantaire peut être simplement
qualifiée d’empreinte de positionnement. Le support implantaire
n’offre pas la même mobilité que la dent naturelle. L’empreinte
implantaire demande une grande précision dimensionnelle mais exige peu
de précision dans l’enregistrement des détails. |
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La technique d'empreinte indirecte permet d'utiliser un
porte-empreinte classique et se rapproche beaucoup de l'empreinte de
préparation dentaire. Sa moindre précision limite son
indication à l'enregistrement d'un faible nombre d'implants. |
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La prise d’empreinte en chirurgie implantaire va
devenir de plus en plus fréquente, pour répondre aux exigences
prothétiques. Elle permet d’envisager une mise en charge
immédiate, une mise en temporisation immédiate ou de
réaliser la prothèse pendant la phase
d’ostéointégration des implants. |
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Mise en charge immédiate d'une prothèse
maxillaire chez un patient en voie d'édentation. Les taux de
succès des implants sont élevés et semblables à
ceux obtenus par les méthodes classiques de mise en charge
différée. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : la faible densité osseuse du
côté vestibulaire peut constituer une source
d'inquiétude. Le logiciel permet alors de procéder à une
approche dynamique de l'environnement osseux |
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La dent est le seul organe plongeant
simultanément dans un milieu externe septique (porteur de germes
pathogènes, susceptible de disséminer de l'infection) et un
milieu interne aseptique. Ces milieux sont séparés par une
jonction tissulaire composée d'un ensemble de structures, elle
détermine un "espace biologique." |
|
La fonction "détection de collisions"
permet de vérifier si la distance entre le nerf dentaire et l'apex de
l’implant est suffisante. Si l'implant pénètre dans l'espace de
sécurité, cela active l'alarme du détecteur de
collisions. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : la pose de l'implant est simulée dans
la zone à implanter. L'espace osseux disponible en largeur et en
hauteur est mis en évidence |
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Lorsque la distance mésio-distale est
insuffisante pour la mise en place d'un implant, un traitement orthodontique
est envisagé. L'espace prothétique est alors
recréé et l'implant peut être ainsi positionné. |
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L'esthétique dentaire en implantologie
s'apprécie par : la présence d'un profil d'émergence
harmonieux, la préservation des papilles, le maintien du rebord
gingival dans le temps. |
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En phytothérapie, pour l'halitose ou mauvaise
haleine, l'eucalyptus masque les mauvaises odeurs et possède une
action bactéricide |
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Voir
CT Scan |
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L’avènement de la chirurgie ultrasonique
(piezoélectrique) avec ses inserts vibrants a considérablement
simplifié l’expansion de crête osseuse. Cette technique,
pratiquée en présence d'une crête osseuse fine, est
applicable aussi bien à la mandibule qu’au maxillaire. |
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Les expansions de crête peuvent concerner une
dent, surtout dans la zone antérieure du maxillaire, et jusqu’à
une arcade complète. Le gain final en largeur de la crête varie
entre 2 et 5 mm. Les implants peuvent être posés en même
temps que l’expansion de la crête osseuse ou en différé. |
|
L'extraction-implantation immédiate suivie d'une
mise en charge immédiate est le protocole de choix quand il s'agit de
réhabiliter au plus vite un site nécessitant des extractions
dans une zone esthétique. La durée du traitement varie entre
une heure et 72 heures |
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L'extraction dentaire se déroule en plusieurs
phases dont l'objectif principal est de préserver les tissus
résiduels, et, éventuellement, de les adapter à leur
fonction future. |
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L'objectif de l'extraction des racines fracturées
est toujours de conserver l'os. La partie terminale de la racine
fracturée (apex) doit être localisée et luxée.
L'extraction de la racine peut être réalisée à
l'aide d'une pince à écharde. |
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Faux moignon |
Piliers pour prothèse scellée (faux
moignon ou inlay-core) : Il s’agit d’un élément
intermédiaire usiné en titane, en alliage précieux, en
céramique ou en zircone. Il peut être modifié en bouche
ou au laboratoire. Les faux moignons en titane, céramique ou zircone
sont préparés par fraisage ; Les faux moignons surcoulable
à base usinée (UCLA) en alliage précieux sont
surcoulés dans un alliage biocompatible. |
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Après localisation d'une fenestration, sa gestion
se fait par : une incision verticale ; un lambeau vestibulaire
esthétique ; un accès par voie apicale ; une simple incision
semi-lunaire |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : une fois les implants posés à
l'aide du logiciel, on peut commander le guide chirurgical qui sera
envoyé au praticien accompagné d'une feuille de route
détaillant la séquence des forets à utiliser dans la
trousse chirurgicale. |
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L'usage du fil dentaire se fait avant le brossage. Le
fil de soie ciré est plus facile d'emploi, cependant le fil non
ciré permet un meilleur décollement de la plaque dentaire. |
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La chirurgie implantaire sans lambeau (flapless)est
plus avantageuse que celle à ciel ouvert, du point de vue de la cicatrisation.
Cette chirurgie portant sur 10 implants s'est effectuée dans les
meilleures conditions pour l'équipe chirurgicale et pour le patient
qui aura des suites poséartoires minimes compte tenu de l'accès
transgingival sans lambeau. |
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Le logiciel de planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur possède des fonctions de
sécurité modulables, réglables par l’utilisateur. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : l'implant est posé là
où le fût de forage est le plus large. Le logiciel indique si
l'implant choisi s'inscrit correctement dans l'espace vestibulo-lingual
disponible. |
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La pose de l'implant est simulée dans la zone
à implanter, là où le fût d'émergence
apparaît le plus large. On vérifie si la distance avec le nerf,
marqué en orange, est suffisante. |
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Gingivites |
Les gingivites se limitent au niveau du parodonte
superficiel (épithélium et tissu conjonctif gingival) |
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L'utilisation d'un gratte langue 2 à 3 fois par
jour en complément au brossage, pendant deux minutes au moins, pendant
sept jours, diminue les mauvaises odeurs. Son emploi quotidien réduit
de 50 à 75% le volume de CSV (composés sulfurés
volatils) |
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La greffe gingivale est réalisée sous
anesthésie locale. Elle permet d'augmenter la hauteur de gencive qui
recouvre les dents. Un brossage inadapté et traumatique, des
malpositions dentaires, une maladie parodontale peuvent amener à la
destruction de gencive. |
|
Lorsque le volume osseux est insuffisant, des greffes
osseuses autogènes (prélèvement d'os sur le patient) ou
allogènes (utilisation de biomatériaux) permettent
d'élargir les indications des implants dentaires. |
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La méthode classique consiste à
élever la gencive pour accéder à la cavité
sinusienne. La membrane sinusienne est soulevée et l'espace sous-sinusien
est comblé à l'aide d'os ou de biomatériaux. |
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Congrès 2001 : "Simplification des greffes
sinusiennes". Chirurgies en direct à l'Hôpital
Américain de Paris. 16 Intervenants, 3 Anesthésistes, 2 blocs
de chirurgie. Chirurgie pré-implantaire. Retransmission en direct CIV
Vidéo. Voir les liens ci-dessous :
congrès 2011. |
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Quand la planification 3D en IAO implantologie assistée
par ordinateur est terminée, on attend une dizaine de jours
l'arrivée du guide chirurgical et de la feuille de route. Il s'agit de
la seconde application de l’IAO, qui réside dans la possibilité
de guider précisément le foret du chirurgien au travers d’un
"guide chirurgical" |
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Le guide radiologique est indispensable lorsque l’IAO
est utilisée pour procéder à la pose guidée des
implants ou à la préparation de la prothèse avant la
chirurgie. Ce guide doit suivre un cahier des charges spécifique. Une
certaine courbe d'apprentissage est nécessaire avant de
déterminer avec sûreté le guide le plus adapté
à chaque cas et d'éviter les erreurs les plus
grossières. |
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En IAO implantologie assistée par ordinateur : la
partie blanche radio-opaque est obtenue par de la gutta-percha introduite
dans le guide radiologique. Elle indique l’axe souhaité de la dent.
L'implant suivra cette même orientation. |
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Halimètre |
L'halimètre permet d'analyser le contenu en composants
sulfurés volatiles (CSV) présents dans la bouche. Valeur normale < 180 ppb. |
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25% de la population mondiale est atteinte d'halitose
(mauvaise haleine) de manière chronique, et tout un chacun est
touché à un quelconque moment de la journée. Des centres
spécialisés se sont ouverts un peu partout dans le monde. De
nouveaux instruments de quantification de la mauvaise haleine, plus
précis et à la portée financière d'un cabinet
dentaire moyen ont été mis au point ces dernières
années. |
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La Haute Autorité de santé (HAS) agit
pour améliorer la qualité en santé. Elle est est
chargée : |
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La hauteur osseuse sous-sinusienne est identifiable
à l'aide d'un examen tomodensitométrique (CT scan) |
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Parmi les complications liées à une
intervention chirurgicale, un hématome peut survenir tardivement. S'il
ne se résorbe pas spontanément, un drainage peut être
indiqué. |
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Lorsque l'implant n’occupe pas entièrement
l’alvéole d’extraction, il en résulte un hiatus entre l'implant
et l'alvéole. Le mode de régénération osseuse de
ce hiatus et son interférence sur les tissus mous environnants doivent
être considérés. La fermeture du hiatus est
réalisée soit avec de l'os autogène du patient, soit
à l'aide d’un matériau de comblement ou avec un mélange
des deux. |
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Homéopathie et halitose (mauvaise haleine).
Parmi les composés les plus utilisés on trouve Mercurius
solubilis. En cas de mauvais goût sans caractère particulier :
Pulsatilla. Goût métallique ou de sel : Mercurius Solubilis.
Goût d'oeuf pourri : Arnica, 9CH. Goût d'acide : Nux Vomica. Pour
chacun de ces comosés, 9 CH, trois granules trois fois par jour,
après l'avis d'un médecin. |
|
|
HON a été créé pour
améliorer la qualité de l'information destinée aux
patients et aux professionnels de santé . HON est une organisation non
gouvernementale, internationalement connue pour son travail pilote dans le
domaine de l'éthique de l'information médicale en ligne,
notamment pour l'établissement de son code de conduite de déontologie,
le HONcode. |
|
HONcode est le plus ancien et le plus utilisé
code de déontologie fiable pour l'information médicale et
relative à la santé disponible sur Internet |
|
Relativement fragile, cette famille de matériau
d'empreinte est plus adaptée à la reproduction des
détails de surface qu'aux empreintes de positionnement. |
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Iao [ cad cam implant ] |
Introduite il y a une petite dizaine d'années, l'implantologie
assistée par ordinateur ou IAO permet de couvrir à
présent 3 champs d’application distincts : la planification 3D, la
pose implantaire guidée, la pose d’une prothèse temporaire
préparée avant la chirurgie implantaire. |
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Cette imagerie tridimensionnelle, appelée μCT (Imagerie micro ct) est prometteuse en
implantologie. Localisée au site implantaire, elle ne s’étend
pas à toute la mandibule ou à tout le maxillaire. Elle permet
la visualisation en 3D de l’architecture trabéculaire au voisinage
immédiat de l’implant. |
|
Les implants dentaires sont des racines artificielles qui
permettent de remplacer les racines dentaires perdues. La perte d'une dent ou
d'un groupe de dents peut être avantageusement traitée par la
mise en place d'implants. |
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Récemment, un implant auto-forant au dessin
novateur a été développé. Sa
caractéristique la plus intéressante dans un os de faible
densité est sa capacité à atteindre un torque
d’insertion supérieur à celui obtenu conventionnellement avec
d’autres implants. |
|
cette forme élargit le champ des indications du
traitement implantaire standard. Le premier avantage est lié au volume
de l'implant qui s'inscrit plus aisément dans une crête concave
ou entre deux racines convergentes. |
|
c'est la forme la plus ancienne, la plus standard qui
offre le recul clinique le plus important. La plupart des nouveaux implants
sont autotaraudants. Dans un os dense, le filetage est réalisé
sur toute la hauteur de la préparation sans exercer de pression sur le
taraud. |
|
Un implant dentaire permet de remplacer une ou
plusieurs dents absentes par des racines artificielles en titane parfaitement
intégrées dans la bouche. L'édifice implantaire est
composé de l'implant, du pilier prothétique et de la couronne. |
|
|
L'exercice de l’implantologie s’inscrit dans le cadre
plus général de la chirurgie dentaire et de la stomatologie. |
|
|
Les principes de l'implantologie conventionnelle
recommandent d’éviter d’exercer toute contrainte sur les implants
durant la période de cicatrisation osseuse. Cliniquement, cela se
traduit, selon les protocoles, par une attente de 2 à 6 mois avant la
mise en charge des implants |
|
A plusieurs reprises, l'implantologie fut l'objet d'une
rupture épistémologique, conduisant à brûler les idoles
auxquelles on croyait hier. Quelques exemples : la croyance totale en la mise
en nourrice, celle non moins intégrale de la nature indispensable des
micro-pores dans les membranes en Teflon expansé servant à la
régénération tissulaire guidée, l'impossibilité
absolue de faire de la mise en charge immédiate. |
|
Les implants courts présentent les avantages du
traitement adaptatif suivants : ils évitent de léser les
structures anatomiques adjacentes tels que les fosses nasales, le sinus
maxillaire ; Ils permettent d’éviter les racines des dents adjacentes,
en cas de convergence du tiers apical des racines dentaires ; Ils facilitent
la pose d’implants même lorsque l’ouverture buccale est limitée. |
|
Les implants en titane
ostéointégrés sont capables de fournir un ancrage
osseux, rigide, durable et exploitable en orthodontie et en orthopédie
dento-faciale. Les forces orthodontiques appliquées sur un implant posé
dans un os de bonne qualité avec une stabilité primaire
suffisante n’altèrent pas l’ostéointégration obtenue. |
|
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Ancrage indirect par des implants palatins : cette
méthode consiste à placer un implant dans la voûte
palatine. L’implant est connecté aux dents par un arc transpalatin, il
est utilisé pour stabiliser les unités dentaires d’ancrage. La
méthode nécessite un examen radiologique pour déterminer
les structures osseuses disponibles. |
|
La localisation et la forme de l'incision ont un effet
sur la cicatrisation non seulement des tissus mous mais aussi de l'os
sous-jacent. En général, l'incision est faite pour
élever un lambeau de pleine épaisseur. |
|
La technique d'expansion de crete osseuse à
l'aide du piezotome dispose de l'insert ultrasonique en forme de scie pour
réaliser les incisions crestales. L’insert en forme de scalpel est
indiqué dans la zone cortico-spongieuse car sa
pénétration est plus aisée. |
|
L'incision de décharge permet une meilleure
visibilité du site implantaire, une mobilité du lambeau en
direction coronaire, un recouvrement total des implants à enfouir. |
|
inlay core : pièce intermédiaire entre
l'implant et la prothèse (couronne), collée ou scellée. Voir
: faux-moignon. |
|
|
Les inserts des appareils de chirurgie piezoelectrique
vibrent à une vitesse ultrasonique, dans une gamme de 28 à 36
kHz, et coupent les tissus durs. Les formes des inserts sont variées
et permettent les fonctions de découpe, d'exérèse,
d’ostéoplastie (scalpel, grattoir), de dissection, d’extraction. |
|
Afin que l'intégration de l'implant se fasse
dans les meilleures conditions, Il est nécessaire de protéger
la couronne provisoire des forces indésirables. La couronne en
résine est ainsi raccourcie pour éviter sa mise en occlusion
avec les autres dents |
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Kystectomie |
kystectomie
: énucléation d'un kyste |
|
Un kyste est une cavité pathologique à
contenu liquide, semi-liquide ou gazeux dont la paroi est formée d'une
enveloppe conjonctive et épithéliale interne. L'intervention
chirurgicale consiste à décoller et retirer
(énucléer) le kyste en une seule pièce. Il est important
de procéder à un curetage complet de la cavité kystique. |
|
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Lambeau aux incisions curvilignes |
Le but de ce lambeau est de créer une base plus
large pour conserver une meilleure vascularisation. De plus, il augmente la
mobilité du lambeau et l’accès visuel. |
|
Ce lambeau est le plus atraumatique. Il est
indiqué lors d'une procédure simple de pose, lorsque la
crête alvéolaire est suffisamment large, supérieure
à 7 mm |
|
Ce lambeau est utilisé pour placer un implant
unitaire dans le secteur antérieur ou lors de la seconde chirurgie. |
|
il n'existe actuellement en France ni
spécialité, en dehors de l'orthopédie dento-faciale, ni
compétence. La responsabilité civile professionnelle est donc
la même en implantologie que pour l'omnipratique, mais avec quelques
aménagements particuliers |
|
En IAO, implantologie assistée par ordinateur :
les phases de forage se déroulent selon la séquence
prévue. Les forets de diamètres supérieurs
élargiront successivement le lit implantaire afin de recevoir
l'implant. |
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|
|
La luxation d'une dent en chirurgie buccale est un
mouvement actionné à l'aide d'un élévateur. Ce
mouvement consiste en une rotation vers le haut ou vers le bas. |
|
perte ou résorption osseuse et destruction du
ligament alvéolo-dentaire (tissu compris entre la racine de la dent et
l'os). |
|
|
Magazine santé |
36.9°, le Magazine Santé de la
Télévision Suisse Romande aborde la santé du point de
vue du patient et non du médecin en s'intéressant
également aux aspects politiques, économiques, éthiques et
médicaux |
|
Les maladies parodontales sont des infections
bactériennes qui affectent et détruisent la gencive et l'os |
|
marsupialisation d'un kyste en chirurgie buccale : le
principe est de conserver la poche kystique et de l'exposer à la
cavité buccale. Cette technique est réservée aux kystes
de grande taille dont l'énucléation serait très
délabrante |
|
Élastomères : les silicones A et les
polyéthers sont les matériaux les plus utilisés pour
réaliser les empreintes de positionnement en prothèse
implantaire. En revanche, les silicones C sont davantage préférées
au laboratoire. Le choix du matériau se fait donc principalement entre
polyéthers et silicones A |
|
La classification des matériaux de comblement ou
d’augmentation osseuse se fait suivant leur origine ou leurs
propriétés biologiques. Suivant leur origine, ils sont :
autogènes (prélevés sur le patient lui-même) ;
allogènes (provenant d’autres patients), alloplastiques (d’origine synthétique)
; xénogènes (d’une origine autre qu’humaine, telle que bovine
ou porcine). |
|
Le traitement concernant la cavité buccale
consiste à éliminer la cause de la mauvaise haleine sans
chercher juste à la masquer. |
|
|
|
La médecine alternative considère l'homme
comme un tout. Cette conception holistique de l'homme considère qu'un
déséquilibre au niveau de la bouche peut refléter un
déséquilibre physiologique à distance ou dans la
sphère psychologique. Ainsi le traitement de l'halitose par des
plantes ou de l'homéopathie peut avoir une raison d'être. |
|
Les membranes sont classées selon leur
résorbabilité. Les membranes biorésorbables ont une
vitesse de résorption qui varie entre 1 et 6 mois. Leur exposition
à l’environnement buccal n’induit pas de complications infectieuses. |
|
|
L'élévation du volet osseux et le
décollement de la membrane sinusienne en chirurgie
pré-implantaire et implantaire sont les étapes qui permettent
de procéder au comblement de la cavité créée
à l’aide un matériau de comblement osseux. |
|
|
|
Après la pose de l'implant on peut voir à
l'écran, sur une coupe horizontale, les positionnements
vestibulo-lingual et mésio-distal et vérifier si l'implant
s'insère bien dans le volume osseux. |
|
|
|
Protocoles MCI (Mise en charge immédiate) : la
communauté scientifique réalise que c'est l'excès de
micromouvements à l'interface os implant qui est responsable de
l'échec de l'ostéo-intégration. C'est la période
Post-Brânemarkienne et l'ère de la MCI en implantologie. |
|
Le microstrain est une unité de contrainte
basée sur la déformation des matériaux sous la
contrainte. |
|
Le Dr Mihaela CARAMAN, diplômée en 1993,
exerce la parodontologie chirurgicale. Elle pratique tous types
d’interventions chirurgicales dans la cavité buccale ainsi que
l’implantologie. Dans le cadre de l’ORC de l’Hôpital Américain
de Paris, elle a la charge de la consultation Halitose (mauvaise haleine). |
|
|
|
Les mini-implants présentent tous la même
macro-géométrie. Des modifications mineures
différencient les vis selon les fabricants. Les mini-implants sont en
titane (grade 4) ou en alliage de titane. |
|
|
|
La collaboration entre orthodontie et implantologie et
l'utilisation des mini implants a étendu les possibilités du
traitement orthodontique en rajoutant à l'arsenal thérapeutique
un outil révolutionnaire. Les mini-implants par leur taille
réduite en diamètre et en longueur s’insèrent sous
anesthésie locale en de multiples sites Leur dépose à la
fin du traitement est très aisée |
|
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|
Aujourd'hui il est possible pour un patient,
partiellement ou totalement édenté, de recevoir une
prothèse fixe implanto-portée en l'espace de 1 à 72
heures au lieu des 4 à 10 mois classiquement nécessaires. |
|
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|
Technique de pose des implants: après avoir
incisé la gencive et préparé l'os (préparation du
logement de l'implant), le praticien visse l'implant dans l'os. Cette mise en
nourrice de l'implant permet à l'os de se
régénérer. Cette phase de 4
à 6 mois correspond à l'ostéointégration. |
|
|
|
L'insertion de l'implant se fait délicatement au
contre-angle, sans irrigation. Pour éviter de fausser la direction
lors de l'insertion dans l'alvéole, la direction de l'implant doit
être maintenue avec détermination |
|
Cas clinique : perte d'une première prémolaire.
Lorsque la situation des tissus mous est satisfaisante, le traitement le plus
court et le moins traumatisant consiste à poser l'implant sans faire
de chirurgie de la gencive et de poser une couronne immédiatement
après. L'IAO permet la pose idéale de l'implant, ainsi que de
tenir la prothèse prête avant même l'insertion de
l'implant. |
|
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|
Dr Davarpanah, docteur en médecine,
Stomatologiste, certifié en parodontologie. La passion de l’excellence
a amené le Dr DAVARPANAH à intégrer une équipe de
praticiens et de scientifiques de haut niveau dans le cadre de l’EID
(Excellence in Dentistry) et de l’ORC (Oral Rehabilitation Center) de
l’Hôpital Américain de Paris où il est chef de Service. |
|
|
|
La précision de l’adaptation prothétique
va dépendre de la précision de toute la chaîne
prothétique et pas uniquement de la phase d’empreinte. Trois
paramètres influent, au laboratoire, sur la qualité du
modèle final : expansion de prise du plâtre, compatibilité
des matériaux, mode de mise en die. |
|
|
|
En conformité avec la 3ème loi de NEWTON,
chaque force appliquée sur un corps produit une réaction
égale en intensité et de sens opposé. Lors des
mouvements orthodontiques, des contraintes complexes en directions et en
intensités sont générées. Plusieurs
méthodes ont été proposées pour réaliser
des mouvements orthodontiques complexes et pour lutter contre les mouvements
secondaires indésirables des unités d'ancrage (cf. ancrage squelettique ) |
|
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La myrrhe intervient contre les germes
pathogènes responsables de l'émission de composés
sulfurés |
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Noeud de chirurgien |
Le noeud le plus utilisé en chirurgie implantaire
est le noeud de chirurgien. Il assure la stabilité du fil en place
même avec les fils monofilaments. L'oedème doit
être anticipé lors du serrage du fil. |
|
En présence d'un édentement partiel, le
nombre d'implants pouvant être posés est limité par
l'espace disponible. En revanche dans le cas d'un édentement complet, le
nombre d'implants peut varier entre 5 et 10 à la mandibule et 6 et 12
au maxillaire. Augmenter le nombre d'implants conduit à mieux
répartir les contraintes au prorata des implants. Lorsque la
stabilité primaire n'est pas optimale, cette solution concourt
à minimiser les contraintes exercées à l'interface
os-implant. |
|
Orthodontie |
L'introduction de l'ancrage squelettique a
révolutionné la pratique clinique en orthodontie.
Orthodontistes et impantologistes ont là une occasion de collaborer
plus étroitement que par le passé. |
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|
L'os autogène est prélevé sur le
patient lui-même. L’augmentation à l’aide d’os autogène a
été considérée comme le gold standard. Les
performances des autres matériaux de substitution sont donc
évaluées face à l’os autogène |
|
Pour obtenir l'ostéo-intégration de
l'implant en dépit des contraintes exercées durant la
cicatrisation osseuse, il faut minimiser les micromouvements à l'interface
os-implant et optimiser la stabilité primaire des implants. |
|
Cicatrisation osseuse. La mise en place du pilier
intermédiaire s'effectue après un temps de cicatrisation
osseuse (ostéointégration). |
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Lorsque la crête osseuse est trop étroite,
une ostéoplastie peut être réalisée jusqu'à
l'obtention d'une largeur de crête compatible avec l'insertion d'un
implant. |
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Papilles |
Les papilles interdentaires sont les petites excroissances
de tissu gingival situées entre les dents dans l'arcade dentaire. Différentes
techniques chirurgicales premettent de préserver les papilles. |
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Quand des implants sont posés dans la zone de la
mandibule postérieure, la première chose à faire
consiste à tracer le parcours du nerf afin de le visualiser sur la
reconstitution 3D. |
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La parodontologie est la branche de l'odontologie
consacrée à la prévention et au traitement du parodonte,
(ensemble des tissus de soutien de la dent). L'examen clinique du
parodontiste vise à déterminer l'état de santé
parodontale du patient ainsi que l'interrogation sur des facteurs de risque
parodontaux. |
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La parodontite juvénile localisée
apparaît chez l'adolescent. Une radiographie montre la perte osseuse.
La première étape du traitement consiste à
réaliser un curetage gingival / lambeau palatin. |
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Les parodontites affectent le parodonte profond
(ligament, cément, os alvéolaire). On assiste à une perte
d'attache et l'examen radiologique révèle une atteinte des
structures osseuses. |
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Cette discipline se consacre à l'étude
des maladies parodontales, classées en gingivites et parodontites. Ce sont
des maladies inflammatoires, les bactéries jouent un rôle dans
le déclenchement et la progression de la maladie. |
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Un parodontiste ou parodontologiste est un
spécialiste (chirurgien-dentiste ou stomatologue) qui s'occupe du
diagnostic et du traitement des maladies des tissus qui entourent et
supportent les dents (gencives, parodonte), ainsi que de la pose des implants
dentaires. |
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Patrick Missika est Maître de conférences
des Universités, université Paris 7 Garancière. Praticien
hospitalier des Hôpitaux de Paris. Directeur du diplôme
universitaire d’implantologie. Expert près la
cour d’appel de Paris |
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Années 80. Mise en nourrice d’implants en
titane, ostéo-intégration avant leur mise en charge. Les
succès deviennent positifs pour 90 % à 5 ans. |
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Années 2000 : la mise en charge immédiate
(MCI) n’interfère pas sur l’ostéointégration. Taux
de succès global des implants dentaires supérieur à 95% |
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Années 60 : l’implantologie en est à ses
balbutiements. 90 % d’échecs à 5 ans. |
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En phytothérapie, pour la mauvaise haleine ou
halitose : le persil est connu pour masquer les odeurs d'alcool dans l'haleine. |
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Lorsque la perte osseuse est importante, Il est
nécessaire de réaliser une greffe osseuse afin de placer des
implants. Un scanner maxillaire permet d'évaluer l'espace
sous-sinusien. La greffe osseuse sous sinusienne permet d'élever le
bas-fond sinusien. Le volume osseux sera alors suffisant pour la pose
d'implants. |
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En début de la phase prothétique de
l'IAO, implantologie assistée par ordinateur, des
éléments de la trousse prothétique sont utilisés
pour effectuer le positionnement exact de l'implant. Ces pièces permettront
de reconstituer la couronne avant la chirurgie pour la tenir prête
immédiatement après la chirurgie. |
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Phytothérapie et halitose (mauvaise haleine). Certaines
plantes ont pour but de traiter la mauvaise haleine et le terrain
pathologique au niveau local ou général. Si de nombreuses
plantes présentent un intérêt dans le domaine de
l'halitose, certaines ne masquent que momentanément la mauvaise
haleine mais ne l'éradiquent pas. |
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La commercialisation des équipements
destinés à la piezochirurgie pour le travail des tissus durs
est appelée à radicalement transformer les techniques
chirurgicales. Il est hautement probable que les instruments rotatifs seront
de moins en moins utilisés au profit des inserts ultrasoniques. |
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les prothèses fixées transvissées
sont aujourd'hui le plus souvent réalisées sur des piliers
coniques. Cette conicité permet une tolérance importante
à un parallélisme déficient des implants. |
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Le rôle du pilier de cicatrisation est de guider
la cicatrisation de la gencive et de préparer l'émergence de la
couronne hors du sulcus péri-implantaire de manière la plus
naturelle possible. |
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Un pilier millimétré reposant sur le col
de l’implant permet de transposer avec exactitude la hauteur du pilier de
cicatrisation. Il intègre la profondeur d’enfoncement de l’implant et
l’épaisseur des tissus mous. |
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Pilier pour prothèse scellée : (faux
moignon ou inlay-core). Elément intermédiaire usiné en
titane, en alliage précieux, en céramique ou en zircone |
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Elément intermédiaire usiné qui
permet le vissage de la prothèse implanto-portée. En
règle générale, à chaque pilier correspond un
analogue de laboratoire |
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Deux grandes familles de piliers prothétiques
coexistent. : - les piliers pour prothèse transvissée ; - les
piliers pour prothèse scellée. En prothèse implantaire
scellée, le pilier en titane de type GingiHue™ est le pilier de choix,
utilisé comme faux moignon. |
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Dans la plupart des cas, les piliers de la
prothèse de temporisation sont provisoires, c'est à dire qu'ils
sont dévissés lors de la préparation de la
prothèse définitive. Le dévissage a lieu lors de la
prise d'empreinte de la prothèse finale ainsi que lors de la pose.
Dans les indications esthétiques il est préférable de
procéder à la fin de la chirurgie à la pose d'un pilier
définitif. |
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Le pilier UCLA Or est souvent utilisé comme un
faux moignon dans la confection d’une prothèse scellée. Il peut
toutefois être utilisé pour la réalisation d’une
prothèse transvissée. Il s’agit alors d’une prothèse
monobloc. Il n’y a plus à proprement parler de pilier. |
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En faisant défiler les coupes axiales depuis la
zone apicale en direction coronaire, le nerf dentaire est visualisé,
les implants sont en rouge, les piliers en vert et les axes en jaune. |
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La forme des piliers de cicatrisation est variable. Ces
piliers répondent au désir de préparer la cicatrisation
des tissus mous dans un but esthétique. |
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Les critères de positionnement des implants
varient selon que le site à implanter présente ou non des exigences
esthétiques. Le placement sans exigence esthétique s'applique
essentiellement aux secteurs postérieurs, et à la mandibule
édentée. |
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Une étude pré-implantaire
tomodensitométrique permet de rassembler et analyser des
données qui sont alors conjointement analysées par le
chirurgien, le praticien prothésiste et, éventuellement, le
prothésiste de laboratoire pour affiner davantage la liste des
solutions prothétiques possibles. Si le choix est validé par le
patient, le plan de traitement peut alors être décrit. |
|
La planification 3D est la première application,
la plus simple de l’IAO, sous la forme d’une simulation 3D. Elle permet au
praticien implantologiste de visualiser dynamiquement les sites à
implanter à l’aide d’une radiographie scanner, à la
manière d’un voyage au sein des structures osseuses. |
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La plaque dentaire est un enduit qui se forme sur les
dents et qui doit être éliminé quotidiennement par le
brossage. La plaque dentaire contient des bactéries qui
déclenchent les maladies parodontales. |
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Le col implantaire est plus petit que le
diamètre de l'implant, créant ainsi un épaulement
implantaire pour favoriser le développement des tissus mous. |
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Le "platform-switching" ou décalage du
joint implant-pilier, consiste à connecter un implant de
diamètre donné avec un pilier de diamètre réduit.
Le platform switching est un facteur important de la stabilité des
tissus. Cette technique favorise un résultat esthétique durable
de la gencive et des dents. |
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Une technique d'empreinte utilisant le plâtre
comme matériau d’empreinte au niveau des secteurs implantés
permet en un seul temps d’obtenir à la fois l’empreinte des tissus
mous et la solidarisation rigide des transferts. Cette
méthode est intéressante dans des cas d’édentements
complets. |
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Lorsque la plaque dentaire et le tartre s'accumulent
(parodontite), la gencive se détache de la dent et forme une poche
parodontale. |
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Les polyéthers ont de remarquables
propriétés de mouillabilité, ils sont les plus
hydrophiles parmi des élastomères. Les silicones A, quoique de
plus en plus hydrophiles, leur sont encore inférieures ; cependant,
leur stabilité dimensionnelle est remarquable. |
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Implantologie : la rigidité et l’adaptation du porte
empreinte sont toujours importantes en chirurgie implantaire. En effet, toute
modification ou, éventuellement fracture, du PEI rallonge inutilement
le temps opératoire et peut compromettre la prise d’empreinte. |
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|
L'utilisation d’un porte-empreinte individuel offre une
bien meilleure adaptation à la situation clinique. Trois avantages en
découlent : - l’insertion est facilitée ; - la position
adéquate du porte-empreinte en bouche est aisément
repérable ; - cette adaptation homogénéise
l’épaisseur de matériau et diminue la quantité totale
nécessaire. |
|
L'IAO permet de procéder à la pose du ou
des implants, précisément au lieu désiré avec
l’orientation désirée selon la planification 3D faite en amont
de la chirurgie, en fonction de la situation spécifique du patient
à l’aide d’un guide radiologique et d’une radiographie scanner. |
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Le volume osseux disponible (largeur et hauteur) doit
être évalué dans les trois plans de l’espace pour faire
le choix du nombre et de la taille (diamètre et longueur) des
implants, et donc, de leur positionnement. |
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Dans les secteurs postérieurs, il est
préférable de placer les implants (standard) en tripode. Ce type
de positionnement pour trois implants est plus favorable sur le plan
biomécanique. En présence d’une crête large, des implants
de gros diamètre (surface d’assise augmentée) peuvent
être placés en position linéaire. Ces implants permettent
une bonne répartition des forces occlusales tout en optimisant le
résultat esthétique |
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La prise d’empreinte en chirurgie implantaire est un
élément important du succès thérapeutique en
implantologie. L’empreinte en prothèse implanto-portée fait
appel à des matériaux utilisés en prothèse
traditionnelle. Elle se distingue par sa mise en oeuvre et par sa
planification. La précision de l’enregistrement des positions
spatiales est capitale, alors que l’enregistrement des états de
surfaces est une chose moins importante. |
|
Le concept du profil d'émergence permet la
réalisation d’une couronne sur implant identique à celle d’une
dent naturelle. Différents paramètres (volume osseux, tissus
mous, anatomie dentaire, composants implantaires et prothétiques)
doivent être évalués avec précision. |
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La restauration prothétique a pour objectif de
rétablir une fonction et un résultat esthétique
compatibles avec les attentes du patient. L'équipe traitante doit
connaître les avantages et les inconvénients parmi les options
prothétiques techniquement disponibles. |
|
Une fois les implants placés par le chirurgien, ceux
ci vont servir de pilier soit pour une couronne unitaire, soit pour un bridge
ou même de support à un appareil dentaire, de la même
manière que s'il s'agissait de dents naturelles. |
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Une prothèse collée transitoire permet
d'éviter la compression sur les implants tout en permettant au patient
de préserver l’esthétique de son sourire (secteur
antérieur). Lorsque les dents adjacentes à un édentement
partiel sont saines ou restaurées, elles offrent une solution
fixée d'un bridge collé, sans altération des dents
piliers. |
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La prothèse fixe implanto portée, se
distingue de la prothèse fixe traditionnelle par l’utilisation d’un
support prothétique usiné et ankylosé. L’empreinte doit
donc tenir compte des particularités de la prothèse
implantaire. |
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Quand le pilier est contenu dans la restauration
prothétique céramo-métallique, on parle de couronne
monobloc transvissée. Cette solution, peu utilisée,
répond aux mêmes indications que les couronnes monoblocs en prothèse
dento-portée, à savoir un espace prothétique
réduit. |
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Le rôle de la prothèse provisoire est de favoriser
la formation des papilles, et de favoriser l'émergence des tissus mous
immédiatement après la chirurgie. Elle
vise à obtenir un résultat esthétique idéal. |
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Prothèse provisoire scellée et mise en
charge immédiate : la prothèse est solidarisée aux
piliers intermédiaires par scellement. Ces derniers sont
eux-mêmes vissés aux implants. Le scellement de la
prothèse provisoire s'effectue à l'aide d'un ciment temporaire.
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Les implants posés par le chirurgien vont servir
de pilier pour la prothèse. La restauration
prothétique constitue l'ultime objectif du traitement implantaire. |
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Prothèse provisoire transvissée et mise
en charge immédiate :le transvissage de la prothèse s'effectue directement
sur l'implant ou sur un pilier intermédiaire, lui-même
vissé sur l'implant. |
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La prothèse vissée sur implants est
définie comme une restauration transvissée sur des
éléments intermédiaires (piliers), eux-mêmes
vissés sur les implants. Cependant, elle peut également être
directement transvissée sur l’implant. Dans cette variante,
prothèse et pilier ne font plus qu’un (prothèse
transvissée monobloc) |
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Lorsque les patients viennent avec une bonne
hygiène et parlent de mauvaise haleine il peut s'agir d'un trouble
obsessionnel ; un sondage ayant pour sujet l'utilisation des produits pour
rafraîchir l'haleine indique l'importance de ce trouble. Les patients
qui souffrent d'une fausse mauvaise haleine ou pseudo halitose sont
très difficiles à soigner. Il faut les aider à retrouver
confiance en eux et vis à vis de leur entourage. |
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Qsi |
QSI, quotient de stabilité implantaire en
français, ou ISQ (Implant Stability Quotient) en anglais. Ce QSI est
mesuré immédiatement après la pose implantaire. Plus le
QSI est élevé, plus la stabilité primaire est
considérée comme élevée. Cependant, tout comme le
Periotest, le QSI ne mesure ni la stabilité de l’implant dans sa
logette ni son degré d'ostéo-intégration. |
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Une qualité osseuse satisfaisante doit assurer
une bonne stabilité primaire de l'implant ;
l'ostéo-intégration à court terme ; la maintenance de
l'ostéo-intégration par remodelage à long terme. |
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Radio-opaques |
A la suite de la radiographie scanner, le logiciel de
planification 3D en IAO permet de visualiser la zone à implanter. Les
parties radio-opaques prothétiques sont informatiquement
séparées, elles apparaîssent sur les images suivantes et
constituent le projet prothétique. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : le logiciel utilise la radiographie scanner pour
visualiser avec certitude le volume osseux disponible destiné à
recevoir l’implant |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : quand des implants sont posés, la
première chose à faire consiste à tracer le parcours du
nerf afin de le visualiser sur la reconstitution 3D. |
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La régénération osseuse
guidée peut se faire avec ou sans aucun matériau de
substitution ou de comblement osseux. La pose d’une membrane seule est
suffisante dans la reconstruction d’un déficit osseux limité.
L’os régénéré possède les mêmes
propriétés biologiques et biomécaniques que l’os non
régénéré. |
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Il n'existe pas de rejet, car l'implant ne se comporte
pas comme un corps étranger. La biocompatibilité du
matériau implantaire (le titane est un matériau parfaitement
toléré par les tissues vivants). Cependant, il existe des
échecs comme dans toute technique chirurgicale. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : la vue simultanée de tous les plans (coupe
panoramique, coupes obliques successives, rendu tridimensionel) permet une
appréciation globale de la zone à implanter. |
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Dans le cas de réhabilitation d'une arcade
complète, la mise en occlusion de la prothèse est inévitable.
Le renfort métallique de la prothèse permet de rallonger la
durée de vie de la prothèse en résine, l'occlusion
antérieure se faisant sur la partie métallique. |
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La réponse osseuse autour d'un implant est
différente selon qu'elle a lieu dans l'os cortical ou dans l'os
spongieux, car les environnements osseux et cellulaires sont distincts |
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La résection apicale consiste à
éliminer chirurgicalement une lésion en conservant la dent. Les
tissus altérés sont supprimés. |
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La pose immédiate d'un implant dans un site
d'extraction permet de prévenir la résorption osseuse qui a lieu
après extraction, et de maintenir le capital osseux. |
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Le révélateur de plaque dentaire, sous
forme liquide ou en comprimés, va teinter la plaque dentaire en rouge
ou en violet. Plus le dépôt est important, plus la coloration
est visible. |
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Serge szmukler moncler |
Le Dr SZMUKLER-MONCLER est Consultant en Implantologie
à Bâle, en Suisse. De renommée internationale, il est
Professeur-Associé de l’Université Paris VI au
Département de Stomatologie et Chirurgie Maxillo-faciale de
l’Hôpital Pitié-Salpétrière ainsi que "Visiting-Professor"
de l’Institut Orthopédique Galeazzi de l’Université de Milan. |
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|
Lors de la pose d'implants dentaires assistée
par ordinateur, l'image 3D est recomposée à partir du signal
détecté. Pour distinguer entre les tissus mous et les tissus
durs il est nécessaire de déterminer numériquement le
seuil de détection du signal qui sera exploité dans la
reconstitution 3D. |
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Les signaux parasites interférant avec les
images, encore appelé bruit, empêchent de clairement distinguer la
partie osseuse des parties prothétiques en place, tels que tenons
endodontiques, amalgames, couronnes ou bridges, ou du guide chirurgical. |
|
L’avènement de la chirurgie ultrasonique (ou
piezochirurgie) avec ses inserts vibrants a considérablement
simplifié la technique du sinus lift, ou élévation
sinusienne. Cette technique de greffe osseuse permet d'élever le
bas-fond sinusien et de créer un volume osseux suffisant pour la pose
des implants. |
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La quantité d’os obtenue à partir des
sites de prélèvement intrabuccaux n’est pas toujours suffisante,
surtout pour une reconstruction étendue. Les sites de
prélèvement extrabuccaux fournissent une quantité d’os
plus importante que les sites intrabuccaux. Ils sont
adaptés aux déficits osseux supérieurs à 2 cm. |
|
Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : parmi les fonctions offertes par le logiciel,
la possibilité d'en savoir davantage sur la densité osseuse aux
sites implantaires est très appréciable. Il s'agit de faire
défiler les coupes axiales depuis la zone apicale en direction
coronaire. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : l'implant le plus adapté à la situation
anatomique de la zone à implanter est choisi dans une
bibliothèque d'implants. D'autres simulations
succèdent à cette étape. |
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En technique d'empreinte : la solidarisation à
la résine permet d’augmenter significativement la précision du modèle
de travail. Il est conseillé de réaliser l’armature en
résine à l’avance. |
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La solidarisation des implants entre eux poursuit un
double but : elle diminue les contraintes à l'interface de chaque
implant et elle neutralise les moments (force) de rotation |
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Le sondage autour des implants se fait avec une sonde
parodontale rigide en plastique. Les sondes métalliques sont proscrites
car elles endommagent la surface implantaire. Après la première
année de mise en fonction des implants, un sondage systématique
n’est pas utile. Il ne sera effectué que si une pathologie est
suspectée |
|
Une ligne de sourire est dite idéale quand le
sourire découvre complètement les dents, en sus de 1 mm de
gencive apparente. Plus la lèvre supérieure est courte, plus
les incisives maxillaires sont visibles. Les lèvres peuvent être
épaisses, moyennes ou fines. La lèvre inférieure est
souvent le double de la lèvre supérieure. |
|
Le sourire est dit gingival quand il expose une hauteur
de gencive supérieure à 3 mm. |
|
L'utilisation de sprays ou solutions à
pulvérisation buccale ne fait que masquer les odeurs. Ils ont un effet
à court terme et ne résolvent pas le problème
d'halitose. |
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La stabilité primaire des implants joue un
rôle important dans le pronostic de l'intégration des implants.
Elle est plus fondamentale encore quand les implants subissent une mise en
charge immédiate. Elle traduit la capacité de résistance
de l'implant placé dans sa logette aux forces axiales,
latérales et de rotation |
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Cas d’une patiente ayant perdu sa première
prémolaire droite. Le traitement le plus court et le moins
traumatisant consiste à poser l'implant sans faire de chirurgie de la gencive
et de poser une couronne immédiatement après. L'ensemble de la
procédure en "IAO implantologie assistée par
ordinateur" aura été courte tant au niveau de la chirurgie
que de la phase prothétique. De de fait, les
suites opératoires sont quasi inexistantes. |
|
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Le surfaçage radiculaire est un traitement plus
sophistiqué que le simple détartrage. Il permet d'éliminer
le tartre et la plaque dentaire dans les poches parodontales. |
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La suture chirurgicale facilite la cicatrisation et
permet de prévenir l'hémorragie posératoire, ainsi que
d'éviter la contamination de la plaie par des débris
alimentaires. |
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Taraudage |
Etape en chirurgie implantaire qui
précède la mise en place de l'implant dans le but de
créer de la place aux spires de l'implant avant son insertion dans la
logette. |
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Il existe actuellement deux techniques d'empreinte : A)
Indirecte (twist lock) ; B) Directe (pick-up). La technique
indirecte est plus simple. |
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Le titane est dit commercialement pur. Les implants
sont fabriqués à partir de biomatériaux
métalliques ou céramiques. Le titane figure parmi les
métaux les plus connus pour leur biocompatibilité |
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Par traitement adaptatif (greffe sinusienne), on entend
un traitement alternatif à la greffe osseuse. Le praticien s'adapte
à la situation-limite et tire le meilleur profit de l’espace
disponible pour placer des implants sans recourir à une greffe osseuse |
|
Le traitement endodontique consiste à retirer le
nerf de la dent et désinfecter les racines. |
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|
Une des fonctions du logiciel de pose guidée des
implants (IAO) est de pouvoir nettoyer le signal parasite pour mieux mettre en évidence chaque
élément en place dans la cavité buccale. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : tracer le parcours du nerf permet de le
visualiser sur la reconstitution 3D. Grâce au logiciel, le trajet du
nerf apparaît dans tous les plans. |
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Le transfert d'empreinte est une pièce
métallique usinée, elle vient se visser sur la surface à
enregistrer , c’est-àdire sur le pilier ou sur l’implant. Il est
spécifique aux divers diamètres implantaires, il peut
éventuellement reproduire le profil d’émergence
généré par la vis de cicatrisation. |
|
Un traumatisme, que ça soit chez l'enfant ou
chez l'adulte, est toujours une urgence qui nécessite la consultation
d'un praticien. L'intervention de plusieurs spécialistes ayant des
compétences distinctes permettront d'établir un diagnostic et
d'assurer une prise en charge précoce. Les
contrôles suivis sur plusieurs années sont indispensables. |
|
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : une fois les implants posés à
l'aide du logiciel, le guide chirurgical est commandé. Il sera
envoyé au praticien accompagné d'une feuille de route
détaillant la séquence des forets à utiliser dans la
trousse chirurgicale. |
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|
|
Technique d'empreinte indirecte. Cette technique,
réputée moins précise que la directe, permet de traiter
des patients présentant une ouverture buccale limitée. Elle
peut être également intéressante lors de la prise
d’empreinte sous anesthésie générale ou sous
sédation consciente. |
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|
Un temps
chirurgical |
Mise en charge rapide, en un seul temps chirurgical : |
|
Vis de couverture |
Lors d'un protocole en deux temps, l'implant est
recouvert par une vis de couverture, plate ou de 1 mm d’épaisseur |
|
Leur usage est généralement limité
à la fixation des guides chirurgicaux à support muqueux ou osseux.
Le propos des vis de fixation est de plaquer le guide contre le palais en
douceur, en suivant une distribution équilibrée. Parfois, il
n’y a pas d’espace disponible pour toutes les vis de fixation, il est alors
préférable d’y renoncer plutôt que d’en utiliser une
partie. |
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Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : la fonction "détection de
collisions" active un espace de sécurité qui permet de
vérifier la compatibiliré de l'implant avec le volume
anatomique. |
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Xenogreffes |
Les xénogreffes sont apparues comme une solution
de remplacement aux allogreffes. Elles sont d’origine animale,
bovine ou porcine |
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Zone apicale |
Lors de la planification 3D en IAO implantologie
assistée par ordinateur : afin d'en savoir d'avantage sur la
densité osseuse, le logiciel permet de faire défiler les coupes
axiales depuis la zone apicale (extrémité de la racine) en
direction coronaire. |
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Thème Dentaire - Stomatologie
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Abcès
|
Ablation
|
Amalgame
|
Aphte
|
Aphtose
|
Asialie
|
Avulsion
|
Bouche
|
Canine
|
Canines
|
Carie
|
Cément
|
Cheilio
|
Cheilite
|
Chorion
|
Dent
|
Dentine |
Dentiste |
Dentome |
Dents |
Denture |
Email |
Frein |
Gencive |
Glossite |
Gnathion |
Halitose |
Le goût |
Menton |
Mentum |
Molaires |
Mucite |
Plaque |
Plombage |
Pulpite |
Scorbut |
Tartre |
1.1. Règle générale: La négative se
forme en introduisant les particules NE, avant le verbe, et PAS, après le verbe (NE + VERBE + PAS):
Affirmative => "Il va assister au concours."
Négative => "Il ne va pas assister au concours."
MAIS si on a un temps composé (Passé
composé; plus-que-parfait; etc.; tous les temps
passifs), la négation incide sur l' auxiliaire (NE + AUXILIAIRE + PAS + VP):
Affirmative: "Ils sont
allés au
Carrefour."
Négative:
"Ils ne sont pas allés au Carrefour."
Affirmative:
"Les oranges ont été mangées par lui." (Passive)
Négative: "Les oranges n' ont pas été mangées par lui." (Passive)
La négation avec POINT est plus forte que celle de NE... PAS (son
sens sera équivalent à celui de la négation avec NE... PLUS.
En portugais pourra se traduire par "nada"):
Votre taux de chollestérol est assez
élevé: point de frites, point de graisses, point d' oeufs, point d' alcool.
·
1.2. S' il s' agit de la négation
d' une alternative (disjonction),
on a NE...
NI... NI... , au lieu de NE... PAS:
Affirmative: "Prends-tu du café ou du
lait?"(Type Interrogatif)
Négative: "Je ne prends ni café ni lait."(Type déclaratif)
·
MAIS on dit:
NI Jean NI Pierre ne sont à la maison.
1.3. DES CAS
PARTICULIERS:
Si on utilise une particule qui indique
déjà une négation __ total ou partielle __
le PAS disparaît et donne lieu à d' autres particules
(ou constructions) négatives:
1.3.1. NE...
JAMAIS (apparaît aussi comme antonyme de souvent, toujours, déjà...). Ce type de négation indique que l' action n'
existe à aucun moment.
Tu as dit ça?
Non, je ne dirais jamais ça.
Tu as dejà vu un O. V. N. I. ?
Non, je n' en ai jamais vu.
Tu vas souvent à l' opéra?
Non, je n' y suis jamais allé.
1.3.2.
PAS ENCORE et NE... PAS ENCORE:
"Tu es déjà allé à Paris?" R: "PAS
ENCORE". ou "Non, je n' y suis PAS ENCORE allé."
"As-tu
déjà décidé où aller passer ces
vacances?" R: "Je n' ai PAS ENCORE décidé où j' irai
paser ces vacances."
1.3.3.
NE... PLUS (apparaît
comme antonyme de encore).
Cette négation indique que l' action a cessé d' exister.
Tu as encore mal à la tête?
Non, je n' en ai plus.
Il parle encore?
Non, il ne parle plus.
Il est venu du travail. Alors il ne travaille plus.
NE...
PLUS donne lieu à NON PLUS quand on réitérer un sens négatif [en
portugais a le sens de "também não"]:
"As-tu encore de l' argent?" __ R1:
"Non, je n' ai plus d' argent." __ R2:
"Moi non plus."
"A-t-elle encore la patience de répéter?" __ R1: "Non, elle n' a plus de patience... Et nous non plus."
1.3.4.
NE... GUÈRE (négation
partielle: en portugais a le sens de "mal", "não
muito", "muito pouco")
Tu connais bien la France?
Non, je ne la connais guère.
Tu aimes beaucoup faire la cuisine?
Non, je n' aime guère la faire.
1.3.5.
NE... PERSONNE ou PERSONNE... NE (apparaît comme antonyme de quelqu' un, les personnes, les gens, etc.):
Tu es allé chez tes oncles?
Oui, mais je n' y ai
trouvé personne.
Quelqu' un t' a aider pour ce
travail?
Non, personne ne m' a aidé.
Tu connais ces
persponnes-là?
Non, je n' y connais personne.
MAIS quand PERSONNE occupe la fonction de SUJET, la particule NE vient
immédiatement après cet indéfini:
PERSONNE
ne m' a aidé
Il n' aime PERSONNE... et PERSONNE ne l' aime.
1.3.6. NE... RIEN (apparaît
comme antonyme de quelque chose, tout...):
Tu bois une bière?
Non, je ne bois rien.
Tu as mangé?
Non je n' ai rien mangé.
Tu prends quelque chose?
Non, je ne prends rien.
MAIS dans les cas où RIEN occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE), la
particule NE vient immédiatement après cet indéfini:
RIEN ne vaut une belle nuit
de sommeil.
RIEN ne m' empêchera d'
atteindre ce que je veux.
1.3.7. NE.... QUE (Négative restrictive.
Fonctionne comme équivalente
de l' adverbe seulement):
Il y a seulement trois ans." => "Il n' a que trois ans."
Vous avez seulement deux minutes pour finir votre
travail." => "Vous n' avez que trois minutes pour finir votre travail.
1.3.8. NE... PAS DU TOUT ou PAS DU TOUT (correspond à une gradation de l'
intensité de la négation):
"Je n' aime pas du tout les fèves. (Não gosto
nada de favas)
"Je ne me suis pas du tout reposé pendant les vacances. (Não descansei
nada durante as férias)
Il ne travaille pas du tout, quand tu es là. (Ele não trabalha nada, quando tu cá estás.)
"Tu aimes ça?" " __ Pas du tout." (=> Je
n' aime pas du tout ça.)
1.3.9.
NE... AUCUN / AUCUNE
"__ Tu as mangé des pommes?"
" __ Non, je n' ai mangé aucune."
MAIS dans les cas où AUCUN / AUCUNE occupe
la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE et
RIEN), la particule NE viendra après cet indéfini:
AUCUN d' entre nous n' ira en vacances.
AUCUN de ses amis n' est venu le visiter.
NE... AUCUN peut aussi être
remplacé par NE... NUL
Je n' attends AUCUN ami. => Je n' attends NUL ami.
1.4. Le NE comme
particule EXPLETIVE (le NE expletif sert
à peine à renforcer le sens de la phrase):
Je crains qu' il NE fasse des bêtises. [après des verbes qui indiquet DOUTE ou SOUCI]
Je ne ferai rien à moins que tu NE le dises. [après À MOINS
QUE __ facultatif]
Ne sortez pas sans que vous N' ayez rangé votre chambre. [après SANS QUE __ facultatif]
Pense, avant que tu NE dises de bêtises. [après AVANT QUE __ facultatif]
Il joue du piano mieux qu' il NE chante. [phrase comparative]
D' autres cas d' OMISSION de PAS:
1.5.1. Dans des phrases telles que:
"Qui ne le
comprendrait?"
"Qui ne le croirait?"
1.5.2. Dans des structures telles que:
"Je ne sais comment résoudre ce
problème."
"Il ne savait
à qui s' adresser."
"Il ne saura
quoi faire."
1.5.3. Avec les verbes POUVOIR, CESSER
DE, OSER, suivis d' un INFINITIF:
"Je n' ose lui dire ce que j' ai
fait."
"Je ne puis vous rendre vos
affaires."
"Il ne cesse de parler, le bavard!"
TABLEAU-SYNTHÈSE
SUR LA NÉGATION |
||
PARTICULES NÉGATIVES |
AFFIRMATIVE |
NÉGAIVE |
NE... PAS |
Ils
mangent du pain. Ils
l' ont vu. |
Ils ne mangent pas de pain. Ils ne l'
ont pas vu. |
NE... JAMAIS |
Elles
vont souvent au
cinéma. Il
parle encore. |
Elles ne vont jamais au
cinéma. Il ne parle plus. |
NE... PLUS |
Vous
y serez toujours. |
Vous n' y
serez plus. |
NE... PERSONNE (Objet) |
J'
ai vu mes
camarades / quelqu'
un. |
Je n' ai
vu personne. |
PERSONNE NE (Sujet) |
Tout
le monde marche. |
Personne ne marche. |
NE... RIEN (Objet) |
J'
entends quelque
chose. |
Je n' entends rien. |
RIEN NE (Sujet) |
Tout
est arrivé. |
Rien n' est
arrivé. |
NE... AUCUN (Objet) |
J'
ai reconnu quelques-uns. |
Je n' ai
reconnu aucun. |
AUCUN NE (Sujet) |
Quelqu'
un est là. |
Aucun n' est
là. |
NE... NI... NE... NI... NI NI... NI... NE |
Elle
a dansé
et chanté Lui
et ses frères, ils sont venus. Ils
ont répondu, les
uns et les autres. |
Elle n' a
dansé ni chanté Ni lui ni ses
fr*ères ne sont
venus. Ils n' ont
répondu ni les
uns ni les
autres. |
Réponses Négatives
Courtes: quelques exemples |
|||
AFFIRMATIVE |
NÉGATIVE |
AFFIRMATIVE |
NÉGATIVE |
C'
est ennuyeux? |
Non, pas du tout. Absolument pas. |
Voulez-vous
encore du gâteau? |
Merci, plus du gâteau. |
Je
vous ai fait mal? |
Non, ce n' est rien. |
Voulez-vous
une cigarette? |
Non, merci. |
Il
y a encore du lait? |
Non, plus du tout. |
Tu
veux du dessert? |
Non, merci, pas de dessert. |
2.1. Voyons ce qui se passe dans le passage de l' ACTIVE Á la PASSIVE:
PHRASE ACTIVE |
PHRASE PASSIVE |
||
La
poussière noircit les
maisons. |
=> Les maisons sont noicies par la poussière. |
||
AU NIVEAU FONCTIONNEL, ON
CONSTATE QUE: |
|||
PHRASE ACTIVE |
PHRASE PASSIVE |
||
Sujet <=> |
"La poussière" |
"par la poussière" |
<=> Complément
d' Agent |
Prédicat <=> |
Présent
Actif: "noircit" |
Présent
Passif: "sont noircies" |
<=> Prédicat |
Compl.
d' Obj. Dir. <=> |
"les maisons" |
"les maisons" |
<=> Sujet |
·
2.2. LES CHANGEMENTS ENTRE L' ACTIVE ET LA
PASSIVE:
2.2.1. TRANSFORMATIONS AU
NIVEAU DES SYNTAGMES NOMINAUX: |
|
ACTIVE |
PASSIVE |
Le SUJET de
l' active "Un agent l' accompagnait." "Un mur entoure la propriété. |
occupe
à la passive la fonction de COMPLÉMENT D' AGENT. Celui-ci est
habituellement introduit par la préposition PAR. Cependant,
avec certains verbes passifs, on peut avoir la préposition DE. "Il
était accompagné d' un agent." "La
propriété est entourée d' un mur." |
Le COMPLÉMENT D' OBJET DIRECT de
l' active: "Nous avons bu une bière." |
occupe
à la passive la fonction de SUJET: "Une bière a
été bue par nous." |
·
2.2.2. LES TRANSFORMATIONS
AU NIVEAU DU SYNTAGME VERBAL: |
||
TEMPS VERBAL |
ACTIVE |
PASSIVE |
Indicatif Présent: |
"Le
train écrase une
voiture." |
Une
voiture est écrasée par le
train. |
Indicatif Imparfait: |
"Le
train écraisait une
voiture." |
"Une
voiture était écrasée par le
train." |
Passé composé |
"Le
train a écrasé une
voiture." |
"Une
voiture a été écrasée par le
train." |
Passé simple: |
"Le
train écrasa des
voiture." |
"Des
voitures furent écrasées par le
train." |
Futur simple: |
"Le
train écrasera une
voiture." |
"Une
voiture sera écrasée par le
train." |
Conditionnel Présent: |
"Le
train écraserait la
moto..." |
"La
moto serait écrasée par le
train..." |
Futur antérieur: |
"Le
train aura écrasé une
voiture." |
"Une
voiture aura été écrasée par le
train." |
NOTE: Il faut faire
attention à la correspondance des verbes entre l' active et la
passive, et, dans celle-ci, aux accords avec le PARTICIPE
PASSÈ: La
voix passive, ayant comme auxiliaire le verbe ÊTRE, exige l' accord du
PARTICIPE PASSÉ avec le SUJET, en genre et un nombre. |
·
2.2.3. QUELQUES REMARQUES
SUR LA CORRESPONDANCE PRONOMINALE |
|||
2.2.3.1. Le complément d' objet direct est
un pronom personnel: |
|||
C. O. D. de l' ACTIVE |
SUJET de la PASSIVE |
||
Me
................................> Te
.................................> Le
/ la / l' ....................> Nous..........................> Vous
...........................> Les
.............................> |
Je Tu Il
ou Elle Nous Vous Ils
ou Elles |
||
"Il m' a
vu hier." |
"J' ai
été vu par lui hier." |
||
2.2.3.2. Si
le complément d' objet direct est le pronom
relatif QUE, à la passve il prendra la forme du sujet
QUI: |
|||
ACTIVE |
PASSIVE |
||
QUE __ C.
O. D.: |
QUI __ SUJET: |
||
"Je
connais les chansons QU' il
chante." "Voilà la
maison QU' ils
ont achetée." |
"Je
connais les chansons QUI sont
chantées par lui." "La
maison QUI a
été achetée par eux c' est celle-là." |
||
2.2.3.3. Le COMPLÉMENT
D' AGENT est habituellement introduit par PAR. Mais il apparaît aussi la
préposition DE: |
|||
3.1. Soit
quand la phrase
exprime un état de choses: |
3.2. Soit
quand l'
agent est une idée, une chose abstraite: |
||
"Il
est aimé de ses
supérieurs"; "Elle
était accompagné de son
mari."; "La
route est bordée de fleurs." |
"Il
se sentit saisi de peur."; "N'
êtes-vous pas frappé de stupeur." |
C. TYPES DE PHRASE: INTERROGATIVE et EXCLAMATIVE
1.1. INTERROGATIVE PAR INTONATION __ Une phrase
déclarative peut se transformer dans une INTERROGATIVE par le simple
changement de l' INTONATION:
"Il a bien travallé." [déclarative] =>
"Il a bien travaillé?"
[interrogative]
"On frappe à la porte." [déclarative] =>
"On frappe à la porte?"
[interrogative]
1.2. INTERROGATIVE PAR INVERSION DU SUJET __ à la simple
INTONATION on ajoute L' INVERSION DU SUJET:
"Elle aime jouer du piano." [déclarative] =>
"Aime-t-elle jouer du piano?" [interrogative]
Michel viendra ce matin. [déclarative] => "Michel viendra-t-il ce matin?"
[interrogative]
Le verbe varie
en mode, en voix, en
personne, en nombre (voir personne
grammaticale), et en temps.
On appelle
"temps du verbe" les
formes par lesquelles le verbe situe l'action sur la ligne du temps, passé - présent - futur. Cette
précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de
l'écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de
contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à
un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand
l'action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif
lorsqu'elle est datée par rapport à un autre
événement.
Chaque mode
possède plusieurs temps. Le gérondif n'en a
qu'un, tandis que l' indicatif, le
plus riche, en compte huit.
L'indicatif, par
exemple, peut être au : présent, passé composé, imparfait, passé simple, plus-que-parfait, futur simple, passé antérieur, futur antérieur.
L'impératif, uniquement au présent et au passé.
Tous ces temps donnent lieu à des
entrées particulières où ils sont présentés
et commentés. Vous pouvez vous y rendre en cas de besoin.
On distingue les temps simples, formés du verbe seul - radical et désinence (Il chante, il chantait, il chantera, etc.),
les temps composés formés du verbe au participe passé et d'un auxiliaire au temps simple (Il a chanté, il avait
chanté, il eut chanté, etc.), les temps surcomposés (rares) formés d'un auxiliaire à un temps composé et du verbe au participe passé (Il a eu chanté, il avait
eu chanté, il aurait eu chanté).
Les verbes se divisent en trois grands groupes de
conjugaison selon la finale qu'ils présentent à l' infinitif et au participe présent.
1er groupe = "er" sur le
modèle de aimer.
2e groupe = "ir" sur le
modèle de finir.
3e groupe = tous les autres verbes
"oir", "re", le verbe "aller, et les "ir"
sur le modèle de "sentir".
Le 1er groupe compte 90% des verbes existant en
français, la conjugaison de ce groupe est régulière (sans exceptions). La grande
majorité des verbes nouveaux (radiographier, atomiser, etc.) sont
créés sur le modèle de "aimer", 1er groupe.
Le second groupe comprend quelque trois cents verbes
qui sont de type
régulier.
Sur le modèle de "finir", participe présent en "-issant" et indicatif présent en "-is".
Le 3e groupe comprend en plus de "aller", une trentaine de verbes en
"ir" sur le modèle de "sentir", dont le participe présent se termine en "-ant", une trentaine en "-oir" (recevoir), et une
centaine en "-re". C'est le groupe des exceptions et des
verbes irréguliers.
Le verbe est le
mot essentiel de la langue. Il varie en mode, en temps, en voix, en
personne (voir personnes
grammaticales) et en nombre. Au participe passé il varie
parfois en genre.
Une description
complète du verbe doit prendre en compte tous ces
éléments.
On distingue en premier les verbes d'action et les verbes d'état. Un verbe
d'action exprime une action faite ou subie par le sujet (Il lance une
pierre. Il réfléchit. L'arbre est découpé.). Un
verbe d'état (sembler,
paraître, devenir rester, demeurer, etc.) exprime un état du sujet
(Il semble triste).
Le verbe d'action peut se
présenter sous deux (trois) aspects, selon la position du sujet par
rapport à l'action que décrit le verbe, c'est ce que l'on appelle
ses voix. Il est à la voix active si le
sujet fait l'action (Pierre construit une maison), il est à la voix passive si le
sujet subit l'action (Une maison est construite par Pierre). Certains
grammairiens considèrent le verbe pronominal comme
une voix moyenne. Certains
verbes n'existent qu'à la forme (ou voix) pronominale (se souvenir,
s'écrier, s'abstenir, etc.).
Après
avoir cerné sa voix il faut préciser le sens du verbe. Pour un verbe d'action on dira s'il est transitif ou intransitif (les verbes d'état ne sont pas transitifs, ils ont pour rôle de relier l'
attribut au sujet, ce sont des verbes attributifs). Pour un verbe pronominal il faudra préciser ses divers sens possibles " réfléchi, réciproque, passif, subjectif" voir pronominal.
Quelle que soit sa voix un verbe à sept modes possibles " indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif, infinitif, participe, gérondif". Voir modes ou directement un des modes.
Après avoir défini le mode, il faut
préciser le temps ( présent, imparfait, futur, passé, plus-que-parfait). Voir temps (du verbe) ou directement un de ces temps.
Les personnes et
le nombre : première personne, deuxième, etc. Voir personnes
grammaticales.
Le modèle
de conjugaison. Voir conjugaison. Les
tournure ou forme du verbe, on distingue les tours : affirmatif, interrogatif,
interro-négatif (Il mange. Mange-t-il? Ne mangera-t-il pas?).
Voir interrogative, négation.
La construction
peut être personnelle ou impersonnelle. Certains verbes sont essentiellement
impersonnels (les verbes décrivant des phénomènes
météorologiques + il faut, il s'agit, il appert). De nombreux autres peuvent se
construire des deux manières (Un accident m'est arrivé, Il
m'est arrivé un accident). Voir impersonnels.
Le mot du jour :
Croisée (adjectif
féminin singulier)
1.
formant une croix
2.
entrecroisée pour un tissue
3.
qui converge mais en provenant de
différentes directions
4.
résultant du croisement de deux espèces animals
5.
(nom féminin singulier)
6.
point de rencontre de voies de communication
7.
châssis de fenêtre,
fenêtre elle-même.
8.
en histoire, femme participant à une croisade
9.
par extension, femme menant une campagne acharnée pour une
idée, une cause
Présent
Le
présent, comme son nom l'indique, exprime un temps.
Sur la ligne du temps passé - présent - futur, le
présent indique que l'action qu'exprime le verbe est en train de se
dérouler (Il mange en ce moment).
Selon
le mode
: doute, interdit, éventualité, réalité, on
utilisera le présent de l'indicatif, du subjonctif, du conditionnel, de
l'impératif, etc. (voir modes).
Au
sens strict, le présent indique que le fait a lieu au moment même
de l'écrit ou de la parole. Mais celui qui parle, celui qui
écrit, peut se projeter n'importe où sur la ligne du temps, il
peut étendre l'instant de la parole et le faire déborder en arrière
sur le passé, en avant sur l'avenir. Le présent, dans ces emplois
particuliers, peut alors exprimer diverses nuances :
-
une action habituelle - présent d'habitude : Il travaille le
soir ;
-
un fait passé - présent de narration : Alexandre le Grand
se dirige alors vers l'Orient ;
-
une vérité générale :
Le soleil se lève à l'Est;
-
un fait futur après "si" conditionnel : Si tu parles
le groupe est perdu ;
-
un fait futur présenté comme certain :
Un mot de plus, je sors! ;
-
un fait qui déborde légèrement soit dans le
passé, soit dans le futur : Il nous quitte à l'instant. Il
revient tout de suite.
Sur la droite du
temps le verbe peut
indiquer que l'action qui se passe au moment de la parole se déroule
dans le passé, le présent ou le futur.
Cette
précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de
l'écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de
contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à
un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand
l'action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif
lorsqu'elle est datée par rapport à un autre
événement.
Les temps du passé sont :
- imparfait (je mettais) : indique un fait se déroulant dans le passé mais n'offrant
d'intérêt ni par son origine, ni par sa fin (voir aussi, plus
précisément, imparfait);
- passé simple (je mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé;
- passé composé (ou passé indéfini) (j'ai
mis) :
exprime un fait
entièrement achevé dans le passé mais pouvant avoir, avec
le moment où l'on parle, quelques relations;
- plus-que-parfait (j'avais
mis) : exprime un fait achevé par
rapport à un autre fait lui aussi passé;
- passé
antérieur (j'eus mis): exprime
un fait accompli, soit par rapport à un autre fait passé, soit
par rapport à un complément de temps situant une marque dans le
passé (la semaine dernière, hier...).
Le futur, comme
son nom l'indique, exprime un temps. Sur la
ligne du temps : passé - présent - futur, le
futur indique que l'action qu'exprime le verbe se déroulera plus tard (Il
mangera tout à l'heure).
Le futur
appartient au mode indicatif,
celui-ci est le mode du fait, de la certitude, de la déclaration, du
jugement, de la croyance, etc. A l'intérieur de ce mode, le
futur indique diverses situations par rapport au temps de l'action.
1. le futur simple (Nous
paierons. Vous apprécierez) indique un fait à venir au moment de
la parole (La semaine prochaine nous partirons en congé).
Il s'utilise
parfois à la place de l' impératif qui lui
aussi concerne le futur (Sortez! Vous voudrez bien sortir.).
On l'emploie
à la place du présent de
l'indicatif pour atténuer l'expression (Je vous demande de
régler votre dette. Je vous demanderai de régler votre dette).
2. le futur
antérieur : indique qu'une action sera
passée lorsqu'une seconde arrivera (Dès que tu auras fini,
nous partirons) ou qu'une action sera passée dans le futur (A ce
moment-là, il aura fait des progrès). Il s'utilise aussi pour
atténuer l'expression ou pour indiquer, dans un renversement de temps,
le caractère pittoresque, exceptionnel, d'un fait déjà
accompli (C'est impossible ! Vous aurez mal compris. Nous sommes perdus,
c'est le concierge qui nous aura vendus).
Le
plus-que-parfait est un temps du mode indicatif et du
mode subjonctif. Le
plus-que-parfait indique un fait passé (c'est donc un
temps du passé), ce fait est antérieur
à un autre fait, passé lui aussi. Peu importe le délai écoulé entre
les deux faits.
Dès l'ouverture de la porte nous
avions compris.
Dès
l'année 1968, cela fait maintenant près de trente ans, nous
avions compris.
Lorsque le fait au plus-que-parfait est en rapport
avec un fait décrit par un second verbe, celui-ci est à l' imparfait, au passé simple, ou au passé composé.
Il venait une bonne odeur de soupe car la
maîtresse de maison avait commencé le repas.
Il crut que nous étions d'accord
car nous avions souri à ses propositions.
Le plus-que-parfait s'utilise parfois dans une
volonté d'atténuation en rejetant dans le passé un fait
présent.
On sonne. J'ouvre la porte, et
vois Pierre qui me dit : "j'étais venu vous rappeler votre
promesse".
Après un
"si" conditionnel, on
emploie obligatoirement le plus-que-parfait si le fait est dans le
passé.
Si tu m'avais
prévenu, je ne serais pas parti.
Remarquez que le
verbe de la principale est au passé du conditionnel.
Le
plus-que-parfait a un temps surcomposé, peu employé, et la
plupart du temps, uniquement si le verbe de la principale est
lui-même au plus-que-parfait.
S'il lui avait eu
fait visiter un lieu qu'il connaissait, il lui aurait dit.
L'imparfait est
parfois dit "le présent du passé". Il exprime
une action en cours dans le passé, au moment où une autre action,
elle aussi passée, se produit. L'imparfait ne décrit ni le début, ni la fin de l'action
en cours (Comme j'arrivais, j'entendis un grand bruit).
Il peut exprimer des nuances très proches du présent de l' indicatif :
- une action située à
un moment précis du passé - imparfait narratif (En mars 1871, Paris
était en flammes);
- une action qui dure - dans le
passé (Le
vent soufflait et emportait les nuages);
- une action habituelle - imparfait
d'habitude (Le
colonel soupait à 8 heures et partait rendre visite à Mme Lupin);
- un futur proche d'un passé (Nous avons appris que tu partais
demain).
D'autres nuances résultent du contexte (un fait
possible, une supposition, etc.). L'imparfait s'emploie très souvent
pour atténuer une demande ou pour marquer la politesse (Je voulais
vous demander...Vous désiriez...).
On appelle "voix" les
formes que prend le verbe pour exprimer le rôle du sujet dans l'action. On distingue traditionnellement la
voix passive et la voix active. (Certains
grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne, d'autres le
considèrent comme un cas particulier de la voix active).
Voir pronominal.
Dans la voix active, le sujet
fait l'action (Pierre mange du pain). Dans la voix
passive, le sujet subit l'action (Le pain est
mangé par Pierre).
La voix passive et la voix
active représentent donc des types de constructions. On peut,
lorsque le verbe est transitif direct, exprimer les mêmes idées en utilisant
l'une ou l'autre voix.
Le maçon
construit la maison.
La maison est
construite par le maçon.
Comme on le remarque, les mêmes mots dans la
phrase n'ont pas les mêmes fonctions. Le groupe nominal "le maçon", sujet dans la voix active,
est devenu complément d'agent dans la voix passive. Le groupe "la maison", COD
dans la voix active, est maintenant sujet. Le verbe aussi a changé de forme, il est maintenant
à une forme composée.
La
transformation passive peut servir (la plupart du temps mais, hélas, pas
toujours) à définir si un verbe est transitif direct. Seuls les verbes transitifs directs
acceptent la transformation passive (exceptions : obéir, désobéir,
pardonner). Elle permet parfois de trouver le complément d'objet direct. Le complément
d'objet direct du verbe actif devient le sujet du verbe passif.
Les modes représentent la manière dont
l'action exprimée par le verbe est conçue et présentée. L'action peut
être mise en doute, affirmée comme réelle,
éventuelle, etc.
Quelle que soit sa voix ( active, passive ou pronominale) un verbe a sept modes possibles.
- l' indicatif
présente l'action comme réelle;
- le conditionnel présente
l'action comme éventuelle;
- l' impératif présente
l'action comme un ordre;
- le subjonctif présente
l'action comme désirée, envisagée ou douteuse;
- l' infinitif dit, sans plus, ce qu'est cette action;
- le participe exprime
l'action comme le ferait un adjectif;
- le gérondif indique
une circonstance (c'est la forme adverbiale du verbe).
L'indicatif, le
conditionnel, l'impératif et le subjonctif sont des modes personnels,
c'est-à-dire qu'ils admettent la distinction des personnes
grammaticales (je, tu, les hommes...).
L'infinitif, le
participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui
n'admettent pas la distinction des personnes grammaticales.
Pour le mode du
verbe dans la proposition subordonnée, voir locutions
conjonctives et mode.
Le conditionnel
est un mode du
verbe, c'est une façon de concevoir et de présenter l'action. Le conditionnel
présente l'action (au sens large) qu'indique le verbe, comme éventuelle ou
dépendante d'une condition - exprimée ou non.
Il viendrait si nous
l'invitions.
Il mangerait trop.
Il peut marquer :
- un fait futur et possible à certaines
conditions.
(S'il me le demandait, j'irais);
- un fait
présent ou même passé qui ne s'est pas
réalisé.
(S'il était
grand il serait plus fort que toi).
En dehors des cas d'emploi stricts, on utilise souvent
le conditionnel pour atténuer
une affirmation
(Je voudrais encore un peu de café. Il y aurait eu
une crise importante dans le groupe). Il exprime parfois l'indignation ou
l'étonnement (Quoi ! Vous vous dédiriez
pour si peu!). Il indique encore un fait imaginaire,
à la manière des enfants (Tu serais le gendarme et moi je
serais le voleur).
L'impératif est le mode des phrases injonctives, il exprime l'ordre (tour affirmatif : Fuyez!)
ou la défense (tour négatif : Ne bougez pas).
C'est le plus pauvre des quatre modes personnels : il n'a que trois personnes grammaticales et pas de pronom sujet (2e du singulier : mange, 1re du pluriel : mangeons,
2e du pluriel : mangez).
L'impératif n'a que deux temps : présent (temps simple : cours, courons, courez), passé (temps composé, très limité d'emploi : aie
couru, ayons couru, ayez couru).
Des trois voix : active, passive, pronominale, seule la voix active
accepte le temps du passé.
Certains verbes sont défectifs à l'impératif (pouvoir, devoir).
Notez que la
1re personne du pluriel peut signifier une 2e personne du singulier (politesse)
ou du pluriel (plusieurs personnes) et même une 1re du singulier si le
scripteur s'exhorte lui-même (Allons, dépêchons mon ami.
Allons, dépêchons jeunes gens. Allons-y!). Voir personnes
grammaticales.
Les verbes du
1er groupe forment la 2e personne de l'impératif présent en
"e" (mange, saute, chante). Les verbes des 2e
et 3e groupe forment la 2e personne en "s" (finis,
cours, bois). Voir conjugaison. Les exceptions suivantes provoquent parfois des erreurs :
L'infinitif est souvent appelé la forme
nominale du verbe. C'est la forme la plus simple de l'expression
verbale ; avec le participe et le gérondif, il est
l'un des trois modes dits impersonnels. Il ne porte ni
l'indication de nombre ni l'indication de personne (manger,
boire, danser, dormir)
1. Infinitif comme nom : il peut avoir toutes les fonctions du nom.
2. Infinitif comme
verbe : il peut conserver toute sa valeur de verbe et
être le noyau d'une proposition,
celle-ci est alors dite infinitive (Il
ne sait pas où passer la soirée). Mais on peut aussi le
trouver comme noyau d'une principale.
Dans une proposition
principale (ou indépendante) il
exprime :
- l'ordre ou la
défense, il est alors proche de l' impératif (Ne
rien jeter par la fenêtre);
- l' interrogation ou l' exclamation (Que faire ?);
- l'affirmation (Et les enfants de pleurer).
Dans une subordonnée, complétive ou relative, il est la plupart du temps en position de complément d'objet (Il écoute son fils jouer du piano).
Il faut pour cela que l'infinitif ait son sujet propre.
Quelle
que soit sa voix
(active, passive, pronominale), un verbe a sept modes possibles (voir modes).
le subjonctif est essentiellement le mode de la subordination, de
l'indécision, du doute, du fait pensé. C'est aussi le mode le
plus délicat d'emploi.
Il
a quatre temps
qui vont deux par deux : présent et passé, imparfait et
plus-que-parfait.
-
le présent exprime aussi bien le futur (Je veux que tu
écrives la préface au mois de mars de l'année prochaine).
-
le passé exprime l'antériorité par rapport au
moment actuel (Je veux qu'il ait connu le second personnage au moment où
il abandonne son travail).
-
le plus-que-parfait exprime l'antériorité par rapport
à l'imparfait (Je voulais que tu eusses connu mon enfance).
Le
subjonctif se rencontre en proposition principale
ou indépendante,
il exprime un ordre ou une défense (Qu'il sorte! Qu'il ne
touche pas mes livres.), un souhait (Puissiez-vous prendre la
bonne décision), une supposition (Qu'il ait la
santé et nous pourrons compter sur lui), une concession (Qu'il
ne l'ait pas fait exprès, voilà qui ne nous avance guère).
En
proposition subordonnée
le subjonctif s'emploie après des verbes de forme impersonnelle marquant
la nécessité, le doute, le désir, etc. Après "que"
introduisant une subordonnée complément d'objet mise en
tête de la phrase. Après des verbes d'opinion, de
déclaration, de perception quand le fait est simplement envisagé.
Dans de nombreuses subordonnées circonstancielles.
Cet
usage du subjonctif est traité sous diverses entrées et nous vous
conseillons de lire, en cas de besoin, locutions conjonctives et mode,
"que"
indicatif ou subjonctif, ainsi que la concordance des temps.
Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale) un verbe a sept modes possibles
(voir modes). L'indicatif est essentiellement le mode
du réel.
Il s'emploie dans les phrases
énonciatives, les phrases interrogatives et les phrases exclamatives. C'est le mode le plus riche en
temps (le plus pauvre, le gérondif n'a qu'un seul temps : En marchant. En rêvant),
l'indicatif en a huit : quatre simples et quatre composés :
- le présent;
- l' imparfait;
- le passé simple;
- le futur simple;
- le passé composé;
- le plus-que-parfait;
- le passé antérieur;
- le futur antérieur.
Tous ces temps donnent lieu à des
entrées que vous pouvez consulter en cas de besoin.
Le verbe varie
selon la personne, le nombre, le mode et le
temps (voir temps (du
verbe).
Le verbe varie
en personne, c'est-à-dire qu'il change sa terminaison selon que le sujet
est à la première personne (je chante), à la
deuxième personne (tu chantes) ou à la troisième personne
(ils chantent). Voir conjugaison.
Parmi les sept modes
possibles d'un verbe (indicatif, conditionnel, impératif, etc.), trois
modes n'acceptent pas la variation selon les personnes, il s'agit de l' infinitif (chanter),
du participe
passé (chanté/e), du gérondif (chantant).
Ces modes sont dits impersonnels.
- La première
personne représente celui qui parle ou qui écrit (Je
partirai demain). Au pluriel, la première personne représente
un ensemble dans lequel se comprend celui
qui parle ou écrit (Nous partirons demain).
- La deuxième
personne représente le destinataire, auditeur ou
interlocuteur (Tu partiras demain). Au pluriel la deuxième
personne représente un ensemble
d'interlocuteurs (Vous partirez demain).
- La troisième
personne représente l'être ou la chose dont on
parle (Il partira demain. Cet homme partira demain). Au pluriel la troisième personne
représente des êtres ou des choses dont on parle.
Bien entendu, les personnes peuvent se confondre, soit
que celui qui parle s'adresse à lui-même (Je me dis : "pourquoi
tu as fait cette bêtise!", soit que le locuteur utilise un
"nous" de politesse ou de
majesté (Nous avons étudié de nombreuses sources...,
le "nous" ne représentant qu'un
personne), soit encore qu'il s'adresse à son interlocuteur en utilisant
un "vous" de politesse.
Les verbes auxiliaires sont des verbes qui "aident" à
la conjugaison d'autres verbes en formant les temps composés (Il a
dormi. Nous avons crié). Voir temps (du verbe).
Les principaux auxiliaires sont "être" et "avoir". A côté de ces
deux auxiliaires principaux, certains verbes qui servent à exprimer des
nuances dans la conjugaison "faire", "venir", "aller", "devoir", "laisser", etc. sont qualifiés de
semi-auxiliaires. (Il va
partir. Nous irons vous voir. La montagne doit être enneigée.)
1. se conjuguent avec "être"
:
- les temps composés de tous les verbes pronominaux;
- les temps composés de certains verbes intransitifs "aller, devenir, éclore, entrer, mourir,
naître, rester, sortir", etc.;
- la voix passive.
2. se conjuguent
avec "avoir" :
- les verbes "avoir" et
"être";
- les verbes transitifs;
- la plupart des verbes intransitifs;
- tous les verbes impersonnels.
Les verbes défectifs sont les
verbes qui ne sont pas utilisés à certains temps ou à
certaines personnes. Voir t emps (du verbe), personnes grammaticales.
Exemples :
Les verbes impersonnels sont des
verbes uniquement employés à la troisième personne du
singulier (Il
pleut). Ils sont dits impersonnels car le sujet "il"
ne désigne rien (aucun être, aucune chose).
Certains verbes sont impersonnels de
manière habituelle (Il pleut, Il neige), ce sont
les verbes décrivant des phénomènes
météorologiques, d'autres le sont de manière occasionnelle.
Un grand nombre de verbes personnels peuvent, en effet, se construire
impersonnellement.
Des choses bizarres lui sont
arrivées.
Il lui est arrivé des choses
bizarres.
Les verbes impersonnels ou les verbes personnels
construits impersonnellement peuvent avoir un sujet apparent "il",
et un sujet réel postposé (Il lui est
arrivé des choses bizarres) ce sont des choses bizarres qui
sont arrivées à "il". Voir sujet apparent, sujet réel.
Règle : Les verbes impersonnels ou les
verbes personnels construits impersonnellement s'accordent toujours
avec le sujet apparent "il".
Les verbes
pronominaux sont ceux qui sont accompagnés d'un pronom
reprenant le sujet (Je me lave. Tu te dépêches. Il se regarde. Nous nous regardons. Vous vous levez). Le pronom qui reprend le sujet est dit pronom conjoint.
Un verbe d'action peut se présenter sous trois aspects, trois voix : voix
active (le
sujet fait l'action, voix
passive (le
sujet subit l'action),
voix pronominale
dite voix moyenne (pronom reprenant le sujet).
De très nombreux verbes peuvent exister aux
trois voix (Je regarde, je suis regardé, je me regarde). Certains
n'existent qu'à la voix passive, certains, enfin, n'existent qu'à
la voix pronominale (se souvenir, se repentir, etc.),
ce sont les verbes essentiellement
pronominaux.
Le pronom conjoint qui reprend le sujet est tantôt analysable, tantôt vague et sans
fonction précise. Parmi les pronominaux à pronom conjoint
analysable on distingue les réfléchis et les réciproques. Lorsque le pronom conjoint est
vague et inanalysable on distingue les passifs et les subjectifs.
1. les réfléchis indiquent que le sujet (ou les sujets) exerce une action sur lui-même (Il se lave. Il se rase. Il se
regarde. Elle se parle, etc.). Le pronom conjoint peut alors
être COD ou COI (COD
= Il se lave. COI
= Elle se parle).
2. les réciproques indiquent que les sujets (collectif ou pluriel) exercent une action l'un sur l'autre (ou les uns sur les autres) et réciproquement (Ils s'appellent. Ils se cherchent. Vous vous
parliez. Ils se regardent. etc.).
3. les passifs indiquent que le sujet subit l'action mais que l'être ou la chose qui
accomplit cette action (l'agent) n'est pas nommé (La ville se voit de loin. Il
s'appelle Pierre. L'or s'achète cher, etc.).
4. les subjectifs : le pronom est un
élément totalement incorporé au verbe. Il s'agit surtout
de verbes qui n'existent qu'à la forme pronominale (s'accouder,
s'écrouler, se méfier, s'exclamer, s'écrier, etc.).
Ces verbes sont dits essentiellement pronominaux. On
trouve aussi dans cette catégorie, des verbes existant à la voix
active mais avec une signification différente (S'apercevoir = se
rendre compte, apercevoir = voir. S'oublier = ne plus penser à soi,
oublier = omettre).
Un verbe peut
avoir les quatre nuances : réfléchi (Il s'aperçoit
dans la glace), réciproque (Ils
s'aperçoivent sur la place), passif (La
ville s'aperçoit de loin), subjectif (Il
s'aperçoit de son erreur).
Les nuances des verbes pronominaux sont importantes
pour l'accord des participes passés (voir participe passé des verbes pronominaux).
Le verbe est certainement le mot le plus important de la phrase et il fait l'objet de nombreuses descriptions (voir description du verbe). La première consiste à
savoir s'il s'agit d'un verbe d'action ou d'état. Le
verbe exprime, en effet, essentiellement, une action faite ou
subie par le sujet - ce sont les verbes d'action (Le feu
brûle. Pierre
chante, etc.), ou un état du sujet - ce sont les verbes d'état (Le
feu est mort. Pierre semble malade).
Les verbes d'action peuvent se
présenter sous trois aspects : voix active si c'est le sujet qui fait l'action (Le feu brûle. Pierre
chante.), voix passive si le sujet
subit l'action (Le bois est brûlé. La chanson est
chantée.), voix pronominale lorsque
le sujet est repris par un pronom personnel complément (Je me suis
brûlé. Le feu s'est éteint).
Après
avoir défini la voix du verbe il faut préciser son sens. Un verbe actif peut
être transitif ou intransitif (la voix
pronominale donne lieu à d'autres nuances. Voir pronominal. La
voix passive ne
donne pas lieu à cette distinction).
Un verbe transitif
est un verbe accompagné d'un complément d'objet (Il
mange une pomme. Il boit du vin. Il parle de son enfance).
Un verbe intransitif
est un verbe qui n'est pas accompagné d'un complément
d'objet (Il mange. Il boit. Il partira
à l'aube. Il mangera bientôt).
Parmi les verbes transitifs certains sont
accompagnés d'un complément d'objet direct (construit, directement sans préposition) ils sont, alors, dits transitifs directs, d'autres sont accompagnés
d'un complément d'objet indirect (construit indirectement, à
l'aide d'une préposition) et ils sont dits transitifs indirects. (Comparez : Il évoque son
enfance = transitif direct. Il se souvient de son enfance =
transitif indirect.)
La plus grande partie des verbes actifs sont
tantôt transitifs (directs ou indirects) tantôt intransitifs -
c'est-à-dire qu'ils peuvent être construits avec ou sans complément. Mais quelques-uns sont transitifs ou intransitifs de
nature, essentiellement, c'est-à-dire qu'ils exigent ou ne peuvent pas
être construits avec un complément.
Suivant le verbe
utilisé le complément d'objet sera donc obligatoire, interdit ou
facultatif.
Si le participe
passé, dans son emploi d'adjectif ne diffère pas de
forme d'un emploi à l'autre, il n'en va pas de même pour le
participe présent.
Le participe présent (forme en "ant" du verbe : chantant,
dormant, courant, etc.) est invariable, l'adjectif varie en nombre et en genre. Dans certains cas, l'orthographe
diffère d'une forme à l'autre :
Dans les exemples suivants l'adjectif est la
première forme :
adhérent, adhérant - coïncident, coïncidant
confluent, confluant - affluent, affluant
convergent, convergeant - détergent, détergeant
différent, différant - excellent, excellant
divergent, divergeant - équivalent, équivalant
négligent, négligeant - précédent,
précédant
violent, violant - influent, influant
communicant, communiquant - vacant, vaquant
convaincant, convainquant - suffocant, suffoquant
provocant, provoquant - navigant, naviguant
délégant, déléguant - fatigant, fatiguant
intrigant, intriguant.
L'invariabilité du participe présent et
les différences orthographiques entre l'adjectif et le participe,
rendent indispensable de ne pas confondre les deux.
1. La forme
en "ant" est participe
présent quand :
- elle est
précédée de la négation "ne" : Il
travaille seul, ne communiquant avec personne...
- elle appartient
à un pronominal : Ils
avancent se convainquant mutuellement...
- elle a un complément d'objet direct : Comparez : J'ai trouvé ces enfants
remuants. J'ai trouvé ces enfants remuant leurs jouets.
- elle forme le complément absolu (sujet et prédicat mais sans
introducteur ni verbe conjugué) : Le hasard aidant.
- Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l'adverbe qui la modifie est
placé après : Méfiez-vous des éléments changeant
souvent.
2. La forme en "ant" est adjectif quand :
- elle est attribut : Il est différent. Elle est différente.
- Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l'adverbe (autre que
"ne") qui la modifie est placé avant : Méfiez-vous des
éléments souvent changeants.
En principe, lorsque le participe est placé en
début de phrase, cas fréquent des formules de politesse, la
logique voudrait qu'il se rapporte au sujet du verbe principal de la phrase.
Sachant votre intérêt,
j'ose vous proposer cette affaire.
En attendant votre réponse, je
vous prie de recevoir...
Ayant relu le dossier, je pense que
tous les éléments sont en place pour...
Et non:
Sachant votre intérêt,
cette affaire pourrait vous...
En attendant votre réponse,
recevez.
Ayant relu le dossier,
tous les éléments sont en place pour...
Le participe présent peut s'employer comme
complément absolu. Il existe un sujet et un prédicat mais pas de
forme conjuguée ni mot introducteur Dieu aidant, nous survivrons.
Les noms ont un genre propre, masculin ou féminin. Une partie des êtres
animés ont un genre correspondant au sexe (Un protecteur, une
protectrice) mais, pour la plupart des noms, le genre est arbitraire (en
cas de doute il faut consulter un dictionnaire).
Au contraire, le
nombre fait partie des besoins de la communication. On utilise le singulier
quand on désigne un seul être, une seule chose ou un seul ensemble
- pour les collectifs (Un
marin, des marins. Une pomme, des pommes. Un groupe, des groupes).
Le nombre peut
concerner cinq mots : le nom, l' article, l' adjectif, le pronom, le verbe.
On forme le pluriel des noms en ajoutant un "s" au singulier. Cette règle, bien entendu,
souffre quelques exceptions.
- Les noms en "au" et "eau" forment le pluriel en "x"
(Un bureau, des bureaux. Un flûtiau, des flûtiaux) sauf : "landaus, sarraus".
- Les noms en "eu" forment le pluriel en "x" (Un feu, des feux. Un jeu, des jeux) sauf : "bleus, pneus".
- Les noms en "ou" forment le pluriel en "s" (Un trou, des trous) sauf : "poux, hiboux, choux, joujoux, genoux,
cailloux, bijoux".
- Les noms en "al" forment le pluriel en "aux" (Un cheval, des chevaux. Un
bocal, des bocaux) sauf
: "cal, bal, carnaval, pal, récital,
régal, festival, chacal" qui le font en "s".
- Les noms en "ail" forment le pluriel en "s" sauf : "bail,
corail, émail, gemmail, soupirail, travail, vantail et vitrail" qui le font en "aux".
Il y a également des pluriels
irréguliers :
Bétail forme au pluriel "bestiaux" ;
Bétail a un pluriel bétails peu utilisé ;
Le nom composé crédit-bail forme au
pluriel "crédits-bails" ;
Le pluriel corails est employé pour des objets fabriqués dans cette
matière, pour la partie rouge de la coquille Saint-Jacques, du
homard ;
Le pluriel travails se rapporte à l'instrument du
maréchal-ferrant (en technologie, machines servant à immobiliser
les chevaux ou les boeufs pour qu'on les ferre ou les soigne).
- Les noms qui au singulier se terminent par "z", "x", ou
"s" ne changent pas au pluriel.
Le pluriel des noms composés est un domaine
où règnent à outrance hésitations et exceptions.
Plusieurs tentatives ont été faites par des organismes
autorisés pour mettre de l'ordre et de la simplicité. Le pluriel
des noms composés est réglé par le dictionnaire des noms
communs, dans la grande majorité des cas, vous n'aurez pas à vous
en préoccuper.
Voir aussi : Noms propres (pluriel des), Genre (pour "amour, orgue, délice...).
Les noms propres représentent des personnes,
des lieux géographiques, des marques déposées ou des
titres d'œuvres. L'invariabilité est la règle (des
Picasso, les Bossuet, etc.), mais ils prennent le pluriel dans des cas bien
précis.
1. les noms de
personnes qui prennent la marque du pluriel :
- les noms de familles royales,
français ou francisés; (les Bourbons. Les Capets. Les Stuarts,
etc.)
- les noms propres employés "génériquement"
à la place d'un nom commun (antonomase); (Ce sont des Harpagons =
Harpagons pour avares.)
- les noms propres qui désignent des œuvres d'art. (Des
Cupidons.)
2. les noms géographiques qui prennent la marque du pluriel :
- les noms désignant plusieurs pays, fleuves,
etc. de même nom; (Les Guyanes. Les Amériques. Les Espagnes, etc.)
- les noms employés
"génériquement" à la place d'un nom commun
(antonomase). (De modernes Babylones.)
En dehors de ces cas particuliers
tous les autres noms propres sont invariables : titres d'œuvres ou de
journaux, marques déposées, noms de famille non francisés
(les Romanov), noms composés homonymes (Il existe plusieurs
Saint-Sauveur).
Les pronoms personnels
désignent:
·
le locuteur
(première personne) ;
·
l’interlocuteur (deuxième
personne) ;
·
la personne ou la chose dont on parle
(troisième personne).
Les formes conjointes (ou clitiques) sont placées à
côté du verbe (Je
lui parle.); les formes disjointes sont
séparées du verbe (Je
parle avec elle.).
En et y
sont des pronoms adverbiaux (ou adverbes pronominaux). Quant à on,
il est un pronom personnel indéfini: On a toujours besoin d’un plus petit que
soi.
Formes conjointes |
Formes disjointes |
||||||||
Sujet |
Autres
fonctions |
Non
réfléchi |
Réfléchi |
||||||
Objet
direct |
Objet
indirect |
Réfléchi |
|||||||
Masc. |
Fém. |
Masc. |
Fém. |
Masc. |
Fém. |
||||
1re
pers. du singulier |
je |
me |
moi |
||||||
2e
pers. du singulier |
tu |
te |
toi |
||||||
3e
pers. du singulier |
il |
elle |
le |
la |
lui |
se |
lui |
elle |
soi |
1re
pers. du pluriel |
nous |
||||||||
2e
pers. du pluriel |
vous |
||||||||
3e
pers. du pluriel |
ils |
elles |
les |
leur |
se |
eux |
elles |
soi |
Sources d’information :
Essentielle :
- Ìàò⳿øèí Â. Ã. Ôðàíöóçüêà ìîâà: ϳäðó÷íèê
– Ê.: Âèùà øêîëà, 1992. - 328 ñ.
- ̳íåðàëîâà Î. ²., Áåé Í. Ò. Ìåòîäè÷í³ âêàç³âêè ç
ôðàíöóçüêî¿ ìîâè äëÿ ñòóäåíò³â ²-²² êóðñ³â: Ëüâ³âñüêèé äåðæàâíèé
ìåäè÷íèé óí³âåðñèòåò ³ì. Äàíèëà Ãàëèöüêîãî. - Ëüâ³â, 2000.-86 ñ.
Supplémentaire:
- Îïàöüêèé Ñ. ª. Français, niveau débutant: ϳäðó÷íèê äëÿ âèùèõ íàâ÷àëüíèõ
çàêëàä³â.-Ê.; ²ðï³íü: “Ïåðåí”, 2003.-312 ñ.