Before writing the play “Pygmalion” B

June 2, 2024
0
0
Зміст

2. Glandes hormonales. Diabète sucré.

Épiphyse (ou glande pinéale).   Attachée au toit du 3e ventricule cérébral, synchroniseur du sommeil. Très petite (0,16 g au maximum). Descartes y avait situé le siège de l’âme (voir p. 86 b).

Hormone : mélatonine : sécrétée selon un rythme circadien. Rôle important la nuit dans la régulation du sommeil (indirectement, en donnant l’information « nuit » à l’organisme) ; exerce sur l’appareil génital une action inverse de celle de l’hypophyse.

Hypophyse.   Ovoïde, longue de 1 cm. Située dans l’étage moyen de la base du crâne, elle est placée dans une logette osseuse, la selle turcique. Comprend 2 parties : antérieure qui sécrète des hormones stimulant glande thyroïde (TSH), surrénale (ACTH), ovaires ou testicules (LH et FSH), croissance (hormone de croissance) et lactation (prolactine) ; postérieure qui libère dans la circulation l’hormone antidiurétique (ADH ou vasopressine). Ces sécrétions sont contrôlées par l’hypothalamus (partie centrale du cerveau végétatif) relié à l’hypophyse par la tige pituitaire, fin conduit nerveux et veineux.

Hormones antéhypophysaires : somatotrope : assure la croissance du corps ; thyréotrope : stimule la thyroïde ; gonadotropes : l’une, folliculo-stimulante, provoque la croissance et la maturation des follicules ovariens chez la femme, la fabrication des spermatozoïdes chez l’homme et l’autre, lutéo-stimulante, provoque chez la femme la ponte ovulaire et le développement du corps jaune, stimule chez l’homme le tissu interstitiel du testicule qui assure la sécrétion de testostérone (cellules de Leydig) ; corticotrope : stimule la corticosurrénale ; prolactine : stimule la sécrétion lactée.

Hormones posthypophysaires (nées dans l’hypothalamus et collectées par la posthypophyse) : vasopressine : augmente la pression artérielle et s’oppose à la fuite de l’eau par les reins ; ocytocine : fait se contracter l’utérus gravide à terme.

Ovaires.   Glandes sexuelles féminines de forme ovoïde (2,8 × 1,5 cm) situées dans la cavité pelvienne.

Hormones : toutes produites pendant 35 ans, chutent brutalement entre 45 et 55 ans (phénomène propre à l’espèce humaine) ; folliculine (œstradiol, œstrone) : provoque la maturation du follicule dans l’ovaire. Progestérone : maintient la grossesse après la fécondation en préparant la muqueuse utérine à la nidation de l’œuf. Fonctionnement régulé par la LH et la FSH hypophysaires.

Traitement hormonal substitutif (THS) : introduit en France vers 1960. Indiqué lors de la ménopause dont elle suspend les conséquences [signes climatériques immédiats (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, troubles de l’humeur) et accélération du vieillissement (ostéoporose, maladies cardio-vasculaires, atrophie cutanée et génitale)] par arrêt de sécrétion hormonale des ovaires. Administration continue d’œstrogènes par voie orale ou cutanée ou, si la femme a gardé son utérus, de progestérone, pour éviter le risque de cancer de l’endomètre. En 2002, 35 % des femmes ménopausées utilisaient la THS. Chute de 40 % des prescriptions après l’étude amér. de Women’s Health Initiative (2002) montrant que les risques (cancérogènes, cardiovasculaires) l’emportaient sur les avantages, et les limitations d’emploi introduites par les autorités de santé (l’Afssaps a limité à 5 ans la durée du traitement).

 

Pancréas endocrine   [constitué par les îlots (cellules) de Langerhans, situés entre les acini du pancréas exocrine].

Hormones : insuline : favorise l’assimilation des nutriments sous forme macromoléculaire (glucose sous forme de glycogène, acides aminés sous forme de protéines, acides gras sous forme de triglycérides). Elle diminue la production hépatique de glucose et favorise son utilisation par les muscles et le tissu adipeux (elle a donc un effet hypoglycémiant). Glucagon : élève la glycémie aux dépens du glycogène et favorise la néo-glycogenèse. Somatostatine : module de nombreux métabolismes ou sécrétions (pancréas, estomac, tube digestif).

Parathyroïdes.   4 glandes de la taille d’une lentille, disposées à la face postérieure de la thyroïde.

Hormone : parathormone : règle taux de calcium et phosphore dans le sang en agissant sur le tissu osseux et sur le rein.

Описание: 110

Détacher l’encadré Masquer l’encadré

DHEA : deshydroépiandostérone de la classe des stéroïdes. 1931 Adolf Buternandt (Allemand, prix Nobel 1939) l’isole dans les urines. 1958 Max Fernand Jayle (Fr.) montre qu’elle décroît avec le vieillissement. 1960 son élève, le Pr Émile-Étienne Baulieu (Fr., né 1926), montre qu’elle est produite par les surrénales. Années 1970 nombreuses études mais l’action sur l’homme n’est pas prouvée. 1992 vente autorisée aux USA sans ordonnance, comme complément alimentaire. 1994 1ers essais positifs chez l’homme (Pr Samuel Yen). 1995 le Pr Beaulieu publie ses résultats cliniques dans les comptes rendus de l’Académie des sciences. 2000 (février) interdite comme substance dopante par le ministère de la Jeunesse et des Sports. -Juillet rapport de l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) : aucun bénéfice prouvé dans la lutte contre le vieillissement mais peut stimuler la croissance de certains cancers (hormono-dépendants) et augmenter le risque cardiovasculaire. 2001 le Conseil national de l’Ordre dissuade les médecins d’en prescrire. Taux : jeune adulte : maximal ; 40 ans : 50 % ; 75 ans : 20 voire 10 % ; dernière année de vie : 5 à 0 %.

Описание: 112

Étude « DHEAge » : menée en France sur 280 patients, en double aveugle contre placebo, pendant 1 an : la compensation en DHEA a une action modérée sur la densité osseuse et sur la libido (mesurée par des échelles précises), mais uniquement sur les femmes de plus de 70 ans ; très modérée sur l’aspect de la peau, avec amélioration de l’hydratation, diminution du jaunissement et augmentation de la production de sébum ; des effets négatifs (acné, pilosité de la lèvre supérieure) chez des femmes plus sensibles à l’action androgénique de la DHEA. Une étude serait à prévoir pour connaître les effets à long terme et l’intérêt à 40 ou 50 ans (sur 5 000 à 10 000 personnes, pendant au minimum 5 ans).

Ventes (est.) : chiffre d’affaires (en 2001) : 5 milliards d’€ ; 25 000 000 d’Américains et 10 000 000 d’Européens en consomment. Prix : 15 à 45 € la boîte. En France, achat (direct) sur Internet interdit.

Surrénales.   Situées au pôle supérieur de chaque rein. Pyramidales, longueur 5 cm. Formées de 2 parties embryologiquement distinctes : corticosurrénale et médullosurrénale.

CORTICOSURRÉNALES : 

hormones : cortisol : actions sur les divers métabolismes, glucides, lipides, protides ; régule en permanence la tension artérielle ; joue sur la qualité de fonctionnement du système cardio-vasculaire, des muscles, des os, du système nerveux central ; freine les processus inflammatoires et régule les réactions immunitaires. Sécrétion maximale vers 8 h, minimale à minuit. Aldostérone : contrôle les électrolytes.

MÉDULLOSURRÉNALE : 

hormones : adrénaline et noradrénaline : provoquent vasoconstriction et hypertension artérielle, hyperglycémie.

Testicules (glandes sexuelles masculines).  

Hormones : testostérone : contrôle et stimule les caractères sexuels du mâle et la spermatogenèse (formation des spermatozoïdes). Utilisée en traitement médical de substitution (par injections ou voie percutanée) chez les jeunes privés de testicules (suite de cancer, etc.) et pour les insuffisances de sécrétion. Dihydrotestérone : dérivé métabolique direct de la testostérone, peut seule agir sur la prostate et assurer son développement.

Thyroïde.   Glande superficielle située à la base du cou, en avant de la trachée. Comprend 2 lobes ovoïdes (5 × 3 × 1,5 cm, 16 g) reliés par un isthme. Contient des cellules originaires de la crête neurale, cellules C, produisant de la thyrocalcitonine (inactif physiologiquement chez l’homme mais ayant des effets hypocalcémiant à dose pharmacologique).

Hormones : stimulées par la thyréostimuline hypophysaire (TSH), produit de la L-tyroxine (T4) progressivement activée par les tissus de l’organisme en perdant un atome d’iode pour donner de la triiodothyronine (T3) qui active le métabolisme des organes et la production de la chaleur du corps humain.

 

Parathyroïdes : trachée ; 2 nerf récurrent droit ; 3 isthme de la glande thyroïde ; 4 clavicule ; 5 nerf pneumogastrique droit ; 6 crosse de l’aorte ; 7 œsophage ; 8 nerf récurrent gauche ; 9 artère carotide ; 10 glande parathyroïde ; 11 lobe gauche de la glande thyroïde ; 12 nerf pneumogastrique gauche ; 13 sternum ; 14 artère sous-clavière gauche.

VIDEO

Il etait une fois la vie – Les hormones

Hormone

Une hormone est un messager chimique véhiculé par le sang ou la sève qui agit à distance de son site de production par fixation sur des récepteurs spécifiques.

 

Fonctionnement

Une hormone est une molécule messagère produite par le système endocrinien (une glande endocrine, ou un tissu endocrinien) en réponse à une stimulation, et capable d’agir à très faible dose.

Elle est ensuite diffusée dans l’ensemble de l’organisme ou à l’extérieur de celui-ci. Les hormones animales sont sécrétées par des glandes spécialisées, et principalement diffusées par le sang ou la lymphe. Mais des hormones peuvent être excrétées dans les excréments et l’urine, via l’haleine ou via les odeurs corporelles par la transpiration. Elles sont parfois produites par des glandes externes, qui servent par exemple chez l’animal à marquer le territoire, la dominance dans le groupe ou les dispositions sexuelles.

Chez les végétaux, les hormones sont soit véhiculées par la sève, soit transportées activement par les cellules, soit elles sont diffusées entre les cellules dans la paroi ou vers l’extérieur, avec émissions éventuelles dans l’atmosphère sous forme gazeuse (éthylène par exemple) ou dans la rhizosphère dans le sol.

L’organe émetteur agit ainsi à distance sur l’ensemble des organes cibles de l’organisme ou d’organismes voisins de la même espèce, voire d’organismes symbiotes dont les récepteurs sont activés au contact des hormones spécifiques (interactions durables).

Rôle

Les hormones ont une fonction de communication qui, en comparaison avec celle du système nerveux, peut être qualifiée de lente, continue et diffuse. Les concentrations hormonales, étudiées en endocrinologie, contiennent donc des informations représentatives de différents états. Elles régulent ainsi l’activité d’un ou plusieurs organes ou organismes dont elles modifient le comportement et les interactions.

Exemple: la mélatonine a une concentration dans le sang qui est régulée par les variations de la lumière (alternances jour/nuit): comme elle est produite pendant la nuit, sa concentration circulante est plus élevée en hiver (nuits plus longues) qu’en été. C’est elle qui est responsable des variations saisonnières de la reproduction chez les petits ruminants (ovins, caprins), les chevaux et de très nombreuses espèces sauvages.

La régulation de la sécrétion hormonale se fait par l’intermédiaire de rétrocontrôle, dit « positif » en cas d’augmentation de sécrétion de l’hormone, et « négatif » s’il induit une diminution de la sécrétion hormonale. Cette régulation est également influencée par de nombreux cycles hormonaux ou systèmes en cascade où la concentration en une première hormone commande la libération de la (ou des) suivante(s), ou au contraire l’inhibition de leur sécrétion.

Exemple: la GnRH contrôle la libération de FSH et LH. (Elle agit donc sur leurs propres cycles de rétrocontrôle pour influer sur leurs concentrations). FSH et LH jouent un rôle majeur dans la libération d’hormones sexuelles dans le sang. C’est en fonction de cette concentration en hormones sexuelles qu’est libérée la GnRH.

Les hormones interviennent dans de nombreux processus, dont la reproduction, la différenciation cellulaire, l’homéostasie, ou encore la régulation des rythmes chronobiologiques…

Le rôle des hormones sexuelles externes est encore très discuté chez l’Homme qui a par rapport aux autres mammifères un odorat faible et une sexualité plus complexe, mais certaines études laissent penser qu’il existe. Les poils des aisselles et de la zone pubienne, du scrotum et du périnée pourraient ainsi jouer un rôle de « diffuseur hormonal », par exemple d’androstadienone (dérivé de la testostérone présent dans la sueur et d’autres sécrétions masculines, qui influe sur l’humeur des femmes et affecte la sécrétion de l’hormone lutéinisante stimulant l’ovulation). Il a été montré que des extraits de sueur féminine placés sur la lèvre supérieure, sous les narines d’autres femmes pouvaient modifier leurs taux d’hormones et synchroniser leurs cycles menstruels avec le cycle de la femme ayant fourni l’échantillon de sueur. On a aussi montré que des extraits de sueur masculine, déposé sur la lèvre supérieure d’une femme élèvent le taux de cortisol de cette femme dans les 15 minutes qui suivent, avec des effets persistants une heure (on ignore encore si c’est le taux de cortisol qui affecte l’humeur des femmes ou l’inverse).

 

 

Описание: 105

Les endocrinologues sont amenés à travailler sur de nouvelles questions[2] telles que :

·                     relations entre hormones ou perturbateurs endocriniens et cancers,

·                     conséquences du traitement substitutif de la ménopause,

·                     effets de la contraception hormonale au long terme sur la santé, et aussi sur l’environnement (hormones diffusées via les urines et non traitées par les stations d’épuration)

·                     hormones sur le développement de l’obésité et du diabète de type 2.

·                     impacts de l’usage d’hormones dans l’alimentation animale

 

Différents types d’hormones

Chez les vertébrés, on distingue les classes chimiques suivantes :

1.                Les hormones dérivées d’amines, qui sont constituées d’un seul acide aminé (la tyrosine ou le tryptophane) mais sous une forme dérivée. Exemples : les catécholamines et la thyroxine.

2.                Les hormones peptidiques; qui sont des chaînes d’acides aminés, donc des protéines, appelées peptides pour les plus courtes. Exemples d’hormones à base d’oligopeptides : le TRH et la vasopressine. Exemples d’hormones de type protéines : l’insuline et l’hormone de croissance.

3.                Les hormones stéroïdes, qui sont des stéroïdes dérivés du cholestérol. Les principales sources sont la cortico-surrénale et les gonades. Exemples d’hormones stéroïdes : les œstrogènes, la testostérone et le cortisol. Les hormones du type stérol tel le calcitriol sont un système homologue.

4.                Les hormones à base de lipides et de phospholipides sont dérivées de lipides comme l’acide linoléique et de phospholipides comme l’acide arachidonique. Les eïcosanoïdes forment la classe principale, parmi laquelle les plus étudiées sont les prostaglandines.

Végétale

Les hormones végétales (plus rigoureusement appelées phytohormones ou facteurs de croissance) ont souvent comme fonction d’assurer la croissance de la plante ou sa morphogenèse. C’est le cas notamment de l’auxine qui contribue à la formation des organes de la plante (les racines par exemple) et à sa croissance mais intervient aussi dans les phénomènes de tropisme.

Elles se distinguent des hormones animales en plusieurs points :

·                     Leur sécrétio’est pas assurée par des organes spécifiques de la plante (tout juste existe-t-il des zones de synthèse privilégiées) ;

·                     Leur effet varie en fonction de leur concentration (ex : à faible concentration 10-10 g/mL, l’auxine a un effet discret positif sur la croissance racinaire. À de plus fortes concentrations, 10-8 g/mL, elle inhibe l’élongation et induit la rhizogenèse) ;

·                     Elles agissent rarement seules : leurs effets résultent bien souvent d’une action coordonnée de plusieurs hormones (ex : stimulation de la division cellulaire grâce à l’action conjuguée de l’auxine et des cytokinines).

Autres

Sur le même mode d’action chimique :

·                     Dans le cas de diffusions limitées à une zone restreinte, on parle d’hormone paracrine ou substance paracrine. Il existe aussi un cas particulier où la substance agit sur la cellule productrice, on parle alors d’hormone autocrine.

·                     Les hormones libérées par des neurones sont appelées des neurohormones (à ne pas confondre avec les neuromédiateurs). Elles sont sécrétées de la même manière que les neurotransmetteurs dont le mode d’action est identique, mais dans le sang et non dans la synapse. Il arrive d’ailleurs qu’une même molécule soit appelée neurotransmetteur ou hormone suivant son utilisation ou le contexte dans lequel elle est étudiée.

 

 

Описание: 109

Introduction

Le fonctionnement harmonieux d’un organisme pluricellulaire nécessite une coordination entre les différents tissus et organes. Cette coordination se fait principalement par deux voies complémentaires : 1/ Voie nerveuse assurée par le système nerveux végétatif et 2/ Voie hormonale assurée par les glandes endocrines et hormones


I. Définition d’une hormone et contrôle de sa sécrétion

1. Définition

L’hormone est une molécule informative extracellulaire qui 1/ est synthétisée par des parties bien limitées du corps=glandes endocrines, 2/ est transportée par le sang vers d’autres parties de ce même organisme, 3/ agit sur des organes ou tissus cibles en y provoquant des modifications fonctionnelles.

2. Contrôle de la sécrétion d’une hormone

2.1. Le système de feed-back ou rétroaction

a. Directe : dans ce cas l’effet contrôle la sécrétion

b. Indirecte : Dans ce cas s’est un système endocrinien qui contrôle la sécrétion de l’hormone.

2.2. Le système nerveux central : l’hypothalamus est le principal régulateur du système endocrinien. Les cellules de l’hypothalamus sont des cellules nerveuses avec des propriétés sécrétoires. Elles sécrètent des releasing Hormones qui agissent sur l’hypophyse contrôlant ainsi la sécrétion de plusieurs hormones.

II. Les glandes endocrines

1. L‘hypophyse

1.1. La neurohypophyse : elle secrète deux hormones de nature peptidique à savoir 1/ La vasopressine et 2/ L’ocytocine

1.2. L’adenophypophyse : elle secrète plusieurs hormones qui vont agir sur des tissus cibles ou sur d’autres hormones. Les principales hormones sécrétées par cette partie de l’hypophyse sont 1/ La Somatotropine=hormone de croissance= GH, 2/ La prolactine, 3/ La FSH, 4/ La LH, 5/ La TSH= hormone thyréostimulante, 6/ L’ACTH= la corticotropine

2. La Thyroïde

Elle secrète deux hormones 1/ La thyroxine=T4 et 2/ La triiodothyronine=T3.

3. La Parathyroïde

Elle secrète La PTH=hormone parathyroidienne qui intervient dans le métabolisme du phosphore et du calcium

4. Le Pancréas endocrine

Il secrète des hormones qui intervient dans le métabolisme glucidique à savoir 1/ L’insuline et 2/ Le glucagon

5. La Surrénale

5.1. La corticosurrénale : elle secrète deux groupes d’hormones 1/ les Glucocorticoides: ex : le cortisol et 2/ les Minéralocorticoides: ex : l’aldostérone

5.2. La medullosurrénale : L’adrénaline et la noradrénaline

6. Gonades

6.1. Ovaires

6.2. Testicules

7. Le placenta

HCG= Hormone chorionique gonadotrope

8. Hormones gastro-intestinales

Ce sont des glandes incluses dans la paroi de l’intestin (surtout l’épithélium) et secrète différentes hormones qui intervient dans la régulation de la fonction digestive. On citera 1/ la sécrétine, 2/ La pancréozymine, 3/ La cholesystokinine, etc.

III. Mode d’action des hormones

Une fois qu’une hormone est découverte, un important champ de recherche démarre pour connaître avec précision comment cette hormone agit sur la ou les cellules cibles et comment elle y provoque des modifications physiologiques. La connaissance du mécanisme d’action d’une hormone est extrêmement utile pour pouvoir traiter les maladies du système endocrinien, utiliser les hormones comme des médicaments ou comme moyens pour augmenter la productivité des animaux domestiques en médecine vétérinaire.

1. Récepteurs hormonaux

1.1. Notion de récepteur : pour qu’une cellule puisse reconnaître et répondre à une hormonale, il faut qu’elle contienne des récepteurs spécifiques à ces hormones. Il s’agit de molécules protéiques.

1.2. Localisation des récepteurs hormonaux. La localisation du récepteur dépendra de la liposolubilité de l’hormone :

a. Récepteurs de surface : ce sont des protéines localisées au niveau de la membrane plasmique de la cellule cible. Ce sont les récepteurs des hormones hydrophiles à savoir les glycoprotéines, les protéines et les peptides, les monoamines et les prostaglandines.

Les récepteurs de surface présentent sont des protéines intrinsèques de la membrane cellulaire. Elles présentent 3 domaines. Un domaine extracellulaire qui permet la liaison de l’hormone avec son récepteur spécifique. Un domaine transmembranaire hydrophobe qui permet de fixer le récepteur à la membrane plasmique et un domaine intracellulaire qui provoque une série d’événements biochimique à l’intérieur de la cellule cible. La conformation des récepteurs de surface est variable.

 

Описание: http://membres.lycos.fr/agroveto/page/hormone/surface_types.gif

Représentation schématique de 3 récepteurs de surface
©arbl.cvmbs.colostate.edu, R. Bowen

b. Récepteurs intracellulaires : Se sont des récepteurs localisés au niveau du cytoplasme de la cellule cible. Il s’agit des récepteurs des hormones liposolubles (hormones thyroïdiennes et les stéroïdes) qui ont la possibilité de traverser la barrière membranaire. Le complexe hormone-récepteur migre dans le noyau et se lie à un promoteur d’un gène ou un ensemble de gènes pour stimuler ou inhiber la transcription de l’ADN.

La structure de ces récepteurs est composée d’une chaîne polypeptidique qui possède 3 domaines distincts. i/ Le domaine amine terminal, variable selon les récepteurs, et qui a pour rôle d’activer la transcription de l’ADN. ii/ Le domaine de liaison avec l’ADN qui permet au récepteur de se lier avec une région bien spécifique de l’ADN. iii/ le domaine carboxyl terminal qui est la région de liaison du récepteur avec son hormone spécifique.

Описание: http://membres.lycos.fr/agroveto/page/hormone/steroid_receptor.gif

Représentation schématique de 3 domaines d’un récepteurs hormonal intracytoplasmique
©arbl.cvmbs.colostate.edu, R. Bowen

2. Transmission de l’information via les récepteurs

2.1. Récepteur de surface : dans ce cas le complexe hormone-récepteur provoque la libération d’un second messager intracellulaire=AMP cyclique qui amplifie le signal hormonal. L’augmentation de la concentration intracellulaire de l’AMP cyclique provoque au niveau de la cellule cible des changements physiologiques (effet de l’hormone). Dans le cas l’effet de l’hormone est rapide et bref : quelques secondes-1 heure.

2.2. Récepteur intracellulaire : dans ce cas le complexe hormone-récepteur intracellulaire migre vers le noyau cellulaire. Il se fixe à une région bien déterminée de l’ADN. Il induit des gènes spécifiques au niveau de l’ADN, formant ainsi la synthèse de l’ARN Messager. Celle-ci migre dans le cytoplasme (ribosomes) pour induire la synthèse de protéines spécifiques (substances de sécrétions, hormone, transporteur membranaire etc.). Dans ce cas l’effet hormonal est lent à apparaître mais il est plus prolongé (>1 heure).

 

Glande   Glande exocrine   Glande endocrine   Glande hormonale   Glande mixte   Glande apocrine


Anatomie, physiologie, endocrinologie et métabolismes  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur.  Une glande est une cellule isolée ou un agrégat de cellules qui se sont spécialisées dans la production d’une ou plusieurs substances.
Une glande exocrine (* exo : du latin ex- , du grec exô- (préfixe ou racine), qui signifie hors de ; * crine : du grec ekkrinein [-crine, -crinien, -crinienne], excréter) déverse ses produits de sécrétion dans le milieu extérieur ou dans des cavités ouvertes sur l’extérieur, en utilisant un canal excréteur. Les glandes sudoripares, salivaires, toutes les glandes digestives entre autres, sont des glandes exocrines.
Une glande endocrine (* endo : du grec endon [end(o)-], au-dedans)  ou glande hormonale  déverse ses produits de sécrétion (ou hormones) directement dans le sang (milieu intérieur), sans utiliser de canal excréteur. ce qui explique la présence systématique d’un réseau capillaire à proximité. L’hypothalamus, l’hypophyse, les ovaires, les testicules, les capsules surrénales, la thyroïde, entre autres, sont des glandes endocrines.

Il existe aussi des glandes mixtes comme le pancréas, qui est à la fois une glande endocrine (sécrétion d’hormones comme l’insuline et le glucagon) et une glande exocrine, avec la sécrétion du suc pancréatique dans l’intestin, c’est-à-dire dans le milieu extérieur.

Glande apocrine : * apo : du grec apo [apo-], à partir de, avec la notion d’éloignement ; * crino, crine : du grec ekkrinein [-crine, -crinien, -crinienne], excréter.  Caractérise le mode de sécrétion de certaines glandes. Les cellules sécrétrices concentrent les produits élaborés dans leur partie apicale, puis les rejettent dans la lumière de la glande où ils passent dans un canal excréteur. C’est le cas, entre autres, des cellules qui sécrètent le suc pancréatique.  Les principales glandes hormonales    Sécrétion et dispersion d’une hormone       Haut de page.

Glande bulbo-urétrale   Glande de Cowper   Glande de Mery
Andrologie, néphrologie urologie, anatomie  –  Adj.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * bulbo : du latin bulbus [bulb(o)-, – bulbaire, -bulbie], oignon, en forme d’oignon ; * urétro, urétral : du latin urethra, du grec ourêthra, de ourein [urétr(o)-, -urétral], uriner ; relatif à l’urètre.  C’est en 1684 que l’anatomiste français Mery décrit pour la première fois les glandes bulbo-urétrales, mais c’est William Cowper, un chirurgien anglais, qui en fait la première publication écrite en 1699 et c’est le nom de ce dernier que l’on retiendra pour nommer ces glandes. Les glandes bulbo-urétrales ou glandes de Cowper (ou glandes de Mery) sont quatre petites glandes situées de part et d’autre de l’urètre : deux principales et deux secondaires, incluses dans le tissu spongieux. Leur sécrétion jouerait un rôle de lubrifiant lors de l’éjaculation. On sait maintenant qu’elles on de nombreux rôles : intervention dans les défenses immunitaires de l’appareil génital masculin, sécrétion de plusieurs glycoprotéines [* glyco : du grec glukus [gluc(o)-  ou  glyc(o)-], de saveur sucrée ; le plus souvent : relatif au glucose ; * protéine : du grec tardif prôteios, signifiant “qui occupe le premier rang” ou “de première qualité”, lui-même dérivé de protos, premier, relatif aux protides ou aux protéines, composées essentiellement de C, H, O et N.  Une glycoprotéine (syn. glucoprotéine) est formée par l’association d’une protéine et d’un glucide et fait donc partie des hétéroprotéines. Ces molécules sont extrêmement répandues dans nos tissus : toutes les protéines sanguines à l’exception de l’albumine, dans les sécrétions des muqueuses et des épithéliums (notamment la mucine) certaines hormones et enzymes, dans les membranes cellulaires, entre autres. Sur nos hématies (ou globules rouges), ce sont elles qui déterminent nos groupes sanguins], mais aussi la coagulation du sperme, la synthèse d’enzymes. Entre autres pathologies susceptibles de toucher ces glandes, la syringocèle (* syringo : du grec surygx [syring(o)-], canal, tuyau et, par extension, fistule ; * cèle : du grec kêlê [-cèle], tumeur, hernie).         

Glande cérumineuse   Glande à cérumen

Anatomie, adénologie, otologie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * cérumineuse : du latin médiéval cerumen, –inis [cérumen, cérumin(o)-], cire, matière grasse, jaunâtre et épaisse sécrétée par les glandes sébacées de la peau du conduit auditif externe.  Les glandes cérumineuse ou glandes à cérumen sont situées dans la peau du conduit de l’oreille externe, qui va du pavillon au tympan. Ce sont des glandes sébacées qui produisent un produit épais, gras et cireux, jaunâtre à brunâtre, et qui a plusieurs fonctions de protection : protection du revêtement cutané du conduit auditif, agglomération des poussières et de nombreuses bactéries. C’est un véritable piège mécanique et une barrière chimique qui protège très efficacement le tympan. Contrairement à ce que pensent uombre important de personnes, ce cérumen s’évacue naturellement vers l’orifice externe du conduit auditif et il n’est pas nécessaire de se nettoyer fréquemment ce conduit avec un coton-tige. On risque même de pousser le cérumen vers le tympan et de favoriser la création d’un bouchon. Seul le nettoyage de l’orifice du conduit auditif est nécessaire.          Haut de page.

Glande de Meibomius   Glande de Zeis   Glande de Moll
Anatomie, ophtalmologie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * Meibomius :  Les glandes de Meibomius, localisées dans l’épiderme des paupières, ont pour fonction de sécréter du sébum (essentiellement des triglycérides) pour protéger les paupières contre les agressions microbiennes et thermiques. L’orgelet (* orgelet : nom dérivé du moyen français orgeoul, orgel, lui-même issu du bas latin hordeolus, petit orge ou grain d’orge, diminutif de hordeum, orge, céréale à épi barbu) est une affection de type furoncle, caractérisée par une inflammation souvent accompagnée de suppuration, ayant la forme d’un petit grain et située sur le bord libre de la paupière. Selon sa localisation, on distingue les orgelets internes (ou blépharadénites) qui concernent les glandes de Meibomius, et les orgelets externes qui affectent les glandes de Zeis ou de Moll, situées sur le bord externe de la paupière. Dans ce dernier cas, il s’agit essentiellement d’une prolifération de staphylocoques qui sont toujours très nombreux à cet endroit. C’est dans les acini des glandes de Meibomius que peuvent se former de petites concrétions blanchâtres : c’est la lithiase conjonctivale. Les glandes de Meibomius peuvent aussi développer un granulome inflammatoire plus connu sous le nom de chalazion.   Vue extérieure de l’oeil         Haut de page.

Glandes de Bartholin   Glande de Skène   Glande para-urétrale   Glande péri-urétrale
Anatomie, gynécologie obstétrique, dermatologie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * Bartholin : du médecin danois né le 13 août 1625 à Roskilde, mort le 4 novembre 1698 à Copenhague.  La vulve est l’ensemble des organes génitaux externes féminins. Saillie de forme ovoïde et surmontée d’une pilosité triangulaire, la vulve s’étend du pubis à l’anus.  La fente vulvaire la divise en deux bourrelets latéraux, plus connus sous le nom de grandes lèvres, qui s’effacent en avant sur une saillie médiane : le mont de Vénus. Elles recouvrent plus ou moins deux replis muqueux : les petites lèvres, qui se réunissent à l’avant pour former un capuchon qui recouvre le clitoris, organe érectile. Entre les petites lèvres : le vestibule avec l’orifice de l’urètre (urinaire) à l’avant et celui du vagin vers l’arrière. En plus, 2 paires de glandes : les glandes de Bartholin, dans la moitié postérieure et celles de Skène, à gauche et à droite de l’orifice urinaire. Ces glandes ont pour rôle essentiel de lubrifier la vulve et le vagin pendant le rapport sexuel. Pour les glandes de Bartholin, un petit canal excréteur débouche entre les petites lèvres et l’hymen. Ces 2 glandes augmentent rapidement de volume après la puberté, puis régressent après la ménopause. Leur sécrétion est un liquide filant et incolore, qui est produit en permanence, mais surtout pendant les rapports sexuels et qui lubrifie le vestibule, entre les petites lèvres et le vagin.
Les glandes de Skène ou glandes para-urétrales : c’est en 1950, que Ernest Gräfenberg décrit son fameux point G : une zone située sur la face antérieure du vagin, qui gonfle et émet un liquide pendant l’orgasme. Des travaux plus récents ont montré que les tissus des glandes de Skène qui se trouvent entre le vagin et l’urètre et autour de l’urètre sont semblables à ceux de la prostate de l’homme. Le Docteur Zaviacic propose de rebaptiser les glandes de Skène : prostate féminine. Cette prostate féminine correspond anatomiquement au point G et a un poids d’environ 5 grammes, contre 20 à 25 g pour celle de l’homme. On admet maintenant que cet organe joue un rôle important dans le déclenchement de l’orgasme pendant les mouvements du pénis dans le vagin, de la même façon que les massages prostatiques chez l’homme. On peut mieux comprendre alors que les femmes chez lesquelles cette prostate est presque inexistante puissent présenter une anorgasmie, alors que d’autres, ayant une prostate très développée soient qualifiées de “femmes fontaines” tant la sécrétion pendant l’orgasme peut être abondante.  

Glande pituitaire

Anatomie, neurologie, neurochirurgie, endocrinologie et métabolismes  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * pituitaire : du latin pituita [pituit-], mucosité, glaire, sécrétion.  La glande pituitaire est plus connue sous le nom d’hypophyse. * hypophyse : du grec hupophusis : du préfixe  hupo [hypo-], dessous, indiquant aussi une qualité ou une intensité inférieures à la normale et phusis [-physe], production, croissance, saillie, structure organique. [hypophys(o)-, -hypophysaire], relatif à l’hypophyse Glande endocrine rougeâtre située sous la base du cerveau, dans la selle turcique, en arrière des fosses nasales, sous la dépendance de l’hypothalamus et contrôlant de nombreuses glandes de l’organisme par ses hormones : thyroïde, surrénales, ovaires, testicules, …  Elle produit entre autres l’hormone de croissance.  L’hypophyse dans l’encéphale      Haut de page.

Glande de Brunner   Glande de Wepfer   Glande duodénale   Glande muqueuse
Anatomie, gastroentérologie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * Brunner : .  Les glandes de Brunner ou glandes de Wepfer ou glandes duodénales sont situées dans la sous-muqueuse du duodénum (première partie de l’intestin grêle, juste à la sortie de l’estomac) et leur fonction essentielle est la sécrétion d’un mucus alcalin riche en ions bicarbonates, en pepsinogène II et en glycoprotéines, dont le rôle est la neutralisation de l’acidité du chyme en provenance de l’estomac. Les glandes de Brunner sont des glandes muqueuses tubuleuses ayant une forme spiralée, dont le canal excréteur s’ouvre au fond des cryptes de Lieberkühn.        Haut de page.

Glande digestive   Glande hépatique   Glande pancréatique
Anatomie, gastroentérologie, médecine et chirurgie digestives  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * digestive : du latin digestio [-digestion, -digestif], distribution, répartition, relatif aux phénomènes enzymatiques intestinaux.  Les principales glandes digestives sont le foie (glande hépatique), le pancréas (glande pancréatique) et la rate.

Le foie : * foie : du latin populaire fecatum, ou classique ficatum, qui désignait d’abord le foie des oies engraissées avec des figues, puis le foie en général, à partir de ficus, figue. C’est la traduction du grec (hêpar) sukôton, textuellement (foie) de figues (sukon = figue en grec).  Avec une masse moyenne de 1,5 kg, le foie est le plus gros organe du corps. Il est situé à droite sous le diaphragme, annexé au tube digestif et à la particularité de comprendre 5 sortes de vaisseaux : artériels (sang enrichi en dioxygène), veineux (sang enrichi en dioxyde de carbone), veines portes, vaisseaux lymphatiques et canaux biliaires. Classiquement, on distingue un lobe gauche, un lobe droit et, entre les deux, le lobe de Spiegel, chacun de ces 3 lobes étant lui-même divisé en 8 segments, ce qui donne une carte très précise du foie et permet de ne cibler que des zones très précises dans le traitement des tumeurs par exemple. Oe peut pas vivre plus de quelques heures sans foie tant les fonctions de cet organe sont diverses et vitales. Quelques exemples : * sécrétion de la bile, important liquide digestif, * synthèse du fibrinogène et de la prothrombine (facteurs I et II de la coagulation) de l’héparine, entre autres, * épuration et détoxication, * stockage des vitamines A, B, D et K, * fonction glycogénique mise en évidence par le physiologiste français Claude BERNARD. En effet, le foie stocke le glucose en excès sous forme de glycogène ou en libère en cas de besoin, et participe de ce fait à la régulation de la glycémie ou taux de glucose dans le sang.

Le pancréas : * pancréas : du grec pankreas (utilisé en 1562 par Ambroise Paré) formé de pan-, tout, et de kreas : chair, relatif au pancréas, dont A. Paré disait “qu’il a partout similitude de chair”.  Le pancréas est un organe d’environ 15 cm de long, placé derrière l’estomac et devant les deux premières vertèbres lombaires. Formé classiquement de 3 parties, la tête vers la droite, le corps et la queue vers la gauche, il sécrète un suc digestif : le suc pancréatique, éliminé par le canal de Wirsung qui se déverse dans le duodénum, première anse de l’intestin grêle, juste à la sortie de l’estomac. De nombreuses enzymes digestives sont présentes dans le suc pancréatique : protéases, lipases et amylases. Outre son rôle exocrine, le pancréas a également une importante fonction endocrine : les îlots de Langerhans sécrètent deux hormones fondamentales : l’insuline hypoglycémiante et le glucagon hyperglycémiant.  Relations foie – pancréas – duodénum         Haut de page.

Glande lacrymale

Ophtalmologie  –  Adj.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * lacrymo : du latin lacrima [lacrym(o)-], larme, relatif à la production de larmes ; * ale : du suffixe -al, -ale, -(c)ale qui transforme un substantif en adjectif.  Relatif à la production de larmes. Les glandes lacrymales sont situées sous l’os du front et reliées aux yeux par deux canaux lacrymaux qui aboutissent dans le sac lacrymal, dans l’angle interne de l’œil. Les larmes ont un rôle déterminant dans le nettoyage de la conjonctive et sa régulation thermique. Le liquide lacrymal contient du lysozyme, permettant de lutter contre des germes banaux.  Schéma de l’appareil lacrymal        Haut de page.

Glande mammaire

Anatomie, gynécologie obstétrique  –  N. m. * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * mammo : du latin mamma [mamm(o)-], mamelle, relatif au sein ; * aire : du suffixe -aire d’origine latine, servant à former un substantif à partir d’une racine.   Les glandes mammaires ou seins sont essentiellement formés d’une vingtaine de lobes glandulaires noyés dans un tissu graisseux. Entouré de l’aréole, zone plus pigmentée et légèrement déformée par les orifices des glandes sébacées et des glandes sudoripares, le mamelon est une saillie de forme plus ou moins conique ou cylindrique, qui est situé au milieu du sein. Formé de tissus érectiles, il est le point de convergence des canaux galactophores. Lorsque le bébé tète, la stimulation mécanique provoque le naissance de messages nerveux qui produisent la sécrétion de prolactine et d’ocytocine, responsables de la sécrétion et de l’éjection du lait.  Structure du sein   Mécanisme de la lactation        Haut de page.

Glande parathyroïde

Anatomie, endocrinologie et métabolismes  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * para : du grec para, à côté de ; * thyroïde : du grec thuroeidês [thyro-, thyréo-, thyroïdo-], en forme de porte ; en biologie : relatif à la thyroïde.  Il y a en général quatre glandes parathyroïdes (parfois 5 ou 6) situées à proximité de la thyroïde : 2 au-dessus et 2 au-dessous.  Elles sécrètent la parathormone, polypeptide de 84 acides aminés dont le rôle est la régulation phosphocalcique de l’organisme. Elle est hypercalcémiante et hypophosphatémiante, c’est-à-dire qu’elle augmente le taux de calcium sanguin alors qu’elle fait baisser celui des phosphates. En ce sens, elle est responsable de la décalcification osseuse. Sa production est soumise au rétrocontrôle exercé par la présence du calcium dans le sang : une hypocalcémie stimule donc sa libération, alors qu’une hypercalcémie l’inhibe. Elle agit en interaction avec la calcitonine et les métabolites de la vitamine D. Ses organes cibles sont l’os, le rein et le tube digestif. Adj. : parathyroïdien : qui se rapporte aux parathyroïdes  Emplacement des parathyroïdes       Haut de page.

Glande pinéale

Anatomie, neurologie, neurochirurgie  –  N. f.   * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * pinéale : du latin pinea [piné(o)-, -pinéal], pomme de pin, relatif à l’hypophyse. La glande pinéale est l’épiphyse (à ne pas confondre avec les épiphyses osseuses), petite glande endocrine située dans le cerveau, attachée à la partie postérieure du troisième ventricule (cavité contenant le liquide céphalorachidien) dans le sillon qui sépare les tubercules quadrijumeaux et reconnaissable à sa forme conique (ou en pomme de pin). Elle sécrète plusieurs hormones, dont la mélatonine et la sérotonine. Ce n’est qu’en 1958 que la mélatonine a été isolée à partir d’épiphyses de bœufs. On sait aujourd’hui que la glande pinéale intervient dans nos rythmes biologiques et c’est à partir du tryptophane (un acide aminé) que les pinéalocytes (cellules spécialisées de l’épiphyse) synthétisent la mélatonine. Des études comparatives d’embryologie ont montré que cette glande est un oeil avorté, troisième oeil que l’on retrouve chez de nombreux animaux, notamment reptiles oiseaux et amphibiens.        Haut de page.

Glande salivaire   Glande parotide   Glande sous-maxillaire   Glande sublinguale   Glande orale

Odontostomatologie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * salivaire : du latin saliva [salivaire, salive], liquide visqueux produit par les 3 paires de glandes (salivaires) de la bouche.  Nous avons 3 paires de glandes salivaires (ou glandes orales) : les parotides, les sous-maxillaires et les sublinguales. La salive contient essentiellement de l’eau, mais aussi des électrolytes (surtout chlore, sodium, potassium), une enzyme digestive : la ptyaline qui commence à agir sur les amidons, un peu de mucus, entre autres. Ses fonctions essentielles sont l’humidification des aliments pour former le bol alimentaire, mais aussi de la bouche, facilitant par la même occasion la phonation, la mastication et la déglutition.  Localisation des glandes salivaires        Haut de page.

Glande sexuelle   Glande sexuelle mâle   Glande sexuelle masculine   Glande sexuelle femelle   Glande sexuelle féminine   Glande sexuelle secondaire   Glande reproductrice mâle   Glande reproductrice femelle
Médecine de la reproduction, endocrinologie et métabolismes, anatomie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * sexuelle : du latin sexus, sexualis [sex(o)-, -sexuel], relatif aux sexes mâle et femelle, à la sexualité et à la reproduction.  Les glandes sexuelles sont essentiellement constituées des testicules chez l’homme (glandes sexuelles mâles ou masculines) et des ovaires chez la femme (glandes sexuelles féminines ou femelles).
Les testicules : * testo : du latin testis [test(o)-], glande mâle qui produit les spermatozoïdes et les hormones ; * cule : du latin -culus, a, um [-cule], suffixe diminutif.  Glande reproductrice mâle, le testicule est une glande paire (il y en a deux), de forme ovoïde et mesurant 4 à 5 cm dans son grand axe. Il se forme chez l’embryon dans la cavité abdominale et, juste avant la naissance, descend dans le scrotum par le canal inguinal (sinon, il y a
cryptorchidie et stérilité à la puberté). Cette sortie du corps permet une légère baisse de la température et est nécessaire pour que la spermatogenèse se fasse dans de bonnes conditions. L’observation détaillée du testicule montre nettement une double structure, chacune d’elles ayant un rôle bien précis. * Des tubes séminifères pelotonnés, très fins et longs de 40 cm à 1 mètre, dans lesquels se produit la spermatogenèse. On y observe des cellules germinales (spermatozoïdes à différents stades) et des cellules de Sertoli qui ont comme fonctions essentielles de nourrir les spermatozoïdes, de coordonner la spermatogenèse et de sécréter une hormone : l’inhibine. Ces tubes séminifères sont regroupés en lobules (200 à 300 par testicule) séparés par des cloisons conjonctives. Les cellules reproductrices sont d’abord des spermatogonies à 2n chromosomes (cellules diploïdes), puis subissent plusieurs transformations (méiose, spermatogenèse) qui les amènent au stade de spermatozoïdes àchromosomes (cellules haploïde).  * Entre les tubes, des cellules interstitielles ou cellules de Leydig, qui sécrètent l’hormone mâle : la testostérone.
Les ovaires :
* ovaire : du latin ovarium, de ovum [ovari(o)], œuf, relatif à l’ovaire.  L’ovaire est l’une des deux gonades féminines. D’une taille moyenne de 6 x 3 cm, il a une forme ovalaire et se situe contre le pavillon de la trompe de Fallope (qui a pour rôle de capter les ovocyte II (ou ovules). Son rôle est la maturation des gamètes femelles dans des structures qui évoluent en même temps : les follicules, et son fonctionnement est cyclique, sous la dépendance d’hormones hypophysaires : la FSH ou hormone stimulant les follicules et la LH, hormone lutéinisante.
Chez l’homme, on distingue aussi des glandes sexuelles secondaires : la prostate, glandes de Cooper (voir en haut de page) et les vésicules séminales.
La prostate : *
prostate : du grec prostatês [prostat(o)-], qui se tient en avant – relatif à la prostate, corps glanduleux propre au sexe masculin et qui entoure le col vésical et une partie de l’urètre.  La prostate est une glande unique, qui n’existe que chez les hommes. Elle est située immédiatement sous la vessie dont elle entoure complètement le col, ainsi que la partie supérieure de l’urètre. Elle est formée de 3 lobes : deux lobes latéraux et un lobe médian ; sa partie sécrétrice (le liquide prostatique intervient dans la composition du sperme) est reliée à l’urètre par des canaux excréteurs. A partir d’un certain âge, elle a tendance à s’hypertrophier, provoquant une sténose de l’urètre et des difficultés lors de la miction.
Les vésicules séminales :
* vésico : du latin vesica (ou vessica) [vésic(o)-, -vésical], poche abdominale dans laquelle s’accumule l’urine ; * ule : du latin ulus, a, um [-ule], suffixe diminutif ; *  séminale : du latin seminalis, de semen [sémin(o)-, -séminal], semence.  La vésicule séminale est une glande allongée, située chez l’homme en arrière de la vessie et de la prostate et qui participe à la formation du sperme. Au nombre de deux, elles se prolongent par des canaux excréteurs qui débouchent dans les canaux déférents, lesquels conduisent le sperme des épididymes à la base de la prostate). Les sécrétions des vésicules séminales représentent environ les deux tiers du volume du sperme et contiennent une importante quantité de fructose (c’est un sucre ou glucide) qui sert de source d’énergie pour les spermatozoïdes, avant qu’ils ne traversent la glaire du col et se retrouvent dans l’utérus où ils trouveront d’autres “carburants”. Du fait de son activité, le spermatozoïde est une cellule grande consommatrice d’énergie et paradoxalement dépourvue de réserves. Elle doit donc trouver cette énergie dans son milieu qui est le liquide séminal. Au moment de l’éjaculation, ces deux vésicules séminales se contractent et éjectent leur contenu dans les canaux déférents où ils se mélangent aux spermatozoïdes et au liquide prostatique pour former le sperme.

Les principales pathologies rencontrées au niveau des vésicules séminales sont l’infection, l’hémospermie qui est la présence de sang dans le sperme, due à des saignements des muqueuses des vésicules, l’obturation ou occlusion qui provoque une hypertrophie des vésicules et, plus exceptionnellement la présence d’une tumeur. Compte tenu du rôle important du liquide séminal, il va de soi que toutes ces pathologies peuvent entraîner une baisse plus ou moins importante de la fertilité, voire une stérilité. Le rôle des vésicules séminales, comme d’ailleurs celui des autres glandes qui fabriquent le sperme (testicules, prostate) peut être mis ici en relation avec la recherche d’une éventuelle azoospermie. Il s’agit d’une production insuffisante ou inexistante de spermatozoïdes, pour expliquer une stérilité masculine. La recherche en médecine biologique consiste en 2 examens espacés de 3 mois (car il faut 73 jours pour fabriquer un spermatozoïde – c’est la spermatogenèse) au cours desquels le sperme du patient (obtenu par masturbation) est d’abord centrifugé pour en isoler les éventuels spermatozoïdes. (S’il y en a, même très peu, on peut alors envisager une ICSI – voir cette abréviation). Puis viennent les analyses moléculaires, essentiellement au nombre de 2 ou 3 : * le dosage du fructose pour estimer l’état de fonctionnement (ou parfois l’absence ou ABCD : agénésie bilatérale des canaux déférents) des vésicules séminales et souvent des canaux déférents * le dosage de l’alpha-glucosidase et de la carnitine qui sont produites par les épididymes * parfois citrate, phosphatases acides et zinc, fabriqués par la prostate et qui sont importants pour la qualité fécondante du sperme. Une baisse importante de l’une ou l’autre de ces molécules traduit souvent une sténose des canaux excréteurs. Une page intéressante sur le spermogramme (on dit aussi spermocytogramme quand on évalue toutes les cellules présentes dans le sperme) :

Autre rôle noégligeable des vésicules séminales : elles fabriquent des prostaglandines qui se retrouvent donc dans le sperme puis dans les voies génitales féminines. Ces PG ont pour rôle de provoquer des contractions des muscles de l’utérus qui favorisent ainsi la progression des spermatozoïdes vers l’entrée des trompes.  Structure du testicule    Les étapes de la spermatogenèse    Position des ovaires dans l’appareil reproducteur féminin    

Glande sudoripare   Glande sudorale   Glande apocrine   Glande eccrine   Glande sudoripare apocrine   Glande sudoripare eccrine

Anatomie, endocrinologie et métabolismes, dermatologie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * sudor(o)- : du latin sudare [sudor(o)-], suer, relatif à la sueur ; * pare : du latin parus, de parere [-pare, -parité], engendrer.  Les glandes sudoripares (syn. sudorales) sont des glandes exocrines incluses dans l’épiderme et dont la fonction est la sécrétion de la sueur. Nous avons deux types de glandes sudoripares : les apocrines et les eccrines.

Les glandes apocrines : (* apo : du grec apo [apo-], à partir de, avec la notion d’éloignement ; * crine : du grec ekkrinein [-crine, -crinien, -crinie], excréter), situées essentiellement dans la région anale, génitale et aux aisselles, reliées à un follicule pileux où s’abouche leur canal excréteur. Elles excrètent la sueur dite apocrine, visqueuse et d’une odeur particulière, dont oe connaît pas encore de façon précise le rôle. Chez les autres mammifères, cette sueur apocrine contient des phéromones qui agissent sur le comportement social et sexuel.
Les glandes eccrines : (du grec ek-, ektos [ec-, ecto], au-dehors, à l’extérieur) sont les plus nombreuses – il y en aurait près de deux millions –  et particulièrement abondantes sur la paume des mains et la plante des pieds. Les pores correspondent à la sortie de leurs canaux excréteurs et la sueur émise par ces glandes est inodore, contient essentiellement de l’eau et du chlorure de sodium et peut être très abondante en fonction de la température extérieure et de l’intensité de l’effort musculaire. Leur fonction est essentiellement la régulation thermique car la sueur, en s’évaporant, fait baisser la température de la peau, donc des capillaires et du sang qui circule.       

Glande surrénale   Glande corticosurrénale   Glande médullosurrénale
Anatomie, endocrinologie et métabolismes  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * sur : de la préposition sur qui signifie intensité excessive ou situation supérieure ; * rénal : du latin renalis [rén(o)-, -rénal], relatif aux reins.  La surrénale (il y en a deux, une au pôle supérieur de chaque rein) est une glande endocrine (qui sécrète des hormones dans le sang), entourée de tissu adipeux et de forme plus ou moins tricônique. Elle ne doit soom qu’à la proximité du rein, car elle n’a aucune relation avec cet organe. Elle a une couleur jaune chamois et pèse environ 5 grammes. Chaque surrénale est formée de deux parties :
* La corticosurrénale, partie périphérique de la glande, formée de 3 couches, chacune étant spécialisée dans la synthèse de certaines hormones stéroïdes : la plus externe est la zone glomérulée qui fabrique des minéralocorticoïdes, essentiellement l’aldostérone, sous l’action du système rénine-angiotensine (ensemble de substances qui régulent la tension artérielle). L’aldostérone joue un rôle déterminant dans l’équilibre hydroélectrolytique : maintien des volumes liquidiens et des concentrations en sodium de l’organisme. Puis la zone fasciculée qui synthétise des glucocorticoïdes (ou glycocorticoïdes) dont le cortisol qui favorise la dégradation des des protéines, augmente les réserves lipidiques et possède un fort pouvoir anti-inflammatoire. Enfin la zone réticulée, la plus interne qui sécrète des gonadocorticoïdes : œstrogènes et androgènes, notamment la fameuse DHEA ou déhydroépiandrostérone. Ces hormones agissent sur le métabolisme des glucides et leur production est sous la dépendance de l’ACTH, (ou corticotrophine), hormone sécrétée par le lobe antérieur de l’hypophyse. Exception : la zone glomérulée est sous le contrôle du système rénine-angiotensine (rénal).
* La médullosurrénale qui est la partie centrale, est formée de cellules produisant des catécholamines (ce sont des neurotransmetteurs) essentiellement de l’adrénaline  et de la noradrénaline . La sécrétion de la médullosurrénale est sous le contrôle du système nerveux autonome. Elle augmente la production d’adrénaline et de noradrénaline lorsque l’organisme doit faire face à une situation difficile. Ces hormones transmettent les impulsions nerveuses du système nerveux autonome, ce qui accélère le rythme cardiaque, contracte les vaisseaux sanguins, dilate les voies respiratoires et stimule le métabolisme.

Les principaux dysfonctionnement des surrénales provoquent des troubles caractéristiques connus sous les noms de maladie d’Addison ou maladie bronzée (trop faible production d’hormones), maladie de Conn due à une hypersécrétion d’aldostérone (tumeur des corticosurrénales), maladie de Cushing : hypersécrétion de glycocorticoïdes.

La surrénalite (du grec -itis [-ite], suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire) est l’inflammation de l’une ou des deux glandes surrénales qui peuvent se produire au cours d’infections graves, alors qu’un surrénalome (du grec -ôma, [-ome, -oma], maladie, corps, tumeur, tuméfaction) est une tumeur bénigne ou maligne de la glande surrénale.
Dans certaines pathologies, notamment en cas de cancer, il peut être nécessaire de procéder à l’ablation de l’une ou des deux glandes surrénales. Cet acte chirurgical est la surrénalectomie (du grec ektomê [ectomie], ablation).
Adj. : surrénal, surrénaux : utilisés en anatomie pour désigner ce qui est au-dessus du rein ; surrénalien, enne : qui se rapporte ou qui appartient à la glande surrénale, notamment en ce qui concerne ses fonctions.   
Localisation des surrénales  Structure de la surrénale   Schéma de la molécule d’adrénaline    Schéma de la molécule de noradrénaline    Haut de page.

Glande thyroïde

Endocrinologie et métabolismes, anatomie  –  N. f.  * glande : du latin glandula, de glans, glandis, gland ; en médecine, une glande est un organe destiné à élaborer certaines substances à l’extérieur du corps ou dans le milieu intérieur ; * thyro : du grec thuroeidês [thyro-, thyréo-, thyroïdo-], en forme de porte ; en biologie : relatif à la thyroïde ; * oïde : du grec eidos, [-oïde, -oïdal], qui a l’apparence.   Adj. La thyroïde est une glande endocrine (ou hormonale), située contre l’œsophage et qui a schématiquement la forme d’uœud papillon. Elle est essentiellement constituée de vésicules à parois constituées d’une seule couche de cellules, et qui contiennent la colloïde, majoritairement constituée de thyroglobuline. La thyroïde produit deux hormones : la T3 (triiodothyronine) et la T4 (tétraiodothyronine) ou thyroxine qui jouent un rôle déterminant dans le métabolisme cellulaire et leur production d’énergie (sous forme d’ATP). Une autre hormone thyroïdienne : la calcitonine ou thyro-calcitonine,

Diabète sucré

Définition

Le mot diabète vient de diabaïnein mot grec qui signifie passer à travers. Dans le cas du diabète sucré, le plus fréquent, c’est le sucre qui passe à travers les reins, et se retrouve dans les urines.

Il existe 2 variétés de diabète sucré :

·  Le diabète de type 2 ou non-insulinodépendant (pouvant être traité par les antidiabétiques oraux , ne nécessitant pas d’insuline). Ce type de diabète est également appelé par les spécialistes : DNID

·  Le diabète de type 1 diabète insulinodépendant, nécessitant des injections d’insuline pour être traité.

Le diabète sucré est du à un mauvais fonctionnement du pancréas entraînant une sécrétion d’insuline insuffisante ou de mauvaise qualité, le plus souvent il se rencontre dans des familles de diabétiques. Le diabète non insulinodépendant est appelé également diabète gras, il représente environ 85 % des diabètes. Dans ce cas de figure, l’insuline est fabriquée en quantité insuffisante, mais ce taux d’insuline s’avère néanmoins adaptée pour permettre aux diabétiques de type 2 d’avoir une glycémie (taux de sucre dans le sang) normale après correction par des médicaments antidiabétiques oraux (se prenant par la bouche).

Le diabète dit sucré (ou encore modus) est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie, concentration de glucose dans le sang. Cette maladie se manifeste par une augmentation sensible de la glycémie, et peut être causée par des facteurs génétiques (voir maladie héréditaire) ou se développer suite à une mauvaise hygiène de vie. Cependant, les causes du diabète dans la grande majorité des cas n’ont pas encore d’explication logique.

Plusieurs défaillances existent et caractérisent des formes de diabète différents. Les symptômes et les complications peuvent être variables selon le ou les mécanismes défaillants.

En France, on estime que 3,5 % de la population est atteinte de diabète (dont 10-20 % de diabétiques de type 1 et 80-90 % de diabétiques de type 2). (2007: Fédération internationale du diabète estime que en Belgique 1 sur 12 atteinte de diabète (7,8%). Dans 20 ans, ce chiffre devrait atteindre 1 sur 10)

Différents types de diabète

Il y a trois types de diabètes: type 1, type 2 et type 3. Les types 1 et 2 sont les plus communs.

La régulation de la glycémie par l’organisme est en grande partie liée à la capacité des cellules à absorber le glucose, faisant ainsi baisser sa concentration dans le sang. L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas, dont la fonction est d’augmenter l’entrée de glucose dans les cellules (d’où son action hypoglycémiante). C’est la seule substance de l’organisme capable d’éliminer le glucose, alors que beaucoup au contraire participent indépendamment à sa fabrication. On distingue deux types de diabètes selon les dysfonctionnements présents.

Diabète de type 1

Autrefois appelé diabète insulino-dépendant (ou encore diabète juvénile), ce diabète apparaît le plus souvent de manière brutale chez l’enfant ou chez le jeune adulte.

Il se caractérise par :

·                     une glycémie (taux de sucre dans le sang) supérieure à 1,26 g/l à jeun ou 7 mmols (la valeur normale étant comprise de 0,8 et 1,10 g/l , de 1,10 à 1,25 on parle d’intolérance au glucose) et parfois une acétonurie (présence d’acétone dans les urines, le seuil de passage de l’ acétone dans les urines est une glycémie de 2,5 g/l) accompagnée d’une haleine de « pomme reinette » caractéristique et une présence de sucre dans les urines ( glycosurie, le seuil du passage de sucre dans les urines est de 1,8 grammes) .

·                     par une émission d’urine excessive (polyurie) entrainant une soif intense (polydipsie)

·                     appétit anormal augmenté (polyphagie). Il a aussi pour conséquence un amaigrissement malgré une prise de nourriture abondante.

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune aboutissant à une destruction totale des cellules bêta (qui fabriquent l’hormone insuline) des îlots de Langerhans. Ces cellules sont chargées de la vérification du taux de glucose dans le sang et de produire plus ou moins d’insuline en fonction de la glycémie: ainsi, en cas d’hyperglycémie, l’insuline est produite en plus forte quantité, en cas d’hypoglycémie c’est le glucagon qui est sécrété en forte quantité. Situées dans le pancréas, leur destruction a pour conséquence une absence d’insuline dans le sang. Les diabétiques de type 1 doivent donc s’injecter de l’insuline plusieurs fois par jour tout au long de leur vie et manger de manière équilibrée. Cet équilibre glycémique étant précaire, traitement et alimentation varient au jour le jour en fonction des circonstances (activités, émotions, horaires, maladies, etc.). Le diabétique se doit donc d’être autonome dans sa gestion de la maladie.

Diabète de type 2

Autrefois appelé diabète non insulinodépendant (ou diabète de l’âge mûr), ce diabète survient classiquement chez l’adulte de plus de 40 ans présentant, dans 80 % des cas, une obésité ou du moins un excès pondéral. Il est quelquefois précédé du diabète de type 1. Au début de la maladie, la production d’insuline par le pancréas est normale (voire excessive). Mais, les cellules de l’organisme chargées de capter et d’utiliser le glucose deviennent insensibles à l’insuline, d’où une augmentation de la glycémie.

Jusqu’à récemment, ce diabète touchait essentiellement des adultes, à partir de la trentaine. En raison de l’augmentation du taux d’obésité juvénile, il touche maintenant de plus en plus d’adolescents voire d’enfants.

Diabète gestationnel

Diabète et hérédité

Le risque de transmission du diabète n’est pas le même dans le type 1 ou le type 2. On considère généralement que ce risque est de 5 % dans le diabète insulino-dépendant (type 1). Dans le diabète non insulino-dépendant (type 2), ce risque s’élève à 30 % si un seul parent est atteint, et à 50 % si les deux parents sont diabétiques.

Cas particulier du Diabète de type MODY

Cinq diabètes de type MODY (Maturity Onset type Diabetes of the Young) ont été mis en évidence, avec cinq gènes mutés :

·                     MODY-1 : HNF4 alpha (Hepatocyte nuclear factor 4)

·                     MODY-2 : Glucokinase (Hexokinase hépatique)

·                     MODY-3 : HNF1 alpha

·                     MODY-4 : IPF-1 (Insuline Promoteur Facteur)

·                     MODY-5 : HNF-1 beta (forme rare)

·                     MODY-6 : NeuroD (forme rare)

Symptômes

Les symptômes les plus marqués sont ceux du syndrome dit des « 3P ». La clinique retrouve une polakiurie polydiptique (envie fréquente d’uriner, la diurèse augmentant), une polydipsie (une soif intense) et une polyphagie (une faim insatiable).

D’autres symptômes peuvent apparaître, tels qu’une perte de poids, une fatigue et des troubles de la vision, ou encore une irritabilité.

Complications

Un taux de sucre sanguin (glycémie) en dehors d’une certaine norme provoque très rapidement des symptômes:

·                     malaises hypoglycémique et hyperglycémique (malaises acido-cétosiques).

·                     Apparition de mycoses parfois (notamment à l’entrecuisse).

Les complications à long terme du diabète peuvent être séparées en complications des petits vaisseaux (microangiopathie) et complications des gros vaisseaux (macroangiopathie).

·                     Les maladies cardio-vasculaires dues à l’athérosclérose. On retrouve souvent de l’angine de poitrine, voire des infarctus du myocarde passant parfois inaperçus, des accidents vasculaires cérébraux comme des accidents ischémiques et de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Il est conseillé aux diabétiques de faire un électrocardiogramme une fois par an.

·                     Sur le plan cutanéo-muqueux, on note des difficultés de cicatrisation des plaies sous forme d’ulcères, ces derniers sont courants chez les diabétiques atteints d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs.

·                     Sur le plan immunitaire, le milieu sucré profite à beaucoup d’agents infectieux telles les candidoses par une atteinte de l’immunité cellulaire.

Les complications des petits vaisseaux touchent:

·                     Les yeux par la rétinopathie diabétique ischémique (sans formation de néo-vaisseaux) ou hémorragique (avec formation de néo-vaisseaux) pouvant entrainer cécité, microanévrisme, œdème maculaire. Il est conseillé aux diabétiques de faire un fond d’œil une fois par an.

·                     La neuropathie diabétique est un trouble de la sensibilité épicritique et profonde parfois accompagné de douleurs neuropathiques principalement au niveau des membres inférieurs, ces troubles de la sensibilité peuvent entraîner un retard de prise en charge de plaies du pied. Le diabétique ne se rend pas compte qu’il a une blessure par l’absence de stimuli douloureux, il laisse évoluer une blessure pouvant entraîner un escarre, voire un authentique mal perforant plantaire. Les diabétiques testent annuellement leur sensibilité distale avec le test appelé monofilaments.

·                     La néphropathie diabétique pouvant évoluer jusqu’à l’insuffisance rénale. Différentes lésions peuvent atteindre le rein diabétique, surtout les néphropathies glomérulaires et les néphropathies vasculaires.

Étymologie

Le mot diabète vient du grec dia-baïno passer au travers. Les médecins grecs anciens avaient observé ce syndrome : les malades semblaient uriner aussitôt ce qu’ils venaient de boire, comme s’ils étaient “traversés par l’eau” sans pouvoir la retenir. Puis ils maigrissaient, malgré une nourriture abondante, et mouraient en quelques semaines ou mois.

La polyurie – polydipsie (littéralement : beaucoup uriner et beaucoup boire) est une conséquence de l’hyperglycémie (augmentation du taux de sucre sanguin). Les reins ne peuvent récupérer tout le glucose filtré, qui passe dans les urines et par osmose appelle l’eau de l’urine primaire et provoque une perte d’eau importante dans les urines, ce qui entraîne une déshydratation et une soif permanentes. Les malades boivent donc parce qu’ils urinent trop et non l’inverse.

Annexes

Catégorie Diabète de l’annuaire dmoz

v · d · m

Diabète

Types de diabète

Type 1Type 2SucréTypes MODYGestationnelNéonatalInsipideRénal

Signes et symptômes

Hypoglycémie diabétiqueHyperglycémieIGTPolyurieGlycosurie

Traitements

AntidiabétiqueInsulineInsulinothérapie conventionnelleDiététiqueGlucagon

Complications

NeuropathieNéphropathie diabétiqueRétinopathieComa diabétique

 

 

Complications du diabète sucré

·                     La rétinopathie diabétique est la principale cause de cécité et de troubles visuels. Le diabète sucré provoque, au niveau des capillaires de la rétine, des lésions qui entraînent une baisse de l’acuité visuelle. Des observations, répétées d’une étude à l’autre, conduisent à penser que, après un diabète de 15 ans, environ 2 % des malades perdent la vue et environ 10 % sont affectés d’un grave handicap visuel. La baisse de l’acuité visuelle attribuable à certains types de glaucome et de cataracte pourrait également être plus fréquente chez les diabétiques.

·                     Описание: 115

Une bonne régulation métabolique permet de retarder l’apparition et l’évolution de la rétinopathie diabétique. On peut éviter la baisse de l’acuité visuelle et la cécité chez les diabétiques grâce à un dépistage et à un traitement précoces de cette pathologie : il s’agit en particulier de procéder à des examens ophtalmologiques réguliers et d’intervenir en temps utile soit au moyen d’un laser, soit chirurgicalement en cas de rétinopathie avancée. On peut constater que, même dans les pays développés, une proportion importante des personnes nécessitant des soins ne les reçoivent pas par suite d’un manque d’information du public et des milieux professionnels. Dans les pays en développement où, pour nombre d’entre eux, le diabète est devenu courant, ces soins restent inaccessibles à la majorité de la population.

·                     Le diabète figure parmi les principales causes d’insuffisance rénale, mais sa fréquence varie d’une population à l’autre. Elle est également liée à la gravité et à la durée de la maladie. Il existe un certaiombre de mesures qui permettent de ralentir l’évolution des lésions rénales. Elles consistent à combattre l’hyperglycémie et l’hypertension, à prescrire des médicaments à un stade précoce des lésions et à restreindre l’apport alimentaire de protéines. Le dépistage et un diagnostic précoces des néphropathies d’origine diabétique constituent d’importants moyens de prévention.

·                     Les cardiopathies sont responsables d’environ 50 % des décès chez les diabétiques dans les pays industrialisés. Parmi les facteurs de risque chez le diabétique, on peut citer le tabagisme, l’hypertension, l’hypercholestérolémie et l’obésité. Le diabète supprime la protection contre les affections cardiaques dont jouissent les femmes préménopausées non diabétiques. Le dépistage et la prise en charge de ces pathologies peuvent permettre de retarder ou de prévenir les cardiopathies chez les diabétiques.

·                     Les neuropathies diabétiques sont probablement les complications les plus courantes du diabète. Selon certains travaux, jusqu’à 50 % des diabétiques en souffrent à des degrés divers. La gravité et la durée de l’hyperglycémie en constituent les principaux facteurs de risque. Elles peuvent conduire à une perte de la sensibilité et à des lésions des membres. Elles sont également une cause importante d’impuissance chez les hommes.

·                     Le pied diabétique apparaît à la suite d’une évolution pathologique au niveau des nerfs et des vaisseaux. Il évolue fréquemment vers l’ulcération et doit souvent être amputé. C’est l’une des complications les plus coûteuses du diabète, en particulier dans les communautés où les gens sont mal chaussés. Le diabète est la cause la plus fréquente d’amputation chirurgicale des membres inférieurs, intervention que l’on peut éviter en examinant et en soignant régulièrement les pieds.

Prévention

De grandes études en population en Chine, en Finlande et aux Etats-Unis ont montré récemment qu’il était possible de prévenir ou de retarder l’apparition du diabète chez les sujets obèses présentant une intolérance modérée au glucose. Elles donnent à penser que même une réduction modeste du poids et une marche d’une demi-heure par jour permettent de diminuer l’incidence du diabète de plus de la moitié.

Le diabète est une maladie grave et coûteuse qui devient de plus en plus fréquente, en particulier dans les pays en développement et dans les minorités désavantagées. Il existe néanmoins de nombreux moyens de le prévenir ou d’en maîtriser l’évolution. Pour parvenir à lutter efficacement contre le diabète, il est important de sensibiliser le public et les milieux professionnels aux facteurs de risque et aux symptômes.

                                                                                                                

Qu’est-ce que c’est ?

Le diabète sucré est une affection caractérisée par l’augmentation du taux de sucre dans le sang (i.e. la glycémie) lié à un mauvais fonctionnement de l’insuline ou à une absence d’insuline. L’insuline est une hormone qui fait baisser la glycémie.

Quelques notions de physiologie : l’insuline et la régulation de la glycémie

Le glucose est le nutriment essentiel des cellules. A tout instant, il est consommé par les différents tissus pour assurer le maintien de la température du corps, réagir à l’activité physique ou nourrir la cellule cérébrale…
Le taux de sucre dans le sang est remarquablement fixe chez l’individu normal; il fluctue entre 0,7 et 1,10 g/l à jeun. Cet équilibre est essentiellement sous la dépendance de l’insuline.

L’insuline est sécrétée par des cellules du pancréas endocrine, à savoir les cellules ß (bêta) des îlots de Langerhans. Elle régule le taux de glucose dans le sang.

D’où vient le glucose sanguin ?

Il existe deux sources de glucose sanguin : le glucose endogène et le glucose exogène. Le glucose endogène provient :

·                     Des glucides de réserve, stockés sous forme de glycogène dans le foie et les muscles ;

·                     Des triglycérides stockés dans le tissu adipeux sous forme de graisse.

Описание: 76

Le glucose exogène. Il correspond à tous les glucides absorbés lors de l’alimentation. La massivité et la soudaineté de ces apports provoqueraient une élévation brutale de la glycémie si l’organisme n’était pas capable de stocker rapidement, sous forme de réserve, ces glucides alimentaires dans le foie, puis dans la graisse et les muscles. Ce stockage se fait dans l’heure qui suit le repas.

Le foie est la plaque tournante du métabolisme glucidique et le carrefour des flux de glucose endogène et exogène. Quant à l’insuline, elle régule ces flux de glucose.

Le pancréas sécrète l’insuline de façon très particulière :

·                     Une sécrétion basique, faible et continue, sert à moduler la production de glucose par le foie pendant toute la période de jeun et en dehors des repas ;

·                     Une sécrétion stimulée après les repas permet le stockage rapide et massif du glucose exogène.

Les origines du diabète

Il existe deux types de diabète :

·                     Les diabètes secondaires ;

·                     Le diabète dit “essentiel” qui se divise en :

         Diabète insulinodépendant (DID) ou de type 1 ;

– Diabète non insulinodépendant (DNID) ou de type 2

Les diabètes secondaires

Les causes sont multiples :

·                     pancréatiques

·                     endocriniennes

·                     iatrogènes

·                     Les syndromes génétiques

·                     Les diabètes nutritionnels de 3ème type observés dans certains pays du tiers-monde.

 

Exercice 1. Répondez aux questions:

1.                Qu’est-ce que c’est  que le diabète sucré?

2.                D’où vient le glucose sanguin ?

3.                Il existe combien de types de diabète?

4.                Quelles sont les symptômes de cette maladie?

Exercice 2. Trouvez dans le texte les mots de la même famille ou bien recherchez-les.

Exercice 3. Conjugez 5 verbes du texte à toute les personnes.

Exercice 4. Faites le résumé du texte.

 

 

FAUT-IL BANNIR LE SUCRE ?

Le sucre aliment naturel, n’est pas l’ennemi absolu en soi et a des vertus indéniables (notamment celle de combattre le diabete de par la présence de FTG, facteur de tolerance au glucose), dès lors qu’il n’est pas raffiné, n’est pas consommé seul et en quantité importante.

L’organisme n’a en effet pas besoin d’apport specifique en sucre (saccharose), c’est pourquoi il faut privilegier les produits sans sucre ajouté et ne pas céder aux mirages des faux sucres edulcorants de synthese type aspartam, cyclamate, encore plus toxiques que le sucre raffiné).

Les sucres entrent dans la composition des aliments et ont un rôle majeur dans les metabolismes. Les troubles du métabolisme des sucres dépassent ainsi largement les questions de poids ou de régime. Ils impliquent un éventail varié de fonctions.
Parmi les multiples rôles des sucres, l’un des plus essentiels est de marquer l’identité des cellules ou des molécules. Panneaux indicateurs pour orienter les protéines vers leur destination, et compte tenu du fait que le sucre industriel blanc et raffiné est consommé majoritairement de façon indirecte, il convient d’être particulierement attentif à la qualité de l’alimentation en général. Hygiene alimentaire et alimentation bio sont indissociables de cette recherche…


LES SUCRES SAINS

LE SUCRE COMPLET INTÉGRAL

Les travaux du Dr. Max-Henri Beguin ont démontré que, seul, le sucre intégral (totalement pourvu de sa melasse) est bénéfique à la santé. L’appellation “sucre roux” ne suffit pas (certains sucres dits “roux” ne sont que des sucres blancs colorés); on peutmême affirmer que ce sucre-là est très proche du sucre blanc industriel et c’est se donner bonne conscience que de le consommer à la place du sucre blanc.
Le SUC DE CANNE COMPLET lui, est un jus de canne à sucre deshydraté selon des méthodes traditionnelles. Le jus a été recueilli dans de vastes récipients en terre cuite sous lesquels on entretient un feu de bois pendant 1 ou 2 jours. La masse dessèchée, cassante et odorante, qui reste au fond, est ce fameux sucre complet integral.
Il est issu de l’Agriculture Biologique.

Il est nommé SUC COMPLET car il n’a subi aucune transformatioi raffinage et conserve tous les sels mineraux, vitamines, et acides aminés de la canne à sucre en faisant ainsi un réél aliment à la saveur incomparable.

 voir raffinage du sucre

Composants 

Sels Mineraux (tot: 1400 à 3100mg)

Vitamines

Eau

1,5 à 7 g

potassium

10 à 13 mg

provit. A

200 mg

Saccharose

72 à 78 g

calcium

40 à 100 mg

vit. A

3,8 µg

Fructose

1,5 à 7 g

magnesium

70 à 90 mg

vit. B1

0,012 mg

Glucose

1,5 à 7 g

phosphore

20 à 90 mg

vit. B2

0,065 mg

 

sodium

19 à 30 mg

vit. B5

0,01 mg

Proteines

280mg

fer

10 à 13 mg

vit. B6

0,0105 mg

Acides Amines

cuivre

0,1 à 0,9 mg

vit. C

7,00 mg

Glycocolle

240 mg

zinc

0,2 à 0,4 mg

vit. D2

6,50 µg

Acide Aspartique

31 mg

manganese

0,2 à 0,5 mg

vit. E

111,30 µg

Arginine

4 mg

fluor

5,3 mg

vit. PP

7,00 mg

LE FRUCTOSE

C’est un sucre simple qui se comporte comme un sucre lent. Son pouvoir sucrant est supérieur à celui du sucre blanc, on a donc intérêt à l’utiliser 2x moins.
Son métabolisme ne requiert pas d’insuline. Il peut être préconisé dans certaines conditions sous contrôle médical, entre autres dans un régime pour diabetique.
Le fructose est un sucre de première importance pour les sportifs et les personnes qui souhaitent perdre du poids. Il s’avère efficace pour acquérir un bon équilibre nutritionnel mais il est sage d’en user modérément.

LE SIROP D’ERABLE

Quarante litres de sève d’érable sont nécessaires à la fabrication d’un litre de sirop.
Ce sirop est un edulcorant naturel très concentré avec un arôme fin et une saveur douce. Il s’affiche comme un des meilleurs produits pour les personnes qui désirent s’affranchir du sucre et des edulcorants raffinés. Sa capacité à bien sucrer implique de ne l’utiliser qu’en faible quantité.

LE MALT D’ORGE

Il est obtenu par fermentation de grains d’orge et réduction du liquide qui en résulte. Riche en diastases, le sirop de malt d’orge provoque une pré-digestion des amidons de céréales, c’est pour cette raison qu’on lui donne la préférence dans les bouillies des nourrissons. Sa consistance épaisse et sirupeuse lui permet d’être utilisé comme du miel, tout en ayant un goût plus doux et moins sucré.

LE MIEL

Il convient d’insister sur le fait qu’il s’agit d’un aliment très concentré dont il ne faut pas abuser.


EDULCORANTS / SUCRE BLANC: COMBAT DE FAUSSAIRES

Les edulcorants ne sont que des substances chimiques au pouvoir sucrant superieur à celui du saccharose ou du sucre blanc et totalement depourvus de valeur energétique. Ils incitent à tricher avec soi-même par l’utilisation de sucres artificiels appelés saccharine, aspartam ou cyclamate.

Ces substituts peuvent avoir pour effet de stimuler la libération d’insuline par simple perception d’une saveur sucree suffisante pour agir sur les hormones du tube digestif, qui enclenche l’amorce de l’insuline. Une hypoglycémie, aggravée par l’absence de sucres, l’ambiguité des signaux de faim et de satiete risque de se déclarer à la suite de cette prise de faux sucre.

Dr CARTON:

“.. Le sucre raffiné (de betterave ou de canne ou d’érable) n’est pas un aliment physiologique, ni sain. Il ne faut l’employer qu’à titre de condiment, à doses modérées, cuit en mélanges feculents ou farineux ou oléagineux (chocolat), qui atténuent son agressivité de corps chimique, dénaturé. Dans bien des cas on pourra substituer le miel (sucre naturel) au sucre raffiné. Préférer le sucre de canne (sucre de tiges) au sucre de betterave (sucre de racines), même pour les confitures..”.

Dr KOUSMINE:

“..Le sucre est un aliment d’une grande importance. Mais il faut préciser que ce “carburant” privilégié des muscles peut être le meilleur comme le pire des aliments selon qu’il s’agit de sucre naturel ou de sucre raffiné..”

Pr MONO

“..Le sucre blanc qu’il soit de canne ou de betteraves n’a rien d’un produit naturel et c’est pourquoi nous en combattons l’usage comme dangereux. On doit noter qu’avant Henri IV oe le délivrait que chez les pharmaciens comme drogue…”


DU MEILLEUR AU PIRE: HISTOIRE ET EVOLUTION

 

EPICE d’APOTHICAIRE

ALIMENT PERVERS

DROGUE

SUCRES CACHES

Adulé par les uns qui lui attribuaient toutes les vertus, honni par les autres qui le rendaient responsable de tous les maux, le sucre fut, depuis son arrivée en Europe au 11e siècle, l’objet d’incessantes polémiques et controverses.
Du snobisme médicinal aux phobies puritaines qui ne voyaient en lui qu’un motif illégitime de plaisir, des convictions idéalistes des uns aux croyances pseudo-scientifiques des autres, ce furent toujours les intérêts économiques qui l’emportèrent.

EPICE D’APOTHICAIRE

L’histoire du sucre est en effet étroitement liée à l’essor du commerce international (colonisation, esclavage). Originaire du Pacifique Sud bien avant notre ère, la canne à sucre s’est lentement propagée en Chine. On la voit ensuite se développer en Inde, où il est de bon ton de la cultiver dans son jardin pour en sucer le jus et en extraire les fibres dont on enrichissait le pain.
C’est à l’occasion des croisades que l’Occident découvrit cette épice dont le sultan de Perse tirait grands revenus.

Cultivée sporadiquement en Espagne à la faveur de l’invasion arabe, la canne à sucre contamina dès son apparition le Nouveau Monde lorsque Christophe Colomb, cédant aux pressions de la reine Isabelle, emporta avec lui lors de son second voyage quelques bâtons de canne à sucre pour les planter dans le Nouveau Monde.
Etant une épice que l’on croyait dotée de vertus médicinales, le sucre fut vendu exclusivement par les apothicaires jusqu’au 18e siècle. Mais il fut, dès le 17e apprécié aussi pour ses vertus culinaires. Les Anglais notamment, grands mangeurs de sucre, l’utilisèrent un peu pour tout.

Comme c’était un produit onéreux, il était de nature chez les riches, de le substituer au miel.

ALIMENT PERVERS AU 18e SIECLE

Vers la fin du 17e siècle et le début du 18e , les premières bribes d’un discours saccharophobe se firent entendre. En fait, 2 complaintes se superposaient.
– D’abord celle du danger : un médicament inapproprié, contraire à l’équilibre humoral, acceptable à très petites doses, mais au-delà très dangereux pour la santé.
– L’autre réserve était de nature philosophique : “le sucre était intrinsèquement un aliment pervers”.

Et pourtant, vers la fin du 18e siècle, il a poursuivi allègrement sa carrière économique. L’ancienne épice orientale était devenue un produit colonial dont l’économie tirait à l’époque grand profit. Peu avant la Révolution, il demeurait toujours un produit de luxe réservé aux seuls privilégiés qui en avaient les moyens. Usité avec parcimonie même chez les riches, sa consommation était de l’ordre de 0,6 kg par an et par habitant.


DROGUE AU 20e SIECLE

Du fait du blocus continental, en 1805, la France se trouva soudain privée des importations coloniales de canne à sucre. Napoléon décida alors qu’il fallait trouver un substitut au sucre de canne, et encouragea les scientifiques à trouver le processus pour extraire le sucre de la betterave.

La betterave avait non seulement un meilleur rendement que la canne à sucre, mais, et c’est ce qui faisait surtout la différence, son prix de revient était particulièrement bas. Le sucre pouvait ainsi être à la portée de tous.
– A la fin du 19e, la consommation annuelle était de 8 kg par personne. C’est alors que la Faculté s’inquiète en constatant que la progression du diabète suit la même courbe que celle de la consommation que l’on rend déjà responsable des rares obésités de l’époque.

– 1900, la consommation atteint les 17 kg. Chef de file des saccharophobes, en 1923 le Dr Paul Carton constatant une réelle dépendance, dénonce le sucre comme une véritable drogue : ” un aliment industriel mort ” aussi dangereux que l’alcool.
– 1930, la consommation dépasse les 30 kg. Depuis le premier quart du 20e siècle, le signal d’alarme n’a jamais cessé d’être tiré par toutes les professions de santé qui, chaque fois qu’elles en ont eu l’occasion, ont dénoncé avec véhémence les ravages du sucre et les dangers de la généralisation de sa consommation.



CONSOMMATION DIRECTE ET INDIRECTE

Ce discours, inquiétant, qualifié d’alarmiste par les éternels optimistes, a sans cesse été habilement contré par le lobby des sucriers dont l’audace et le talent publicitaires ont toujours été à la mesure de leurs moyens financiers.
– 1990, la consommation de sucre en France s’est stabilisée à 35 kg par an et par habitant, après avoir dépassé les 45 kg en 1965. Avec plus de 50 kg dans les pays anglo-saxons, dont le record est détenu par les Etats-Unis avec plus de 63 kg, les Français sont cependant aujourd’hui les plus petits consommateurs du monde occidental.

Même si les plus conscients de la nocivité du sucre s’efforcent d’en réduire leur consommation, il faut savoir qu’ils n’y parviennent pas vraiment car ils absorbent toujours insidieusement la même quantité. Il est en effet nécessaire de distinguer la consommation directe maîtrisable qui correspond au sucre que l’on met dans son café ou dans son yaourt, avec la consommation qui se fait indirectement en consommant des aliments industriels (1 litre de Coca-Cola (TM) contient l’équivalent de 3 tasses de café et 22 morceaux de sucre raffiné) ou des médicaments.
– En 1979, la consommation directe de sucre était de 30% et de 70% sous forme de sucre caché.

– En 1991, les proportions étaient de 18% pour la première et de 82% pour la seconde.
La pratique industrielle qui consiste à rajouter insidieusement une proportion toujours plus importante de sucre répond à 3 motivations :

* masquer l’amertume des produits ou en dissimuler l’acidité,
* en améliorer la conservation,

* mais surtout flatter le goût du client qui est d’autant plus facile à satisfaire que le produit est édulcoré.

D’ailleurs, depuis 1983 l‘évolution des ventes de produits à saveur sucrée (ou contenant du sucre caché) est en pleine expansion.

Or, on sait que paradoxalement l’organisme humai’a aucun besoin de sucre (saccharose) et que le glucose qui est son véritable carburant lui est normalement fourni par la consommation de glucides complexes à base d’amidon qui d’ailleurs n’ont aucune saveur sucrée.


LA LISTE NOIRE DU SUCRE BLANC

 

HYPOGLYCEMIE

LES DIABETES

MALADIES LIEES AUX SUCRES

HYPOGLYCEMIE

Par phénomène d’accoutumance, le sucre conduit à une hypoglycemie qui s’ignore d’abord, puis tôt ou tard, obesite, nevroses diverses, fatigues physique et mentale, maux de tête, palpitations, courbatures, crampes musculaires, tremblements, vertiges, évanouissements, paresthésies, vue brouillée… voire alcoolisme.
Les symptômes psychiques lui confèrent une allure de maladie nerveuse se traduisant par irritabilité, nervosité, sautes d’humeur, anxiete, peurs et phobies, problèmes de perception, pertes de mémoire, difficultés de concentration.

INTOXICATION IMPOSEE

L’alimentation moderne, avec ses sucres et farines d’une blancheur imposée et ses produits industriels vides de toutes calories, est la cause du mal. En effet, cette nourriture chargée en sucres raffinés excite les glandes surrenales, oblige le pancréas à sécréter une surproduction d’insuline. Les glandes surrénales sont alors constamment sollicitées pour obliger le foie à convertir son glycogène (donc ses réserves en sucres) en glucose.

Cette perpétuelle sollicitation finit par dérégler le mécanisme engendrant une chute du taux de sucre sanguin à certaines périodes de la journée conduisant à une hypoglycémie réactionnelle. Le cerveau, grand demandeur de glucose, se trouve alors en manque et il s’en suit un état de nervosite et de fatigue aux frontières de l’évanouissement.

L’organisme ne supporte pas un taux de sucre dans le sang insuffisant (une glycémie basse ou hypoglycémie). Les vertiges, les malaises, la sueur et la faim sont des systèmes de défense dont l’organisme se sert pour avertir qu’il est en danger, qu’il a un besoin urgent de sucre et qu’il sera bientôt en panne d’énergie.
L’hypoglycémie est une urgence en médecine. Le corps ne peut pas non plus tolérer une glycémie supérieure à la normale. Certains sucres, à l’indice glycémique élevé, font apparaître l’hyperglycemie et son corollaire la sécrétion d’insuline. Celle-ci fait entrer le sucre dans la cellule graisseuse, faisant ainsi augmenter son volume en se servant des lipides circulants. L’insuline a été si rapide, si efficace et sécrétée en si grande quantité, qu’une heure plus tard, tout le sucre a été stocké et le sang se trouve en état d’hypoglycémie. L’organisme se déclare aussitôt en état de manque, la sensation de faim ressurgit et exige de nouveaux apports; c’est ce qui provoque l’intoxication.

PROCESSUS VITAUX

Les sucres peuvent être dégradés pour fournir de l’énergie, mais ils peuvent aussi être combinés en des ensembles complexes, puis fixés sur d’autres molécules (proteines ou lipides). Ils en modifient la fonction, en marquent l’identité ou la destination. Présents sur les membranes des cellules, ils interviennent dans les contacts qui déterminent les interactions et les déplacements cellulaires. Ils existent soit sous forme simple, comme le glucose ou le galactose, soit plus fréquemment sous forme de composés. Ces derniers peuvent comporter 2 éléments, comme le sucrose (sucre domestique constitué de glucose et de fructose) et le lactose (le sucre du lait, composé de glucose et de galactose). Ils peuvent également en compter plusieurs dizaines et forment des assemblages linéaires ou branchés. Dans ce dernier cas, leur chimie devient extrêmement complexe, car un petit nombre de molécules peut s’associer dans une variété énorme de combinaisons.
Sucres, glucides, ou carbohydrates désignent indifféremment ce large ensemble de molécules. Pour des structures plus complexes, on préfère parfois le terme de polysaccharides. Leur implication dans les processus vitaux est telle que la plupart des anomalies du métabolisme glucidique engendrent des maladies graves, dont certaines sont fatales, et la plupart incurables.

Les hypoglycémiques croient trouver une échappatoire à leurs maux avec le coup de fouet donné par cafe, the, bonbons, chocolat ou pire tabac et alcool. Les drogues et les boissons alcoolisées leur procurent une forte augmentation de la glycemie suivie d’une sensation d’excitation mentale et de forme physique. Hélas, malgré un effet de stimulation momentanée, ces prises contribuent à aggraver l’état du malade, il subit une baisse réactive du taux de sucre sanguin empirant hypoglycémie et dépression.

L’hypoglycémie a un retentissement cérébral immédiat générateur de lassitude et de troubles classés comme spasmophiliques. Face à la description de ces états, tout porte à croire que le patient sombre dans une depressioerveuse et qu’il convient de lui prescrire des tranquillisants ou des antidépresseurs. L’absorption de tels médicaments, la plupart du temps, n’améliorent en rien la situation. Seule, la correction de leur alimentation parviendra à les sortir de “l’enfer du sucre”.

 


LES DIABETES

La mieux connue et la plus prévalente des maladies du métabolisme des sucres est le diabète. Elle touche près de 100 millions de personnes dans le monde. Elle est causée par des anomalies dans la production d’une hormone, l’insuline, qui contrôle l’utilisation du glucose, ou dans la réponse des cellules à celle-ci.

LE DIABETE DE TYPE I, DIT “DIABETE MAIGRE”
En général un diabète de l’adulte jeune. Ce diabète est, en l’état actuel des connaissances, insulino-dépendant. Oe peut donc se passer de remplacer la sécrétion défaillante du pancréas, l’insuline, par un apport thérapeutique d’insuline.Ce qui ne signifie absolument pas que l’on doit faire l’impasse d’une hygiène alimentaire.

LE DIABETE DE TYPE II, DIT “DIABETE GRAS”
L’autre type de diabète, encore dénommé diabète de la maturité ou diabète non insulino-dépendant (DNID). C’est effectivement un diabète qui se révèle et s’aggrave avec l’âge, qui n’est pas traité par l’insuline mais par des médicaments dits anti- diabétiques oraux et qui s’accompagne d’un certaiombre de syndromes :
– Obésité précoce, à dominante androide

         Hypertension artérielle

         Retinopathie dite “diabétique” avec altération de la vision
– Complications cardio-vasculaires : risques accrus d’infarctus du myocarde et de mort subite.


MALADIES LIEES AUX SUCRES

Cependant, la grande majorité des maladies liées aux sucres ne sont pas causées par des troubles hormonaux, mais par des défauts des enzymes impliquées dans la dégradation ou la synthèse des sucres, et sont d’origine héréditaire donc rares et d’incidences faibles.

Elles peuvent affecter de la même manière des personnes d’origine ethnique différente, ou au contraire toucher davantage certaines populations. Ainsi, les maladies de TAY-SACHS et de GAUCHER frappent plus des Juifs ashkénazes, et la majorité des patients qui souffrent de la FUCOSIDOSE, ont des ancêtres dans le sud de l’Italie.

Si les maladies de la dégradation montrent le rôle des sucres dans le marquage et l’adressage des protéines, les maladies de la glycosylation mettent en évidence leur fonction dans l’identification, les interactions et la mobilité des cellules.
          Le système immunitaire est un autre domaine de la physiologie dans lequel les interactions cellulaires sont essentielles. Elles contrôlent la migration des cellules sur le lieu de l’infection, et l’apparition d’une réponse appropriée. Là encore, un défaut de glycosylation peut amener à des troubles extrêmement profonds.

Enfin, si les troubles héréditaires de la glycosylation montrent la diversité des rôles et des  structures impliqués par les sucres, il existe des troubles de la glycosylation autrement plus communs, et là aussi souvent fatals : les cancers. En effet, la multiplication anarchique des cellules tumorales est liée à une modification des interactions sociales des cellules. In vitro, les cellules arrêtent habituellement de se multiplier quand elles sont complètement entourées par leurs voisines: un phénomène appelé inhibition de contact, et impliquant les sucres de surface. De nombreux travaux montrent que ceux-ci sont altérés dans les cellules cancéreuses. De plus, certains sucres, en contrôlant l’attachement aux capillaires sanguins, permettent la migration des cellules cancéreuses dans la circulation. Ils pourraient donc jouer un rôle dans la colonisation d’autres tissus, et donc la formation des métastases. Cependant, il est difficile de savoir si les troubles de la glycosylation sont la cause ou la conséquence de la cancérisation.


SUPPLEMENTATION

 

HYPOGLYCEMIE

DIABETES

HYPOGLYCEMIE

DIETETIQUE/ HYGIENE ALIMENTAIRE

         La 1ère des choses est de bannir et de traquer les sucres raffinés et les aliments raffinés en général.

         (sucre blanc, farine blanche, huiles vegetales raffinées, sel raffiné..)
– Consommez du pain complet bio au levain, du germe de blé et de la farine de blé complete (l’enveloppe des grains concentre une grande quantité de chrome favorable à une bonne glycemie /FTG)
Les aliments complets sont riches en fibres et leurs hydrates de carbone comlexes se revelent être une source d’equilibre glycemique
– Pas d’alcool

         Ne sautez pas le repas du matin

         On obtient de bons résultats avec un régime alimentaire riche en légumes et protéines.

         Attention, evitez le regime hyperproteine type Dr Seale Harris remplaçant les aliments blancs par une abondance de proteines d’origine animale et caracterisé par une multitude de repas d’une exceptionnelle richesse en proteines. Après 3 mois de traitement, l’exces de proteines animales engendre d’autres problemes de santé réactivant l’état hypoglycemique)
 

SUPPLEMENTATION

         vitamines C, B6, et B15,

         levure de bière riche en FTG (ou GTF)

Le FTG facteur de tolérance au glucose, présent également dans le sucre non raffiné, se lie à l’insuline permettant le transport de cette dernière jusqu’aux recepteurs cellulaires. Il permet à l’insuline de se fixer aux groupements thiols des membranes cellulaires, par formation de ponts dissulfures.

– oligo elements Chrome (aussi présent dans le FTG) et Magnesium
– gluconate (association Zinc – Nickel – Cobalt)

 

DIABETES

La supplémentation nutritionnelle doit être envisagée dans les 2 types de diabète car elle vise non seulement la maladie mais ses complications majeures, surtout artérielles, et ces complications sont communes aux 2 maladies.
L’intérêt et les possibilités de la prévention active de l’évolution du DNID est un domaine privilégié pour la supplémentatioutritionnelle car, en France, beaucoup de sujets (300 à 400 000) non dépistés et donc non traités pourraient être écartés de ces groupes à risque.

Plus nombreux encore sont les sujets que l’oomme à tort et que l’on qualifie aujourd’hui d’hyperinsuliniques ou encore “résistants à l’insuline”. Ce sont leurs tissus et leurs cellules qui, ne métabolisant pas correctement l’insuline vont finir par épuiser le pancréas et les conduire au vrai diabète.

Lorsqu’ils présentent par ailleurs

         Une hypercholestérolémie avec diminution du cholestérol HDL (bon cholestérol) et/ou hypertriglycirédémie,

         Une surcharge ponderale, même faible, mais à répartition androïde c’est-à-dire avec une mesure du rapport taille/hanche supérieure à 0,8 pour les femmes à 1 pour les hommes,

         Une hypertension artérielle même modérée.

         On les regroupe sous l’appellation de “syndrome X” (risque cardio-vasculaire élevé).

AU PLAN DIETETIQUE

         Bannir sucres raffinés, alcool, sucres rapides à index glycémiques élevés tels sucreries, pâtisseries, miel, confitures..

         Réduction des graisses animales saturées (viande et fromage) : éviter d’associer à un même repas viande et fromage, augmentation des poissons et produits de la mer, un repas vegetarien par jour associant si possible céréales complètes et légumes secs.

         Apport progressif (jusqu’à 20 à 30g/ jour) de fibres solubles (pectine de pomme, légumes) et insolubles (céréales complètes, supplémentation de fibres de céréales).

– Utilisation du fructose pour sucrer certaines préparations.

voir proteines vegetales

SUPPLEMENTATION (préventive / curative):

– Prise de levure de bière sur légumes, soupes et céréales afin d’augmenter l’apport de Facteur de Tolérance au Glucose ou FTG / GTF (voir plus haut)
– Sels de chrome trivalent (la plupart des individus en Europe comme aux USA est carencé en chrome).

Le chrome agit en tant que co-facteur de plusieurs enzymes impliquées dans le métabolisme glucidique (la concentration sanguine de chrome augmente ou diminue parallèlement à celle de l’insuline). Il est un élément essentiel nécessaire au métabolisme des hydrates de carbone et des lipides. La carence alimentaire en chrome est associée à l’installation de diabètes de la maturité et des maladies cardio-vasculaires.

         Association Vitamine B6 (Pyridoxine), Sulfate de Zinc et Manganese (taux faibles chez les diabetiques).

         – Magnesium, comme co-facteur de la glycolyse, il ralentit l’évolution des retinopathies diabetiques (AEP calcique ou Vitamine Mi, également prescrit dans ce cas)

          Vitamine C (1000 mg/jour),

          bioflavonoides

         – vitamine B3/PP/Niacine

         – Anti-oxydants (vitamine E, selenium, coenzyme Q10), permettent de lutter contre l’agression radicalaire et l’évolution atheromateuse considérablement accélérée par les perturbations de l’équilibre insulino-glucidique

         Acides gras Omega 6 (onagre – bourrache) : stimulent le métabolisme des prostaglandines PGE1 et previennent les complications cardiaques, circulatoires et neurologiques de la maladie.

         Acides gras Omega 3 (huiles de poisson): contre l’insulino-résistance.

 

 Un médicament antidiabétique est un médicament utilisé pour traiter le diabète sucré. Les antidiabétiques agissent en général en abaissant la glycémie. Il y a différents types d’antidiabétiques, et leur utilisation dépend de la nature du diabète, de l’âge et de la situation de la personne, et de bien d’autres facteurs.

Ainsi, dans le diabète de type 1, il n’y a pas de sécrétion physiologique d’insuline. L’administration d’insuline est donc la base du traitement et l’utilisation d’antidiabétiques oraux n’est pas indiquée. Au contraire, dans le diabète de type 2, la sécrétion d’insuline est présente mais insuffisante pour obtenir un effet physiologique. Le traitement consiste donc en l’administration d’antidiabétiques oraux qui vont augmenter cette sécrétion ou favoriser la sensibilité des tissus à l’insuline.

Antidiabétiques oraux

Les antidiabétiques oraux (ADO) ne sont utilisés que dans le diabète de type 2 (non-insulino-dépendant), où ils peuvent être parfois (pas toujours) prescrits en association avec l’insuline. Il existe quatre classes de médicaments qui ont prouvés une efficacité pour traiter le diabète de type 2.

· Les sulfonylurées.

· Les biguanides.

· Les glitazones.

· Les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase.

Les autres hypoglycémiants oraux n’ont pas démontré d’efficacité sur la prévention des complications cliniques du diabète. Cependant, les normes de HAS (Haute Autorité de Santé) changent chaque année, car de nombreuses études sont en cours1.

Médicaments du type sulfonylurée

Ce sont les sulfamides hypoglycémiants ou sulfonylurées qui agissent en augmentant la sécrétion d’insuline par les cellules bêta du pancréas. Ils sont utilisés lorsque le régime alimentaire seul ne suffit pas.

Biguanides

Les Biguanides diminuent la néoglucogenèse hépatique et l’insulinorésistance de l’organisme :

· metformine, médicament de première intention dans le traitement du diabète non-insulino-dépendant

· phenformine (non utilisée)

· buformine (Suisse)

Glitazones

Les Glitazones (Thiazolidinediones) diminuent la résistance tissulaire à l’insuline. Ils sont utilisés en troisième intention dans le traitement du diabète de type 2.

· Piogliatzone (Actos®)

· rosiglitazone (Avandia®) (retiré du marché en France)

· troglitazone (non utilisée)

Effets secondaires

· Prise de poids

· Œdèmes par rétention hydro-sodée.

· Troubles visuels.

· Infections respiratoires (Rhume, Sinusites…)

· Insomnie.

En association avec la metformine :

· Œdèmes.

· Anémie.

· Maux de tête.

· Douleurs articulaires.

· Présence de sang dans les urines.

· Troubles de l’érection.

· Flatulence.

En association avec un sulfamide hypoglycémiant :

· Œdèmes

· Étourdissements

· Flatulence,

· Hypoglycémie,

· Présence de sucre ou de protéines dans les urines,

· Augmentation de l’appétit

· Maux de tête

· Vertiges

· Fatigue

· Sudation excessive.

Contre indications

· Insuffisance hépatique.

· Insuffisance cardiaque.

· Insuffisance rénale sévère.

· Infarctus du myocarde récent.

· Grossesse.

· Allaitement.

Leur utilisation avec un traitement à l’insuline peut augmenter le risque d’insuffisance cardiaque. Des études sont en cours pour mieux évaluer le rapport bénéfice/risques.

Interaction médicamenteuse

Ce médicament pourra être prescrit avec un biguanide, cependant cette associatio’a pas prouvé son efficacité clinique.

L’association de ces molécules avec les corticoïdes, les antiasmathiques broncho-dilatateurs, les diurétiques ou les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peut nécessiter un contrôle plus fréquent de la glycémie, voire une modification de la posologie de l’antidiabétique oral.

Inhibiteurs de l’alpha-glucosidase

Les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase inhibent le dernier stade de la digestion des sucres. Ceux-ci ne pouvant être absorbés, continuent dans l’intestin et subissent la fermentation colique bactérienne en acides gras volatils ou sont éliminés dans les selles. Cette classe d’antidiabétique est utilisée en complément des autres ou lors de contre-indication aux autres traitements.

· acarbose

· miglitol

Effets secondaires

· Problèmes digestifs (météorisme, flatulence, inconfort intestinal, diarrhée, ballonnement…)

· Éruptions cutanées.

Ces effets ont tendance à s’atténuer au cours du traitement.

Contre-indication

· Trouble de la digestion et de l’absorption.

· Maladie inflammatoire du côlon.

· Hernie intestinale.

· Antécédent de syndrome subocclusif.

· Insuffisance rénale sévère.

· Enfant de moins de 15 ans pour acarbose et 18 ans pour le miglitol.

· Allaitement.

· Grossesse.

Interactions médicamenteuses

Il est préférable de respecter un délai entre la prise de ce médicament et celle des médicaments contenant du charbon ou des enzymes digestives (amylase, pancréatine).

Ils peuvent être associés aux sulfamides hypoglycémiants et/ou aux biguanides (cf. plus haut).

Glinides

Les glinides (méglitinides) agissent en augmentant la sécrétion d’insuline pancréatique :

· Répaglinide

· Natéglinide

Les analogues des incrétines

Les analogues des incrétines stimulent la sécrétion post-prandiale d’insuline.

· exénatide

· gliptines dont la sitagliptine

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Приєднуйся до нас!
Підписатись на новини:
Наші соц мережі