Temps du verbe

June 16, 2024
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2. L’enseignement médical en France.

Aujourd’hui on compte une dizaine de Facultés de Médecine en France: Paris, Bordeau, Lille, Montpellier, Nancy, Strasbourg et Toulouse qui, toutes, délivrent un même diplôme de docteur en médecine, donnant à celui qui le possède le droit de pratiquer tout ce qui concerne l’art de guérir.

Les disciplines spéciales sont enseignées à la faculté par des professeurs assistés, par certains enseignants agrégés. Les cours sont publics et ne sont pas obligatoires. De vastes locaux sont installés pour les travaux pratiques obligatoires.

La Faculté de Paris ne possède pas d’hôpital clinique. Par suite d’une convention avec d’administration de l’Assistance publique, un certaiombre de services hospitaliers sont cédés à la Faculté. On peut dire que l’enseignement clinique est organisé à Paris de la manière la plus profitable pour les étudiants qui non seulement suivent la suite du professeur, mais participent à l’examen des malades et aux soins qui leur sont donnés.

Chaque année, l’Assistance publique ouvre un concours auquel peuvent prendre part tous les étudiants en médecine français ou étrangers en vue d’être nommés externe ou interne des hôpitaux. Les externes sont nommés au concours pour deux ans. Ils assistent le chef de service pendant les visites, font les pansements, recueillent les observations et participent au service de garde.

Pour prendre part au concours il faut s’inscrire aux dates fixées par les affiches annonçant l’ouverture de ce concours et déposer les pièces demandées. Seuls les externes ont le droit de se présenter au concours de l’internat.

Les internes remplissent les fonctions d’assistant du chef de service, ils le remplacent pendant ses absences, ils sont chargés faire la contre – visite le soir et assurent avec leurs collègues dans chaque hôpital de service de garde.

Dans ces fonctions ils acquièrent une grande connaissance clinique, de la décision et s’entrainent à la pratique des opérations.

Il existe deux sortes de diplômes de docteur en médecine: diplôme d’Etat qui, seul, donne le droit de pratique en France et le diplôme universitaire qui constitue un titre purement scientifique, mais’ ne donne pas le droit de pratique. Etudes et examens sont identiques pour l’obtention de l’un ou de l’autre de ces diplômes, mais les conditions d’admission dans les facultés de médecine sont un peu différentes.

EXERCICES

I.       Répondez aux questions:

1. Combien de facultés de médecine compte-t-on aujourd’hui en France?

2.De quelle manière est organisé l’enseignement clinique à  Paris?

3.Qu’est-ce que l’Assistance publique ouvre chaque année?

4.Pour combien d’années les externes sont-ils nommés au concours?

5.Quand faut-il s’inscrire pour prendre part au concours?

6.Quelles fonctions remplissent les internes?

7.Qu’est -ce qu’ils acquièrent?

8. Combien de sortes de diplômes de docteur en médecine existe-t-il?

 

II.      a) Groupez les synonymes:

le diplôme               l’école supérieure

participer                les pièces

pratiquer                identiq/ue

l’institut                  autoriser

les papiers              le brevet d’études supérieures

permettre                à l’heure actuelle

maintenant               exercer

VIDEO

Apprendre la médecine à l’étranger

Les écoles de médecine en Ukraine

En Ukraine, un grand nombre d’universités offre des diplômes et la formation médicale. De ceux-ci, beaucoup sont uniquement medical institutions fournissant des degrés plus élevés dans des domaines divers, d’urologie et de la neurochirurgie à la dentisterie et la microbiologie. Les écoles de médecine en Ukraine sont situés dans tout le pays eombre de grandes villes, y compris de Kharkov, Kiev et Ternopil.

Université médicale d’État Crimée

Université médicale d’État Crimée offre huit cours de médecine générales de l’étude : un cours préparatoire de dix mois, un cours de fondation, médecine, pédiatrie, soins infirmiers, des études dentaires orthopédiques et études supérieures. Programme d’études supérieures de l’Université, comme indiqué sur le site Web de l’école, forme des étudiants en médecine en « toutes les spécialités médicales » pour une durée de deux à trois ans. Université médicale d’État Crimée possède également un vaste programme international d’à l’étranger, et il accepte des étudiants internationaux sur une base régulière.

Université médicale d’État Crimée 5/7 Boulevard Lénine 95006 Simferopol, Crimée en Ukraine 380 0652 274 462 crsmu.com

L’Université de médecine de Vinnytsia État M.I. Pirogov Memorial

L’Université de médecine de Vinnytsia État M.I. Pirogov Memorial exécute des douze écoles avec le programme d’études en pédiatrie, y compris la psychologie, psychiatrie, médecine pharmaceutique, dentisterie, microbiologie, biophysique et biochimie. Fondée en 1921, l’Institut est accréditée au niveau IV et a reçu le statut d’université en 2002.

Vinnytsia M.I. Pirogov Memorial Université médicale d’État 56, rue Pirogov, de Vinnytsia 287100 Ukraine 380 432 320 685 vsmu.vinnica.ua

Université médicale d’État Lugansk

Fondée en 1956, Lugansk Université médicale d’État est un établissement accrédité offrant des diplômes de premier cycle, diplômés et postdoctorales en médecine. L’Université offre de programme d’études dans cinq domaines : médecine générale, pédiatrie, stomalogy (l’étude de la médecine dentaire), soins infirmiers et la pharmacologie. Études de troisième cycle comprennent l’orthopédie, pneumologie, urologie, cardiologie, thérapie, médecine familiale, radiologie, médecine sociale, neurologie et médecine de soins intensifs.

DEVENIR MÉDECIN OU PHARMACIEN EN UKRAINE!

Faire naître l’espoir. Sauver les vies humaines. Vaincre les maladies dangereuses et les épidémies. À toutes les époques et partout la profession du médecin était et demeure exceptionnellement respectéemais, en même temps, très responsabilisante. C’est pourquoi les médecins ayant fait leurs études à l’étranger, jouissent aujourd’hui d’une grande estime. Cela signifie que le médecin apporte non seulement les acquis dans le domaine de la médicine de son pays mais aussi les connaissances, les pratiques, les élaborations perspectives des savants étrangers.

Les acquis des médecins du pays, l’histoire ancienne de la médicine, le coût de formation sont les trois facteurs clefs qui influencent le choix du lieu d’études en médecine. De ce point de vue, l’enseignement médical en Ukraine est un des meilleurs dans le monde. Parce que c’est ici que l’étudiant a l’accès aux acquis les plus récentes, à la possibilité de s’initier aux recherches les plus perspectives et à l’opportunité de faire les études dans le pays ayant une expérience séculaire de formation des médecins et une forte école scientifique. Le coût de formation est beaucoup plus bas par rapport aux autres pays.

L’état actuel de la science médicale ukrainienne peut être caractérisé comme fort. Elle offre toutes les possibilités pour le développement.Au cours des plus grands forums médicaux mondiaux les rapports des spécialistes ukrainiens sur leurs dernières découvertes font applaudir les savants des autres pays. Juste quelques exemples.

Il y a un an, Illa Iemets, le cardiochirurgien d’enfant, a fait une découverte révolutionnaire. Il propose qu’au cours de l’opération on transfuse aux nouveau-nés atteints de l’affection valvulaire, leur propre sang funiculaire. Des dix premiers enfants qui ont subi l’opération  accompagnée de la transfusion de leur propre sang, tous les dix ont survécu. Les cardiochirurgiens ukrainiens étaient les premiers dans le monde qui avaient réalisé une telle opération. Auparavant, si l’étude ultrasonore signale l’affection valvulaire du fœtus, les médecins conseillaient aux femmes enceintes d’interrompre la grossesse. Après sa naissance, un tel enfant ne pourrait vivre qu’un mois. La seule solution était l’opération. Cependant l’organisme d’un enfant âgé de 2 ou 3 jours n’assimile pas le sang d’une autre personne, et c’est pourquoi les opérations finissaient souvent par la mort du nouveau-né. La méthode du docteur Iemets consiste à prendre le sang funiculaire immédiatement pendant la naissance de l’enfant et à partir de ce moment le petit devient donneur pour lui-même. Les opérations sont devenues plus faciles et le patient guérit plus rapidement. Illa Iemets étaitfier de cette découverte unique faite par son équipe. Aujourd’hui ils utilisent sans hésitation la nouvelle méthode et ont même élaboré le protocole médical qui est respecté par les médecins du monde lors de telles opérations.

Illa Iemets s’étonne sincèrement toujours : pourquoi personne dans le monde n’en est pas parvenu avant lui. Mais la communauté médicale internationale s’approprie l’expérience des médecins ukrainiens. Entre-temps l’équipe du Centre de cardiochirurgie de Kyiv continue les études du sang funiculaire afin de prouver la possibilité de l’utiliser pour les patients adultes.

Une autre recherche perspective des médecins ukrainiens est le traitement à l’aide des cellules de souche. Pour plusieurs gens c’est la seule méthode qui leur permette d’éviter l’amputation, mais en perspective sur la base des cellules de souche les médecins voudraient obtenir de nouveaux tissus et organes. Plus de 300 patients participent maintenant à cette recherche mais les résultats des essais pilotes ont étourdi la communauté médicale mondiale : après quelques injections seulement faites sous l’anesthésie locale à un homme âgé qui attendait l’amputation des deux pieds, a pu non seulement marcher mais aussi travailler de manière active. On a déjà obtenu les résultats positifs dans le domaine du traitement expérimental des maladies comme acyèse, diabète, cirrhose et même sclérose insulaire.

L’Ukraine est leader dans plusieurs secteurs du domaine de la transplantation à l’aide des cellules de souche. Et souvent lors des conférences internationales les interventions des médecins ukrainiens sont plus apprécies que les rapports de leurs collègues des Etats Unis ou de l’Europe Occidentale. Les responsables de la Cryobanque d’Ukraine disent que les accouchées venant de tous les coins de l’Ukraine, donnent généreusement le sang funiculaire qui est un des sources des cellules de souche.

Les médecins ukrainiens utilisent aussi la bonne pratique de leurs collègues étrangers. Dans le plus grand hôpital pédiatrique de l’Ukraine, la Clinique Okhmatdit, on a commencé à utiliser une nouvelle technologie de soins donnés aux enfants prématurés, les « mères-kangourous » : sans équipements, sans incubateurs et avec un minimum de médicaments. La nouvelle méthode était brevetée par les Français et ils aident maintenant les médecins ukrainiens à changer la philosophie des soins donnés aux enfants ayant un petit poids. Cette méthode a un effet phénoménal : deux fois plus d’enfants survivent par rapport aux nombre de survécus grâce aux soins standards. Actuellement les spécialistes français ayant le brevet de cette méthode, coopèrent activement avec les collègues ukrainiens de Okhmatdit et des autres hôpitaux principaux de l’Ukraine.

Ces exemples ne représentent que quelques acquis et découvertes scientifiques brillants réalises dernièrement en Ukraine. Les étudiants des académies médicales de l’Ukraine participent constamment à tous ces acquis et élaborations de nouvelles méthodes du traitement. Les médecins principaux travaillent à titre des médecins et des savants et partagent aussi leurs connaissances et leur expérience avec la génération montante : ils donnent des cours, travaillent avec les internes des hôpitaux etc. Cette pratique n’est pas nouvelle en Ukraine. En réalité, à la longueur de plusieurs siècles l’école ukrainienne de médecine et la formation ukrainienne dans ce domaine sont parmi les plus influentes en Europe et dans le monde.

Au XVème siècle, l’Europe a connu le savant ukrainien célèbre Iury Drogobytch, le premier docteur ukrainien en médecine. En 1481 et 1482, il est recteur de l’Université de Bologne où il est connu comme Giorgio da Leopoli, c’est-à-dire Iury de Lviv. En 1487 et 1494, Drogobytch donne les cours de médecine et d’astronomie à l’Université de Krakiv où parmi ses élèves on trouve N. Kopernik, l’astronome et le mathématicien polonais et allemand, et C. Celtis, l’humaniste allemand.

Le XXème siècle est particulièrement propice pour le développement de la formation et de la science médicale en Ukraine. À cette époque, les écoles scientifiques ukrainiennes obtiennent le respect international. En particulier, on a pu voir se développer activement la microbiologie (I.Metchnikov, D.Zabolotny), la biologie (O. Bogomolets), la médecine (O. Bogomolets, M. Amossov) etc.

Au milieu du XXème siècle à Kyiv, la capitale de l’Ukraine, le médecin mondialement connu et l’investigateur de la physiologie pathologique,  Oleksandr Bogomolets crée sa propre école scientifique. Il étudie et décrit beaucoup de maladies liées aux système endocrinien ainsi que le désordre métabolique, immunité et allergie, cancer, pathologie de circulation sanguine (hypertension en particulier), pathogénie du choc, mécanismes d’action de la transfusion sanguine, de vieillissement de l’organisme etc. Un grand nombre de ses ouvrages a donné naissance aux domaines modernes des études scientifiques médicales. Aujourd’hui l’Université nationale médicine de Kyiv porte le nom d’Oleksandr Bogomolets. Son arrière-petite-fille Olga Bogomolets-Cheremetieva est le médecin dans 4ème génération, a le grade de docteur en médecine, le titre universitaire de professeur et dirige un des hôpitaux connus de Kyiv.

Les cardiochirurgiens ukrainiens sont connus dans le monde entier. En 1963, pour la première fois en URSS le médecin de Kyiv Mykola Amossov a fait la prothèse de la valvule mitrale du coeur. En 1965, pour la première fois dans le monde il crée et met en pratique les prothèses antitrombotiques des valvules du coeur. Mykola Amossov était un des initiateurs de l’utilisation en URSS du traitement chirurgical des affections pulmonaires. Ses études contribuaient à la réduction considérable des cas de tuberculose et à l’augmentation de l’efficacité du traitement des affections pulmonaires. En 1955, pour la première fois en Ukraine il commence le traitement chirurgical des affections valvulaires. En 1958, il est un des premiers en Union Soviétique qui met en pratique la méthode de circulation sanguine artificielle. L’institut de chirurgie cardiovasculaire fondé par Amossov et portant maintenant soom est à juste titre considéré comme un des meilleurs centres cardiochirurgique du monde. Bien que Mykola Amossov soit mort en 2002, son affaire continue à vivre.

 La médecine ukrainienne moderne se développe rapidement, il y a des chaires des écoles supérieures de médecine près les hôpitauxet les médecins cumulentsouvent l’activité professionnelle et l’enseignement. C’est pourquoi en Ukraine les étudiants en médecine   reçoivent les dernières informations de première main. Les étudiants en médecine  obtiennent des connaissances théoriques et des acquis pratiques grâce auxexemples réels. L’accent est mis sur ​​l’expérience pratiquede futurs médecins et c’est une particularité et l’avantage évident de l’enseignement médical en Ukraine. C’est probablement pourquoi les étrangers  vont plus souvent en Europe ou en Amérique du Nord  pour étudier l’économie alors qu’en Ukraine la médicine est la science la plus attractive pour eux. Aujourd’hui 15 universités et académie préparent en Ukraine des médecins et des pharmaciens. Ils vous invitent à faire vos études.

 L’enseignement médical au XIXe siècle

Comment fonctionnent les institutions d’enseignement médical de Kinshasa ?

Par  Hilaire kayembe

La formation du personnel soignant а Kinshasa, а l’instar des autres écoles techniques, rencontre des difficultés de divers ordres. En dépit de la qualité des formateurs qui sont généralement des médecins, pharmaciens, laborantins et infirmiers de niveau supérieur (A1), l’assimilation des matières et la pratique professionnelle demeurent un travail de longue haleine. Un travail qui ne peut кtre couronné de succès qu’а force de persévérance et de volonté au regard du niveau très bas des élèves sortant du degré moyen des humanités classiques.

Certes, la rédaction du journal est descendue sur le terrain, cette semaine, pour se rendre compte de la manière dont les instituts techniques médicaux (Itm) et institut d’enseignement médical (Iem), s’efforcent de fournir aux médecins des collaborateurs de qualité, sans lesquels leur tвche se gripperait.

Selon le répertoire dressé par l’Inspection provinciale de la santé (Ips), et précisément par son 6ème Bureau chargé des enseignements médicaux, la ville province de Kinshasa compte 36 Instituts techniques médicaux (Itm) et Institut d’enseignement médical (Iem) au niveau secondaire et une poignée d’institutions médicales de niveau supérieur en tкte desquelles trфne la faculté de médecine de l’Unikin.

Les Itm et Iem qui sont des établissements d’enseignement des sciences infirmières, dépendent exclusivement du ministère de la Santé d’oщ ils détiennent des autorisations de fonctionnement et d’agrément. Alors que les établissements de niveau supérieur obtiennent leur agrément du ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire.

La ville province comprend 36 écoles suivantes : l’Iem Kinshasa, organisant des sections infirmières, assistants en pharmacie et techniciens environnementalistes sous la gestion de l’Etat. Les Itm Kinoise, Kintambo, Mont-Amba et le centre de remédiation formant les infirmiers sont sous la gestion de l’Etat aussi. Deux Itm : kimbanguiste et protestant formant infirmiers et laborantins sont conventionnés. Le reste d’Itm, soit 29, sont privés agréés. C’est le cas, par exemple, de l’Itm Croix-rouge/ Kinshasa, Itm Song Hwa, Itm Stella,Itm Kikesa, Itm Nenga (ex-La Fontaine), Itm Carrefour, Itm N’Djili, Itm Croix-rouge/Maluku, Itm Kin-Est, Itm des Marais, Itm Kimbanseke, Itm Tshangu, Itm Kuyala, Itm Elikya, Itm Badiadingi, Itm Célestina, Itm le Progrès, ITM Gracia, Itm Omeco, Itm d’Application, Itm Cemek, Itm Bien-кtre, Itm Funa, Itm Télécom, Itm Oecuménique…

Pour ouvrir une école des sciences infirmières, la législation prévoit des critères d’acceptabilité lors d’une délibération par le corps des inspecteurs commis а cette tвche. Il faut avoir ses infrastructures propres et appropriées а l’enseignement. Il faut avoir son propre terrain de stage équipé de 150 а 250 lits. Il faut encore disposer d’un personnel enseignant qualifié, compétent et disponible, tout comme il faut aussi кtre détenteur d’un équipement spécifique approprié. En somme, il faut obtenir au moins 60% а chaque indicateur (exigé) et 60% dans l’ensemble pour obtenir l’agrément. Quant а l’obtention de l’autorisation de fonctionnement, il convient de satisfaire aux exigences avec au moins 55% а 59,9% а chaque indicateur et dans l’ensemble. Les écoles mentionnées ci-dessus sont censées répondre а ces critères.

En ce qui concerne le personnel, compte tenu de la spécificité du travail, le ministère de la Santé et l’Inspection provinciale de la Santé veillent а ce que les écoles étatiques ou privées répondent absolument а ces conditions. Les préfets et proviseurs d’une de ces écoles doivent etre confirmés par le médecin-inspecteur provincial lui-mкme. Les dossiers des enseignants qu’ils engagent sont passés au peigne fin par les inspecteurs qui les visitent d’ailleurs régulièrement pour les juger а l’ouvrage. Dans chaque équipe enseignante, on doit trouver des professeurs а temps plein pour les cours de base et les professeurs а temps partiel pour d’autres cours. MATERIELS

Ils sont indispensables et pèsent lourd dans l’octroi d’agrément et de l’autorisation de fonctionnement. Il s’agit de planche d’anatomie, de maquettes d’anatomie, de squelette humain monté, de divers os humains, de lit d’hфpital plus garniture, de berceau, de mannequins, de matériels de santé communautaire (Saco), de matériels de signes vitaux (Vs), de matériels pour pansement, pour injection, pour la pédiatrie, pour soins gynéco-obstétricaux, pour soins chirurgicaux et internes…

Pour ce qui est des élèves, les Itm et Iem recrutent tout élève (fille et garзon) ayant réussi sa 4ème année des humanités classiques. Et ce, moyennant un concours d’admission visant l’évaluation dans différentes matières ( franзais, mathématiques, chimie, physique et culture générale).

A l’issue de leur formation, un jury les attend. Il comprend des épreuves orales et écrites. Ce jury est l’оuvre des inspecteurs du ministère de la Santé qui s’organisent comme dans un centre d’examen d’Etat. Kinshasa en compte trois. Le succès а ces épreuves donne lieu а un diplфme d’infirmier de niveau A2.

Pour mémoire, c’est au niveau supérieur que l’infirmier obtient le diplфme de niveau A1, correspondant au grade de gradué en sciences infirmières. A ce stade, l’étudiant présente non seulement son rapport de stage, mais aussi son travail de fin d’études. Tandis qu’au secondaire, l’élève présente seulement un rapport de stage, une étude d’un cas et la présentation de l’institution de son stage professionnel.

Au regard de tout ce qui précède, le problème des écoles de formation d’infirmiers ressemble, а bien d’égards, а d’autres institutions semblables de notre pays. La volonté de bien faire est manifeste. Mais les conditions de travail demeurant précaires, le rendement en prend naturellement le coup.

Et les pouvoirs publics se trouvent toujours interpellés pour un encadrement efficace des formateurs et des jeunes diplomés.

L’enseignement médical en France

Pour moi les études commencent à dater, mais quand je lis les témoignages publiés sur votre site, elles me semblent encore proches, tant je ressents des sentiments encore vivaces…

Je brigue actuellement un poste de PH en psychiatrie, mais la formation reste un combat que j’ai bien du mal à mener.

La médecine française est pleine de contradictions. Elle ne sait pas faire de choix entre l’héritage d’un mandarinat méprisant l’étudiant et les évolutions nécessaires imposées par la baisse de la démographie médicale et les exigences, toujours plus grandes, de notre société à l’égard de notre profession.

Pourquoi les chefs de cliniques rechignent-ils tant à dispenser leurs cours (il faut les entendre maugréer quand on est de ce côté-ci de la barrière…) ? A cela deux réponses, de mon point de vue :

1) les cours dispensés à la faculté de médecine ne sont plus adaptés à la pratique, tant dans leur contenu que dans leur forme ; 2) la question de l’enseignement dans le recrutement des chefs de cliniques n’est jamais posée…

1) La formation pratique Lors de mes études de médecine à Rennes, j’ai eu la chance et le malheur de participer à certaines expériences pédagogiques en provenance du canada (université de Sherbrooke). L’objectif visait à pousser l’étudiant à chercher lui-même les savoirs qui lui manquaient pour répondre à un problème en lien avec la pratique (Apprentissage du Raisonnnement par Problèmes ; Apprentissage du Raisonnement Clinique).

Le rôle de l’enseignant était de reprendre avec l’étudiant les failles de son parcours intellectuel et de l’aider à développer sa métacognition (capacité à faire des liens entre des domaines divers) ; il agissait alors en tuteur pédagogique d’un petit groupe d’étudiants.

 

Après cette expérience vécue en D2 [1] dans un colloque pour les profs (qui s’y sont montrés dubitatifs, voire hostiles “on rabaisse le statut du professeur !!!”), je n’ai plus supporté les cours que j’ai délibérément fuis.

La fac a alors décidé, devant la désertion des amphis en D4 [2] , d’instaurer cette méthode pour les étudiants de D4 ; 1 groupe de 10 étudiants avec un tuteur se réunissant chaque mois autour d’un sujet clinique commun préparé pendant l’intervalle, et… plus de cours magistraux !

Quel régal de redécouvrir alors par soi-même des passerelles entre la patho, la physio et même les sciences fondamentales (tant détestées en P1), même notre tuteur s’est montré convaincu et passionné en fin de cycle (et ce n’était pourtant pas gagné !).

2) Le recrutement des chefs de clinique. Dans ce domaine également s’exerce le mandarinat. A l’heure actuelle, un chef de clinique est recruté, non pas sur son intérêt pour l’enseignement ( à la fac ou sur le terrain), non pas pour ses qualités cliniques, mais sur sa capacité à s’inscrire dans la recherche et dans l’ordre établi de son service.

On peut être alors fasciné de voir des CCA, anciens internes ayant souffert du manque d’encadrement et de la faiblesse théorique, maltraîter leurs internes, soit de façon passive par le mépris, soit activement en les infantilisant ou en les sur-utilisant. La fac ne nous forme ni à encadrer, ni à déléguer certes, mais le respect et l’empathie font partie des qualités requises pour exercer la profession de médecin !

L’enseignement médical a encore de gros progrès à faire… Aucune réflexion sur la pédagogie n’est menée à un écheloational. Pire encore, la médecine subit aujourd’hui les mêmes évolutions que la société. Là où l’esprit de corps primait (même s’il comportait une trop forte hiérarchie), il ne reste plus qu’individualisme et carriérisme.

C’est oeuvrer dans le sens voulu par les politiques actuelles qui souhaitent nous voir devenir des prestataires de service, et non plus des acteurs de la santé publique, au sens du soin comme du politique.J’ai beaucoup de compassion pour mes internes, et pour les externes. Si la baisse démographique est un problème pour la pratique, c’est également une chance pour l’enseignement et les étudiants.

Depuis 15 ans leur nombre diminue de manière galopante. Ils sont les *rares* médecins de demain. La rareté est une position de force quand on veut exercer le lobbying. Cela marche déjà pour les internes dans certains CHU parisiens. Il faut faire entendre la voix des étudiants, il faut qu’ils montrent que les enseignants doivent apprendre à leur faire confiance.

L’enseignement ne va pas dans un seul sens, de celui qui sait vers celui qui ne sait pas, mais il s’agit d’un échange entre celui qui apprend/découvre et celui qui a de l’expérience.

Pour moi les études commencent à dater, mais quand je lis les témoignages publiés sur votre site, elles me semblent encore proches, tant je ressents des sentiments encore vivaces…

Je brigue actuellement un poste de PH en psychiatrie, mais la formation reste un combat que j’ai bien du mal à mener.

La médecine française est pleine de contradictions. Elle ne sait pas faire de choix entre l’héritage d’un mandarinat méprisant l’étudiant et les évolutions nécessaires imposées par la baisse de la démographie médicale et les exigences, toujours plus grandes, de notre société à l’égard de notre profession.

Pourquoi les chefs de cliniques rechignent-ils tant à dispenser leurs cours (il faut les entendre maugréer quand on est de ce côté-ci de la barrière…) ? A cela deux réponses, de mon point de vue :

1) les cours dispensés à la faculté de médecine ne sont plus adaptés à la pratique, tant dans leur contenu que dans leur forme ;

2) la question de l’enseignement dans le recrutement des chefs de cliniques n’est jamais posée…

3) La formation pratique Lors de mes études de médecine à Rennes, j’ai eu la chance et le malheur de participer à certaines expériences pédagogiques en provenance du canada (université de Sherbrooke).

L’objectif visait à pousser l’étudiant à chercher lui-même les savoirs qui lui manquaient pour répondre à un problème en lien avec la pratique (Apprentissage du Raisonnnement par Problèmes ; Apprentissage du Raisonnement Clinique).

Le rôle de l’enseignant était de reprendre avec l’étudiant les failles de son parcours intellectuel et de l’aider à développer sa métacognition (capacité à faire des liens entre des domaines divers) ; il agissait alors en tuteur pédagogique d’un petit groupe d’étudiants.

Après cette expérience vécue en D2 [1] dans un colloque pour les profs (qui s’y sont montrés dubitatifs, voire hostiles “on rabaisse le statut du professeur !!!”), je n’ai plus supporté les cours que j’ai délibérément fuis.

La fac a alors décidé, devant la désertion des amphis en D4 [2] , d’instaurer cette méthode pour les étudiants de D4 ; 1 groupe de 10 étudiants avec un tuteur se réunissant chaque mois autour d’un sujet clinique commun préparé pendant l’intervalle, et… plus de cours magistraux !

Quel régal de redécouvrir alors par soi-même des passerelles entre la patho, la physio et même les sciences fondamentales (tant détestées en P1), même notre tuteur s’est montré convaincu et passionné en fin de cycle (et ce n’était pourtant pas gagné !).

2) Le recrutement des chefs de clinique. Dans ce domaine également s’exerce le mandarinat. A l’heure actuelle, un chef de clinique est recruté, non pas sur son intérêt pour l’enseignement ( à la fac ou sur le terrain), non pas pour ses qualités cliniques, mais sur sa capacité à s’inscrire dans la recherche et dans l’ordre établi de son service.

On peut être alors fasciné de voir des CCA, anciens internes ayant souffert du manque d’encadrement et de la faiblesse théorique, maltraîter leurs internes, soit de façon passive par le mépris, soit activement en les infantilisant ou en les sur-utilisant. La fac ne nous forme ni à encadrer, ni à déléguer certes, mais le respect et l’empathie font partie des qualités requises pour exercer la profession de médecin !

L’enseignement médical a encore de gros progrès à faire… Aucune réflexion sur la pédagogie n’est menée à un écheloational. Pire encore, la médecine subit aujourd’hui les mêmes évolutions que la société. Là où l’esprit de corps primait (même s’il comportait une trop forte hiérarchie), il ne reste plus qu’individualisme et carriérisme.

C’est oeuvrer dans le sens voulu par les politiques actuelles qui souhaitent nous voir devenir des prestataires de service, et non plus des acteurs de la santé publique, au sens du soin comme du politique.J’ai beaucoup de compassion pour mes internes, et pour les externes. Si la baisse démographique est un problème pour la pratique, c’est également une chance pour l’enseignement et les étudiants.

Depuis 15 ans leur nombre diminue de manière galopante. Ils sont les *rares* médecins de demain. La rareté est une position de force quand on veut exercer le lobbying. Cela marche déjà pour les internes dans certains CHU parisiens. Il faut faire entendre la voix des étudiants, il faut qu’ils montrent que les enseignants doivent apprendre à leur faire confiance.

L’enseignement ne va pas dans un seul sens, de celui qui sait vers celui qui ne sait pas, mais il s’agit d’un échange entre celui qui apprend/découvre et celui qui a de l’expérience.

En France, un établissement public est une personne morale de droit public financé par des fonds publics et qui doit remplir une mission d’intérêt général. Ils se distinguent des entreprises publiques qui sont des personnes morales de droit privé à capitaux publics qui ne remplissent pas nécessairement une mission d’intérêt général..

Le droit français accorde aux établissements publics une certaine autonomie administrative et financière (contrairement à une administration centrale de l’État par exemple) afin de remplir une mission d’intérêt général, précisément définie.

Les domaines d’intervention des établissements publics sont variés mais la plupart remplissent une mission de nature économique ou sociale. Il peut s’agir du domaine de la santé (ex : agence française du sang), de l’enseignement (universités, lycées), de la culture (certains musées), de l’économie (entreprises publiques ayant le statut d’EPIC).

Certains établissements ont un caractère unique, d’autres inversement font partie de « séries » d’établissements du même type fonctionnant sur le même modèle. Cette distinction est parfois subtile : ainsi les universités, qui sont souvent très différentes, forment une série d’établissement du même type, tandis que le musée du Louvre et le musée d’Orsay sont considérés comme ayant un caractère unique.

Au-delà de la multiplicité des dénominations, des caractères généraux à tous les établissements publics peuvent être dégagés. Si les normes auxquelles sont soumis les établissements publics varient beaucoup de l’un à l’autre, la jurisprudence et la doctrine dégagent deux types principaux d’établissements publics : les établissements publics à caractère administratif (EPA) et les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC). Cependant, certains établissements publics exercent conjointement des missions de service public à caractère administratif et des missions de service public à caractère industriel et commercial.

Signature de la convention FSP d’appui а l’enseignement supérieur médical au Laos

La France conforte son soutien au développement de la santé au laos en accompagnant а hauteur de 1.950.000 euros, soit 26.350.000.000 kips, la mise en œuvre d’un programme d’appui а l’enseignement supérieur médical sous la responsabilité du ministère de la Santé et de l’Université des sciences de la santé.

Faisant suite а la signature récente du programme de l’Agence francaise de développement (AFD) portant sur l’offre de soins, le financement de la santé et la lutte contre les épidémies actuelles et émergentes, le Ministre de la santé, Son excellence le Dr Ponmek Dalaloy, ministre de la Santé, et son Excellence M. Maurice Portiche, ambassadeur de France, ont conjointement signé le lundi 21 janvier 2008, la convention de financement du projet « d’appui а l’enseignement supérieur médical en RDP Lao », mis en œuvre dans le cadre du Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP). La cérémonie s’est déroulée au Ministère de la santé.

Signature de la convention par le Ministre laotien de la Santé et l’Ambassadeur de France

Ce programme comprend deux volets : le premier porte sur le renforcement du deuxième cycle de la Faculté de médecine et la création d’un troisième cycle de spécialités ; le second sur l’élaboration d’un Plaational de formation destiné а rationaliser et valoriser l’offre de formation médicale et para-médicale au Laos, tous partenaires et acteurs institutionnels et associatifs confondus.

Ce programme devrait permettre а l’Université des sciences de la santé de dispenser une formation de troisième cycle répondant au plus près aux besoins des hфpitaux de la capitale et de toutes les provinces et, d’une manière générale, devrait contribuer а renforcer encore davantage la professionnalisation de l’ensemble du personnel médical et para-médical au Laos.

Une assistance technique est mise а disposition des autorités du ministère de la Santé et de l’Université des sciences de la santé, pour les accompagner dans l’exécution du programme dont la durée est programmée sur trois ans.

Avec ce programme, qui s’ajoute aux actions de l’AFD et а celles des nombreuses ONG et institutions franзaises, la France, dont la santé figure au nombre des priorités de coopération avec le Laos , entend une nouvelle fois témoigner de sa volonté d’accompagner le gouvernement lao dans ses efforts pour doter le pays d’un système sanitaire performant répondant aux besoins et aux attentes de la population.

La Scuola Normale Superiore de Pisa est fondée par Napoléon en 1810 comme succursale de l’Ecole Normale Supérieure de Paris (site de l’SNS de Pisa) (cliquer ici pour plus d’informations sur l’histoire de l’Ecole). La SNS est installée dans le Palazzo della Carovana, sur la Piazza dei Cavalieri, dans le centre historique de la ville (photos du Palazzo, de la Piazza, de la Tour, du Baptistère, du Duomo…).

 La SNS accueille des enseignants et des étudiants dans les disciplines classiques : les Lettres et la Philosophie, les Sciences mathématiques, physiques et naturelles. La sélection des étudiants se fait sur le mérite ; les études sont gratuites ; les conditions d’études et de vie (gîte et couvert dans un des collèges) sont excellentes (la SNS sur le site de Wikipedia).

Depuis 1999, le directeur de la SNS est Salvatore Settis, professeur d’archéologie romaine et grecque (CV sur le site de la CRUI).

11 avril 2009 Publié Universités italiennes, Universités en photos Pas de commentaire » Lien permanent Alerter

Universités italiennes : Bari, Bologna, Ferrara, Modena et Reggio, Pavia, Venezia, Viterbo. Universités françaises : Châlons en Champagne, Nantes, Orléans, Paris 4 Sorbonne, Paris 7 Diderot, Paris 8 Saint-Denis, Paris 10 Nanterre, Reims, Strasbourg, Troyes, Versailles Saint-Quentin. Université hongroise. Budapest. Pour accéder aux albums, cliquer ici.

3 départements d’IUT à Châlons en Champagne, IUT de l’université de Reims Champagne Ardenne (URCA) : Génie Industriel et Maintenance, Réseaux & Télécommunications, Carrières Sociales. Album de 53 photos : cliquer ici.

Autres photos de l’URCA : les sites du Moulin de la Housse, de l’IUT de Troyes…  (cliquer ici) ; les universitaires et les étudiants de l’URCA à la manif du 19 mars (cliquer ici). Prochaines photos : Croix Rouge, Villa Douce.

04 avril 2009 Publié Diplômes, Universités françaises, Universités en photos Pas de commentaire » Lien permanent Alerter

03 avril 2009

L’Université Hongroise

 

Enseignement Supérieur en Hongrie en 2009. Document de présentation en anglais des 61 universités et collèges supérieurs par Imre Rudas, Président de la Conférence des Recteurs Hongrois (cliquer ici). Document transmis par Angela Siomos.

Photo. Détail de la façade de l’université de Corvinus à Budapest (site).

Album de 48 photos (universités et Budapest) : cliquer ici. Le Blog Histoire d’universités en France et en Italie accueille des contributions (textes et photos) présentant d’autres universités dans le monde.

03 avril 2009 Publié Brèves, Universités en photos Pas de commentaire » Lien permanent Alerter

29 mars 2009

Università di Viterbo

L’Università degli Studi della Tuscia (site) est sise à Viterbo dans le Lazio : cliquer ici pour l’album photos. Elle ne possède que six facultés (agronomie, conservation des biens culturels, économie, langues et littératures étrangères, sciences, sciences politiques) et une interfaculté (sciences de l’organisation et de la gestion). Ni facultés de médecine et de pharmacie, ni faculté d’ingénierie.

La moitié des 10.300 étudiants, inscrits au cours de l’année 2007-2008, le sont dans la Faculté d’Economie. Celle-ci prépare à 2 cours de Laurea triennale en économie d’entreprise et en économie et législation pour l’entreprise, à 3 cours de Laurea spécialisée en conseil et contrôle de gestion, en marketing et qualité, en marchés et finances) et à plusieurs masters de 1er et de 2nd niveaux (communication dans les organisations et entreprises internationales, management des organisations complexes…)

L’université est dirigée depuis 1999 par le Recteur Marco Mancini, professeur de “Glottologia” (CV sur le site de la CRUI, conférence des recteurs italiens).

Histoire. Depuis 1996, l’université a son siège dans S. Maria in Grandi, complexe conventuel dominicain érigé en 1244. Urbain IV y fut couronné Pape. Clément IV y est enterré. Dès le 13ème siècle des étudiants itinérants peuvent suivre à Viterbo les cours du trivium et du quadrivium, mais c’est seulement en 1546 que le Studium est fondé par le Pape Paul III Farnese (Viterbo se trouve dans les Etats pontificaux) (Paul III). Le premier Studium n’existe que jusqu’en 1581.

La relance de l’activité universitaire (école de médecine et chirurgie) au début du 19ème siècle est interrompue par Léon XIII en 1853. L’université renaît par loi du 13 avril 1979, ouvre sa première faculté (Agraria) en 1980 ; la faculté la plus récente (Sciences politiques) accueille ses premiers étudiants en 2002.

L’Université d’Orléans (site), “un campus européen pour étudier et vivre”, est une des plus anciennes universités de France. L’étude du droit romain y est confirmée en 1235 et, tout au long du siècle, les bulles de Grégoire IX, d’Innocent IV, de Clément V assurent son statut de Studium Generalis. Fermée lors de la révolution, l’université renaît dans les années 60 du 20ème siècle. Chronique sur la fondation de l’université au 13ème siècle : cliquer ici.

44 photos de l’université, campus de la Source, relié au centre ville par le tramway (cliquer ici) : photos du château, siège de la Présidence de l’université, de la Faculté de droit, économie et gestion (site), de l’IUT (site), de Polytech’ (école d’ingénieurs, site).

L’université est présidée par Gérald Guillaumet, confirmé dans ses fonctions en juillet 2008 par 19 oui et 10 bulletins blancs : né en 1946, physicien et chimiste (CV sur le site d’EducPros : cliquer ici). L’équipe de direction est étoffée : 18 membres dont 5 femmes (cliquer ici).

En 2006-2007 et selon les chiffres-clés du site de l’université (cliquer ici), l’université a accueilli 14.704 étudiants (14.628 selon la DEPP en 2007-2008). L’organisation en composantes est tout à fait originale : 4 facultés seulement (c’est un point fort), 4 IUT, une école d’ingénieurs. La tradition historique demeure : plus de 25% des étudiants sont inscrits dans la Faculté de droit, d’économie et de gestion (le maintien de ces disciplines dans une même faculté est suffisamment rare pour être signalée). Les 4 IUT d’Orléans, de Bourges, de Chartres et de l’Indre (Châteauroux et Issoudun) attirent 20% des étudiants. Les effectifs y sont plus importants que dans la Faculté des lettres, langues et sciences humaines (19% des inscrits) et que dans la faculté des sciences (18,6%). L’école d’ingénieurs Polytech’ (4 diplômes d’ingénieur) est forte de 1.000 étudiants.

Comme dans toutes les universités, l’offre de formation est foisonnante. L’intégralité du catalogue des formations n’est pas accessible en ligne. Par contre, le moteur de recherche par critères et mots-clés est assez efficace (cliquer ici). Oe compte pas moins de 31 licences professionnelles (cliquer ici). L’université d’Orléans possède un Observatoire de la Vie Etudiante (OVE), mais les résultats en ligne (suivi des parcours étudiants et devenirs professionnels) sont anciens (cliquer ici). L’université devrait pouvoir tirer profit d’un dispositif comme celui d’AlmaLaurea (cliquer ici).

Les universités d’Orléans et de Tours ont créé le PRES Val-de-Loire : o’en trouve guère de trace sur le site de l’université, comme si ce n’était pas une priorité de l’équipe de direction (communiqué de juillet 2008 : cliquer ici et lire la chronique : pas de PRES à Reims). L’université a déposé un projet Campus : elle n’est ni dans les élus, ni dans les projets prometteurs (cliquer ici). Trois pôles de compétitivité en Région Centre, ce n’est pas si mal (cliquer ici). 

Evaluation par l’AERES (AERES quelquefois très critiquée mais qui a le mérite de faire son travail d’évaluation dans des délais remarquables) : évaluation de l’établissement (rapport de décembre 2007 : cliquer ici), des écoles doctorales (cliquer ici pour les sciences et technologies et ici pour les sciences de l’homme et de la société), des licences (rapport de juillet 2008 : cliquer ici), des masters (rapport de juin 2008 : cliquer ici).  

L’avenir de l’université d’Orléans ? Il semble que ce ne soit ni dans le PRES, ni dans l’opération Campus. Et si l’université, implantée dans 5 villes de la région Centre, décidait, avec l’université de Tours, d’être pionnière dans la création de Lycées d’Enseignement Supérieur (créer 480 lycées d’enseignement supérieur) et de rattacher ses masters, ses doctorats, ses labos d’excellence, ses pôles de compétitivité à une des universités de Paris, en voie d’émergence ?

Depuis 2003, la formation généraliste est organisée autour des diplômes suivants :

·                      la Licence est un diplôme généraliste s’obtenant après 3 années d’études,

·                      le Master qui conclue 2 années d’études après la licence,

·                      le Doctorat après un travail de recherche (une thèse) durant généralement 3 ans.

À coté de cette formation générale, des composantes de l’université fournissent les formations suivante :

·                      le diplôme universitaire de technologie (DUT) : formation professionalisante de 2 ans délivrée dans un IUT,

·                      les diplômes d’ingénieurs (niveau bac+5) dans des « écoles internes »,

·                      les formations de santé,

·                      la préparation à certains concours (enseignement, fonction publique, écoles d’ingénieurs …),

·                      le diplôme d’accès aux études universitaires et la Capacité en droit,

·                      la formation continue,

·                      l’habilitation à diriger des recherches (diplôme qui est une reconnaissance et non l’achèvement d’un cursus).

Les diplômes universitaire (DU) ou inter-universitaire (DIU) sont des diplômes spécifiques à un établissement qui ne sont pas soumis à une habilitation du ministère et n’ont donc pas la qualité de diplômes nationaux. Il en existe à tous les niveaux d’études mais ces diplômes intéressent principalement la formation continue et la formation complémentaire de certaines professions comme les professions de santé.

En France, de nombreux domaines d’études post-bac (art, administration, agronomie, architecture, armée, commerce, construction, industrie, commerce, notariat, vétérinaire, etc.) ou post-universitaires (administration, documentation, magistrature, notariat,..) sont enseignés en dehors des universités dans des « écoles » ou des sections de technicien supérieur, etc.

Recherche

Université Bordeaux 2, formations et recherche en sciences humaines place de la Victoire

La recherche est la deuxième grande mission des universités. Celle-ci est assurée par les enseignants-chercheurs, éventuellement des chercheurs titulaires et d’autres catégories de personnel. L’initiation à la recherche est assurée au sein des « masters recherche » et des formations médicales et pharmaceutiques. Les doctorants participent à la recherche universitaire.

La recherche est effectuée au sein des laboratoires de l’université. Ceux-ci peuvent être soit propres à l’université, soit communs avec une autre université, soit liés à d’autres organismes publics civils de recherche au sein d’unités mixtes de recherche ou d’instituts fédératifs de recherche.

Organisation et fonctionnement

Gouvernance

Les universités disposent selon le code de l’éducation d’une autonomie de fonctionnement et sont régies par une démocratie interne voulue et organisée par les lois de 1968 (dite loi Edgar Faure), de 1984 (dite loi Savary) et de 2007 (dite loi sur l’autonomie des universités). La première traduction de cette démocratie interne est la liberté statutaire d’organiser leur fonctionnement sous réserve de l’observation des lois et décrets qui les régissent. Plus exactement la gouvernance des universités est régie par les articles L712-1 et suivant du code de l’éducation.

Le président de l’université

Le président de l’université est élu à la majorité absolue par les membres élus du conseil d’administration, pour un mandat de quatre ans (renouvelable immédiatement une fois). Il n’y a pas de condition de nationalité. Le président représente l’université, préside les conseils et pilote l’établissement ; il dispose pour l’essentiel du pouvoir exécutif. Il s’entoure d’un « bureau » qui est chargé, selon les termes de la loi, de « l’assister ». Sa composition est à configuration variable selon les statuts adoptés par les universités qui en organisent très librement la composition et le fonctionnement. Il peut être composé de vice-présidents des conseils, de chargés de mission, etc. Ces personnes, majoritairement enseignants-chercheurs, sont selon les cas élus par les conseils sur proposition du président ou par candidature spontanée, sur liste ou de façon individuelle… Leur mandat peut coïncider avec celui du président ou avec celui des conseils. Le bureau comprend obligatoirement un vice-président étudiant issu du Conseil des études et de la vie universitaire. Le secrétaire général et d’autres responsables administratifs (agent comptable par exemple) sont souvent intégrés dans le bureau ou peuvent être appelés à y siéger à titre consultatif. Au niveau national, les présidents d’université sont regroupés en Conférence des présidents d’université. En janvier 2008, les présidents des principales universités françaises de recherche ont créé la Coordination des universités de recherche intensive françaises (CURIF).

Le conseil d’administration

Le conseil d’administration (CA) détermine la politique de l’établissement.

Il comprend de vingt à trente membres ainsi répartis :

·                      de huit à quatorze représentants des enseignants-chercheurs et des personnels assimilés, des enseignants et des chercheurs, en exercice dans l’établissement, dont la moitié de professeurs des universités et personnels assimilés ;

·                      Sept ou huit personnalités extérieures à l’établissement ;

·                      de trois à cinq représentants des étudiants et des personnes bénéficiant de la formation continue inscrits dans l’établissement ;

·                      Deux ou trois représentants du personnel ingénieurs, administratifs, techniques et des bibliothèques, en exercice dans l’établissement.

Au sein du CA est créée une section disciplinaire.

Le conseil scientifique

L’UFR STAPS de Montpellier I

Le conseil scientifique (CS) est consulté sur les orientations des politiques de recherche, de documentation scientifique et technique, ainsi que sur la répartition des crédits de recherche. Il comprend vingt à quarante membres ainsi répartis :

·                      de 60 à 80 % de représentants des personnels. Le nombre de sièges est attribué pour la moitié au moins aux professeurs et aux autres personnes qui sont habilitées à diriger des recherches, pour un sixième au moins aux docteurs n’appartenant pas à la catégorie précédente, pour un douzième au moins aux autres personnels parmi lesquels la moitié au moins d’ingénieurs et de techniciens ;

·                      de 10 à 15 % de représentants des doctorants inscrits en formation initiale ou continue ;

·                      de 10 à 30 % de personnalités extérieures qui peuvent être des enseignants-chercheurs ou des chercheurs appartenant à d’autres établissements.

Le conseil des études et de la vie universitaire

Le conseil des études et de la vie universitaire (CEVU) est consulté sur les orientations des enseignements de formation initiale et continue, sur les demandes d’habilitation et les projets de nouvelles filières et sur l’évaluation des enseignements.

Il comprend de vingt à quarante membres ainsi répartis :

·                      de 75 à 80 % de représentants des enseignants-chercheurs et enseignants, d’une part, et des étudiants, d’autre part, les représentations de ces deux catégories étant égales et la représentation des personnes bénéficiant de la formation continue étant assurée au sein de la deuxième catégorie ;

·                      de 10 à 15 % de représentants des personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service ;

·                      de 10 à 15 % de personnalités extérieures.

Ces 3 conseils sont appelés « conseils centraux ». Les étudiants qui y siègent sont éligibles au conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER). Il existe d’autres conseils, comme le Comité d’hygiène et de sécurité, le Comité technique paritaire[], les conseils des services et des composantes (voir sections suivantes).

Le secrétaire général et l’agent comptable

Le secrétaire général est nommé par le ministre chargé de l’enseignement supérieur, sur proposition du président de l’université. Il assure, sous son autorité, la gestion administrative et financière de l’établissement. Le président peut demander qu’il soit mis fin à ses fonctions.

L’agent comptable est nommé, sur proposition du président, par un arrêté conjoint du ministre chargé de l’enseignement supérieur et du ministre chargé du budget. Il peut exercer, sur décision du président ou du directeur, les fonctions de chef des services financiers de l’établissement.

Le secrétaire général et l’agent comptable participent avec voix consultative au conseil d’administration et aux autres instances administratives de l’établissement.

Le recteur d’académie

Le recteur d’académie est également chancelier des universités de son académie : il exerce un contrôle de légalité sur leurs actes à la manière du Préfet sur ceux des collectivités locales. Il reçoit les procès-verbaux des séances des Conseils d’administration des universités de son académie ainsi que les actes budgétaires qui lui sont transmis et pour lesquels il dispose de prérogatives particulières. En cas de défaillance, de faute grave ou de troubles sévères du fonctionnement d’une université, le Recteur-chancelier peut désigner un administrateur provisoire.

Financement et ressources humaines

En 2006, le ministère de l’éducatioationale a dépensé 7 840 euros par étudiant en université (hors IUT) contre 13 940 euros par étudiant en classes préparatoires aux grandes écoles.

Le financement des universités par l’État se décompose en deux versements :

·                      Une dotation globale de fonctionnement attribué pour 80 % sur des critères d’effectifs d’étudiants, d’encadrements en emplois administratifs et techniques et des surfaces consacrées à l’enseignement et pour 20 % sur des critères de performances (système remplaçant le San Remo).

·                      Une dotation basée sur un contrat négocié tous les quatre ans (contrat d’établissement).

En 2007, les ressources d’une université étaient constituées pour 49% de subventions de l’Etat, 17% d’autres collectivités et pour 34% de ressources propres (principalement droits d’inscription, formation continue, contrats de recherche). D’autres sources occasionnelles peuvent intervenir comme les contrats de projets État-région, le plan campus etc. [11]. Les frais de scolarités sont fixés par le ministre et sont les mêmes d’une université à l’autre (par exemple, en 2007, 165 € pour la licence, 215 € pour le master …)[12]. À noter que les salaires des enseignants-chercheurs et des IATOS ne figurent pas dans le budget.

Avec la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités, les universités pourront également gérer elles-mêmes leurs emplois et leur parc immobilier. 20 universités seront autonomes dès 2009. D’ici 2012, toutes les universités doivent être passées au budget global.

Les universités, du fait de leur sous financement chronique, sont fortement incitées a développer des ressources propres via une politique offensive en matière de collecte de la taxe d’apprentissage (l’université étant en concurrence avec d’autres établissements, notamment les autres universités pour capter la plus grande part possible de cette taxe) ou la vente de biens et services (via par exemple les SAIC).

Faculté de médecine de Paris

L’ancienne Faculté de médecine de Paris était une des « compagnies » de l’ancienne université de Paris ; elle fut fermée en 1793.

L’École de médecine de Paris ouvre en 1794.

La nouvelle Faculté de médecine de Paris fut créée par le décret du 17 mars 1808 portant organisation de l’Université impériale de France.

En 1896, elle fut regroupée avec les quatre autres facultés parisiennes pour former la nouvelle université de Paris.

Suite à la loi Faure, elle fut divisée en 1970 entre plusieurs universités parisiennes réparties dans les hôpitaux parisiens et aujourd’hui rassemblées en trois sections de trois universités différentes :

  • la faculté de médecine de l’Université Denis Diderot (Bichat, voulue par le professeur Jean Bernard opposé à une scission de la médecine et de la biologie, environ 7 700 étudiants) ;

Les deux premières conduisent un projet de partenariat poussé (unification de l’enseignement dentaire par exemple), que la première, anciennement présidée par le professeur Axel Kahn, envisage comme devant aboutir à une fusion.

Blason

Comme l’université et ses différents organes, c’est tardivement, à la Renaissance, que la Faculté s’est dotée d’armes propres. Le 2 octobre 15971, elle a adopté la devise « Urbi et Orbi Salus » et l’écu :

  • d’azur à trois cigognes passantes au naturel portant chacune en leur bec une branche d’origan, un soleil rayonnant d’or chassant les nues en chef.

La devise reprend une patente accordée par une bulle datée du 23 mars 1460 du pape Nicolas V, lui-même fils de médecin, diplômé de l’Université de Bologne et fondateur de la Bibliothèque Vaticane, conférant à tout licencié de l’Université de Paris une reconnaissance par toute autre université de sa compétence d’exercice1. Cette équivalence universelle était particulièrement importante pour la faculté de médecine qui promettait ainsi à ses futurs médecins une possibilité d’installation même à l’étranger et assurait la pérennité d’un recrutement dans toute l’Europe catholique, ce qui était moins évident avec l’émergence au sortir de la guerre de Cent Ans de nations bien distinctes.

Le métal de l’écu est le bleu de France. Le soleil chassant les nuages symbolise les lumières dispensées par l’enseignement et la lutte contre l’obscurantisme. L’Université elle-même arborant une bible descendue des nues, c’était peut-être aussi une façon ironique de se démarquer de la maison-mère en insistant sur des prétentions scientifiques ou du moins naturalistes de la médecine. Origan est le nom grec de la marjolaine, anciennement mariolaine, c’est-à-dire “petite image sainte de la Vierge Marie” (cf. “mariole”2, sens antithétique). L’étymologie fantaisiste « herba maiorana », c’est-à-dire remède majeur en latin de carabin, a peut-être renforcé le sens de remède souverain. Il semble donc que les médecins se soient bien amusés en forgeant ces armes. La cigogne est un jeu de mot sur soom en ancien français, soigne (littéralement, l’oiseau qui veille à la bécquée), et sur sa figure légendaire de la Mère Gigogne3, comparée à une alma mater ou une mère-poule abritant les étudiants sous ses jupes (cf. la même observation d’un long bec supposé nourricier transposée dans la légende des bébés apportés par les cigognes).

La persistance du blason de la Faculté au travers de ses dissolutions successives est un signe curieux et rare de permanence dans l’histoire de France4. Il n’est toutefois pas tout a fait exceptionnel, ainsi pour le Conseil d’État ou le Collège d’Harcourt par exemple.

Doyens

Le dernier doyen de la Faculté de Médecine de Paris fut Léon Binet.

Bâtiments

La faculté de médecine du Moyen Âge dispensait son enseignement dans les divers collèges de l’Université plus ou moins spécialisés, l’accès aux études de médecine exigeant une formation initiale ès Arts c’est-à-dire les études générales. Le siège de la faculté se trouvait rue de la Bûcherie en face de l’Hôtel-Dieu, lequel se trouvait avant sa reconstruction au XIXe siècle sur la rive sud de l’Ile de la Cité, et à proximité du siège de l’Université dont les représentants se retrouvaient les grands jours en l’église de Saint Julien le Pauvre. Le siège a été ultérieurement transféré rue Jean de Beauvais près des collèges de Presles et de Beauvais.

C’est à la Renaissance que le collège des Cordeliers ouvre pour les chirurgiens une salle d’anatomie, l’amphithéâtre Saint Côme, rue de l’École de Médecine un peu en contrebas de l’actuel boulevard Saint Michel (en face de l’actuelle pâtisserie viennoise). Le collège des Cordeliers était appelé ainsi parce qu’il louait ses bâtiments au monastère franciscain sis entre les actuelles rue de l’École de Médecine, boulevard Saint Michel (alors rue de la Harpe), rue de l’Odéon (alors fossé d’enceinte) et l’actuel parc du Luxembourg.

Le développement de la chirurgie soutenu par l’œuvre d’Ambroise Paré puis la Société Royale amène à affecter un bâtiment spécifique au collège des chirurgiens de l’autre côté de la rue de l’École de Médecine5, dans le collège de Bourgogne transformé en 1763 en Académie royale de Chirurgie. Les locaux sont modifiés en 1794 par l’architecte Jacques Gondoin6. À partir de 1855 différents projets d’agrandissement sont évoqués mais ne se réalisent pas. Le projet de Léon Ginain est finalement retenu et les travaux commencent en 18797. Sur la façade donnant sur le Boulevard Saint-Germain, la porte d’entrée « magistrale » est encadrée par deux statues de Crauk représentant les allégories de la Médecine et la Chirurgie.

Le bâtiment sur le boulevard Saint-Germain abrite actuellement la présidence et les services centraux de la faculté de médecine Paris-Descartes et la Bibliothèque interuniversitaire de médecine (BIUM), le bâtiment situé à l’emplacement de l’ancien couvent des Cordeliers abrite la faculté de médecine de l’Université Pierre et Marie Curie et le Musée Dupuytren.

Une importante annexe se trouve rue des Saints-Pères, plus près de la Seine. Elle a été construite sur l’emplacement de l’Hôpital de la Charité tenus par les Saints Pères que Catherine de Médicis avait faits venir de l’hôpital de Rome et installés dans une partie de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Elle relève aujourd’hui de l’Université René Descartes.

Siège de la faculté de médecine de Paris, ancien collège de chirurgie          Bâtiment de l’école pratique de la faculté de médecine de Paris

 

Sorbonne

La Sorbonne est un bâtiment du Quartier latin dans le 5e arrondissement, propriété de la ville de Paris. Il tire soom du théologien et chapelain de Saint Louis, du XIIIe siècle, Robert de Sorbon, le fondateur du collège de Sorbonne, collège consacré à la théologie dont il définit ainsi le projet : « Vivre en bonne société, collégialement, moralement et studieusement ». Ce terme de Sorbonne est aussi utilisé par métonymie pour désigner l’ancienne Université de Paris, sous l’ancien régime et de 1896 à 1971, ainsi que les anciennes facultés des sciences et des lettres de Paris. La façade baroque est celle de la chapelle Sainte Ursule, achevée en 1642. Cette dernière, déconsacrée depuis la loi de séparation des Églises et de l’État, est désormais utilisée pour des réceptions ou des expositions.

La Sorbonne est le siège du rectorat de l’académie de Paris et de la chancellerie des universités de Paris. Elle abrite une partie des activités des universités Paris-I, Paris-III, Paris-IV et Paris V, ainsi que celles de l’École pratique des hautes études, et l’École des chartes. La Bibliothèque de la Sorbonne est une bibliothèque interuniversitaire (Paris I, III, IV, V et VII) rattachée pour sa gestion à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

La chapelle de la Sorbonne fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1887. Le Grand Amphithéâtre (entre autres salles et salons) fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1975. L’ensemble des bâtiments (façades et toitures) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1975.

De la fondation du collège de théologiens par Robert de Sorbon, à la reconstruction initiée par Richelieu

Article connexe : Chapelle de la Sorbonne.

Article détaillé : collège de Sorbonne.

Le collège de Sorbonne au XVIe siècle

À ses origines, la Sorbonne est un collège pour étudiants en théologie fondé en 1253 au sein de l’Université de Paris par Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi saint Louis, ainsi nommé d’après son village de naissance, dans les Ardennes. Comme les autres collèges de l’université, il devait accueillir des pensionnaires pauvres qui y disposaient de bourses, ainsi que des étudiants non pensionnaires. Le collège est ainsi destiné à sa fondation à abriter une vingtaine de personnes. À cet effet, saint Louis donna quelques maisons de la rue coupe-gueule, face à l’hôtel de Cluny, pour y installer les étudiants. Robert de Sorbon, par l’intermédiaire de Guillaume de Chartres achète et échange rapidement l’ensemble des abords de cette rue; en 1260, la majorité du site actuel est aux mains du collège. Il s’agit alors d’un ensemble épars de bâtiments divers, maisons, granges, etc. disposés dans un jardin. Une grande simplicité du bâti est maintenue à dessein par le fondateur qui instaure une règle de vie pieuse et austère. En dépit des achats et constructions ultérieures, cette relative austérité reste une des caractéristiques du collège. Au début du XVIIe siècle, il se présentait encore comme un ensemble de bâtiments disparates édifiés le long de la rue Coupe-Gueule, désormais appelée rue de la Sorbonne, entre le cloître Saint-Benoît au nord et le collège de Calvi au sud. Il comportait une chapelle construite au XIVe siècle dont la façade donnait sur la rue2. Le collège de Sorbonne devint le siège des assemblées de la faculté de théologie de l’université de Paris.

Reconstruction des bâtiments sous le provisorat de Richelieu

Élévation de la chapelle de Richelieu.

Le cardinal de Richelieu, qui avait été élève au collège de Sorbonne en 16061607, en devint le proviseur en 1622 après le décès du cardinal de Harley. Face à l’état de délabrement du bâtiment, il entreprit un ambitieux programme de rénovation du collège. Les bâtiments, particulièrement mal commodes, étaient devenus nettement insuffisants au cours des deux derniers siècles. Le rôle des collèges avait en effet alors évolué : d’un simple gîte à l’attention d’une vingtaine de pensionnaires, il était devenu le siège d’une importante bibliothèque et un lieu d’enseignement, tandis que l’acquisition de terres et de rentes avait permis d’accroître le nombre de pensionnaires. Des travaux étaient urgents pour le nouveau proviseur du collège. À cette effet, il y agrégea deux collèges voisins, ceux de Calvi et des Dix-Huit et fit reconstruire les bâtiments dans un style classique.

Richelieu chargea donc son architecte, Jacques Lemercier, de reconstruire l’ensemble afin de répondre aux exigences et au goût de l’époque. Le premier projet consistait à raser les bâtiments gothiques du collège et de son voisin méridional, celui de Calvi, tout en conservant la chapelle. Celle-ci, modernisée et agrandie, aurait servi de séparation entre deux cours de taille égale. Les travaux de démolition étaient en cours depuis 1629 quand Richelieu, conforté dans sa situation de premier ministre après la journée des dupes, fit retravailler le projet dans un sens plus ambitieux.

On abandonna le système des cours jumelles au profit d’une grande cour unique s’étendant au nord d’une nouvelle chapelle. Celle-ci prit rapidement des proportions monumentales, recouvrant tout l’espace jadis occupé par le collège de Calvi. Les travaux de reconstructions commencèrent en mai 1635 et le gros œuvre était presque terminé à la mort du cardinal en 1642. Seule la chapelle, aujourd’hui considérée comme le chef-d’œuvre de Lemercier et de l’architecture classique parisienne restait inachevée. La duchesse d’Aiguillon, héritière de Richelieu et exécutrice de son testament, dirigea la fin des travaux.

Le nouveau collège doubla ainsi sa surface et se vit, en outre, doté d’une grande chapelle destinée à recevoir le tombeau du cardinal. En plus de ces aménagements, le cardinal léguait une partie de sa bibliothèque et de sa fortune à l’institution.

Les bâtiments sous la Révolution

Sous la Révolution française, les bâtiments furent fermés aux étudiants en 1791 et la société sorbonique fut dissoute en même temps que les universités de Paris et de province en conséquence de la loi Le Chapelier supprimant les corps intermédiaires. En 1794, la chapelle fut transformée en temple de la déesse Raison. Napoléon Bonaparte transforma le site en ateliers d’artistes3.

La Sorbonne au XIXe siècle, siège des facultés des sciences, des lettres et de théologie de Paris

La place de la Sorbonne au début du XIXe siècle.

À partir de 1806, Napoléon réorganisa l’ensemble du système d’enseignement français en créant l’Université impériale. Elle regroupait tous les niveaux d’enseignement et comportait à ses niveaux les plus élevés les écoles spéciales et des facultés de cinq types : Faculté des sciences, Faculté des lettres, Faculté de théologie, Faculté de droit et Faculté de médecine. Les deux dernières retrouvèrent leurs locaux d’Ancien Régime, place du Panthéon et rue de l’école de Médecine, tandis que les trois autres s’installent dans les bâtiments de l’ancien collège du Plessis, puis en 1821 dans la Sorbonne de Richelieu. Le bâtiment devenait en outre le siège du rectorat de l’Académie de Paris.

À la Restauration, le duc de Richelieu, premier ministre de Louis XVIII, voulut honorer la mémoire du cardinal en rendant tout son lustre à la Sorbonne. Il y fit construire un amphithéâtre de 1 200 places. Malgré ces aménagements, les vieux bâtiments du XVIIe siècle, abandonnés pendant les dix ans de la Révolution, s’étaient beaucoup dégradés. La concentration sur ce seul collège des étudiants en lettre, science et théologie de toute l’académie de Paris posa rapidement des problèmes d’exiguïté. La rénovation du complexe devenait une urgence qui traversa tout le XIXe siècle. Sous le Second Empire, on confia à Léon Vaudoyer le projet. Il conçut un palais avec une grande façade rue Saint-Jacques et une tour d’astronomie. La première pierre fut posée en 1855 mais le projet n’aboutit pas4.

La création de l’École pratique des hautes études mit encore plus en évidence les problèmes d’exiguité des lieux. Les nouveaux laboratoires d’enseignement et de recherche de la faculté des sciences, financés par l’École pratique, durent être installés dans des appartements de la rue Saint Jacques.

La nouvelle Sorbonne de Paul Nénot

La nouvelle Sorbonne de Nénot, entrée principale, rue des Écoles

Plan de la nouvelle Sorbonne, d’après Henri-Paul Nénot

Uouveau concours d’architecte, présidé par Charles Garnier, fut ouvert dans les années 1880 et remporté par l’élève de Charles Garnier, Henri-Paul Nénot. Il reprenait l’idée de Léon Vaudoyer de construire non plus un collège mais un véritable palais des sciences et des lettres. Refusant les tentations néogothiques qu’on voyait s’épanouir en Grande-Bretagne ou en Belgique pour les nouveaux collèges de Cambridge ou l’université de Gand, il livra un très bel exemple du classicisme haussmannien. Nénot déclara “l’université ne peut se passer de la tradition de l’architecture latine et a besoin de proportions et de règles dans ses bâtiments5“.

Malgré quelques protestations6, la démolition des bâtiments, chapelle exceptée, dura dix ans, de 1884 à 1894, tandis que la première pierre du nouvel édifice était posée en 1885. Le président Sadi Carnot put inaugurer la première partie du complexe, au nord, en 1889, pour le centenaire de la Révolution française. L’ensemble des travaux ne fut achevé qu’en 1901.

Le projet de Paul Nénot était à la fois simple et grandiose. La surface à lotir avait été étendue à un vaste îlot tout en longueur compris entre les rues Saint-Jacques, Cujas, des écoles et de la Sorbonne. Le terrain présentait une forte déclivité, s’élevant de façon importante au sud, suivant les pentes de la Montagne Sainte-Geneviève. La chapelle, devenue monument historique et occupant une surface importante au centre du site, devait être conservée. Ce n’était donc pas un ensemble facile à mettre en valeur. Nénot y délimita trois ensembles qui permettent véritablement de considérer son bâtiment comme un complexe regroupant plusieurs monuments, séparés par des rues intérieures transversales, les galeries Robert de Sorbon et Jean de Gerson :

·    au nord, sur la rue des écoles, il créa un vaste palais académique, destiné à recevoir l’administration du rectorat, la chancellerie de l’université et les secrétariats des deux facultés qui devaient occuper le site.

·    au sud, un ensemble d’ailes assez basses, organisées autour de cours nombreuses et aménageables, destiné à accueillir les laboratoires de la faculté des sciences. Chaque département y disposait de locaux spécialement adaptés à sa discipline.

·    entre les deux, un ensemble généraliste autour d’une cour d’honneur, regroupant de vastes salles, de grands amphithéâtres et une bibliothèque centrale, apte à accueillir toutes sortes d’enseignements, mais en particulier ceux de la faculté des lettres.

Les espaces initialement prévus pour la faculté de théologie, supprimée en 1885, furent attribués à l’École nationale des chartes7, qui devenait ainsi la deuxième école spéciale après l’Ecole pratique des hautes études à s’installer dans le complexe de la Sorbonne.

En 1896, une loi regroupa les facultés de droit, lettres, médecine et sciences d’une même académie en une personne morale, l’université. La Sorbonne, déjà siège du rectorat de Paris, devenait par là le siège de la nouvelle Université de Paris. Le recteur de l’académie de Paris cumula dès lors sa charge avec celle de chancelier de l’université de Paris, augmentant notablement ses besoins en place et en personnel dans le bâtiment. De la même façon, l’augmentation rapide du nombre d’étudiants, imposa la construction d’annexes autour du bâtiment : (Institut de géographie, Institut d’Art et d’Archéologie)8. D’abord modestes, ces annexes devinrent après la Seconde Guerre mondiale, de gigantesques complexes rivalisant en taille avec la maison mère, à l’image du campus de Jussieu, de celui de Nanterre, etc.9.

Le Palais

Le grand vestibule, sur la rue des Écoles

L’escalier d’honneur vers le vestibule

Chaque ensemble était construit selon un thème architectural. Le palais, au Nord, était ainsi la seule partie entièrement conçue dans des matériaux nobles, affichant sur les rues comme dans les cours un appareil de pierre de taille sommé de grands toits pentus d’ardoise. Sa façade principale, sur la rue des écoles, au nord, était édifiée dans un style néo-Renaissance des plus grandiloquents. Au premier étage, d’immenses fenêtres à meneaux de pierre marquaient ainsi cette inspiration. À l’intérieur, un grand vestibule de pierre claire décoré de reliefs et de statues s’ouvrait sur un monumental escalier à double révolution desservant un grand amphithéâtre plus proche d’une salle de spectacles que d’une salle de cours. Il était décoré dans des tons de vert, couleur traditionnellement attachée au savoir et très présente dans le bâtiment. Son mur de scène fut confié au peintre Puvis de Chavannes qui y figura le bois sacré de la connaissance. L’escalier menait à un palier à éclairage zénithal largement ouvert sur le rez-de-chaussée, faisant ainsi office de puits de lumière. Un vaste péristyle en dessinait les contours et soutenait une verrière dont le médaillon central figurait les armoiries de la ville de Paris en vitrail. Au dessus du vestibule, depuis le palier, on accédait à une enfilade de salons ouvrant sur la rue et destinés à accueillir les cérémonies de l’université et du rectorat. Cette partie, particulièrement prestigieuse regorgeait de peintures murales évoquant les grands moments de l’université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l’inauguration de la nouvelle Sorbonne.

Au rez-de-chaussée, le vestibule s’ouvrait à ses extrémités sur deux galeries, les amphithéâtres Michelet et Quinet à l’est et les bureaux du rectorat à l’ouest. Les deux galeries, bordées d’arcades de pierre de taille garnies de boiseries et de peintures figurant les principales villes de l’histoire universelles, longeaient le grand amphithéâtre et aboutissaient, après une volée de marches, à la galerie Robert de Sorbon. Elles étaient longées vers l’extérieur de l’îlot par deux cours éclairant les secrétariats des deux facultés résidentes. L’ensemble possédait une grande lisibilité puisque toute la partie ouest, rectorat excepté était dévolue à l’administration de la faculté des lettres, tandis qu’en symétrique, toute la partie est était dévolue à l’administration de la faculté des sciences. Au niveau de la galerie Robert de Sorbon, entre les galeries des sciences et des lettres, se trouvait la salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d’allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s’y déroulaient.

La Faculté des lettres

L’amphithéâtre Richelieu, au cœur de la nouvelle Sorbonne de Nénot

La partie centrale du bâtiment fut ensuite construite. La cour d’honneur avait été conçue de manière à évoquer une architecture Louis XIII et à ne pas trancher avec la chapelle qui en occupait le bord méridional. Elle était bordée au nord par un auvent à colonnes ouvert dans le rez-de-chaussée du bâtiment. Elle s’ouvrait sur la rue à l’ouest par une porte cochère et sur le hall des amphis à l’ouest. Celui-ci était une réplique plus modeste du grand vestibule du palais. Il s’ouvrait sur un escalier menant à la bibliothèque et sur cinq salles de cours : les amphithéâtres Descartes, Guizot, Turgot et Richelieu, ainsi que sur la salle Louis Liard, anciennement salle des doctorats. Les trois premiers étaient des salles rectangulaires à gradins, ornés de boiseries basses et d’une peinture au-dessus de l’estrade. Derrière chaque estrade se trouvait un bureau pour que le professeur puisse recevoir ses étudiants. L’amphithéâtre Richelieu était de conception très différente, puisqu’il était rond. Là encore, boiseries et peinture en décoraient les murs. Autre spécificité, ces derniers étaient vert pomme et ornés sur toute leur hauteur de motifs floraux. La salle Louis Liard, enfin, était une salle prestigieuse destinée aux soutenances de doctorat et aux réunions académiques. Son décor était néo-rococo et un grand portrait du Cardinal de Richelieu trônait au dessus de l’estrade. À l’arrière, ici encore, on trouvait une petite salle destinée à la délibération des jurys de doctorat.

Salle de lecture de la Bibliothèque

À l’étage, sur toute la longueur de la cour, s’étendait la vaste bibliothèque de la Sorbonne Afin de ne pas réduire la luminosité en obstruant une partie des fenêtres avec des rayonnages, elle fut dès le début une bibliothèque avec peu de livres en libre accès. De part et d’autre de l’entrée, où se situaient le guichet et les catalogues, s’organisaient deux espaces de lecture : les lettres au nord et les sciences au sud. Le long vaisseau était décoré de deux scènes historiques à ses extrémités et les murs étaient recouverts de toiles marouflées aux grands motifs art nouveau dans des tons vert-d’eau. Un système de ventilation très novateur était ménagé dans les frises en fontes du plafond et permettait de chauffer la salle en hiver. Sur les cours intérieures, au dessus des amphithéâtres Turgot et Guizot, s’élevaient cinq puis huit étages de magasins. Des salles séparées, pour les professeurs et pour accueillir la bibliothèque de Victor Cousin, jouxtaient la grande salle. Au même niveau que la bibliothèque, sur la rue Saint-Jacques se situaient les deux musées de l’université, celui de minéralogie et celui de (aide bienvenue), qui complétaient ces archives du savoir.

Cette partie du bâtiment était la plus récente et on pouvait y constater un changement dans le goût dominant : le décor y faisait une plus large part au bois et aux toiles peintes. L’influence du style art-nouveau était palpable. Les escaliers de cette partie centrale du bâtiment étaient ainsi décorés des mêmes toiles peintes aux délicats motifs vert-d’eau que la bibliothèque, bien qu’elles aient été par la suite recouvert d’un badigeon beige. Le contraste était donc saisissant avec la décoration du palais, juste à côté, décoré dans le style triomphant et propagandiste si cher aux débuts de la troisième république. Le long des rues extérieures, s’échelonnaient quatre étages de salles de cours. Sur la rue Saint-Jacques, se trouvait une tour à deux coupoles destinée à accueillir l’observatoire de la Sorbonne. Par souci d’économie, seules les façades sur les rues et la cour d’honneur furent ici réalisées en pierre de taille; les ailes donnant sur les cours intérieures étaient en brique.

La Faculté des Sciences

Les bâtiments de la faculté des sciences, avec leur appareil de pierre et de brique, depuis l’école de droit de Paris

Cet ensemble était traversé sur toute sa longueur par la galerie Richelieu, qui s’achevait au sud par une nouvelle volée de marches destinées à compenser la pente de la montagne. Au sud s’étendaient les bâtiments de la faculté des sciences, avec seulement deux à trois étages en moyenne et réalisés dans un style industriel mêlant appareil de briques et auvents métalliques. Cette section du bâtiment comportait surtout des laboratoires et des bureaux mais aussi quelques beaux amphithéâtres : ceux de chimie et de géologie, notamment au niveau de l’entrée. Il s’agissait de deux amphithéâtres ronds en boiseries, et dont le haut de l’estrade était peint de paysages dans un style néo-impressionniste. Ce sont actuellement les amphithéâtres Bachelard et Oury (dits de gestion).

La Sorbonne éclatée : l’après mai 68

Rue Victor-Cousin, 11 mars 2006 au matin.

En mai 1968, la Sorbonne est le bastion des manifestations étudiantes, ayant débuté avec le mouvement du 22-Mars à la faculté de Nanterre, qui aboutirent en un ample mouvement contestataire dans toute la France. La première émeute de mai 1968 se déclenche suite à l’intervention de la police dans la cour de la Sorbonne. Le 3 mai, des centaines d’étudiants se sont en effet rassemblés dans la cour en prévision d’une attaque d’Occident. Il y a là toutes les tendances de l’extrême gauche : trotskystes, maoïstes, ou anarchistes. Les services d’ordre d’extrême gauche sont armés de manches de pioche et prêts à l’affrontement. En faisant appel à la police, le recteur-président de l’université va ainsi déclencher la première émeute du mois de mai. À partir du 13 mai, la grève générale commence et la Sorbonne est occupée.

L’Assemblée nationale élue en juin 1968 après la dissolution décidée par le général de Gaulle s’attaque aussitôt à la réforme universitaire. En 1971, l’Université parisienne est éclatée en treize universités nouvelles. Tandis que les annexes sont partagées entre les différentes universités filles, le complexe de la Sorbonne, propriété de la ville de Paris, est placé dans un régime d’indivision géré par la chancellerie des universités de Paris. Six établissements d’enseignement se maintiennent dans les locaux : les universités Paris I, Paris III, Paris IV et Paris V ainsi que l’École des Chartes et l’EPHE. Cette multiplication d’acteurs a favorisé l’accumulation de difficultés et d’inégalités dans gestion du monument.

Dans le même temps, un processus de fermeture du bâtiment déjà enclenché par le déménagement de la faculté des sciences s’accélère afin de neutraliser le site : les étudiants de premier cycle, plus nombreux et réputés plus remuants, sont délocalisés sur des sites périphériques comme le centre Pierre-Mendès-France, le centre Censier ou le centre Clignancourt, réduisant notablement le nombre d’étudiants dans le bâtiment. De même, la partie basse du complexe, le palais académique, est fermé aux étudiants, tandis que sous l’effet du plan Vigipirate, devenu permanent à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la Sorbonne est, en principe, fermée au public. Si l’on fait exception de quelques rares visites groupées organisées par la Chancellerie et des journées européennes du patrimoine, seuls les étudiants et le personnel des établissements ayant des locaux dans la Sorbonne, ainsi que les lecteurs de la bibliothèque de la Sorbonne, peuvent y entrer.

Malgré cela, le caractère symbolique du monument dans la contestation étudiante et la tentation de réitérer le mythe de mai 68 restent forts. C’est ainsi qu’en 2006, plusieurs centaines de manifestants, luttant contre la loi dite « sur l’égalité de chances », ont occupé la Sorbonne pendant trois nuits (du 8 mars au 11 mars au matin : « la prise de la Sorbonne ») avant d’être évacués par les forces de l’ordre.

Le quartier a été bouclé pendant plusieurs semaines ; ce bouclage est pourtant passé inaperçu — voir un des rares documents sur le sujet, le court-métrage Sorbonne interdite. Le bâtiment a été fermé aux étudiants et aux enseignants à la demande du rectorat désireux d’éviter toute nouvelle occupation et tout nouveau dégât. Elle a rouvert le 24 avril 2006. Au cours de cette période, les bâtiments du Panthéon, situé au 12 de la place du Panthéon, continuaient à recevoir étudiants et enseignants.

Des étudiants ont immédiatement voté la réoccupation de l’université avant d’être à nouveau expulsés le soir même. Les cours n’ont pu reprendre que progressivement avec le déploiement d’un important dispositif policier tout autour de l’université. Au-delà de la lutte contre le CPE, une partie des étudiants a cherché à imiter sans vrai discernement, semble-t-il, l’esprit de mai 68. Les dégâts causés par les manifestants se sont chiffrés à 800 000 euros, ce qui a contraint l’université à développer la location de ses locaux – déjà existante vu l’histoire du lieu, pour des tournages de films ou de téléfilms, afin de payer les travaux qui ont nécessité la fermeture du bâtiment et l’annulation de nombreux cours11.

Le 19 février 2009 suite à une manifestation la Sorbonne fut occupée par des étudiants pendant plusieurs heures avant d’être expulsés par la police.

Un monument menacé ?

Si le complexe de Nénot put sembler lors de son inauguration aussi grandiloquent que surdimensionné, l’université de Paris ne comptant en 1914 que 17308 étudiants, il fallut bien vite l’adapter à un afflux d’étudiants toujours plus nombreux. Le plan de Nénot fut donc modifié peu à peu pendant tout le XXe siècle, au gré de l’évolution de la démographie. Dans le bâtiment lui-même, on chercha ainsi à gagner de l’espace d’enseignement en couvrant le rez-de-chaussée des cours intérieures de l’ancienne faculté des sciences pour y créer des amphithéâtres. Ces structures de piètre qualité occupent à l’heure actuelle huit des onze cours du bâtiment et accueillent des services aux étudiants, des sanitaires et des salles de travail, alors que la vocation de ces espaces était de ménager des respirations dans un îlot de très grande taille. De même, leurs toits de graviers, installés sans se soucier de l’esthétique générale du monument, sont actuellement, faute d’entretien, envahis par des plantes parasites. La bibliothèque a été soumise au même problème et a dû trouver de nouveaux espaces de stockage quand ses cinq étages de magasins ont été pleins. On a d’abord commencé par construire trois nouveaux étages avant d’utiliser les caves. À l’heure actuelle, seul le creusement d’un silo sous la cour d’honneur ou le stockage de livres hors de Paris permettraient d’accroître les collections.

L’événement le plus important de ce siècle pour le monument a sans doute été le démembrement de l’université et la multiplication subséquente de ses occupants. Chaque institution a en effet sa propre politique concernant le bâtiment, en dépit de l’autorité théorique de la Mairie de Paris et de la Chancellerie des Universités sur la gestion du complexe. La chose est saisissante quand on arpente les couloirs : suivant l’occupant des murs, ceux-ci peuvent passer du blanc immaculé au jaune sale. L’installatioon concertée de gaines techniques (électricité, téléphone, réseau local) par chacun des acteurs pose en outre des problèmes importants, à tel point que la réfection globale de ces réseaux fait partie des missions assignées par la mairie de Paris à la campagne de mise en sécurité de la Sorbonne.

Une autre menace, qui ne pèse plus sur l’intégrité du monument, mais sur sa vocation, est dénoncée depuis plusieurs années par les étudiants du complexe: il s’agit de la mainmise toujours plus importante des services de la chancellerie sur le bâtiment. Le rapport Larrouturou sur l’immobilier universitaire parisien s’en est également étonné, dans la mesure où la chancellerie possède de nombreux autres immeubles dans Paris. Il est vrai que, théoriquement, celle-ci attribue les espaces qui se libèrent dans le complexe au fil des départs, mais elle s’en est attribué plusieurs, notamment dans l’ancienne faculté des sciences, faisant craindre aux organisations étudiantes une politique de grignotage et d’expulsion des étudiants. Il n’est pas faux qu’un certaiombre de précédents existent, notamment en ce qui concerne le palais académique, qui abritait le rectorat et la chancellerie, mais aussi les secrétariats des facultés. Or ces derniers font aujourd’hui partie des espaces attribués à la chancellerie.

Le nom « Sorbonne », héritage des universités de Paris

À la suite de la réforme des universités de 1970, le bâtiment de la Sorbonne fut placé dans un régime d’indivision entre différentes institutions. La Ville de Paris est propriétaire des lieux, avec obligation perpétuelle d’y maintenir le siège de l’académie de Paris ; la chancellerie des universités de Paris, quant à elle, gère le monument. D’autres institutions comme les Cours de civilisation française de la Sorbonne et la Bibliothèque de la Sorbonne y ont leur siège, de même que l’École des chartes et l’École des hautes études. Ces dernières, néanmoins, devraient bientôt déménager sur la rive droite, notamment sur le futur Campus Condorcet. Quatre universités disposent de locaux dans la Sorbonne et utilisent ainsi ce nom ainsi que l’observatoire de la Sorbonne :

·    Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

·    Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle, avec iSorbonne, l’Environnement numérique de travail (ENT), Radio Sorbonne Nouvelle et Sorbonne nouvelle TV.

·    Université Paris-Sorbonne (Paris IV) à laquelle sont rattachés notamment l’école de sciences de l’information et de la communication CELSA et l’IUFM de Paris.

·    Université Paris Descartes (Paris V), dont la composante en anthropologie culturelle, en linguistique et en sociologie est nommée « Faculté de sciences humaines et sociales – Sorbonne ».

Le nom « Sorbonne » est ainsi une marque disputée par différentes institutions. Il s’agit en effet d’un véritable enjeu de taille pour ces institutions, dans la mesure où le nom Sorbonne concentre en lui seul toute la réputation de l’ancienne université de Paris. On a ainsi vu au début de l’année 2010 les différents PRES de Paris se battre autour de ce nom, considéré comme une marque porteuse de prestige et attractive pour les étudiants étrangers. Finalement, trois PRES utilisent ce nom :

·    Sorbonne Universités

·    Sorbonne Paris Cité

·    Hautes Études-Sorbonne-Arts et Métiers (Hésam)

 

GUIDE DE GRAMMAIRE FRANÇAISE: MORPHO-SYNTAXE

1. La FORME NÉGATIVE:

        

1.1. Règle générale: La négative se forme en introduisant les particules NE, avant le verbe, et PAS, après le verbe (NE + VERBE + PAS):

Affirmative => “Il va assister au concours.”

Négative => “Il ne va pas assister au concours.”

        MAIS si on a un temps composé (Passé composé; plus-que-parfait; etc.; tous les temps passifs), la négation incide sur l’ auxiliaire (NE + AUXILIAIRE + PAS + VP):

         Affirmative: “Ils sont allés au Carrefour.”

         Négative: “Ils ne sont pas allés au Carrefour.”

         Affirmative: “Les oranges ont été mangées par lui.” (Passive)

         Négative: “Les oranges n’ ont pas été mangées par lui.” (Passive)

La négation avec POINT est plus forte que celle de NE… PAS (son sens sera équivalent à celui de la négation avec NE… PLUS. En portugais pourra se traduire par “nada“):

Votre taux de chollestérol est assez élevé: point de frites, point de graisses, point d’ oeufs, point d’ alcool.

·                     1.2. S’ il s’ agit de la négation d’ une alternative (disjonction), on a NE… NI… NI... , au lieu de NE… PAS:

         Affirmative: “Prends-tu du café ou du lait?”(Type Interrogatif)

Négative: “Je ne prends ni café ni lait.”(Type déclaratif)

·                     MAIS on dit:

 NI Jean NI Pierre ne sont à la maison.

 1.3. DES CAS PARTICULIERS:

 Si on utilise une particule qui indique déjà une négation __ total ou partielle __ le PAS disparaît et donne lieu à d’ autres particules (ou constructions) négatives:

 1.3.1. NE… JAMAIS (apparaît aussi comme antonyme de souvent, toujours, déjà…). Ce type de négation indique que l’ actio’ existe à aucun moment.

   Tu as dit ça?

   Non, je ne dirais jamais ça.

   Tu as dejà vu un O. V. N. I. ?

   Non, je n’ en ai jamais vu.

   Tu vas souvent à l’ opéra?

   Non, je n’ y suis jamais allé.

   1.3.2. PAS ENCORE et NE… PAS ENCORE:

   “Tu es déjà allé à Paris?” R: “PAS ENCORE”. ou “Non, je n’ y suis PAS ENCORE allé.

   “As-tu déjà décidé où aller passer ces vacances?” R: “Je n’ ai PAS ENCORE décidé où j’ irai paser ces vacances.

   1.3.3. NE… PLUS (apparaît comme antonyme de encore). Cette négation indique que l’ action a cessé d’ exister.

   Tu as encore mal à la tête?

   Non, je n’ en ai plus.

   Il parle encore?

   Non, il ne parle plus.

   Il est venu du travail. Alors il ne travaille plus.

   NE… PLUS donne lieu à NON PLUS quand on réitérer un sens négatif [en portugais a le sens de “também não“]:

   “As-tu encore de l’ argent?” __ R1: “Non, je n’ ai plus d’ argent.” __ R2: “Moi non plus.

   “A-t-elle encore la patience de répéter?” __ R1: “Non, elle n’ a plus de patience… Et nous non plus.

   1.3.4. NE… GUÈRE (négation partielle: en portugais a le sens de “mal”, “não muito”, “muito pouco”)

   Tu connais bien la France?

   Non, je ne la connais guère.

   Tu aimes beaucoup faire la cuisine?

   Non, je n’ aime guère la faire.

   1.3.5. NE… PERSONNE ou PERSONNE… NE (apparaît comme antonyme de quelqu’ un, les personnes, les gens, etc.):

    Tu es allé chez tes oncles?

    Oui, mais je n‘ y ai trouvé personne.

    Quelqu’ un t’ a aider pour ce travail?

    Non, personne ne m’ a aidé.

    Tu connais ces persponnes-là?

    Non, je n’ y connais personne.

    MAIS quand PERSONNE occupe la fonction de SUJET, la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    PERSONNE ne m’ a aidé

    Il n’ aime PERSONNE… et PERSONNE ne l’ aime.

    1.3.6. NE… RIEN (apparaît comme antonyme de quelque chose, tout…):

    Tu bois une bière?

    Non, je ne bois rien.

    Tu as mangé?

    Non je n’ ai rien mangé.

    Tu prends quelque chose?

    Non, je ne prends rien.

    MAIS dans les cas où RIEN occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE), la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    RIEN ne vaut une belle nuit de sommeil.

    RIEN ne m’ empêchera d’ atteindre ce que je veux.

    1.3.7. NE…. QUE (Négative restrictive. Fonctionne comme équivalente de l’ adverbe seulement):

    Il y a seulement trois ans.” => “Il n’ a que trois ans.”

     Vous avez seulement deux minutes pour finir votre travail.” => “Vous n’ avez que trois minutes pour finir votre travail.

     1.3.8. NE… PAS DU TOUT ou PAS DU TOUT (correspond à une gradation de l’ intensité de la négation):

    “Je n’ aime pas du tout les fèves. (Não gosto nada de favas)

    “Je ne me suis pas du tout reposé pendant les vacances. (Não descansei nada durante as férias)

    Il ne travaille pas du tout, quand tu es là. (Ele não trabalha nada, quando tu cá estás.)

   “Tu aimes ça?” ” __ Pas du tout.” (=> Je n’ aime pas du tout ça.)

   1.3.9. NE… AUCUN / AUCUNE

   “__ Tu as mangé des pommes?”

   ” __ Non, je n’ ai mangé aucune.”

   MAIS dans les cas où AUCUN / AUCUNE occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE et RIEN), la particule NE viendra après cet indéfini:

   AUCUN d’ entre nous n’ ira en vacances.

   AUCUN de ses amis n’ est venu le visiter.

  NE… AUCUN peut aussi être remplacé par NE… NUL

  Je n’ attends AUCUN ami. => Je n’ attends NUL ami.

  1.4. Le NE comme particule EXPLETIVE (le NE expletif sert à peine à renforcer le sens de la phrase):

  Je crains qu’ il NE fasse des bêtises. [après des verbes qui indiquet DOUTE ou SOUCI]

  Je ne ferai rien à moins que tu NE le dises. [après À MOINS QUE __ facultatif]

  Ne sortez pas sans que vous N’ ayez rangé votre chambre. [après SANS QUE __ facultatif]

   Pense, avant que tu NE dises de bêtises. [après AVANT QUE __ facultatif]

  Il joue du piano mieux qu’ il NE chante. [phrase comparative]

  D’ autres cas d’ OMISSION de PAS:

  1.5.1. Dans des phrases telles que:

  Qui ne le comprendrait?”

  “Qui ne le croirait?”

  1.5.2. Dans des structures telles que:

  Je ne sais comment résoudre ce problème.”

  Il ne savait à qui s’ adresser.”

  Il ne saura quoi faire.”

  1.5.3. Avec les verbes POUVOIR, CESSER DE, OSER, suivis d’ un INFINITIF:

  “Je n’ ose lui dire ce que j’ ai fait.”

  “Je ne puis vous rendre vos affaires.”

  “Il ne cesse de parler, le bavard!”

TABLEAU-SYNTHÈSE SUR LA NÉGATION

PARTICULES

NÉGATIVES

AFFIRMATIVE

NÉGAIVE

NE… PAS

Ils mangent du pain.

Ils l’ ont vu.

Ils ne mangent pas de pain.

Ils ne l’ ont pas vu.

NE… JAMAIS

Elles vont souvent au cinéma.

Il parle encore.

Elles ne vont jamais au cinéma.

Il ne parle plus.

NE… PLUS

Vous y serez toujours.

Vous n’ y serez plus.

NE… PERSONNE (Objet)

J’ ai vu mes camarades / quelqu’ un.

Je n’ ai vu personne.

PERSONNE NE (Sujet)

Tout le monde marche.

Personne ne marche.

NE… RIEN (Objet)

J’ entends quelque chose.

Je n’ entends rien.

RIEN NE (Sujet)

Tout est arrivé.

Rie’ est arrivé.

NE… AUCUN (Objet)

J’ ai reconnu quelques-uns.

Je n’ ai reconnu aucun.

AUCUN NE (Sujet)

Quelqu’ un est là.

Aucu’ est là.

NE… NI…

NE… NI… NI

NI… NI… NE

Elle a dansé et chanté

Lui et ses frères, ils sont venus.

Ils ont répondu, les uns et les autres.

Elle n’ a dansé ni chanté

Ni lui ni ses fr*ères ne sont venus.

Ils n’ ont répondu ni les uns ni les autres.

 

Réponses Négatives Courtes: quelques exemples

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

C’ est ennuyeux?

Non, pas du tout.

Absolument pas.

Voulez-vous encore du gâteau?

Merci, plus du gâteau.

Je vous ai fait mal?

Non, ce n’ est rien.

Voulez-vous une cigarette?

Non, merci.

Il y a encore du lait?

Non, plus du tout.

Tu veux du dessert?

Non, merci, pas de dessert.

 

2. LA VOIX PASSIVE (FORME PASSIVE):

2.1. Voyons ce qui se passe dans le passage de l’ ACTIVE Á la PASSIVE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

La poussière noircit les maisons.

=> Les maisons sont noicies par la poussière.

AU NIVEAU FONCTIONNEL, ON CONSTATE QUE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

Sujet <=>

La poussière

par la poussière

<=> Complément d’ Agent

Prédicat <=>

Présent Actif:

noircit

Présent Passif:

sont noircies

<=> Prédicat

Compl. d’ Obj. Dir. <=>

les maisons

les maisons

<=> Sujet

·                             

2.2. LES CHANGEMENTS ENTRE L’ ACTIVE ET LA PASSIVE:

2.2.1. TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DES SYNTAGMES NOMINAUX:

ACTIVE

PASSIVE

Le SUJET de l’ active

 

 

 

Un agent l’ accompagnait.

Un mur entoure la propriété.

occupe à la passive la fonction de COMPLÉMENT D’ AGENT.

Celui-ci est habituellement introduit par la préposition PAR.

Cependant, avec certains verbes passifs, on peut avoir la préposition DE.

Il était accompagné d’ un agent.

La propriété est entourée d’ un mur.

Le COMPLÉMENT D’ OBJET DIRECT de l’ active:

Nous avons bu une bière.

occupe à la passive la fonction de SUJET:

Une bière a été bue par nous.

·                    

 

2.2.2. LES TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DU SYNTAGME VERBAL:

TEMPS VERBAL

ACTIVE

PASSIVE

Indicatif Présent:

“Le train écrase une voiture.”

Une voiture est écrasée par le train.

Indicatif Imparfait:

Le train écraisait une voiture.

Une voiture était écrasée par le train.

Passé composé

Le train a écrasé une voiture.

Une voiture a été écrasée par le train.

Passé simple:

Le train écrasa des voiture.

Des voitures furent écrasées par le train.

Futur simple:

Le train écrasera une voiture.

Une voiture sera écrasée par le train.

Conditionnel Présent:

Le train écraserait la moto…

La moto serait écrasée par le train…

Futur antérieur:

Le train aura écrasé une voiture.

Une voiture aura été écrasée par le train.

NOTE: Il faut faire attention à la correspondance des verbes entre l’ active et la passive, et, dans celle-ci, aux accords avec le PARTICIPE PASSÈ:

La voix passive, ayant comme auxiliaire le verbe ÊTRE, exige l’ accord du PARTICIPE PASSÉ avec le SUJET, en genre et uombre.

·                    

 

2.2.3. QUELQUES REMARQUES SUR LA CORRESPONDANCE PRONOMINALE

2.2.3.1. Le complément d’ objet direct est un pronom personnel:

C. O. D. de l’ ACTIVE

SUJET de la PASSIVE

Me …………………………..>

Te ……………………………>

Le / la / l’ ………………..>

Nous……………………..>

Vous ………………………>

Les ………………………..>

Je

Tu

Il ou Elle

Nous

Vous

Ils ou Elles

“Il m’ a vu hier.”

J’ ai été vu par lui hier.”

2.2.3.2. Si le complément d’ objet direct est le pronom relatif QUE, à la passve il prendra la forme du sujet QUI:

ACTIVE

PASSIVE

QUE __ C. O. D.:

QUI __ SUJET:

Je connais les chansons QU’ il chante.

“Voilà la maison QU’ ils ont achetée.

Je connais les chansons QUI sont chantées par lui.

La maison QUI a été achetée par eux c’ est celle-là.

2.2.3.3. Le COMPLÉMENT D’ AGENT est habituellement introduit par PAR. Mais il apparaît aussi la préposition DE:

3.1. Soit quand la phrase exprime un état de choses:

3.2. Soit quand l’ agent est une idée, une chose abstraite:

“Il est aimé de ses supérieurs”;

Elle était accompagné de son mari.“;

La route est bordée de fleurs.

“Il se sentit saisi de peur.”;

“N’ êtes-vous pas frappé de stupeur.”

 

C. TYPES DE PHRASE: INTERROGATIVE et EXCLAMATIVE

1. LA PHRASE INTERROGATIVE:

1.1. INTERROGATIVE PAR INTONATION __ Une phrase déclarative peut se transformer dans une INTERROGATIVE par le simple changement de l’ INTONATION:

Il a bien travallé.” [déclarative] => “Il a bien travaillé?” [interrogative]

On frappe à la porte.” [déclarative] => “On frappe à la porte?” [interrogative]

1.2. INTERROGATIVE PAR INVERSION DU SUJET __ à la simple INTONATION on ajoute L’ INVERSION DU SUJET:

Elle aime jouer du piano.” [déclarative] => “Aime-t-elle jouer du piano?” [interrogative]

Michel viendra ce matin. [déclarative] => “Michel viendra-t-il ce matin?” [interrogative]

Temps du verbe

Le verbe varie en mode, en voix, en personne, eombre (voir personne grammaticale), et en temps.

On appelle “temps du verbe” les formes par lesquelles le verbe situe l’action sur la ligne du temps, passéprésentfutur. Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Chaque mode possède plusieurs temps. Le gérondif n’en a qu’un, tandis que l’ indicatif, le plus riche, en compte huit.

L’indicatif, par exemple, peut être au : présent, passé composé, imparfait, passé simple, plus-que-parfait, futur simple, passé antérieur, futur antérieur.

L’impératif, uniquement au présent et au passé.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées particulières où ils sont présentés et commentés. Vous pouvez vous y rendre en cas de besoin.

On distingue les temps simples, formés du verbe seul – radical et désinence (Il chante, il chantait, il chantera, etc.), les temps composés formés du verbe au participe passé et d’un auxiliaire au temps simple (Il a chanté, il avait chanté, il eut chanté, etc.), les temps surcomposés (rares) formés d’un auxiliaire à un temps composé et du verbe au participe passé (Il a eu chanté, il avait eu chanté, il aurait eu chanté).

Conjugaison

Les verbes se divisent en trois grands groupes de conjugaison selon la finale qu’ils présentent à l’ infinitif et au participe présent.

1er groupe = “er” sur le modèle de aimer.

2e groupe = “ir” sur le modèle de finir.

3e groupe = tous les autres verbes “oir”, “re”, le verbe “aller, et les “ir” sur le modèle de “sentir”.

Le 1er groupe compte 90% des verbes existant en français, la conjugaison de ce groupe est régulière (sans exceptions). La grande majorité des verbes nouveaux (radiographier, atomiser, etc.) sont créés sur le modèle de “aimer“, 1er groupe.

Le second groupe comprend quelque trois cents verbes qui sont de type régulier. Sur le modèle de “finir”, participe présent en “-issant” et indicatif présent en “-is”.

Le 3e groupe comprend en plus de “aller“, une trentaine de verbes en “ir” sur le modèle de “sentir”, dont le participe présent se termine en “-ant”, une trentaine en “-oir” (recevoir), et une centaine en “-re“. C’est le groupe des exceptions et des verbes irréguliers.

Verbe (description)

Le verbe est le mot essentiel de la langue. Il varie en mode, en temps, en voix, en personne (voir personnes grammaticales) et eombre. Au participe passé il varie parfois en genre.

Une description complète du verbe doit prendre en compte tous ces éléments.

On distingue en premier les verbes d’action et les verbes d’état. Un verbe d’action exprime une action faite ou subie par le sujet (Il lance une pierre. Il réfléchit. L’arbre est découpé.). Un verbe d’état (sembler, paraître, devenir rester, demeurer, etc.) exprime un état du sujet (Il semble triste).

Le verbe d’action peut se présenter sous deux (trois) aspects, selon la position du sujet par rapport à l’action que décrit le verbe, c’est ce que l’on appelle ses voix. Il est à la voix active si le sujet fait l’action (Pierre construit une maison), il est à la voix passive si le sujet subit l’action (Une maison est construite par Pierre). Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne. Certains verbes n’existent qu’à la forme (ou voix) pronominale (se souvenir, s’écrier, s’abstenir, etc.).

Après avoir cerné sa voix il faut préciser le sens du verbe. Pour un verbe d’action on dira s’il est transitif ou intransitif (les verbes d’état ne sont pas transitifs, ils ont pour rôle de relier l’ attribut au sujet, ce sont des verbes attributifs). Pour un verbe pronominal il faudra préciser ses divers sens possibles ” réfléchi, réciproque, passif, subjectif” voir pronominal.

Quelle que soit sa voix un verbe à sept modes possibles ” indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif, infinitif, participe, gérondif“. Voir modes ou directement un des modes.

Après avoir défini le mode, il faut préciser le temps ( présent, imparfait, futur, passé, plus-que-parfait). Voir temps (du verbe) ou directement un de ces temps.

Les personnes et le nombre : première personne, deuxième, etc. Voir personnes grammaticales.

Le modèle de conjugaison. Voir conjugaison. Les tournure ou forme du verbe, on distingue les tours : affirmatif, interrogatif, interro-négatif (Il mange. Mange-t-il? Ne mangera-t-il pas?). Voir interrogative, négation.

La construction peut être personnelle ou impersonnelle. Certains verbes sont essentiellement impersonnels (les verbes décrivant des phénomènes météorologiques + il faut, il s’agit, il appert). De nombreux autres peuvent se construire des deux manières (Un accident m’est arrivé, Il m’est arrivé un accident). Voir impersonnels.

Le mot du jour :

Croisée (adjectif féminin singulier)

1.     formant une croix

2.     entrecroisée pour un tissue

3.      qui converge mais en provenant de différentes directions

4.     résultant du croisement de deux espèces animals

5.     (nom féminin singulier)

6.     point de rencontre de voies de communication

7.     châssis de fenêtre, fenêtre elle-même.

8.     en histoire, femme participant à une croisade

9.     par extension, femme menant une campagne acharnée pour une idée, une cause
Présent

Le présent, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps passé – présent – futur, le présent indique que l’action qu’exprime le verbe est en train de se dérouler (Il mange en ce moment).

Selon le mode : doute, interdit, éventualité, réalité, on utilisera le présent de l’indicatif, du subjonctif, du conditionnel, de l’impératif, etc. (voir modes).

Au sens strict, le présent indique que le fait a lieu au moment même de l’écrit ou de la parole. Mais celui qui parle, celui qui écrit, peut se projeter n’importe où sur la ligne du temps, il peut étendre l’instant de la parole et le faire déborder en arrière sur le passé, en avant sur l’avenir. Le présent, dans ces emplois particuliers, peut alors exprimer diverses nuances :

une action habituelle – présent d’habitude : Il travaille le soir ;

un fait passé – présent de narration : Alexandre le Grand se dirige alors vers l’Orient ;

– une vérité générale : Le soleil se lève à l’Est;

un fait futur après “si” conditionnel : Si tu parles le groupe est perdu ;

– un fait futur présenté comme certain : Un mot de plus, je sors! ;

un fait qui déborde légèrement soit dans le passé, soit dans le futur : Il nous quitte à l’instant. Il revient tout de suite.

Passé

Sur la droite du temps le verbe peut indiquer que l’action qui se passe au moment de la parole se déroule dans le passé, le présent ou le futur.

Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Les temps du passé sont :

imparfait (je mettais) : indique un fait se déroulant dans le passé mais n’offrant d’intérêt ni par son origine, ni par sa fin (voir aussi, plus précisément, imparfait);

passé simple (je mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé;

passé composé (ou passé indéfini) (j’ai mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé mais pouvant avoir, avec le moment où l’on parle, quelques relations;

plus-que-parfait (j’avais mis) : exprime un fait achevé par rapport à un autre fait lui aussi passé;

passé antérieur (j’eus mis): exprime un fait accompli, soit par rapport à un autre fait passé, soit par rapport à un complément de temps situant une marque dans le passé (la semaine dernière, hier…).

Futur

Le futur, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps : passé – présent – futur, le futur indique que l’action qu’exprime le verbe se déroulera plus tard (Il mangera tout à l’heure).

Le futur appartient au mode indicatif, celui-ci est le mode du fait, de la certitude, de la déclaration, du jugement, de la croyance, etc. A l’intérieur de ce mode, le futur indique diverses situations par rapport au temps de l’action.

1. le futur simple (Nous paierons. Vous apprécierez) indique un fait à venir au moment de la parole (La semaine prochaine nous partirons en congé).

Il s’utilise parfois à la place de l’ impératif qui lui aussi concerne le futur (Sortez! Vous voudrez bien sortir.).

On l’emploie à la place du présent de l’indicatif pour atténuer l’expression (Je vous demande de régler votre dette. Je vous demanderai de régler votre dette).

2. le futur antérieur : indique qu’une action sera passée lorsqu’une seconde arrivera (Dès que tu auras fini, nous partirons) ou qu’une action sera passée dans le futur (A ce moment-là, il aura fait des progrès). Il s’utilise aussi pour atténuer l’expression ou pour indiquer, dans un renversement de temps, le caractère pittoresque, exceptionnel, d’un fait déjà accompli (C’est impossible ! Vous aurez mal compris. Nous sommes perdus, c’est le concierge qui nous aura vendus).

Plus-que-parfait

Le plus-que-parfait est un temps du mode indicatif et du mode subjonctif. Le plus-que-parfait indique un fait passé (c’est donc un temps du passé), ce fait est antérieur à un autre fait, passé lui aussi. Peu importe le délai écoulé entre les deux faits.

Dès l’ouverture de la porte nous avions compris.
Dès l’année 1968, cela fait maintenant près de trente ans, nous avions compris.

Lorsque le fait au plus-que-parfait est en rapport avec un fait décrit par un second verbe, celui-ci est à l’ imparfait, au passé simple, ou au passé composé.

Il venait une bonne odeur de soupe car la maîtresse de maison avait commencé le repas.

Il crut que nous étions d’accord car nous avions souri à ses propositions.

Le plus-que-parfait s’utilise parfois dans une volonté d’atténuation en rejetant dans le passé un fait présent.

On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”.

Après un “siconditionnel, on emploie obligatoirement le plus-que-parfait si le fait est dans le passé.

Si tu m’avais prévenu, je ne serais pas parti.

Remarquez que le verbe de la principale est au passé du conditionnel.

Le plus-que-parfait a un temps surcomposé, peu employé, et la plupart du temps, uniquement si le verbe de la principale est lui-même au plus-que-parfait.

S’il lui avait eu fait visiter un lieu qu’il connaissait, il lui aurait dit.

Imparfait

L’imparfait est parfois dit “le présent du passé”. Il exprime une action en cours dans le passé, au moment où une autre action, elle aussi passée, se produit. L’imparfait ne décrit ni le début, ni la fin de l’action en cours (Comme j’arrivais, j’entendis un grand bruit).

Il peut exprimer des nuances très proches du présent de l’ indicatif :

– une action située à un moment précis du passé – imparfait narratif (En mars 1871, Paris était en flammes);

– une action qui dure – dans le passé (Le vent soufflait et emportait les nuages);

– une action habituelle – imparfait d’habitude (Le colonel soupait à 8 heures et partait rendre visite à Mme Lupin);

– un futur proche d’un passé (Nous avons appris que tu partais demain).

D’autres nuances résultent du contexte (un fait possible, une supposition, etc.). L’imparfait s’emploie très souvent pour atténuer une demande ou pour marquer la politesse (Je voulais vous demander…Vous désiriez…).

 

Voix active et voix passive

On appelle “voix” les formes que prend le verbe pour exprimer le rôle du sujet dans l’action. On distingue traditionnellement la voix passive et la voix active. (Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne, d’autres le considèrent comme un cas particulier de la voix active). Voir pronominal.

Dans la voix active, le sujet fait l’action (Pierre mange du pain). Dans la voix passive, le sujet subit l’action (Le pain est mangé par Pierre).

La voix passive et la voix active représentent donc des types de constructions. On peut, lorsque le verbe est transitif direct, exprimer les mêmes idées en utilisant l’une ou l’autre voix.

Le maçon construit la maison.

La maison est construite par le maçon.

Comme on le remarque, les mêmes mots dans la phrase n’ont pas les mêmes fonctions. Le groupe nominalle maçon“, sujet dans la voix active, est devenu complément d’agent dans la voix passive. Le groupe “la maison”, COD dans la voix active, est maintenant sujet. Le verbe aussi a changé de forme, il est maintenant à une forme composée.

La transformation passive peut servir (la plupart du temps mais, hélas, pas toujours) à définir si un verbe est transitif direct. Seuls les verbes transitifs directs acceptent la transformation passive (exceptions : obéir, désobéir, pardonner). Elle permet parfois de trouver le complément d’objet direct. Le complément d’objet direct du verbe actif devient le sujet du verbe passif.

Modes verbaux personnels et impersonnels

Les modes représentent la manière dont l’action exprimée par le verbe est conçue et présentée. L’action peut être mise en doute, affirmée comme réelle, éventuelle, etc.

Quelle que soit sa voix ( active, passive ou pronominale) un verbe a sept modes possibles.

l’ indicatif présente l’action comme réelle;

le conditionnel présente l’action comme éventuelle;

l’ impératif présente l’action comme un ordre;

– le subjonctif présente l’action comme désirée, envisagée ou douteuse;

l’ infinitif dit, sans plus, ce qu’est cette action;

– le participe exprime l’action comme le ferait un adjectif;

– le gérondif indique une circonstance (c’est la forme adverbiale du verbe).

L’indicatif, le conditionnel, l’impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c’est-à-dire qu’ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes…).

L’infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n’admettent pas la distinction des personnes grammaticales.

Pour le mode du verbe dans la proposition subordonnée, voir locutions conjonctives et mode.

Conditionnel

Le conditionnel est un mode du verbe, c’est une façon de concevoir et de présenter l’action. Le conditionnel présente l’action (au sens large) qu’indique le verbe, comme éventuelle ou dépendante d’une condition – exprimée ou non.

Il viendrait si nous l’invitions.

Il mangerait trop.

Il peut marquer :

– un fait futur et possible à certaines conditions.
(S’il me le demandait, j’irais);

– un fait présent ou même passé qui ne s’est pas réalisé.
(S’il était grand il serait plus fort que toi).

En dehors des cas d’emploi stricts, on utilise souvent le conditionnel pour atténuer une affirmation (Je voudrais encore un peu de café. Il y aurait eu une crise importante dans le groupe). Il exprime parfois l’indignation ou l’étonnement (Quoi ! Vous vous dédiriez pour si peu!). Il indique encore un fait imaginaire, à la manière des enfants (Tu serais le gendarme et moi je serais le voleur).

Impératif

L’impératif est le mode des phrases injonctives, il exprime l’ordre (tour affirmatif : Fuyez!) ou la défense (tour négatif : Ne bougez pas).

C’est le plus pauvre des quatre modes personnels : il n’a que trois personnes grammaticales et pas de pronom sujet (2e du singulier : mange, 1re du pluriel : mangeons, 2e du pluriel : mangez).

L’impératif n’a que deux temps : présent (temps simple : cours, courons, courez), passé (temps composé, très limité d’emploi : aie couru, ayons couru, ayez couru).

Des trois voix : active, passive, pronominale, seule la voix active accepte le temps du passé.

Certains verbes sont défectifs à l’impératif (pouvoir, devoir).

Notez que la 1re personne du pluriel peut signifier une 2e personne du singulier (politesse) ou du pluriel (plusieurs personnes) et même une 1re du singulier si le scripteur s’exhorte lui-même (Allons, dépêchons mon ami. Allons, dépêchons jeunes gens. Allons-y!). Voir personnes grammaticales.

Les verbes du 1er groupe forment la 2e personne de l’impératif présent en “e” (mange, saute, chante). Les verbes des 2e et 3e groupe forment la 2e personne en “s” (finis, cours, bois). Voir conjugaison. Les exceptions suivantes provoquent parfois des erreurs :

Infinitif

L’infinitif est souvent appelé la forme nominale du verbe. C’est la forme la plus simple de l’expression verbale ; avec le participe et le gérondif, il est l’un des trois modes dits impersonnels. Il ne porte ni l’indication de nombre ni l’indication de personne (manger, boire, danser, dormir)

1. Infinitif comme nom : il peut avoir toutes les fonctions du nom.

2. Infinitif comme verbe : il peut conserver toute sa valeur de verbe et être le noyau d’une proposition, celle-ci est alors dite infinitive (Il ne sait pas où passer la soirée). Mais on peut aussi le trouver comme noyau d’une principale.

Dans une proposition principale (ou indépendante) il exprime :

l’ordre ou la défense, il est alors proche de l’ impératif (Ne rien jeter par la fenêtre);

– l’ interrogation ou l’ exclamation (Que faire ?);

l’affirmation (Et les enfants de pleurer).

Dans une subordonnée, complétive ou relative, il est la plupart du temps en position de complément d’objet (Il écoute son fils jouer du piano). Il faut pour cela que l’infinitif ait son sujet propre.

Subjonctif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale), un verbe a sept modes possibles (voir modes). le subjonctif est essentiellement le mode de la subordination, de l’indécision, du doute, du fait pensé. C’est aussi le mode le plus délicat d’emploi.

Il a quatre temps qui vont deux par deux : présent et passé, imparfait et plus-que-parfait.

le présent exprime aussi bien le futur (Je veux que tu écrives la préface au mois de mars de l’année prochaine).

le passé exprime l’antériorité par rapport au moment actuel (Je veux qu’il ait connu le second personnage au moment où il abandonne son travail).

le plus-que-parfait exprime l’antériorité par rapport à l’imparfait (Je voulais que tu eusses connu mon enfance).

Le subjonctif se rencontre en proposition principale ou indépendante, il exprime un ordre ou une défense (Qu’il sorte! Qu’il ne touche pas mes livres.), un souhait (Puissiez-vous prendre la bonne décision), une supposition (Qu’il ait la santé et nous pourrons compter sur lui), une concession (Qu’il ne l’ait pas fait exprès, voilà qui ne nous avance guère).

En proposition subordonnée le subjonctif s’emploie après des verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, le doute, le désir, etc. Après “que” introduisant une subordonnée complément d’objet mise en tête de la phrase. Après des verbes d’opinion, de déclaration, de perception quand le fait est simplement envisagé. Dans de nombreuses subordonnées circonstancielles.

Cet usage du subjonctif est traité sous diverses entrées et nous vous conseillons de lire, en cas de besoin, locutions conjonctives et mode, “que” indicatif ou subjonctif, ainsi que la concordance des temps.

Indicatif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale) un verbe a sept modes possibles (voir modes). L’indicatif est essentiellement le mode du réel. Il s’emploie dans les phrases énonciatives, les phrases interrogatives et les phrases exclamatives. C’est le mode le plus riche en temps (le plus pauvre, le gérondif n’a qu’un seul temps : En marchant. En rêvant), l’indicatif en a huit : quatre simples et quatre composés :

– le présent;

– l’ imparfait;

– le passé simple;

– le futur simple;

– le passé composé;

 – le plus-que-parfait;

– le passé antérieur;

– le futur antérieur.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées que vous pouvez consulter en cas de besoin.

Personnes grammaticales

Le verbe varie selon la personne, le nombre, le mode et le temps (voir temps (du verbe).

Le verbe varie en personne, c’est-à-dire qu’il change sa terminaison selon que le sujet est à la première personne (je chante), à la deuxième personne (tu chantes) ou à la troisième personne (ils chantent). Voir conjugaison.

Parmi les sept modes possibles d’un verbe (indicatif, conditionnel, impératif, etc.), trois modes n’acceptent pas la variation selon les personnes, il s’agit de l’ infinitif (chanter), du participe passé (chanté/e), du gérondif (chantant). Ces modes sont dits impersonnels.

La première personne représente celui qui parle ou qui écrit (Je partirai demain). Au pluriel, la première personne représente un ensemble dans lequel se comprend celui qui parle ou écrit (Nous partirons demain).

La deuxième personne représente le destinataire, auditeur ou interlocuteur (Tu partiras demain). Au pluriel la deuxième personne représente un ensemble d’interlocuteurs (Vous partirez demain).

La troisième personne représente l’être ou la chose dont on parle (Il partira demain. Cet homme partira demain). Au pluriel la troisième personne représente des êtres ou des choses dont on parle.

Bien entendu, les personnes peuvent se confondre, soit que celui qui parle s’adresse à lui-même (Je me dis : “pourquoi tu as fait cette bêtise!“, soit que le locuteur utilise un “nous” de politesse ou de majesté (Nous avons étudié de nombreuses sources…, le “nous” ne représentant qu’un personne), soit encore qu’il s’adresse à son interlocuteur en utilisant un “vous” de politesse.

Auxiliaires et semi-auxiliaires

Les verbes auxiliaires sont des verbes qui “aident” à la conjugaison d’autres verbes en formant les temps composés (Il a dormi. Nous avons crié). Voir temps (du verbe).

Les principaux auxiliaires sont “être” et “avoir“. A côté de ces deux auxiliaires principaux, certains verbes qui servent à exprimer des nuances dans la conjugaison “faire“, “venir“, “aller“, “devoir“, “laisser“, etc. sont qualifiés de semi-auxiliaires. (Il va partir. Nous irons vous voir. La montagne doit être enneigée.)

1. se conjuguent avec “être” :

– les temps composés de tous les verbes pronominaux;
– les temps composés de certains verbes
intransitifs “aller, devenir, éclore, entrer, mourir, naître, rester, sortir”, etc.;

– la voix passive.

2. se conjuguent avec “avoir” :

– les verbes “avoir” et “être”;

– les verbes transitifs;

– la plupart des verbes intransitifs;

– tous les verbes impersonnels.

Verbes défectifs

Les verbes défectifs sont les verbes qui ne sont pas utilisés à certains temps ou à certaines personnes. Voir t emps (du verbe), personnes grammaticales.

Exemples :

Accord des verbes impersonnels                                

Les verbes impersonnels sont des verbes uniquement employés à la troisième personne du singulier (Il pleut). Ils sont dits impersonnels car le sujet “il” ne désigne rien (aucun être, aucune chose).

 Certains verbes sont impersonnels de manière habituelle (Il pleut, Il neige), ce sont les verbes décrivant des phénomènes météorologiques, d’autres le sont de manière occasionnelle. Un grand nombre de verbes personnels peuvent, en effet, se construire impersonnellement.

Des choses bizarres lui sont arrivées.

Il lui est arrivé des choses bizarres.

Les verbes impersonnels ou les verbes personnels construits impersonnellement peuvent avoir un sujet apparent “il“, et un sujet réel postposé (Il lui est arrivé des choses bizarres) ce sont des choses bizarres qui sont arrivées à “il“. Voir sujet apparent, sujet réel.

Règle : Les verbes impersonnels ou les verbes personnels construits impersonnellement s’accordent toujours avec le sujet apparent “il”.

Verbes pronominaux

Les verbes pronominaux sont ceux qui sont accompagnés d’un pronom reprenant le sujet (Je me lave. Tu te dépêches. Il se regarde. Nous nous regardons. Vous vous levez). Le pronom qui reprend le sujet est dit pronom conjoint.

Un verbe d’action peut se présenter sous trois aspects, trois voix : voix active (le sujet fait l’action, voix passive (le sujet subit l’action), voix pronominale dite voix moyenne (pronom reprenant le sujet).

De très nombreux verbes peuvent exister aux trois voix (Je regarde, je suis regardé, je me regarde). Certains n’existent qu’à la voix passive, certains, enfin, n’existent qu’à la voix pronominale (se souvenir, se repentir, etc.), ce sont les verbes essentiellement pronominaux.

Le pronom conjoint qui reprend le sujet est tantôt analysable, tantôt vague et sans fonction précise. Parmi les pronominaux à pronom conjoint analysable on distingue les réfléchis et les réciproques. Lorsque le pronom conjoint est vague et inanalysable on distingue les passifs et les subjectifs.

1. les réfléchis indiquent que le sujet (ou les sujets) exerce une action sur lui-même (Il se lave. Il se rase. Il se regarde. Elle se parle, etc.). Le pronom conjoint peut alors être COD ou COI (COD = Il se lave. COI = Elle se parle).

2. les réciproques indiquent que les sujets (collectif ou pluriel) exercent une action l’un sur l’autre (ou les uns sur les autres) et réciproquement (Ils s’appellent. Ils se cherchent. Vous vous parliez. Ils se regardent. etc.).

3. les passifs indiquent que le sujet subit l’action mais que l’être ou la chose qui accomplit cette action (l’agent) n’est pas nommé (La ville se voit de loin. Il s’appelle Pierre. L’or s’achète cher, etc.).

4. les subjectifs : le pronom est un élément totalement incorporé au verbe. Il s’agit surtout de verbes qui n’existent qu’à la forme pronominale (s’accouder, s’écrouler, se méfier, s’exclamer, s’écrier, etc.). Ces verbes sont dits essentiellement pronominaux. On trouve aussi dans cette catégorie, des verbes existant à la voix active mais avec une signification différente (S’apercevoir = se rendre compte, apercevoir = voir. S’oublier = ne plus penser à soi, oublier = omettre).

Un verbe peut avoir les quatre nuances : réfléchi (Il s’aperçoit dans la glace), réciproque (Ils s’aperçoivent sur la place), passif (La ville s’aperçoit de loin), subjectif (Il s’aperçoit de son erreur).

Les nuances des verbes pronominaux sont importantes pour l’accord des participes passés (voir participe passé des verbes pronominaux).

Verbes transitifs et intransitifs

Le verbe est certainement le mot le plus important de la phrase et il fait l’objet de nombreuses descriptions (voir description du verbe). La première consiste à savoir s’il s’agit d’un verbe d’action ou d’état. Le verbe exprime, en effet, essentiellement, une action faite ou subie par le sujet – ce sont les verbes d’action (Le feu brûle. Pierre chante, etc.), ou un état du sujet – ce sont les verbes d’état (Le feu est mort. Pierre semble malade).

Les verbes d’action peuvent se présenter sous trois aspects : voix active si c’est le sujet qui fait l’action (Le feu brûle. Pierre chante.), voix passive si le sujet subit l’action (Le bois est brûlé. La chanson est chantée.), voix pronominale lorsque le sujet est repris par un pronom personnel complément (Je me suis brûlé. Le feu s’est éteint).

Après avoir défini la voix du verbe il faut préciser son sens. Un verbe actif peut être transitif ou intransitif (la voix pronominale donne lieu à d’autres nuances. Voir pronominal. La voix passive ne donne pas lieu à cette distinction).

Un verbe transitif est un verbe accompagné d’un complément d’objet (Il mange une pomme. Il boit du vin. Il parle de son enfance).

Un verbe intransitif est un verbe qui n’est pas accompagné d’un complément d’objet (Il mange. Il boit. Il partira à l’aube. Il mangera bientôt).

Parmi les verbes transitifs certains sont accompagnés d’un complément d’objet direct (construit, directement sans préposition) ils sont, alors, dits transitifs directs, d’autres sont accompagnés d’un complément d’objet indirect (construit indirectement, à l’aide d’une préposition) et ils sont dits transitifs indirects. (Comparez : Il évoque son enfance = transitif direct. Il se souvient de son enfance = transitif indirect.)

La plus grande partie des verbes actifs sont tantôt transitifs (directs ou indirects) tantôt intransitifs – c’est-à-dire qu’ils peuvent être construits avec ou sans complément. Mais quelques-uns sont transitifs ou intransitifs de nature, essentiellement, c’est-à-dire qu’ils exigent ou ne peuvent pas être construits avec un complément

Suivant le verbe utilisé le complément d’objet sera donc obligatoire, interdit ou facultatif.

Participe présent et adjectif verbal

Si le participe passé, dans son emploi d’adjectif ne diffère pas de forme d’un emploi à l’autre, il n’en va pas de même pour le participe présent.

Le participe présent (forme en “ant” du verbe : chantant, dormant, courant, etc.) est invariable, l’adjectif varie eombre et en genre. Dans certains cas, l’orthographe diffère d’une forme à l’autre :

Dans les exemples suivants l’adjectif est la première forme :

adhérent, adhérant – coïncident, coïncidant
confluent, confluant – affluent, affluant
convergent, convergeant – détergent, détergeant
différent, différant – excellent, excellant
divergent, divergeant – équivalent, équivalant
négligent, négligeant – précédent, précédant
violent, violant – influent, influant
communicant, communiquant – vacant, vaquant
convaincant, convainquant – suffocant, suffoquant
provocant, provoquant – navigant, naviguant
délégant, déléguant – fatigant, fatiguant
intrigant, intriguant.

L’invariabilité du participe présent et les différences orthographiques entre l’adjectif et le participe, rendent indispensable de ne pas confondre les deux.

1. La forme en “ant” est participe présent quand :

elle est précédée de la négation “ne” : Il travaille seul, ne communiquant avec personne…

elle appartient à un pronominal : Ils avancent se convainquant mutuellement…
elle a un complément d’objet direct : Comparez : J’ai trouvé ces enfants remuants. J’ai trouvé ces enfants remuant leurs jouets.

elle forme le complément absolu (sujet et prédicat mais sans introducteur ni verbe conjugué) : Le hasard aidant.

– Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l’adverbe qui la modifie est placé après : Méfiez-vous des éléments changeant souvent.

2. La forme en “ant” est adjectif quand :

elle est attribut : Il est différent. Elle est différente.

– Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l’adverbe (autre que “ne”) qui la modifie est placé avant : Méfiez-vous des éléments souvent changeants.

Construction du participe présent

En principe, lorsque le participe est placé en début de phrase, cas fréquent des formules de politesse, la logique voudrait qu’il se rapporte au sujet du verbe principal de la phrase.

Sachant votre intérêt, j’ose vous proposer cette affaire.

En attendant votre réponse, je vous prie de recevoir…

Ayant relu le dossier, je pense que tous les éléments sont en place pour…

Et non:

Sachant votre intérêt, cette affaire pourrait vous…

En attendant votre réponse, recevez.

         Ayant relu le dossier, tous les éléments sont en place pour…

Le participe présent peut s’employer comme complément absolu. Il existe un sujet et un prédicat mais pas de forme conjuguée ni mot introducteur Dieu aidant, nous survivrons.

Pluriel des noms

Les noms ont un genre propre, masculin ou féminin. Une partie des êtres animés ont un genre correspondant au sexe (Un protecteur, une protectrice) mais, pour la plupart des noms, le genre est arbitraire (en cas de doute il faut consulter un dictionnaire).

Au contraire, le nombre fait partie des besoins de la communication. On utilise le singulier quand on désigne un seul être, une seule chose ou un seul ensemble – pour les collectifs (Un marin, des marins. Une pomme, des pommes. Un groupe, des groupes).

Le nombre peut concerner cinq mots : le nom, l’ article, l’ adjectif, le pronom, le verbe.

On forme le pluriel des noms en ajoutant un “s” au singulier. Cette règle, bien entendu, souffre quelques exceptions.

– Les noms en “au” et “eau” forment le pluriel en “x” (Un bureau, des bureaux. Un flûtiau, des flûtiaux) sauf : “landaus, sarraus“.

– Les noms en “eu” forment le pluriel en “x” (Un feu, des feux. Un jeu, des jeux) sauf : “bleus, pneus“.

– Les noms en “ou” forment le pluriel en “s” (Un trou, des trous) sauf : “poux, hiboux, choux, joujoux, genoux, cailloux, bijoux“.

Les noms en “al” forment le pluriel en “aux” (Un cheval, des chevaux. Un bocal, des bocaux) sauf : “cal, bal, carnaval, pal, récital, régal, festival, chacal” qui le font en “s“.

– Les noms en “ail” forment le pluriel en “ssauf : “bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, vantail et vitrail” qui le font en “aux“.

Il y a également des pluriels irréguliers :

Bétail forme au pluriel “bestiaux” ;

Bétail a un pluriel bétails peu utilisé ;

Le nom composé crédit-bail forme au pluriel “crédits-bails” ;

Le pluriel corails est employé pour des objets fabriqués dans cette matière, pour la partie rouge de la coquille Saint-Jacques, du homard ;

Le pluriel travails se rapporte à l’instrument du maréchal-ferrant (en technologie, machines servant à immobiliser les chevaux ou les boeufs pour qu’on les ferre ou les soigne).

– Les noms qui au singulier se terminent par “z“, “x“, ou “s” ne changent pas au pluriel.

Le pluriel des noms composés est un domaine où règnent à outrance hésitations et exceptions. Plusieurs tentatives ont été faites par des organismes autorisés pour mettre de l’ordre et de la simplicité. Le pluriel des noms composés est réglé par le dictionnaire des noms communs, dans la grande majorité des cas, vous n’aurez pas à vous en préoccuper.

Voir aussi : Noms propres (pluriel des), Genre (pour “amour, orgue, délice…).

Pluriel des noms propres

Les noms propres représentent des personnes, des lieux géographiques, des marques déposées ou des titres d’œuvres. L’invariabilité est la règle (des Picasso, les Bossuet, etc.), mais ils prennent le pluriel dans des cas bien précis.

1. les noms de personnes qui prennent la marque du pluriel :

– les noms de familles royales, français ou francisés; (les Bourbons. Les Capets. Les Stuarts, etc.)

– les noms propres employés “génériquement” à la place d’uom commun (antonomase); (Ce sont des Harpagons = Harpagons pour avares.)
– les noms propres qui désignent des œuvres d’art. (Des Cupidons.)

2. les noms géographiques qui prennent la marque du pluriel :

– les noms désignant plusieurs pays, fleuves, etc. de même nom; (Les Guyanes. Les Amériques. Les Espagnes, etc.)

– les noms employés “génériquement” à la place d’uom commun (antonomase). (De modernes Babylones.)

En dehors de ces cas particuliers tous les autres noms propres sont invariables : titres d’œuvres ou de journaux, marques déposées, noms de famille non francisés (les Romanov), noms composés homonymes (Il existe plusieurs Saint-Sauveur).

Les pronoms personnels

Les pronoms personnels désignent:

·                     le locuteur (première personne) ;

·                     l’interlocuteur (deuxième personne) ;

·                     la personne ou la chose dont on parle (troisième personne).

Les formes conjointes (ou clitiques) sont placées à côté du verbe (Je lui parle.); les formes disjointes sont séparées du verbe (Je parle avec elle.).

En et y sont des pronoms adverbiaux (ou adverbes pronominaux). Quant à on, il est un pronom personnel indéfini: On a toujours besoin d’un plus petit que soi.

 

Formes du pronom personnel

Formes conjointes

Formes disjointes

Sujet

Autres fonctions

Non réfléchi

Réfléchi

Objet direct

Objet indirect

Réfléchi

Masc.

Fém.

Masc.

Fém.

Masc.

Fém.

1re pers. du singulier

je

me

moi

2e pers. du singulier

tu

te

toi

3e pers. du singulier

il

elle

le

la

lui

se

lui

elle

soi

1re pers. du pluriel

nous

2e pers. du pluriel

vous

3e pers. du pluriel

ils

elles

les

leur

se

eux

elles

soi


Vocabulaire médical


ABORTIF

Substance qui peut provoquer l’avortement.

ALLERGIE

Réaction anormale causée par une substance quelconque qui produit une modification plus ou moins gênante dans l’organisme.

ANALGÉSIQUE

Atténue ou supprime la sensibilité à la douleur.

ANOREXIE

Diminution ou perte d’appétit.

ANTALGIQUE

Apaise la douleur.

ANTIBIOTIQUE

Détruit les micro-organismes.

ANTISEPTIQUE

Empêche l’apparition des microbes ou les détruit s’ils sont déjà présents.

ANTISPASMODIQUE

Permet de calmer les spasmes, crampes, contractures, convulsions et autres affections d’origine nerveuses.

APÉRITIF

Qui donne faim.

ARTHRITE

Inflammation des articulations

ARTHRITISME

État particulier de l’organisme qui prédispose à certaines affections telles que rhumatismes, goutte, diabète, etc…

ASTHÉNIE

Dépression générale de l’organisme provoquant des insuffisances fonctionnelles de tout ordre.

ASTRINGENT

Favorise la cicatrisation, atténue les sécrétions et resserre les tissus.

ATONIE

Diminution du tonus normal d’un organe contractile tel que l’estomac par exemple.

BACTERICIDE

Qui supprime les bactéries.

BALSAMIQUE

Qui parfume.

BECHIQUE

Calme la toux.

CARDIOTONIQUE

Fortifiant pour le coeur.

CARDIO-VASCULAIRE

Permet de soigner les maladies cardiaques et les vaisseaux sanguins.

CARMINATIF

Supprimes les gaz intestinaux.

CATARRHE

Inflammation aiguë des muqueuses avec hypersécrétions.

CHOLAGOGUE

Facilite l’évacuation de la bile.

CHOLERETIQUE

Augmente l’évacuation de la bile.

CONCRÉTION

Action de s’épaissir.

DÉPURATIF

Permet à l’organisme d’être nettoyé en profondeur par l’élimination des toxines et des impuretés.

DERMATOSE

Affection cutanée.

 DIAPHORETIQUE

Sudorifique.

DIGESTIF

Facilite la digestion.

DIURETIQUE

Augmente la sécrétion urinaire.

DYSPEPSIE

Digestion difficile et douloureuse.

DYSTONIE

Dérèglement du tonus d’un organe.

EMMENAGOGUE

Régularise les règles. Peut aussi les provoquer.

ÉMOLLIENT

Permet d’assouplir et relâcher les tissus enflammés.

EXPECTORANT

Permet d’expulser plus facilement les substances des voies respiratoires.

FEBRIFUGE

Prévient ou combat la fièvre.

FLATULENCE

Présence d’excès de gaz dans l’intestin ou l’estomac provoquant des ballonnement.

FLUXION

Gonflement douloureux causé par un amas de pus.

GALACTOGENE

Provoque la sécrétion lactée.

HEMOSTATIQUE

Stop les hémorragies.

HYPERTENSEUR

Élève la tension.

 

HYPOTENSEUR

Fait baisser la tension.

HYPNOTIQUE

Provoque le sommeil.

LAXATIF

Combat les problèmes légers de constipation.

LITHIASE

Formation de sable ou de morceaux de pierre dans une glande ou un réservoir (reins, bile, etc.)

METEORISME

Gaz intestinaux provoquant le gonflement de l’abdomen.

MYCOSE

Affection provoquée par des champignons présente à sur la peau ou les ongles.

NARCOTIQUE

Procure une détente musculaire, engourdit les sens et facilite le sommeil.

PECTORAL

Bon pour les voies respiratoires.

PRURIT

Démangeaisons.

RESOLUTIF

Soulage la douleur, calme les inflammations et élimine les engorgements.

RÉVULSIF

Décongestionne un organe atteint.

SÉDATIF

Calmant.

SOPORIFIQUE

Fait dormir.

STIMULANT

Active une fonction chimique, physique, etc..

STOMACHIQUE

Stimule l’estomac afin d’améliorer la digestion.

SUDORIFIQUE

Fait transpirer.

TONIQUE

Augmente l’énergie et le tonus de l’organisme.

VASO-CONTRICTEUR

Resserre les vaisseaux.

VASO-DILATATEUR

Dilate les vaisseaux.

VERMIFUGE

Élimine les vers intestinaux.

VULNERAIRE

Permet de guérir les blessures et favorise la cicatrisation.

Allodynie: douleur anormale, provoquée par le simple toucher ou le froid ou chaud modéré. Caractérise les douleurs neuropathiques. Est le contraire de l’analgésie.

Analgésie: absence de douleur à une stimulatioormalement douloureuse. Contraire de l’allodynie. Se distingue de l’anesthésie par le fait que l’on perçoit une sensation, mais elle n’est pas douloureuse.

Anesthésie: absence de toute sensation à une stimulation, douloureuse ou non. On distingue l’anesthésie douloureuse: une douleur est perçue à un endroit où oe sent pourtant rien au toucher.

Antalgie: atténuation de la douleur. Les antalgiques sont les médicaments anti-douleur.

Anti citrulline (anti CCP): anticorps anormaux présents dans la polyarthrite rhumatoïde. Autres terminologies selon la technique de dosage: anti filaggrine, anti périnucléaire (P-ANCA), anti kératine (AKA)… anticitrulline antifilaggrine antipérinucléaire antikeratine antifilagrine anti filagrine anti citruline anticitruline

Aponévrotomie palmaire

Arthrodèse: fixation d’une articulation entre 2 os, par greffe osseuse ou matériel orthopédique

Arthrose destructrice rapide: forme rapidement évolutive d’arthrose, se voit surtout à l’épaule, la hanche et au genou

Bains écossais (pour adhérents)

Bascule du bassin

Bec de perroquet

Bloc sympathique (pour adhérents)

Bursite: Inflammation d’une bourse séreuse, sorte de sac aplati dont les 2 faces coulissent l’une contre l’autre, intercalé entre 2 structures aux mouvements indépendants, peau, os ou tendon. Voir aussi tendinite de l’épaule, hygroma

Camptocormie: atrophie musculaire vertébrale de personnes âgées provoquant une position plié en avant au niveau lombaire, avec impossibilité de se redresser activement, mais sans blocage (se redresser avec de l’aide est possible) camptocornie camptocronie camptocromie

Cartilage

Causalgie

Claudication médullaire intermittente

Congruence: bonne ou mauvaise adaptation de 2 formes l’une par rapport à l’autre, utilisé pour décrire 2 extrémités articulaires, ou une prothèse et l’endroit où on va la placer.

De Quervain (tendinite de)

Désafférentation (douleur de): voir douleur neuropathique

DIM Dérangement Intervertébral Mineur : “blocage vertébral”, trouble de fonctionnement parfois très douloureux mais ne correspondant pas à une lésion vraie de la colonne.

Douleur du dos = dorsalgie (milieu du dos) douleur lombaire ou lombalgie (bas du dos) cervicalgie (cou)

Douleur neuropathique: synonymes: douleur neurogène, douleur par désafférentation, névralgie projetée: Douleur par lésion des voies nerveuses, située à distance de sa cause réelle, à l’endroit où ces voies nerveuses assurent la transmission de la sensibilité. Les causes sont multiples, définitives ou temporaires selon que les fibres nerveuses sont coupées ou simplement irritées.r à la sortie de la colonne vertébrale, du simple “blocage vertébral” à la compression par une hernie discale. Ou il s’agit de maladies neurologiques: la cible de la maladie est le nerf lui-même, la moelle épinière ou le cerveau.

Dysesthésies: sensations anormales à type de picotements, fourmillements, brûlures, fulgurations. Liées à une atteinte des voies nerveuses transmettant la sensibilité de la région concernée. On les distingue des paresthésies, qui sont des sensations identiques, par leur caractère désagréable.

Ecole du dos

Electromyogramme

Electrostimulation

Enthèse: jonction os-tendon. Enthésopathie: douleur de l’enthèse.

Exostose

F

Gate-control

Grabataire: personne lourdement handicapée et dépendante, ne pouvant se lever d’un lit sans aide.

Glycosaminoglycane: chaîne de molécules de sucres, enchaînées comme des perles sur un fil (jusqu’à 25.000 molécules) qui apporte leur viscosité à certains liquides et substances fondamentales du corps humain

Hygroma: Inflammation d’une bourse, espace de glissement entre la peau et l’os sous-jacent, qui se remplit de liquide (synovie comme dans les articulations) et forme une grosse boule sous la peau, plus ou moins sensible. Se voit au coude et au genou.

Hyperalgésie: réponse anormalement forte à une stimulation douloureuse: une simple piqûre ou une pression forte déclenche une douleur violente. Symptôme de douleur neuropathique.

Hyperesthésie: sensibilité augmentée pour toute stimulation, douloureuse ou non. Simplement toucher l’endroit concerné fait sauter en l’air! Symptôme de douleur neuropathique.

Hyperpathie: douleur anormalement forte, étendue et prolongée, après une stimulation répétée de la zone de peau concernée. La montée de la douleur est souvent retardée après un simple toucher, devient vite explosive. Symptôme de douleur neuropathique.

Hypoalgésie: réaction douloureuse anormalement faible à une stimulation douloureuse.

Hypoesthésie: réaction diminuée à toute stimulation de la peau, douloureuse ou non.

Idiopathique: de cause inconnue

Incidence

Irradiation: veut bien sûr dire exposition à des matériaux radio-actifs ou des rayons X, mais plus souvent utilisé par les médecins pour désigner la diffusion d’une douleur vers une autre zone (une sciatique “irradie” à partir du dos)

Lumbago: douleur lombaire aiguë

Lyse isthmique

Méta-analyse: Etude passant en revue tous les articles scientifiques sur un sujet, et retenant seulement ceux qui ne semblent pas biaisés, pour essayer d’établir des conclusions fiables. Ces études sont en principe réalisées par des scientifiques indépendants des laboratoires pharmaceutiques et autres industriels de la santé. Elles permettent d’aplanir les résultats trop enthousiastes ou trop pessimistes de certains chercheurs et de se faire une opinion objective sur un sujet.

Métatarsalgie

Mézières (technique de)

Mi-temps thérapeutique (pour adhérents)

Morbidité: Risque de développer une maladie

Neurogène (douleur): voir douleur neuropathique

Neuropathie: maladie des nerfs. On distingue les mononeuropathies ou mononévrites (un seul nerf touché), les mononeuropathies multiples ou multinévrites (plusieurs nerfs), et les polyneuropathies ou polynévrites ou polyradiculonévrites (atteinte diffuse de l’ensemble des nerfs)

Neurostimulation

Névrome: petite tuméfaction bénigne sur uerf, à l’extrémité d’uerf sectionné (cicatricielle) ou sur une portion irritée du nerf. Le névrome est source de douleurs fulgurantes, intermittentes mais très intenses. Le plus fréquent est le névrome de Morton au pied.

Nociceptive (douleur): c’est la cause “normale” de douleur: une lésion du corps cause une douleur par stimulation des terminaisons nerveuses à cet endroit. Le système nerveux fonctionne normalement. La douleur nociceptive s’oppose à la douleur neuropathique, où c’est le système nerveux qui est abîmé et qui fait sentir une douleur à un endroit dépourvu de lésion.

Ostéophyte

Pannus synovial: Epaississement de la membrane synoviale, enveloppe articulaire enflammée par le processus rhumatismal.

Paresthésies: sensations anormales à type de picotements, fourmillements, peau en carton, gonflement (sans réel gonflement constaté). Liées à une atteinte des voies nerveuses transmettant la sensibilité de la région concernée. Elles ne sont pas douloureuses, ce qui les distingue des dysesthésies, sensations identiques mais décrites comme pénibles.

Polysaccharide: molécule faite de plusieurs sucres; reliées en chaîne comme des perles sur un fil, elles forment les glycosaminoglycanes (jusqu’à 25.000 molécules de sucres) qui apportent leur viscosité à certains liquides et substances fondamentales du corps humain

Prévalence: Le terme “fréquence” est mal adapté aux maladies. La fréquence de la grippe est de 0 en été et ne reflète pas ses ravages hivernaux. On parle plutôt de prévalence (nombre de personnes touchées dans une population à un moment donné) et d’incidence (nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée, en général une année).

Proprioceptif: relatif à l’aisance avec laquelle une personne modifie un geste ou une attitude pour contourner une douleur.

Pseudarthrose: Défaut de consolidation d’une fracture qui aboutit à une articulation anormale entre les 2 extrémités osseuses.

Q

Reconditionnement à l’effort

Remodelage osseux: Processus lent, renouvelant les os en permanence: des cellules viennent grignoter l’os existant (résorption), d’autres en fabriquent du nouveau. La résorption finit par prédominer sur la formation avec l’âge, ce qui explique la survenue de l’ostéoporose.

Scintigraphie osseuse: Un produit légèrement radioactif est injecté dans une veine. Il est fixé par l’os de façon d’autant plus intense que le métabolisme local de l’os est accéléré (fissures, inflammations, infections). Une photo avec caméra spéciale est prise 3 heures plus tard. Le produit est ensuite rapidement éliminé dans les urines. A ne pas faire chez une femme enceinte.

Spondylolisthésis

Supination: Mouvement de rotation du coude qui ouvre la main vers l’extérieur. Voir douleurs du coude.

Syndesmophyte: ossification progressive des ligaments unissant 2 vertèbres, réalisant au bout d’un certaiombre d’années un véritable pont osseux, et donc une soudure de l’articulation. C’est un phénomène caractéristique des rhumatismes ankylosants, et en particulier de la spondylarthrite. Mais un aspect radiologique voisin se voit dans la banale arthrose vertébrale, et dans la bénigne maladie de Forestier.

Syndrome douloureux régional complexe

Synoviorthèse: Traitement utilisé dans les rhumatismes inflammatoires type polyarthrite rhumatoïde, consiste à injecter dans une articulation un acide ou un isotope radioactif d’action courte qui détruit la membrane synoviale rhumatismale.

Système immunitaire: Notre système de défense contre les agressions extérieures. Fait intervenir différents types de cellules, certaines gobent directement l’intrus, d’autres fabriquent des anticorps contre lui. Peut se dérégler et se mettre à fabriquer des anticorps contre son propre organisme (auto-anticorps): ce sont les maladies immunitaires.

Ténosynovite: inflammation de la gaine d’un tendon.

Tinel (signe de): réveil de sensations électriques dans la zone de sensibilité d’uerf quand on tape sur un point de son trajet. Indique en général que le nerf est très irritable à cet endroit.

Topographie: zone touchée par le symptôme. Entre autres, la topographie est particulièrement importante quand une douleur n’est pas réduite à un point mais s’étend à une région de la peau: elle identifie le nerf en cause.

Torticolis: synonyme de cervicalgie aiguë

Trophique (troubles), trophicité: modifications des tissus d’une région suite à l’atteinte de nerfs particuliers: le système neuro-végétatif ou système nerveux “autonome” (indépendant de la volonté). Comme un courant alimentaire, ces nerfs assurent un bon état des tissus (une bonne “trophicité”). En cas de troubles trophiques, la peau devient sèche ou au contraire imbibée de sueur anormale, elle est trop rouge ou blafarde, peut se rétracter ou gonfler. Muscles et cloisons sous-cutanées sont également siège de rétractions.

Uncarthrose uncodiscarthrose: arthrose entre 2 vertèbres cervicales épaississant l’uncus, bord arrière et latéral du corps vertébral. Cette arthrose est fréquemment signalée sur les compte-rendus radiologiques car source potentielle d’irritation des racines nerveuses qui passent à cet endroit (névralgie cervico-brachiale). Mais elle est très banale à partir de la trentaine et la plupart n’en souffriront jamais.

Uvéite: inflammation de l’intérieur de l’oeil.

 Sources d’information :

Essentielle :   

– Матвіїшин В. Г. Французька мова: Підручник – К.: Вища школа, 1992. – 328 с.

 Мінералова О. І., Бей Н. Т. Методичні вказівки з французької мови для студентів І-ІІ курсів: Львівський державний медичний університет ім. Данила Галицького. – Львів, 2000.-86 с.

Supplémentaire:

 Опацький С. Є. Français, niveau débutant: Підручник для вищих навчальних закладів.-К.; Ірпінь: “Перен”, 2003.-312 с.

 

 

 

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