Temps du verbe

June 2, 2024
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11. Systèmes du corps humain.

Le corps humain est fascinant tant par la souplesse, la grâce et la précision de ses mouvements, ses aptitudes à résister aux fatigues, maladies et souffrances et, ses remarquables capacités à résoudre différents types de problèmes ce qui a permis à l’espèce humaine de s’adapter à tous les milieux présents sur la Terre et de devenir ainsi l’espèce dominante. Malgré ces étonnantes facultés, la plupart des gens ne lui porte qu’une attention fort limitée ou que pour l’esthétique à moins qu’une grave maladie réduise significativement ses capacités.

Notre corps forme un “tout” dont chacune de ses parties est étroitement en rapport avec les autres; toutes collaborent au maintien de son organisation, son intégrité et son bien-être. Ainsi, aucune d’entre elles n’est moins ou plus importante qu’une autre : elles sont toutes vitales au maintien de la vie, chacune d’elles prenant en charge une fonction essentielle. Nous appelons “systèmes” ces parties qui assument une fonction vitale et qui contribuent ainsi, à la maintenance de notre organisme. Chaque système est à son tour composé de plusieurs organes; un organe étant une structure possédant une forme et une fonction bien définies. Par exemple, le système digestif est composé de la bouche, de l’oesophage, de l’estomac, de l’intestin grêle, etc., autant d’organes différents qui remplissent chacun un rôle déterminé dans la nutrition de notre corps.

Le corps humain est formé par l’assemblage de onze systèmes; chacun d’entre eux prend en charge une fonction essentielle au maintien de son organisation et à son bon fonctionnement. Voici les onze systèmes qui forment le corps humain,

Système tégumentaire

La peau est la frontière du corps. Elle permet le maintien de l’individualité de l’organisme par rapport aux conditions de l’environnement extérieur.

Système osseux

Les os, les ligaments, les cartilages et les articulations forment une charpente sur laquelle les muscles s’appuient pour produire le mouvement.

Système musculaire

Les muscles permettent la mobilité du corps et assurent la réalisation des “ordres” venant du cerveau afin d’assurer la réponse adéquate du corps à tout changement de l’environnement extérieur.

Système nerveux

Le cerveau et la moelle épinière sont les centres de commande du corps. Ils interprètent des informations de tout genre afin de répondre le plus efficacement et rapidement possible à tout changement intérieur ou extérieur.

Système endocrinien

Les glandes endocrines et leurs hormones régularisent de nombreuses activités du corps comme la croissance, la reproduction, les concentrations de nombreuses substances dans le sang, etc.

Système cardiovasculaire

Le coeur et les nombreux vaisseaux sanguins (artères et veines) assurent la distribution des subtances nutritives et l’évacuation des déchets de toutes les régions du corps.

Système lymphatique

Le système lymphatique (vaisseaux, ganglions, rate, etc.) est étroitement lié au système cardiovasculaire en plus de participer à l’immunité du corps.

Système respiratoire

Les poumons et d’autres organes assurent à tous les instants, l’apport d’oxygène dans le sang et l’élimination du gaz carbonique de ce dernier.

Système digestif

L’estomac, les intestins, le foie, le pancréas, etc. transforment, digèrent et absorbent les différents nutriments contenus dans la nourriture.

Système urinaire

Les reins débarrassent le sang des différents déchets produits par le fonctionnement cellulaire.

Système génital

Le système génital assure la reproduction : les ovaires produisent les ovules et les testicules, les spermatozoïdes. L’utérus permet le développement du foetus s’il y a fécondation.

alvéolaires, le dioxygène et le dioxyde de carbone. Le O2 permet la combustion du glucose au niveau cellulaire. Le CO2 est un déchet de la combustion du glucose.

DEFINITION DU TERME SYSTEME:

C’est un ensemble d’éléments en interaction, organisés en fonction d’un but.

 

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Les appareils du corps humain

 

LE SYSTÈME DIGESTIF

Ce système convertit les aliments ingérés en énergie qui sera utilisée ou stockée, selon l’activité de la personne. Il est représenté par le tube digestif, série d’organes creux allant de la bouche à l’anus, et de glandes annexes.

La première phase mécanique, la mastication, a lieu dans la bouche. La salive, dont environ 1 litre est secrété quotidiennement par les glandes salivaires, est composée d’eau, de sels minéraux, de mucus et d’enzymes. Les enzymes entament le processus chimique ; l’amylase dégrade partiellement l’amidon et la lipase fait de même avec les lipides.

Lors de la déglutition par le pharynx, la luette se relève fermant la voie des fosses nasales et l’épiglotte s’abaisse, ce qui empêche l’accès aux poumons. Le bol alimentaire est poussé par les muscles du pharynx dans l’œsophage, où il est broyé par péristaltisme, mouvement de contraction musculaire présent dans tout le tube digestif.

Les aliments arrivent par le cardia à l’estomac, où l’acidité des sucs gastriques détruit les microbes pouvant se trouver dans la nourriture ingérée et commence la dégradation des protéines. Les contractions de la paroi permettent un broyage du bol alimentaire, qui une fois prédigéré est nommé chyme. Les liquides sont évacués de l’estomac en quelques secondes alors que les aliments solides y passent entre 3 et 7 heures.

En passant progressivement par le pylore, le chyme arrive dans l’intestin grêle. Ce dernier, mesurant 7 mètres, est divisé en 3 parties dans lesquelles les éléments fondamentaux, glucides, lipides et protides sont transformés respectivement en glucose, acides gras et glycérol, acides aminés, puis assimilés. Le temps nécessaire à cette opération est d’environ 7 heures.

Dans le duodénum sont déversés la bile, provenant du foie via la vésicule biliaire, contenant des sels biliaires qui émulsionnent les graisses, le suc pancréatique contenant toutes les enzymes digestives, dont l’amylase et la lipase pancréatique, et le suc intestinal, contenant des enzymes digérant les glucides et les protides.

Le jéjunum continue le broyage par péristaltisme ainsi que la digestion chimique des nutriments.

Dans l’iléon s’effectue la majeure partie du passage des nutriments à travers les villosités, comportant un réseau de capillaires sanguins et lymphatiques. L’ensemble des replis circulaires, villosités et microvillosités forme une énorme augmentation de la surface d’absorption.

Les protéines, les sucres lents et certaines graisses passent par le sang et d’autres graisses empruntent le circuit de la lymphe pour arriver au foie, où tout sera trié, stocké ou utilisé selon le besoin énergétique du moment.

Le gros intestin ou colon, d’environ 1,5 mètre n’a pas de villosités mais réabsorbe quotidiennement de 300 à 500 ml d’eau, sels minéraux et enzymes résiduels. Il est constitué de série de poches appelées haustrations, qui en se contractant servent à la formation et l’évacuation des fèces, formées d’eau, sels inorganiques, débris non digérés et cellulaires, bactéries. Le temps de l’absorption dure généralement entre 5 et 10 heures.

LE BUT :

Permettre l’entrée, la digestion et l’absorption des nutriments dans l’organisme. RÉSUMÉ :

Chez les mammifères, la digestion commence par le broyage des aliments par les dents. Cette digestion mécanique est accompagnée par une digestion chimique exercée par la salive (glandes salivaires). La nourriture broyée est amenée à l’estomac par un mouvement péristaltique dans l’oesophage. Le bol alimentaire est alors remué par les mouvements de l’estomac et digéré chimiquement par les sucs gastriques (glandes gastriques) très acides. Le schisme est alors propulsé dans l’intestin grê le oui, la digestion chimique se poursuit par l’ajout de la bile (vésicule biliaire), le suc pancréatique (pancréas) et les sucs intestinaux (glandes intestinales). Les nutriments sont alors absorbés par les villosités intestinales et envoyés dans le sang. Le gros intestin absorbe l’eau et les sels. Le rectum compresse les déchets qui sont expulsés par l’anus.

 LE SYSTÈME URINAIRE

Toutes les substances excédentaires sont éliminées du corps par plusieurs organes, dans le but de conserver l’homéostasie (équilibre du métabolisme).

L’appareil urinaire est composé de deux reins, de deux uretères débouchant sur la vessie, puis l’urètre servant à l’évacuation de l’urine.

 

Les reins filtrent le sang et constituent l’urine grâce aux néphrons (environ 1 million dans chaque rein), en 3 étapes :

  Filtration : le sang arrive par une artériole afférente de l’artère rénale, dans le glomérule du néphron, pour y être filtré à travers la membrane glomérulaire et obtenir le filtrat. Le filtrat dans les tubules (tubes microscopiques) ainsi que le sang dans les artérioles et veinules circulent dans les néphrons pour que les échanges chimiques suivants puissent s’effectuer.

  Réabsorption : lorsque le filtrat traverse le néphron, les éléments utiles sont réabsorbés par le sang. Près de 99 % du filtrat est réabsorbé dans le sang et renvoyé dans le corps par les veines. Ces éléments sont de l’eau, du glucose, des acides aminés, de l’urée et des ions visant à maintenir l’équilibre du métabolisme, comme le sodium (sel).

  Sécrétion : la troisième étape est l’inverse de la réabsorption, il s’agit du retrait des déchets du sang ajouté au 1% restant du filtrat, formant l’urine qui sera ensuite éliminée par miction.

Le néphron :

Environ 180 litres de filtrat traverse quotidiennement les néphrons, 178 à 179 litres sont réabsorbés et 1 à 2 litres sont éliminés.

LE BUT :

Permettre l’élimination des déchets métaboliques de l’organisme. RÉSUMÉ :

Le rein humain reçoit le sang par l’artère rénale qui le distribue dans le cortex rénal. Le sang prend alors la direction des néphrons. Dans le glomérule, l’urée, de l’eau et du sel passent par diffusion vers le tubule contourné proximal. Selon les besoins, des quantités variables d’eau et de sel sont récupérées par un réseau de capillaire entourant l’anse de Henlé. L’urée se concentre dans le tubule contourné distal. L’urine (solution d’urée concentrée) prend la route du tube collecteur et se déverse successivement dans les calices rénaux, le bassinet, l’uretère, la vessie et finalement l’urètre. L’urine est une solution d’urée concentrée qui contient également de l’eau et du sel. Si notre alimentation est trop riche en sel, on observe la formation de pierres dans les tubes collecteurs. Ces pierres sont en fait des cristaux de sel. La prise d’alcool inhibe la formation d’une hormone, la vasopressine, qui est responsable de la récupération de l’eau dans l’anse de Henlé. Le résultat final de cette situation est la perte d’une grande quantité d’eau et donc de la déshydratation du corps. Le mal de tê te que ressentent les convives d’une fê te bien arrosée est une conséquence de la déshydratation. Afin d’éviter ces inconvénients, il suffit de boire de l’eau avant d’aller au lit.

 

LE SYSTÈME NERVEUX

 

 

 Le système nerveux est chargé de transmettre les informations entre le cerveau ou la moelle épinière et tout le reste du corps. Il contribue entre autre à réguler la fonction immunitaire, et est divisé en plusieurs parties.

Sur le plan anatomique :

  Le système nerveux central comporte l’encéphale et la moelle épinière, localisés respectivement dans le crâne et le canal vertébral. Il commande les actes volontaires.

  Le système nerveux périphérique se compose de nerfs (crâniens, rachidiens, etc.), de ganglions et de cellules isolées, se situant dans tout le corps.

Sur le plan fonctionnel :

  Le système nerveux somatique s’occupe de la relation avec l’extérieur, innerve les os, les muscles et la peau.

  Le système nerveux autonome ou système neurovégétatif, est chargé de la coordination de tout ce qui est vital. Il assure également l’innervation des muscles lisses et cardiaques, ainsi que les glandes.

Il est subdivisé en deux parties ; le système sympathique et le système parasympathique, complémentaires et antagonistes :

Le syst. parasympathique sert à la régénération de l’organisme, par la conservation et le rétablissement de l’énergie. Les neurofibres parasympathiques émergent de l’encéphale et de la région sacrée de la moelle épinière, jusqu’aux organes viscéraux.

Le syst. sympathique stimule le métabolisme, règle les dépenses énergétiques, réagit en situation d’urgence à travers l’augmentation de la fréquence cardiaque, la contraction ou dilatation des vaisseaux sanguins, etc.

Les neurofibres sympathiques prennent naissance dans la région thoraco-lombaire de la moelle épinière, dans des ganglions à proximité de la colonne, et innervent les organes internes, toutes les veines et artères, des éléments internes de la peau et des muscles squelettiques.

La moelle épinière, protégée par la colonne vertébrale, mesure environ 45 cm. 31 paires de nerfs spinaux en émergent, composées d’une racine motrice et d’une racine sensitive.

Les neurones sont des cellules nerveuses formées avant la naissance. Ils sont au nombre approximatif de 100 milliards et sont divisés en plusieurs catégories selon leur structure et leur fonction. Certains neurones peuvent être connectés jusqu’à 50 milliards d’autres.

Le rôle des neurones est de transmettre des signaux, les plus petits sur un mm et les plus longs, commandant le mouvement des orteils, se prolongent de la moelle épinière au niveau de la région des lombaires jusqu’aux pieds.

Neurone multipolaire :

Entourant le corps cellulaire et sooyau, les dendrites sont des ramifications se collant sur les cellules des organes ou sur les terminaisons d’autres neurones pour recevoir des stimulus, par l’intermédiaire de substances chimiques, les neurotransmetteurs.

L’influx nerveux peut être soit chimique, soit électrique. Il s’agit d’une inversion de charge de la membrane qui se propage le long de l’axone ou d’uerf.

L’axone propage les influx nerveux depuis le segment initial jusqu’aux terminaisons. Autour de celui-ci se trouve généralement la gaine de myéline, servant à protéger les neurones et à faire le lien avec les vaisseaux sanguins. Au niveau des boutons terminaux, la communication entre neurones ou à une cellule effectrice (musculaire ou glandulaire) s’effectue par la synapse, transmettant l’influx nerveux par les neurotransmetteurs.

LE BUT :

Assurer la communication entre l’organisme et son milieu ainsi que la communication entre les organes.

RÉSUMÉ :

Le système nerveux chez l’homme se divise en deux composantes majeures, le système nerveux central et périphérique. Le SNC se compose du cerveau, du cervelet, du tronc cérébral et de la moelle épinière, il est responsable de l’analyse et de la coordination.

•        Le SNP comprend les ganglions, les nerfs crâniens et rachidiens, il assure la

communication entre le SNC et les organes. Le SNC contrôle une portion somatique (volontaire) et une portion autonome (involontaire). La portion autonome se divise en deux branches, le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Ces deux derniers exercent des actions contraires sur certains organes (dilater la pupille ou la contracter).

 

LE SYSTÈME CIRCULATOIRE

 

Le cœur est divisé en deux pour pomper le sang des deux circulations. Il se remplit pendant la diastole, qui correspond à la relaxation des ventricules permettant aux veines caves supérieures et inférieures de déverser le sang dans le cœur jusqu’à ce que la pression le permette.

La deuxième phase, la systole est l’expulsion, par pression, due à la compression du sang dans le cœur. Quand cette pression est supérieure à celle de l’aorte, la valvule s’ouvre permettant ainsi au sang d’être expulsé, afin de recommencer le remplissage diastolique.

Ces deux phases se produisent simultanément dans les deux hémi-cœurs ; deux oreillettes qui reçoivent le sang, s’écoulant dans les deux ventricules pour l’expulsion dans l’aorte, permettant ainsi l’activité des deux circulations :
  La grande, dite systémique : le sang part du ventricule droit du cœur et va jusqu’aux organes et cellules par les artères. Une fois que les cellules ont pris ce qui leur était nécessaire, les veines drainent le sang désoxygéné jusqu’à l’oreillette gauche du cœur.
  Lors de la petite circulation, le ventricule gauche envoie le sang se réoxygéner dans les poumons par le tronc pulmonaire qui se divise en deux artères pulmonaires. Après avoir déversé le gaz carbonique et pris l’oxygène, le sang retourne à l’oreillette droite du cœur par les deux veines pulmonaires.

LE BUT :

Le système circulatoire a pour fonction de transporter les nutriments, le dioxygène et les hormones jusqu’aux cellules. Il ramène également les déchets comme le CO2 et l’urée vers les organes excréteurs.

RÉSUMÉ :

Le système circulatoire est constitué du coeur, des artères, des artérioles, des capillaires sanguins, des veinules et des veines. Le sang qui y circule est composé du plasma sanguin, d’érythrocytes (globules rouges), de lymphocytes (globules blancs) et de thrombocytes (plaquettes sanguines). Ce liquide transporte le O2 et les nutriments jusqu’aux cellules pour la respiration cellulaire. Lorsque le plasma sanguin traverse la mince membrane d’un capillaire, il prend le nom de lymphe. La lymphe ramène les déchets soient le CO2 et l’urée dans la circulation sanguine vers les veines et les organes excréteurs.

 

LE SYSTÈME RESPIRATOIRE

L’air (80% azote 14,5% oxygène 5,5% gaz carbonique) entre par le nez, est filtré, réchauffé et humidifié dans les cavités nasales. Il poursuit dans le pharynx, tapissé de mucus afin de capter les poussières. Le larynx et l’épiglotte font carrefour entre les aliments et l’air, pour qu’uniquement l’air passe dans la trachée.

Il continue sa descente dans les bronches qui se divisent en bronchioles à l’intérieur des poumons, recouverts par la plèvre, membrane les protégeant des frottements, microbes et bactéries. Les bronchioles se ramifient jusqu’à former de minuscules canaux alvéolaires débouchant sur des sacs microscopiques, les alvéoles. Les échanges gazeux entre les poumons et le sang s’effectuent à travers la paroi des alvéoles et un réseau de capillaires sanguins.
Le sang récupère l’oxygène et libère le gaz carbonique qui est renvoyé dans l’atmosphère, en empruntant le chemin inverse.

Afin que l’inspiration s’effectue, pour que l’air pénètre dans les poumons, il faut que la pression des sacs alvéolaires se trouvant entre les plèvres pulmonaires (membrane protectrice) soit inférieure à la pression atmosphérique. Cette opération est réalisable par l’augmentation de la cage thoracique, grâce à la contraction du diaphragme ainsi que des muscles intercostaux et abdominaux.

Ces mêmes muscles se relâchent lors de l’expiration, provoquant une diminution de l’ampleur de la cage thoracique. La pression intra-alvéolaire en devient donc plus concentrée et l’air s’échappe vers l’atmosphère.

LE BUT : Permettre les échanges gazeux de O2 et de CO2 entre l’organisme et son milieu.

RÉSUMÉ : Chez l’humain, les alvéoles pulmonaires échangent par diffusion avec les capillaires

LE BUT : Contrôler et régulariser les activités métaboliques de l’organisme.

RÉSUMÉ : Le système endocrinien est composé des glandes endocrines qui sécrètent leurs hormones directement dans le sang. L’hypophyse est considérée comme la glande maîtresse du système car elle sécrète des hormones qui contrôlent les autres glandes. Les hormones produites par les glandes endocrines permettent de contrôler le métabolisme du corps et l’action de certains organes. Bien des comportements humains s’expliquent par l’action de ces glandes.

 

LE SYSTÈME REPRODUCTEUR

 LE BUT : Assurer la reproduction de l’organisme et la perpétuation de l’espèce.

•        RÉSUMÉ : Les organes masculins

Chez monsieur, des spermatogonies (cellules germinales), situées dans les testicules, deviennent des spermatozondes après la méiose. Ces spermatozondes sont emmagasinés dans l’épididyme où ils terminent leur maturation. Au moment de l’éjaculation, ils prendront le chemin des canaux déférents. Pendant le parcours des spermatozondes dans les canaux déférents, les glandes (prostate, vésicule séminale et glande de Cowper) produiront un liquide nutritif et permettant leur transport. Les gamètes mâles sont libérés après leur passage dans l’urètre. La glande de Cowper secrète dans l’urètre un produit lubrifiant avant le passage des spermatozondes.

Le gamète mâle est une cellule dénuée de réserves nutritives et très sensible a la chaleur. Cette cellule peut survivre environ 3 jours dans les conduits féminins.

              A la naissance, des centaines de milliers d’ovocytes (cellule-souche, follicule primaire) sont en attente dans les ovaires, dont 400 à 500 se transformeront en ovules, entre l’adolescence et la ménopause.

Il comprend en caractère primaire, les ovaires, les trompes de Fallope, l’utérus, le vagin et la vulve.

 Le cycle menstruel

Afin de préparer l’organisme de la femme à une éventuelle grossesse, diverses hormones interagissent et fluctuent, sous la direction de l’hypothalamus et de l’hypophyse, sur une durée d’environ 28 jours.

Le premier jour des règles détermine le début du cycle.

Quelques follicules se développent dans l’ovaire, sous l’effet de l’hormone folliculo-stimulante (FSH) sécrétée par l’hypophyse. Arrivant à maturité, les follicules sécrètent des oestrogènes pour préparer l’utérus à la nidation et déclencher l’hormone lutéo-stimulante (LH).

Vers le 14ème jour survient l’ovulation, déclenchée par le pic de LH ; le follicule mature (s’étant développé aux dépens des autres) libère l’ovule qui est amené à l’utérus par les trompes de Fallope.

Le follicule se transforme en corps jaune, continue de produire de l’oestrogène puis de la progestérone, qui maintiendra l’éventuelle grossesse. Si la fécondatio’a pas lieu, le corps jaune cesse son activité et se détruit, les taux d’œstrogène et de progestérone diminuent. Alors survient l’arrivée des règles, écoulement sanguin durant environ 5 jours, puis le début du cycle suivant avec uouveau follicule qui libérera uouvel ovule.

La fécondation

Si l’ovule est fécondé, il n’y a pas de destruction du corps jaune, qui se développera en produisant toujours plus d’hormones pour maintenir la grossesse.

On appelle fécondation l’union des 23 chromosomes contenus dans chaque gamète (ovule et spermatozoïde).

L’ovule fécondé par un spermatozoïde dans les trompes de Fallope est appelé zygote, et descend dans l’utérus pour la nidation.

Le système génital masculin

Il comporte les testicules, la verge, la prostate et les voies génitales en caractère primaire.

Le scrotum contient l’épididyme, conduits spiralés où mûrissent et se stockent les spermatozoïdes, ainsi que les testicules, où sont produits ces derniers et des hormones telles que la testostérone. L’épididyme rejoint, par le canal déférent, les vésicules séminales produisant la semence. La prostate, débouchant sur l’urètre et le conduit évacuateur du sperme, agit comme une valve. La verge contient un corps caverneux, se remplissant de sang lors du stimulus sexuel, donnant lieu à l’érection. Le sperme, de même que l’urine, est expulsé par l’urètre.

Des caractères secondaires différencient également la femme de l’homme, tels que ; la pilosité, la voix, la répartition des muscles et des tissus adipeux.

Toutes les fonctions du système reproducteur, union sexuelle, ovulation, grossesse, accouchement, sont sous le contrôle du système endocrinien et nerveux.

•        RÉSUMÉ : Les organes féminins

Chez madame, des ovogonies (cellules germinales), situées dans les ovaires, deviennent des ovules après la méiose. Un seul ovule se rend a maturité et est expulsé de l’ovaire. Il sera capté par le pavillon de la trompe de Fallope et poursuivra son chemin dans la trompe om, il est habituellement fécondé si des spermatozondes sont présents. L’embryon se fera uid dans la paroi de l’utérus avec l’aide d’un placenta. Si l’ovule n’est pas fécondé, il sera expulsé avec la paroi de l’utérus lors des menstruations.

La gamète femelle est une cellule complète mais haplonde. Elle se maintiendra dans les trompes de Fallope ou l’utérus jusqu’à sa fécondation. En absence de fécondation, elle sera évacuée lors des menstruations.

 

Le système endocrinien

 

 Il s’agit d’un système régulateur agissant conjointement au système nerveux, favorisant la constance des sels et du volume de l’eau. Il est composé des glandes exocrines, qui sécrètent du liquide à l’extérieur de l’organisme, sans passer par le sang (glandes sébacées et sudoripares) et des glandes endocrines sécrétant les hormones dans le sang. Ces dernières jouent un rôle essentiel en régularisant le métabolisme et l’homéostasie par la chimie du corps. Elles ont aussi une fonction déterminante sur la croissance, le développement corporel, la reproduction et l’accouchement.

L’hypothalamus, intermédiaire entre le système nerveux et endocrinien, sécrète des hormones et les envoie à l’hypophyse.

L’hypophyse ou glande pituitaire, les stocke et les transmet aux autres glandes ainsi que les hormones qu’elle a elle-même fabriquées, les stimulines.

Les glandes concernées sont la thyroïde, les parathyroïdes (indispensables à la vie, fabriquant la parathormone), les surrénales (secrétant d’une part l’adrénaline et la noradrénaline, et de l’autre la cortisone et la cortisole), le thymus (DHEA) et les gonades (production d’œstrogène et de progestérone par les ovaires, testostérone sécrétée dans les testicules).

L’épiphyse ou glande pinéale, produit et libère la mélatonine, réglant les cycles veille-sommeil. Le processus s’effectue dans l’obscurité. Lors d’une surproduction pouvant être cause de dépression, il est possible de la réguler à la lumière du soleil. Certains organes comportent une partie endocrine ou des tissus endocriniens :

Le pancréas, composé de 4 types de cellules sécrétant l’insuline et le glucagon, régule le taux de glucose sanguin, la somatostatine et les polypeptides pancréatiques.

Le foie, les reins, où une hormone stimule la formation de globules rouges, et l’intestin grêle, aidé à la dégradation des aliments par des enzymes provenant du pancréas. 

Le système lymphatique

 A travers un réseau sillonnant tout le corps, entrecroisé avec les veines et les artères, la lymphe (plasma échappé des vaisseaux sanguins) est un liquide qui récupère les déchets des cellules et transporte les graisses de l’intestin au foie. Elle circule à l’intérieur des vaisseaux lymphatiques et est épurée dans les ganglions lymphatiques, avant de retourner dans le sang.

Ces ganglions de forme ovale se trouvent le long des vaisseaux et sont souvent répartis en groupe dans l’organisme ; dans la région de l’aine, des aisselles et du cou. Ils renferment des macrophages qui détruisent les bactéries présentes dans la lymphe et les lymphocytes qui interviennent dans la réaction immunitaire.

Les muscles squelettiques par leurs contractions ainsi que les mouvements respiratoires dirigent la lymphe des capillaires aux gros canaux lymphatiques.

Les organes qui contiennent beaucoup de lymphocytes sont la rate, le thymus, les amygdales et une partie de l’intestin grêle, l’iléon.

Relation entre capillaires lymphatiques, cellules tissulaires et capillaires sanguins :

 Le système musculaire

 Plus de 600 muscles constituent l’être humain, lui permettant le mouvement. Ils sont unis aux os par les tendons musculaires.

  Les muscles striés régissent les mouvements volontaires conscients comme l’élévation d’un bras, à l’exception du muscle cardiaque, strié, mais involontaire.

  Les muscles lisses sont involontaires, ce sont les mouvements inconscients des viscères, du type contractions de l’estomac.

Les muscles s’insérant sur les os sont nommés muscles squelettiques. Leur contraction rapproche les os auxquels ils sont rattachés : l’un mobile, se rapprochant de l’autre, immobile. Le point d’attache de l’os immobile est appelé l’origine, celui de l’os mobile s’appelle l’insertion.

Par ses contractions, le muscle est aussi une importante source d’énergie, sous forme de chaleur ; la thermogenèse.

Cependant dès l’âge de 30 ans, une partie de la masse musculaire se transforme progressivement en masse graisseuse, ce qui provoque ainsi une diminution de la force musculaire et des réflexes.

 

Le système osseux

 Il est divisé en deux parties. Le squelette axial comporte le crâne, la colonne vertébrale et la cage thoracique. Le squelette appendiculaire comporte les membres supérieurs et inférieurs, ainsi que les ceintures scapulaire (clavicule + omoplate) et pelvienne (de la hanche).

L’ossature constitue la structure de soutien du corps et les muscles squelettiques y trouvent leur point d’attache, permettant le mouvement. La cage thoracique assure la protection des organes, le crâne englobe l’encéphale et les vertèbres entourent la moelle épinière.

Les os sont une réserve d’énergie, un stock de lipides et de minéraux, ainsi que l’une des sources de formation des cellules du sang (hématopoïèse), dans les os à moelle rouge.

Le renouvellement osseux s’effectue continuellement, de manière plus ou moins rapide. Le calcium, le phosphore, les autres oligo-éléments et vitamines ainsi que le mouvement et l’exercice y contribuent.

Le squelette possède environ 200 os, dont 8 pour le crâne et 14 rien que pour la face.

Ils sont unis par un tissu conjonctif fibreux, du cartilage ou une articulation synoviale. Les plus complexes, telles les articulations des genoux, sont composées d’un cartilage afin d’éviter les frictions, de ligaments, d’une capsule articulaire et de liquide synovial contenu dans une membrane afin de lubrifier l’articulation.

Le système tégumentaire

 Ce système (tegumentum signifie couverture) est constitué par la peau, les poils, les ongles et les glandes, principalement sudoripares et sébacées.

La peau est un des organes les plus important de l’organisme ayant pour fonction :

  de régler la température, par évaporation, quand la température externe augmente ou lors d’un exercice physique demandant de l’énergie. Les vaisseaux se dilatent, les glandes sudoripares sont stimulées.

  la sécrétion des glandes sudoripares, soit sueur, en faible quantité. La sueur est composée majoritairement d’eau, mais contient aussi des anticorps, quelques sels minéraux (chlorure de sodium), des traces d’urée, d’acide urique, d’ammoniaque, d’acide lactique et de vitamine C.

  la protection ;

barrière physique : continuité de l’épiderme

barrière chimique : par sécrétions de la peau et la mélanine (contrant les UV), un film de liquide acide protège la peau des bactéries, à l’aide de substances contenues dans le sébum. Sécrété par les glandes sébacées, il est constitué de lipides et de déchets cellulaires.

barrière biologique : composée des cellules de Langerhans de l’épiderme faisant partie du système immunitaire, et des macrophages du derme, éliminant les bactéries et virus.

  les sensations de toucher, grâce aux récepteurs sensoriels cutanés ; les corpuscules de Meissner dans les papilles du derme et les corpuscules de Krause présents dans les muqueuses. Les corpuscules de Pacini réagissent à la pression.

  la synthèse de la vitamine D à partir de molécules de cholestérol présentes dans les cellules de l’épiderme, sous l’effet des rayons ultraviolets.

  une réserve de sang ; 5% du volume sanguin corporel est contenu dans le réseau vasculaire de la peau. Lorsqu’un muscle a besoin d’un meilleur apport de sang, une constriction des vaisseaux sanguins du derme est provoquée par le système nerveux.

Chaque centimètre carré de peau comporte environ 100 glandes sudoripares, 15 glandes sébacées, 230 récepteurs sensoriels, des vaisseaux sanguins et des nerfs. Un demi-million de cellules meurent et se renouvellent continuellement. Les poils et les ongles sont composés de kératine.

La pigmentation de la peau est due à la présence de mélanine (du jaune au brun-noir), de carotène (jaune-orangé) et d’hémoglobine du sang (teinte rosée des peaux claires).

Le corps humain

L’être humain est par nature d’une grande complexité. Il se gère de manière autonome mais dépend aussi d’éléments extérieurs, tels que la famille, la société et la culture, les saisons.

Chaque système du corps est ici résumé de manière simplifiée et illustrée, afin de rester accessible à tous.

Le corps humain est constitué d’éléments chimiques simples entrant dans la composition de la cellule :

SQUELETTE HUMAIN

214 ou 206

§     Nombre d’os du squelette humain

 

de 198 à 214

§     selon ceux que l’on considère et

§     selon certains caprices de la nature

ü    sacrum non soudé, côtes cervicales en plus…

> 300

§     à la naissance

17 kg

§     poids moyen du squelette

50 cm

§     longueur du fémur, l’os le plus long

ü    76 cm: record humain

3 mm

§     longueur du plus petit,

ü    l’étrier dans l’oreille

 

Dénombrement

Mise à jour d’avril 2005

CAGE THORACIQUE

 

Partie thoracique

du squelette

 

 

 

§     12 vertèbres dorsales

§     12 paires de côtes

§     le sternum

Côtes

§     7 paires de vraies côtes

Ø  reliées directement au sternum par le cartilage costal

§     3 paires de fausses côtes

Ø  reliées à la 7e vraie côte par le même cartilage

Ø  et donc indirectement au sternum

§     2 paires de côtes flottantes

Ø  sans point d’ancrage ventral

 

¨                              Les têtes des côtes sont doublement articulées aux vertèbres dorsales (sauf celles des 11e  et 12e paires)

¨                              Les os de la cage thoracique sont souples et mobiles pour faciliter la respiration

 

 

Sites

Images

§     Représentation du squelette et nom des os – Excellent pour un premier coup d’œil général

§     Représentation du squelette – os et articulations – Photos de tous les os

§     Les Pages d’Anatomie de Frédéric-Charles Cloutier – Explications illustrées

§     Le corps humain virtuel – squelette et autres

§     Introduction à l’anatomie humaine– Images à partir de squelette réel (PDF – long à charger)

 

Nomenclature

§     Le squelette – Yahoo encyclopédie

§     Le squelette – Module orthopédie

§     Le système osseux ou squelette – Diffu Sciences

 

Détails

§     Os de la main

§     Os du pied

§     Encyclopédie du pied

 

Divers

§     Anatomie humaine – Bien illustré

§     Liens thématiques scientifiques – Anatomie

§     ERGODATA Points de repères anatomiques

 

 

Vue avant

Vue arrière

La jambe

Le genou

Le fémur

 Crâne (vue avant)

Crâne (vue arrière)

Os du crâne

Le thorax

la colonne vertébrale

Les vertébres

Le bassin

Les bras

Les mains

L’omoplate

Les pieds

Flexion et extension du bras

squelette

L’ensemble des os forme le système squelettique, ou squelette. L’homme, les mammifères, les oiseaux, les reptiles, les amphibiens et les poissons possèdent un squelette. Les insectes et les coquillages ont une carapace externe, dure, l’exosquelette. Le squelette des coraux et des éponges est fait de minéraux ressemblant à de la pierre et ne contient pas d’os. Certains animaux, comme les méduses, n’ont pas du tout de squelette.

Le squelette de l’homme compte plus de 200 os. Les os, rigides, durs, supportent le poids du corps. Le squelette protège les organes mous situés à l’intérieur du corps. Il fonctionne en coordination avec les muscles pour permettre le mouvement.

Soutien

La première fonction du squelette est de soutenir le corps. La colonne vertébrale supporte le poids de toute la partie supérieure du corps. Elle permet à l’homme de se maintenir en position debout et de marcher. Grâce à cette aptitude, l’homme est privilégié par rapport aux autres animaux. Comme il n’utilise que ses jambes pour marcher, ses bras sont disponibles pour d’autres gestes, notamment pour manier des outils.

Protection

La deuxième fonction du squelette est la protection. Sa structure rigide protège les organes internes. La cage thoracique, formée par la colonne vertébrale et les côtes, protège le cœur, les poumons et les autres organes de la partie supérieure du corps.

Le squelette protège le système nerveux central, composé du cerveau et de la moelle épinière. Le crâne entoure et protège le cerveau. Les vertèbres (os de la colonne vertébrale) entourent et protègent les nerfs de la moelle épinière.

Mouvement

La troisième fonction du squelette est le mouvement. Le squelette fonctionne en coordination avec les muscles pour permettre différents mouvements. De nombreux muscles sont rattachés à au moins 2 os du squelette. Lorsque le cerveau ordonne d’effectuer un mouvement, les muscles tirent ou repoussent les os auxquels ils sont attachés.

Points de jonction du squelette

Des tissus durs à l’aspect de cuir, les ligaments, assemblent les os. Les muscles participent à cet assemblage. Dans la plupart des cas, les tendons, un système ressemblant à des cordages, relient les muscles aux os.

Les os sont protégés par du cartilage à leur point de rencontre. Si 2 os durs étaient directement en contact, ils s’useraient et seraient endommagés. Le cartilage est suffisamment dur pour protéger les os et suffisamment élastique pour ne pas être lui-même endommagé. Il est présent à l’extrémité de nombreux os et dans les articulations, telles que le genou et la hanche. Il relie également les côtes et permet les mouvements d’inspiration et d’expiration.

Mais le cartilage peut être détruit. Il n’est pas facile de le réparer. Chez les personnes âgées, il peut s’user au niveau des articulations. Cela provoque des douleurs dues aux frottements entre les os. Le médecin peut remplacer l’articulation par une prothèse en métal ou en plastique.

 Le squelette d’un enfant est constitué de cartilage, qui est remplacé par des os au fur et à mesure de la croissance.

Vocabulaire médical


ABORTIF

Substance qui peut provoquer l’avortement.

ALLERGIE

Réaction anormale causée par une substance quelconque qui produit une modification plus ou moins gênante dans l’organisme.

ANALGÉSIQUE

Atténue ou supprime la sensibilité à la douleur.

ANOREXIE

Diminution ou perte d’appétit.

ANTALGIQUE

Apaise la douleur.

ANTIBIOTIQUE

Détruit les micro-organismes.

ANTISEPTIQUE

Empêche l’apparition des microbes ou les détruit s’ils sont déjà présents.

ANTISPASMODIQUE

Permet de calmer les spasmes, crampes, contractures, convulsions et autres affections d’origine nerveuses.

APÉRITIF

Qui donne faim.

ARTHRITE

Inflammation des articulations

ARTHRITISME

État particulier de l’organisme qui prédispose à certaines affections telles que rhumatismes, goutte, diabète, etc…

ASTHÉNIE

Dépression générale de l’organisme provoquant des insuffisances fonctionnelles de tout ordre.

ASTRINGENT

Favorise la cicatrisation, atténue les sécrétions et resserre les tissus.

ATONIE

Diminution du tonus normal d’un organe contractile tel que l’estomac par exemple.

BACTERICIDE

Qui supprime les bactéries.

BALSAMIQUE

Qui parfume.

BECHIQUE

Calme la toux.

CARDIOTONIQUE

Fortifiant pour le coeur.

CARDIO-VASCULAIRE

Permet de soigner les maladies cardiaques et les vaisseaux sanguins.

CARMINATIF

Supprimes les gaz intestinaux.

CATARRHE

Inflammation aiguë des muqueuses avec hypersécrétions.

CHOLAGOGUE

Facilite l’évacuation de la bile.

CHOLERETIQUE

Augmente l’évacuation de la bile.

CONCRÉTION

Action de s’épaissir.

DÉPURATIF

Permet à l’organisme d’être nettoyé en profondeur par l’élimination des toxines et des impuretés.

DERMATOSE

Affection cutanée.

 DIAPHORETIQUE

Sudorifique.

DIGESTIF

Facilite la digestion.

DIURETIQUE

Augmente la sécrétion urinaire.

DYSPEPSIE

Digestion difficile et douloureuse.

DYSTONIE

Dérèglement du tonus d’un organe.

EMMENAGOGUE

Régularise les règles. Peut aussi les provoquer.

ÉMOLLIENT

Permet d’assouplir et relâcher les tissus enflammés.

EXPECTORANT

Permet d’expulser plus facilement les substances des voies respiratoires.

FEBRIFUGE

Prévient ou combat la fièvre.

FLATULENCE

Présence d’excès de gaz dans l’intestin ou l’estomac provoquant des ballonnement.

FLUXION

Gonflement douloureux causé par un amas de pus.

GALACTOGENE

Provoque la sécrétion lactée.

HEMOSTATIQUE

Stop les hémorragies.

HYPERTENSEUR

Élève la tension.

 

HYPOTENSEUR

Fait baisser la tension.

HYPNOTIQUE

Provoque le sommeil.

LAXATIF

Combat les problèmes légers de constipation.

LITHIASE

Formation de sable ou de morceaux de pierre dans une glande ou un réservoir (reins, bile, etc.)

METEORISME

Gaz intestinaux provoquant le gonflement de l’abdomen.

MYCOSE

Affection provoquée par des champignons présente à sur la peau ou les ongles.

NARCOTIQUE

Procure une détente musculaire, engourdit les sens et facilite le sommeil.

PECTORAL

Bon pour les voies respiratoires.

PRURIT

Démangeaisons.

RESOLUTIF

Soulage la douleur, calme les inflammations et élimine les engorgements.

RÉVULSIF

Décongestionne un organe atteint.

SÉDATIF

Calmant.

SOPORIFIQUE

Fait dormir.

STIMULANT

Active une fonction chimique, physique, etc..

STOMACHIQUE

Stimule l’estomac afin d’améliorer la digestion.

SUDORIFIQUE

Fait transpirer.

TONIQUE

Augmente l’énergie et le tonus de l’organisme.

VASO-CONTRICTEUR

Resserre les vaisseaux.

VASO-DILATATEUR

Dilate les vaisseaux.

VERMIFUGE

Élimine les vers intestinaux.

VULNERAIRE

Permet de guérir les blessures et favorise la cicatrisation.

Allodynie: douleur anormale, provoquée par le simple toucher ou le froid ou chaud modéré. Caractérise les douleurs neuropathiques. Est le contraire de l’analgésie.

Analgésie: absence de douleur à une stimulatioormalement douloureuse. Contraire de l’allodynie. Se distingue de l’anesthésie par le fait que l’on perçoit une sensation, mais elle n’est pas douloureuse.

Anesthésie: absence de toute sensation à une stimulation, douloureuse ou non. On distingue l’anesthésie douloureuse: une douleur est perçue à un endroit où oe sent pourtant rien au toucher.

Antalgie: atténuation de la douleur. Les antalgiques sont les médicaments anti-douleur.

Anti citrulline (anti CCP): anticorps anormaux présents dans la polyarthrite rhumatoïde. Autres terminologies selon la technique de dosage: anti filaggrine, anti périnucléaire (P-ANCA), anti kératine (AKA)… anticitrulline antifilaggrine antipérinucléaire antikeratine antifilagrine anti filagrine anti citruline anticitruline

Aponévrotomie palmaire

Arthrodèse: fixation d’une articulation entre 2 os, par greffe osseuse ou matériel orthopédique

Arthrose destructrice rapide: forme rapidement évolutive d’arthrose, se voit surtout à l’épaule, la hanche et au genou

Bains écossais (pour adhérents)

Bascule du bassin

Bec de perroquet

Bloc sympathique (pour adhérents)

Bursite: Inflammation d’une bourse séreuse, sorte de sac aplati dont les 2 faces coulissent l’une contre l’autre, intercalé entre 2 structures aux mouvements indépendants, peau, os ou tendon. Voir aussi tendinite de l’épaule, hygroma

Camptocormie: atrophie musculaire vertébrale de personnes âgées provoquant une position plié en avant au niveau lombaire, avec impossibilité de se redresser activement, mais sans blocage (se redresser avec de l’aide est possible) camptocornie camptocronie camptocromie

Cartilage

Causalgie

Claudication médullaire intermittente

Congruence: bonne ou mauvaise adaptation de 2 formes l’une par rapport à l’autre, utilisé pour décrire 2 extrémités articulaires, ou une prothèse et l’endroit où on va la placer.

De Quervain (tendinite de)

Désafférentation (douleur de): voir douleur neuropathique

DIM Dérangement Intervertébral Mineur : “blocage vertébral”, trouble de fonctionnement parfois très douloureux mais ne correspondant pas à une lésion vraie de la colonne.

Douleur du dos = dorsalgie (milieu du dos) douleur lombaire ou lombalgie (bas du dos) cervicalgie (cou)

Douleur neuropathique: synonymes: douleur neurogène, douleur par désafférentation, névralgie projetée: Douleur par lésion des voies nerveuses, située à distance de sa cause réelle, à l’endroit où ces voies nerveuses assurent la transmission de la sensibilité. Les causes sont multiples, définitives ou temporaires selon que les fibres nerveuses sont coupées ou simplement irritées.r à la sortie de la colonne vertébrale, du simple “blocage vertébral” à la compression par une hernie discale. Ou il s’agit de maladies neurologiques: la cible de la maladie est le nerf lui-même, la moelle épinière ou le cerveau.

Dysesthésies: sensations anormales à type de picotements, fourmillements, brûlures, fulgurations. Liées à une atteinte des voies nerveuses transmettant la sensibilité de la région concernée. On les distingue des paresthésies, qui sont des sensations identiques, par leur caractère désagréable.

Ecole du dos

Electromyogramme

Electrostimulation

Enthèse: jonction os-tendon. Enthésopathie: douleur de l’enthèse.

Exostose

F

Gate-control

Grabataire: personne lourdement handicapée et dépendante, ne pouvant se lever d’un lit sans aide.

Glycosaminoglycane: chaîne de molécules de sucres, enchaînées comme des perles sur un fil (jusqu’à 25.000 molécules) qui apporte leur viscosité à certains liquides et substances fondamentales du corps humain

Hygroma: Inflammation d’une bourse, espace de glissement entre la peau et l’os sous-jacent, qui se remplit de liquide (synovie comme dans les articulations) et forme une grosse boule sous la peau, plus ou moins sensible. Se voit au coude et au genou.

Hyperalgésie: réponse anormalement forte à une stimulation douloureuse: une simple piqûre ou une pression forte déclenche une douleur violente. Symptôme de douleur neuropathique.

Hyperesthésie: sensibilité augmentée pour toute stimulation, douloureuse ou non. Simplement toucher l’endroit concerné fait sauter en l’air! Symptôme de douleur neuropathique.

Hyperpathie: douleur anormalement forte, étendue et prolongée, après une stimulation répétée de la zone de peau concernée. La montée de la douleur est souvent retardée après un simple toucher, devient vite explosive. Symptôme de douleur neuropathique.

Hypoalgésie: réaction douloureuse anormalement faible à une stimulation douloureuse.

Hypoesthésie: réaction diminuée à toute stimulation de la peau, douloureuse ou non.

Idiopathique: de cause inconnue

Incidence

Irradiation: veut bien sûr dire exposition à des matériaux radio-actifs ou des rayons X, mais plus souvent utilisé par les médecins pour désigner la diffusion d’une douleur vers une autre zone (une sciatique “irradie” à partir du dos)

J

K

Lumbago: douleur lombaire aiguë

Lyse isthmique

Méta-analyse: Etude passant en revue tous les articles scientifiques sur un sujet, et retenant seulement ceux qui ne semblent pas biaisés, pour essayer d’établir des conclusions fiables. Ces études sont en principe réalisées par des scientifiques indépendants des laboratoires pharmaceutiques et autres industriels de la santé. Elles permettent d’aplanir les résultats trop enthousiastes ou trop pessimistes de certains chercheurs et de se faire une opinion objective sur un sujet.

Métatarsalgie

Mézières (technique de)

Mi-temps thérapeutique (pour adhérents)

Morbidité: Risque de développer une maladie

Neurogène (douleur): voir douleur neuropathique

Neuropathie: maladie des nerfs. On distingue les mononeuropathies ou mononévrites (un seul nerf touché), les mononeuropathies multiples ou multinévrites (plusieurs nerfs), et les polyneuropathies ou polynévrites ou polyradiculonévrites (atteinte diffuse de l’ensemble des nerfs)

Neurostimulation

Névrome: petite tuméfaction bénigne sur uerf, à l’extrémité d’uerf sectionné (cicatricielle) ou sur une portion irritée du nerf. Le névrome est source de douleurs fulgurantes, intermittentes mais très intenses. Le plus fréquent est le névrome de Morton au pied.

Nociceptive (douleur): c’est la cause “normale” de douleur: une lésion du corps cause une douleur par stimulation des terminaisons nerveuses à cet endroit. Le système nerveux fonctionne normalement. La douleur nociceptive s’oppose à la douleur neuropathique, où c’est le système nerveux qui est abîmé et qui fait sentir une douleur à un endroit dépourvu de lésion.

Ostéophyte

Pannus synovial: Epaississement de la membrane synoviale, enveloppe articulaire enflammée par le processus rhumatismal.

Paresthésies: sensations anormales à type de picotements, fourmillements, peau en carton, gonflement (sans réel gonflement constaté). Liées à une atteinte des voies nerveuses transmettant la sensibilité de la région concernée. Elles ne sont pas douloureuses, ce qui les distingue des dysesthésies, sensations identiques mais décrites comme pénibles.

Polysaccharide: molécule faite de plusieurs sucres; reliées en chaîne comme des perles sur un fil, elles forment les glycosaminoglycanes (jusqu’à 25.000 molécules de sucres) qui apportent leur viscosité à certains liquides et substances fondamentales du corps humain

Prévalence: Le terme “fréquence” est mal adapté aux maladies. La fréquence de la grippe est de 0 en été et ne reflète pas ses ravages hivernaux. On parle plutôt de prévalence (nombre de personnes touchées dans une population à un moment donné) et d’incidence (nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée, en général une année).

Proprioceptif: relatif à l’aisance avec laquelle une personne modifie un geste ou une attitude pour contourner une douleur.

Pseudarthrose: Défaut de consolidation d’une fracture qui aboutit à une articulation anormale entre les 2 extrémités osseuses.

Q

Reconditionnement à l’effort

Remodelage osseux: Processus lent, renouvelant les os en permanence: des cellules viennent grignoter l’os existant (résorption), d’autres en fabriquent du nouveau. La résorption finit par prédominer sur la formation avec l’âge, ce qui explique la survenue de l’ostéoporose.

Scintigraphie osseuse: Un produit légèrement radioactif est injecté dans une veine. Il est fixé par l’os de façon d’autant plus intense que le métabolisme local de l’os est accéléré (fissures, inflammations, infections). Une photo avec caméra spéciale est prise 3 heures plus tard. Le produit est ensuite rapidement éliminé dans les urines. A ne pas faire chez une femme enceinte.

Spondylolisthésis

Supination: Mouvement de rotation du coude qui ouvre la main vers l’extérieur. Voir douleurs du coude.

Syndesmophyte: ossification progressive des ligaments unissant 2 vertèbres, réalisant au bout d’un certain nombre d’années un véritable pont osseux, et donc une soudure de l’articulation. C’est un phénomène caractéristique des rhumatismes ankylosants, et en particulier de la spondylarthrite. Mais un aspect radiologique voisin se voit dans la banale arthrose vertébrale, et dans la bénigne maladie de Forestier.

Syndrome douloureux régional complexe

Synoviorthèse: Traitement utilisé dans les rhumatismes inflammatoires type polyarthrite rhumatoïde, consiste à injecter dans une articulation un acide ou un isotope radioactif d’action courte qui détruit la membrane synoviale rhumatismale.

Système immunitaire: Notre système de défense contre les agressions extérieures. Fait intervenir différents types de cellules, certaines gobent directement l’intrus, d’autres fabriquent des anticorps contre lui. Peut se dérégler et se mettre à fabriquer des anticorps contre son propre organisme (auto-anticorps): ce sont les maladies immunitaires.

Ténosynovite: inflammation de la gaine d’un tendon.

Tinel (signe de): réveil de sensations électriques dans la zone de sensibilité d’uerf quand on tape sur un point de son trajet. Indique en général que le nerf est très irritable à cet endroit.

Topographie: zone touchée par le symptôme. Entre autres, la topographie est particulièrement importante quand une douleur n’est pas réduite à un point mais s’étend à une région de la peau: elle identifie le nerf en cause.

Torticolis: synonyme de cervicalgie aiguë

Trophique (troubles), trophicité: modifications des tissus d’une région suite à l’atteinte de nerfs particuliers: le système neuro-végétatif ou système nerveux “autonome” (indépendant de la volonté). Comme un courant alimentaire, ces nerfs assurent un bon état des tissus (une bonne “trophicité”). En cas de troubles trophiques, la peau devient sèche ou au contraire imbibée de sueur anormale, elle est trop rouge ou blafarde, peut se rétracter ou gonfler. Muscles et cloisons sous-cutanées sont également siège de rétractions.

Uncarthrose uncodiscarthrose: arthrose entre 2 vertèbres cervicales épaississant l’uncus, bord arrière et latéral du corps vertébral. Cette arthrose est fréquemment signalée sur les compte-rendus radiologiques car source potentielle d’irritation des racines nerveuses qui passent à cet endroit (névralgie cervico-brachiale). Mais elle est très banale à partir de la trentaine et la plupart n’en souffriront jamais.

Uvéite: inflammation de l’intérieur de l’oeil.

LISTE DES TERMES MEDICAUX

Abaissement de la concentration des prot

•Hypo protidémie : diminution du taux des protéines sériques dont l’albumine. •L’hypo protidémie peut avoir plusieurs causes : 1.la malnutrition protéinocalorique 2.une malabsorption intestinale 3.un trouble du métabolisme hépatique 4.des pertes digestives ou rénales •L’organisme compense ce déficit par un hypercatabolisme protidique avec toutes ses conséquences. •L’organisme compense ce déficit par un hypercatabolisme protidique avec toutes ses conséquences.

Abcès

Accumulation de pus qui se forme à la suite d’une infection par des micro-organismes, le plus souvent des bactéries. Elle peut se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein…). Un abcés “chaud” s’accompagne d’inflammation, de douleur, tandis qu’un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation. Il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites.

Abcès cornéen

Abcès : collection de pus pouvant se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein…). – Un abcés chaud s’accompagne d’inflammation, de douleur. – Un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation, il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites.

Ablation

Opération qui consiste à éliminer un tissu nécrosé ou pathologique par divers moyens comme l’excision, la cryothérapie, la cautérisation ou le laser

Accomodation

Aptitude des yeux à s’adapter à la vue d’objets situés à des distances différentes.

Bacillaire

relatif à un bacille (bactérie en forme de bâtonnet). Peut dans certains cas désigner un malade atteint de tuberculose pulmonaire, due au bacille de koch

Bactériémie

présence de bactéries dans le sang

Baisse de l’ALAT

Les transaminases (ASAT et ALAT ou SGOT et SGPT) sont des enzymes présentes dans de nombreux tissus et notamment, selon leur type, dans le foie, les muscles squelettiques, le muscle cardiaque, le cerveau… – Ces enzymes sont libérées et leur taux augmente dans le sang lorsque le tissu qui les contient est détruit, comme au cours des hépatites ou des infarctus (lésion de nécrose d’une portion de tissu cérébral, musculaire, intestinal…), consécutive à l’interruption brutale d’arrivée de sang artériel, le plus souvent par oblitération de l’artère qui l’irrigue). – La présence de tests hépatiques perturbés chez un patient doit rendre prudente la prescription de nombreux médicaments, soit à cause de leur propre toxicité hépatique, soit parce que leur transformation (qui se fait au niveau du foie) sera perturbée par son mauvais fonctionnement. – La baisse des transaminases, sous l’effet d’un traitement, n’a pas de signification pathologique en soit.

BBD

bloc de branche droit. Interruption de la conduction de l’influx électrique du système nerveux spécifique du coeur sur la branche droite du faisceau de his (qui transmet l’influx au ventricule droit), entrainant un retard d’excitation du ventricule droit par rapport au ventricule gauche.

Cachexie

Etat se caractérisant par la faiblesse, l’émaciation et la malnutrition, tel qu’on l’observe en phase terminale de certaines maladies chroniques.

Cal

Le terme ” cal ” a deux significations : un cal est une partie durcie de la surface de la peau, généralement provoquée par un frottement exagéré ou une pression s’exerçant à cet endroit précis. Par exemple, il est fréquent de voir des cals apparaître au niveau de la dernière articulation de l’annulaire de la main dominante chez les personnes qui écrivent beaucoup. Ce terme peut aussi désigner une masse de tissu osseux mou qui se forme au niveau d’une fracture et qui se durcir au fur et à mesure que l’os se ressoude.

Calice

Un calice est un organe en forme de coupe.

Campylobacter

genre de bactéries (gram -) très mobiles. Certaines sont responsables d’infections chez la femme enceinte et le nouveau-né ou de gastro-entérites.

Daltonien

individu atteint d’un trouble héréditaire de la perception des couleurs (daltonisme).

DCI

Dénomination Commune Internationale. Nom international donné à chaque préparation pharmaceutique par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), différent du nom chimique de la molécule et généralement du nom commercial.

Décalage du segment ST

·                     Segment ST : portion brève et isoélectrique du tracé électrocardiographique normal. Elle est précédée par le complexe QRS qui correspond à la dépolarisation (avec contraction) des ventricules et est suivie par l’onde T qui correspond à la polarisation (avec relaxation) des ventricules.

·                     Un sus ou un sous-décalage du segment ST, par rapport à la ligne isoélectrique, est très important pour le diagnostic d’infarctus du myocarde, ou de péricardite.

E&S

E&S désigne : entrée et sortie

EBV

EBV : Epstein-Barr Virus, virus d’Epstein-Barr, responsable de la mononucléose infectieuse. A également été associé au cancer nasopharyngien.

Ecoulement conjonctival

Ecoulement conjonctival : écoulement de sécrétions plus ou moins épaisses accompagnant les irritations oculaires et conjonctivites .

FA

FA est l’abréviation médicale de Fatty acids chez les anglo-saxons ; chez les francophones, l’abréviation est AG (Acides Gras). Les deux abréviations sont utilisées.

Facteur E

Protéine présente ou non à la surface du globule rouge. Elle fait partie, avec le facteur D plus connu, des facteurs du groupe sanguin du système rhésus.

Facteur lupique

protéine du sang ayant la propriété de se combiner spécifiquement à certaines substances situées à la surface des noyaux des cellules. Leur rôle exact est encore inconnu mais ils sont fréquemment retrouvés dans le lupus érythémateux disséminé ou la polyarthrite rhumatoïde.Synonyme(s): facteur antinucléaire ou anticorps antinoyaux.

GABA

acide gamma amino-butyrique. Médiateur chimique ou neurtransmetteur des cellules nerveuses (neurones) du cerveau.

Gaine de myéline

La gaine de myéline est une enveloppe faite d’un tissu graisseux blanc qui recouvre les neurones du système nerveux périphérique. Les fibres myélinisées, blanches, constituant les voies nerveuses rencontrées dans l’encéphale et la moelle épinière expliquent la présence de substance blanche dans ces structures. En revanche, la substance grise qui s’y trouve est due à la présence des corps cellulaires des neurones. La gaine de myéline est elle-même recouverte d’une membrane appelée le neurolemme (ou membrane nucléée).

Ganglion

Un ganglion est une dilatation d’un tissu, provoquée par une maladie, comme par exemple lors de l’arthrite rhumatoïde au niveau des articulations. Un ganglion est aussi une petite masse arrondie constituée d’un certain type de tissu et enveloppée dans un tissu d’un autre type, comme par exemple les ganglions lymphatiques.

H. simplex disséminé

Voir Herpès

Haustration

Haustration (“bosselure”) : formation en forme de sac due à la contraction des muscles longitudinaux et circulaires du côlon, lui donnant un aspect segmenté.

Herpès

Herpès

L’herpès est avant tout un virus, Herpes Simplex Virus, ou HSV, dont on distingue 2 types : – HSV1 qui provoque, le plus souvent dans l’enfance, une primo-infection commune avec lésions intra-buccales importantes, douloureuses, pouvant empêcher l’alimentation, accompagnée de fièvre. Le virus peut rester latent pendant des années et redonner des lésions vésiculeuses puis croûteuses des lèvres (classique bouton de fièvre), ou plus étendues vers le nez, le menton, à l’occasion d’événements variés (rhume, exposition solaire, règles ou ovulation…). – HSV2 qui est responsable de l’herpès génital, dont les lésions sont identiques à celles de HSV1, souvent récidivant, contagieux par contact vénérien (un nouveau-né peut être contaminé lors de l’accouchement avec un risque grave de généralisation).

L’herpès est un virus qui peut atteindre d’autre organes que la peau ou les parties génitales. Il peut infecter la cornée (kératite herpétique parfois sévère), le cerveau (encéphalopathie herpétique) dont l’atteinte, quand elle n’est pas mortelle, laisse de lourdes séquelles. Elle le sera d’autant plus que le sujet à des défenses immunitaires amoindries (traitement par immunosuppresseurs ou par corticoïdes, infection par le virus du SIDA…)

Iatrogène

Se dit des troubles provoqués par un traitement médical ou un médicament.

Ictère

Ictère

Ictère est synonyme de jaunisse. Il correspond à une coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l’accumulation dans les tissus de bilirubine. La première manifestation visible d’un ictère apparaît au niveau des conjonctives oculaires. La bilirubine est un pigment jaune ocre excrété dans la bile.

On distingue : – les ictères à bilirubine non conjuguée (ou libre), apparaissant dans certaines anémies avec hémolyse aiguë, dans les destructions exagérées de globules rouges (résorption d’hématome, transfusion…) ou encore par défaut enzymatique hépatique transitoire (ictère du nouveau-né) ou définitif (maladies héréditaires de Gilbert, de Crigler-Najjar). Dans ce cas, les urines ne sont pas colorées par le pigment. – les ictères à bilirubine conjuguée, caractérisés par la pigmentation des urines (coloration bière brune) survenant lors des hépatites, des cirrhoses, des malformations des voies biliaires ou de leur obstruction soit par un calcul biliaire soit par compression d’un organe de voisinage (cancer de la tête du pancréas…) ou encore dans des rares cas de maladies héréditaires avec déficit enzymatique ne permettant pas l’excrétion biliaire de la bilirubine conjuguée…

Iléite

Inflammation de l’iléon, dernière partie de l’intestin grêle, situé entre le jéjunum et le gros intestin.

Jambe

Le terme jambe est couramment utilisé pour décrire le membre inférieur qui sert à soutenir le corps et qui est indispensable pour la marche. En termes anatomiques stricts, le mot ” jambe ” désigne la partie inférieure de la jambe, c’est-à-dire la partie située entre le genou et le pied. La jambe, la cuisse et le pied sont les principales parties du membre inférieur.

Jet-lag

Décalage horaire.

Joue

Partie latérale de la bouche située sous la pommette.

Jugulaires (veines)

Désigne les quatre grosses veines latérales du cou, dont la veine jugulaire interne qui draine le sang du cerveau et de la face.

Kala-azar

Ou leishmaniose viscérale. Maladie grave due à un protozoaire (parasite constitué d’une seule cellule) dit leishmania donovani, transmis à l’homme par le chien et que l’on retrouve dans la rate et la moelle osseuse (tissu interne des os). Elle se manifeste par de la fièvre, l’augmentation du volume de la rate et du foie, une coloration de la peau et une diminution du taux d’hémoglobine dans le sang. Elle sévit en orient, aux indes et dans le bassin méditerranéen.

Kaliurie

Taux de potassium dans l’urine.

Kératite virale

·                     Kératite : nom générique donné à toutes les inflammations de la cornée oculaire. Elles accompagnent ou s’accompagnent volontiers d’une conjonctivite, on parle alors de kératoconjonctivite.

·                     L’origine des kératites est très diverse : infectieuse (bactérienne, virale, mycosique), allergique, post-traumatique…

·                     L’inflammation de la cornée, quelle qu’en soit son origine, génère des lésions cornéennes, soit sous la forme soit d’une kératite ponctuée superficielle, bénigne, soit d’un ulcère cornéen plus profond, pouvant laisser une cicatrice et entraîner une baisse de l’acuité visuelle parfois importante.

·                     Les symptômes d’une kératite sont toujours bruyants avec douleur oculaire importante, larmoiement fréquent, photophobie (impossibilité à regarder la lumière), blépharospasme (impossibilité à ouvrir les paupières secondaire à une contraction spasmodique des muscles des paupières) et démangeaisons féroces lorsque l’origine est allergique.

La pneumonie à Pneumocystis Carinii

La pneumonie à Pneumocystis carinii est une infection pulmonaire très grave due à un parasite, Pneumocystis Carinii, survenant chez des sujets en état de carence immunitaire, en particulier les malades du SIDA.

Lactose

Lactose Le lactose est un sucre disaccharidique présent dans le lait.

Macrocyte

Globule rouge de grand diamètre.

Macula

La macula est une petite dépression jaune située sur la rétine à l’endroit où l’axe optique aboutit.

Manus

Manus est le terme latin signifiant main .

Naevus pigmentaire

·                     Naevi ou naevus = ”grains de beauté”.

·                     Le naevus mélanocytaire (grain de beauté) correspond à une tache se développant au niveau de la peau et dont la taille est variable, allant de quelques millimètres à quelques centimètres de diamètre. Sa couleur également varie, allant du jaune pâle au bruoir. Son épaisseur est également variable. Il peut être recouvert de petites croûtes et /ou parfois surmonté d’un poil.

·                     La plupart des naevus sont bénins ; cependant, leur présence nécessite une surveillance dermatologique régulière afin de détecter leur évolution éventuelle (changement de forme, de couleur…) et de prévenir le risque de dégénerescence en un cancer de la peau, le mélanome.

Narines

Narines Les narines sont les orifices du nez.

Les narines et les choanes servent d’orifices de communication aux fosses nasales, les deux cavités situées au milieu de la face. Les orifices antérieurs , les narines, s’ouvrent à l’avant de la face et font communiquer les fosses nasales avec l’extérieur, tandis que les orifices postérieurs, les choanes, s’ouvrent dans le nasopharynx. Les choanes sont de plus petite taille, car elles sont rétrécies par la muqueuse qui les tapisse et contribue à filtrer l’air.

Natrurie

Ou natriurèse. Taux de sodium dans l’urine

Obèse

·                     L’Organisation Mondiale de la Santé défini l’obésité par un indice de masse corporelle supérieur à 30, alors que le surpoids est défini par un indice de masse corporelle supérieur à 25.

– L’indice de masse corporelle se calcule en faisant le rapport entre le poids (exprimé en kg) et la taille au carré (exprimée en mètres) : Poids (kg)

Taille(2)(m) – De nombreuses maladies ou dysfonctionnements organiques peuvent s’accompagner d’une obésité : -> Les pseudohypoparathyroïdies, -> Le diabète de type II, -> La maladie de Cushing, -> Les hyperlipidémies, -> Dans le myxoedème de l’hypothyroïdie, -> Le syndrome de Prader-Willi..

Obst

Obst. est l’abréviation pour obstétrique qui est la branche de la médecine qui traite de la grossesse et de l’accouchement.

Obtusion

Trouble de la conscience se manifestant par une lenteur des fonctions intellectuelles et sensitives et un manque d’attention.

PAF

Abréviation de platelet activating factor, c’est-à-dire facteur d’activation des plaquettes. Facteur (phospholipide) libéré lors de certaines réactions allergiques, provoquant, outre son rôle dans le rassemblement en amas des plaquettes du sang, la constriction des bronches (dans l’asthme), une diminution de la pression artérielle et favorisant l’infiltration des tissus par un liquide (oedèmes).

Palilalie

Trouble de la parole dans lequel le sujet répète involontairement la même idée ou le même mot.

Q.i.d.

Q.i.d. : abréviation médicale de Quater in die (quatre fois par jour). Utilisée plutôt chez les anglo-saxons. En France, l’abréviation est : 4 x / j

Quadriplégie

Terme médical qui signifie la paralysie des quatres membres due à des lésions nerveuses centrales ou périphériques.

Quinine

Alcaloïde extrait de l’écorce de quinquina, ayant la propriété de faire tomber la fièvre et dont les dérivés sont utilisés dans le traitement du paludisme.

Quinte

Accès de toux successives.

Rabique

Qui se rapporte à la rage.

Rachis

Colonne vertébrale.

Rachitisme hypophosphorémique

·                     Le rachitisme, tout comme l’ostéomalacie, sont caractérisés par un défaut de minéralisation osseuse et du cartilage de croissance des os (chez l’enfant).

·                     Le rachitisme se manifeste cliniquement par des douleurs des os, associées à des déformations osseuses (incurvation des os longs, bosses frontales, enfoncement thoracique…), à des fractures et à des troubles de la croissance.

·                     Dans la petite enfance, d’autres symptômes peuvent être présents tels qu’une apathie, une irritabilité, une faiblesse musculaire pouvant entraver l’autonomie des déplacements.

·                     Les causes de rachitisme sont multiples : -> déficit en vitamine D : carence d’apport, défaut d’exposition solaire, malabsorption digestive, anomalie du métabolisme de la vitamine D, hypophosphatémie… ; -> résistance des organes cibles à l’action de la vitamine D ; -> insuffisance rénale chronique ; -> troubles de la régulation du phosphate ou du calcium ; -> acidose métabolique ; prise de certains médicaments ou intoxication (plomb, cadmium, aluminium…)…

Saccharine

uccédané chimique du sucre, ayant la saveur de celui-ci (pouvoir sucrant), mais pas sa valeur nutritive.

Sacrum

Os triangulaire situé entre la cinquième vertèbre lombaire et le coccyx, dernier os de la colonne vertébrale.

Le sacrum est la partie de la colonne vertébrale située entre la colonne lombaire et le coccyx. Il se compose de cinq vertèbres soudées les unes aux autres qui forment une seule structure osseuse. Le sacrum comporte une crête sacrée médiane (située le long de la face postérieure du sacrum) qui résulte de la fusion des apophyses épineuses des vertèbres le composant. Sous cette crête sacrée se trouve le canal sacré, un tunnel allant du sommet du sacrum à un hiatus (ouverture) situé près de sa base. Quatre paires d’orifices (trous sacrés) percent le sacrum de chaque côté de la ligne médiane (centre) où se trouve la crête sacrée intermédiaire formée par la fusion des apophyses articulaires des vertèbres qui le composent. De chaque côté de la crête sacrée intermédiaire se trouve une crête sacrée latérale formée par la fusion des apophyses transverses des vertèbres. Ainsi, à la différence des vertèbres supérieures de la colonne vertébrale, il n’existe pas de ligaments inter-transversaires dans le sacrum : ils sont remplacés par la fusion des apophyses. Les crêtes n’apparaissent pas sur la face antérieure du sacrum, mais les trous sacrés sont bien visibles.

Sang

Le sang est un liquide organique mis en mouvement (aspiré et refoulé) par le coeur et qui circule dans toutes les artères, les veines et les capillaires. Il est composé de plasma, de globules blancs (leucocytes), de globules rouges (érythrocytes) et de plaquettes (thrombocytes).

Le sang est l’un des trois principaux liquides de l’organisme (les deux autres sont les liquides situés autour et à l’intérieur des cellules). Il transporte l’oxygène, les nutriments et les messagers hormonaux à chacune des cellules de l’organisme et les déchets provenant de celles-ci. Il a également un rôle dans la défense de l’organisme contre les corps étrangers. Un adulte possède près de 3.1019 cellules sanguines. Chaque millimètre cube de sang contient 4,5 à 5,5 millions de globules rouges et 7 500 globules blancs en moyenne. Le sang est constitué de quatre éléments principaux : les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes et le plasma. Les globules rouges et blancs sont détruits continuellement et l’organisme en fabrique de nouveaux en permanence. Environ 2,5 millions de globules rouges meurent chaque seconde et environ 2,5 millions de nouvelles cellules sont fabriquées au même moment.

T.i.d.

T.i.d. :abréviation médicale de Ter in die (trois fois par jour). Surtout utilisée dans les pays anglo-saxons. En France on lui préfère l’abréviation : 3 x / j

T3 abaissée

·                     T3 ou tri-iodithyronine et T4 ou thyroxine sont des hormones thyroïdiennes dont la synthèse par la glande thyroïde est sous le contrôle de la TSH et requiert un apport suffisant en iode.

·                     La synthèse des hormones thyroïdiennes, et donc leur taux sanguin, va donc dépendre de plusieurs facteurs qui sont, notamment, la quantité d’iode capté par la thyroïde, l’état fonctionnel de cette glande, sa stimulation ou sa freination par la TSH ou autres produits.

·                     L’hyperthyroïdie s’accompagne d’une augmentation de T4, d’une T3 haute ou normale et d’une TSH habituellement basse.

·                     L’hypothyroïdie voit habituellement une T4 basse, une T3 normale ou abaissée (son dosage n’est pas nécessaire pour le diagnostic) et une TSH élevée ou basse selon la cause de l’hypothyroïdie.

·                     Certaines maladies ou prises médicamenteuses (comme l’amiodarone, la carbamazépine…) peuvent s’accompagner d’une augmentation de T4, d’une T3 basse avec une TSH élevée ou normale.

Taenia

Ou ténia, ou encore ver solitaire. Ver plat et segmenté de l’ordre des cestodes, parasite de l’intestin.

Ulcération

Perte de substance de la peau ou d’une muqueuse, qui cicatrise difficilement.

Ulcère

Un ulcère est une rupture de la peau ou d’une muqueuse provoquée par un processus inflammatoire, infectieux ou malin. Un ulcère contient souvent du pus.

Ulite

Ou gingivite. Inflammation des gencives.

Urticaire

Urticaire

L’urticaire (du latin urtica : ortie) est une éruption cutanée faite de papules érythémateuses, parfois à centre opalin et à périphérie blanche, à contours nettement délimités, dont la taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres, voire confluer en larges plaques. Cette éruption papuleuse est fugace et prurigineuse (voir prurit ). L’angio-oedème ou oedème de Quincke est une variété d’urticaire, sous-cutanée, non prurigineuse. Elle est potentiellement grave dans ses localisations aux voies aériennes supérieures (glotte, larynx…) avec risque d’asphyxie

L’urticaire est particulièrement fréquente, puisqu’on estime que 20% des sujets vont présenter un épisode urticarien au cours de leur vie. On distingue : – les urticaires aiguës, dont la durée n’excède pas 3 semaines ; elles représentent 75% des urticaires. Leur cause est habituellement retrouvée, en général alimentaire, médicamenteuse ou de contact (animaux, végétaux, produits chimiques…) ; – les urticaires récidivantes sont des urticaires dont les poussées se succèdent au cours de la vie. Elles présentent les mêmes difficultés de diagnostic étiologique que les urticaires chroniques. – les urticaires chroniques dont la durée excède 6 semaines (jusqu’à 3 mois selon certains auteurs). Elles représentent, en population générale, 15 à 25% des urticaires. Souvent, leur cause n’apparaît pas de façon évidente et nécessite un bilan.

Les urticaires chroniques peuvent être d’origine : – physique : mécaniques (dermographisme, vibrations, pression), cholinergiques, au chaud, au froid, à l’eau, solaires, adrénergiques. – de contact, allergique ou non : aux animaux, végétaux, médicaments…, pouvant avoir une cause professionnelle. – commune : de cause alimentaire, médicamenteuse, infectieuse, ou encore dues aux allergènes de l’environnement… – systémique : vascularites urticariennes, connectivites (lupus érythémateux ) … – autres causes : maladie de Vaquez , hyperthyroïdie … – génétique : œdème angio-neurotique héréditaire… – il n’est pas rare, qu’au terme du bilan, aucune origine ne soit retrouvée. Ces urticaires, dites chroniques idiopathiques, seraient en fait des urticaires en attente d’un diagnostic.

Vaccin

Un vaccin est une préparation contenant des micro-organismes qui sont soit des germes inactivés, soit des germes tués. Cette préparation est administrée dans le but d’immuniser l’organisme contre des maladies infectieuses.

Vacuole

Cavité de la substance vivante et organisée entourant le noyau des cellules (cytoplasme).

Vaisseau

Canal naturel de l’organisme dans lequel circule le sang ou la lymphe (liquide fluide, clair et légèrement coloré en jaune, qui baigne les tissus). On distingue les artères, les veines et les vaisseaux capillaires.

Valvule

Repli membraneux empêchant les liquides de refluer dans les vaisseaux et conduits de l’organisme.

Western Blot

Le Western Blot est un test sanguin effectué pour rechercher certains antigènes.

Willebrand (facteur de von)

Protéine normalement présente dans le sang, indispensable à l’agrégation des plaquettes lors de la coagulation. Son absence provoque la maladie de von Willebrand.

Wormien

Wormien se dit de chacun des petits os surnuméraires engrenés dans les sutures du crâne.

Xanthodermie

Coloration jaune de la peau. Ce terme désigne également un léger ictère (ou jaunisse, coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l’accumulation de pigments de la bile – bilirubine – sécrétés par le foie) au niveau des pieds, des mains et du nez, survenant au cours de la cholémie familiale (ou maladie de Gilbert), affection caractérisée par une anomalie de la transformation des pigments de la bile.

Xérose

Xérosis : transformation de la couche superficielle de l’épiderme qui, progressivement, s’assèche et s’atrophie.

Xérostomie

Xérostomie Xérostomie : diminution voire tarissement des sécrétions salivaires avec une bouche sèche comme dans le syndrome de Gougerot-Sjögren.

Yersin (bacille de)

Bactérie, agent de la peste (maladie bactérienne épidémique caractérisée par l’apparition de bubons (peste bubonique) ou des signes d’inflammation pulmonaire (peste pneumonique).

Yeux

Le globe oculaire est niché dans du tissu adipeux à l’intérieur des cavités orbitaires (deux échancrures osseuses) situées dans le crâne, au-dessus et latéralement par rapport au centre. De tous les sens, la vue est celui que l’on considère souvent comme le plus important. Selon les estimations, les quatre cinquièmes de toutes nos connaissances entrent dans le cerveau par l’intermédiaire des yeux. Les yeux transmettent des flux constants d’images au cerveau, sous la forme de signaux électriques. Les yeux reçoivent des informations transmises par les rayons lumineux. Ceux-ci sont absorbés ou réfléchis. Les objets qui absorbent tous les rayons lumineux apparaissent noirs, alors que ceux qui les réfléchissent tous apparaissent blancs. Les objets colorés absorbent certaines parties du spectre lumineux et en réfléchissent d’autres. Lorsque vous regardez quelque chose, les rayons lumineux réfléchis par l’objet pénètrent dans l’oeil. La lumière est réfractée par la cornée et passe à travers l’humeur aqueuse transparente et la pupille pour atteindre le cristallin. L’iris contrôle l’intensité lumineuse pénétrant dans l’oeil. Le cristallin concentre la lumière qui traverse l’humeur vitrée pour aboutir sur la rétine, formant ainsi une image inversée et à l’envers. Les cellules photosensibles de la rétine transmettent cette image au cerveau à l’aide de signaux électriques. Le cerveau ” voit ” l’image à l’endroit.

Yoga

Cette discipline procure une sensation de bien-être immédiate et, à long terme, contribue à un développement harmonieux de la personnalité. Cette recherche de l’harmonie entre le corps, le mental et l’esprit est oe peut plus apaisante.

Zézaiement

Trouble de la prononciation dans lequel le « j » et le « g » doux sont remplacés par un « z ».

Zona

Le zona est une affection virale causée par un type d’herpèsvirus (virus varicelle-zona) qui, après une varicelle , s’installe, de façon latente dans les ganglions nerveux sensitifs. Il est fréquent chez l’adulte, et sa fréquence augmente avec l’âge. Une fois réactivé, le virus va diffuser le long du nerf sensitif (le plus souvent il atteint les nerfs dorsaux, lombaires et la branche ophtalmique du nerf trijumeau). Il est responsable, dans le territoire du nerf considéré et de façon unilatérale, de manifestations nerveuses sensitives (diminution de la sensibilité, douleurs, démangeaisons, fourmillements…) qui précèdent de quelques jours les lésions cutanées (macules, papules, vésicules, pustules puis croûtes).

La localisation oculaire du zona expose à des lésions aiguës (kératite , iridocyclite , atteinte rétinienne) et à leurs séquelles. Les séquelles douloureuses du zona surviennent d’autant plus que le sujet est âgé ou immunodéprimé. Les complications du zona peuvent être motrices (paralysies qui régressent le plus souvent), atteinte de la moelle épinière, encéphalite diffuse et focale, vascularite cérébrale. Ces complications sont d’autant plus fréquentes que le sujet est immunodéprimé.

Zoose

Maladie parasitaire dont l’agent est transmis à l’homme par un animal.

Zygote

Un zygote est un oeuf résultant de la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde

GUIDE DE GRAMMAIRE FRANÇAISE: MORPHO-SYNTAXE

1. La FORME NÉGATIVE:

     1.1. Règle générale: La négative se forme en introduisant les particules NE, avant le verbe, et PAS, après le verbe (NE + VERBE + PAS):

Affirmative => “Il va assister au concours.”

Négative => “Il ne va pas assister au concours.”

        MAIS si on a un temps composé (Passé composé; plus-que-parfait; etc.; tous les temps passifs), la négation incide sur l’ auxiliaire (NE + AUXILIAIRE + PAS + VP):

         Affirmative: “Ils sont allés au Carrefour.”

         Négative: “Ils ne sont pas allés au Carrefour.”

         Affirmative: “Les oranges ont été mangées par lui.” (Passive)

         Négative: “Les oranges n’ ont pas été mangées par lui.” (Passive)

La négation avec POINT est plus forte que celle de NE… PAS (son sens sera équivalent à celui de la négation avec NE… PLUS. En portugais pourra se traduire par “nada“):

Votre taux de chollestérol est assez élevé: point de frites, point de graisses, point d’ oeufs, point d’ alcool.

·                     1.2. S’ il s’ agit de la négation d’ une alternative (disjonction), on a NE… NI… NI... , au lieu de NE… PAS:

         Affirmative: “Prends-tu du café ou du lait?”(Type Interrogatif)

Négative: “Je ne prends ni café ni lait.”(Type déclaratif)

·                     MAIS on dit:

 NI Jean NI Pierre ne sont à la maison.

 1.3. DES CAS PARTICULIERS:

 Si on utilise une particule qui indique déjà une négation __ total ou partielle __ le PAS disparaît et donne lieu à d’ autres particules (ou constructions) négatives:

 1.3.1. NE… JAMAIS (apparaît aussi comme antonyme de souvent, toujours, déjà…). Ce type de négation indique que l’ actio’ existe à aucun moment.

   Tu as dit ça?

   Non, je ne dirais jamais ça.

   Tu as dejà vu un O. V. N. I. ?

   Non, je n’ en ai jamais vu.

   Tu vas souvent à l’ opéra?

   Non, je n’ y suis jamais allé.

   1.3.2. PAS ENCORE et NE… PAS ENCORE:

   “Tu es déjà allé à Paris?” R: “PAS ENCORE”. ouNon, je n’ y suis PAS ENCORE allé.

   “As-tu déjà décidé où aller passer ces vacances?” R: “Je n’ ai PAS ENCORE décidé où j’ irai paser ces vacances.

   1.3.3. NE… PLUS (apparaît comme antonyme de encore). Cette négation indique que l’ action a cessé d’ exister.

   Tu as encore mal à la tête?

   Non, je n’ en ai plus.

   Il parle encore?

   Non, il ne parle plus.

   Il est venu du travail. Alors il ne travaille plus.

   NE… PLUS donne lieu à NON PLUS quand on réitérer un sens négatif [en portugais a le sens de “também não“]:

   “As-tu encore de l’ argent? __ R1: “Non, je n’ ai plus d’ argent.” __ R2: “Moi non plus.

   “A-t-elle encore la patience de répéter?” __ R1: “Non, elle n’ a plus de patience… Et nous non plus.

   1.3.4. NE… GUÈRE (négation partielle: en portugais a le sens de “mal”, “não muito”, “muito pouco”)

   Tu connais bien la France?

   Non, je ne la connais guère.

   Tu aimes beaucoup faire la cuisine?

   Non, je n’ aime guère la faire.

   1.3.5. NE… PERSONNE ou PERSONNE… NE (apparaît comme antonyme de quelqu’ un, les personnes, les gens, etc.):

    Tu es allé chez tes oncles?

    Oui, mais je n‘ y ai trouvé personne.

    Quelqu’ un t’ a aider pour ce travail?

    Non, personne ne m’ a aidé.

    Tu connais ces persponnes-là?

    Non, je n’ y connais personne.

    MAIS quand PERSONNE occupe la fonction de SUJET, la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    PERSONNE ne m’ a aidé

    Il n’ aime PERSONNE… et PERSONNE ne l’ aime.

    1.3.6. NE… RIEN (apparaît comme antonyme de quelque chose, tout…):

    Tu bois une bière?

    Non, je ne bois rien.

    Tu as mangé?

    Non je n’ ai rien mangé.

    Tu prends quelque chose?

    Non, je ne prends rien.

    MAIS dans les cas où RIEN occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE), la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    RIEN ne vaut une belle nuit de sommeil.

    RIEN ne m’ empêchera d’ atteindre ce que je veux.

    1.3.7. NE…. QUE (Négative restrictive. Fonctionne comme équivalente de l’ adverbe seulement):

    Il y a seulement trois ans.” => “Il n’ a que trois ans.”

     Vous avez seulement deux minutes pour finir votre travail.” => “Vous n’ avez que trois minutes pour finir votre travail.

     1.3.8. NE… PAS DU TOUT ou PAS DU TOUT (correspond à une gradation de l’ intensité de la négation):

    “Je n’ aime pas du tout les fèves. (Não gosto nada de favas)

    “Je ne me suis pas du tout reposé pendant les vacances. (Não descansei nada durante as férias)

    Il ne travaille pas du tout, quand tu es là. (Ele não trabalha nada, quando tu cá estás.)

   “Tu aimes ça?” ” __ Pas du tout.” (=> Je n’ aime pas du tout ça.)

   1.3.9. NE… AUCUN / AUCUNE

   “__ Tu as mangé des pommes?”

   ” __ Non, je n’ ai mangé aucune.”

   MAIS dans les cas où AUCUN / AUCUNE occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE et RIEN), la particule NE viendra après cet indéfini:

   AUCUN d’ entre nous n’ ira en vacances.

   AUCUN de ses amis n’ est venu le visiter.

  NE… AUCUN peut aussi être remplacé par NE… NUL

  Je n’ attends AUCUN ami. => Je n’ attends NUL ami.

  1.4. Le NE comme particule EXPLETIVE (le NE expletif sert à peine à renforcer le sens de la phrase):

  Je crains qu’ il NE fasse des bêtises. [après des verbes qui indiquet DOUTE ou SOUCI]

  Je ne ferai rien à moins que tu NE le dises. [après À MOINS QUE __ facultatif]

  Ne sortez pas sans que vous N’ ayez rangé votre chambre. [après SANS QUE __ facultatif]

   Pense, avant que tu NE dises de bêtises. [après AVANT QUE __ facultatif]

  Il joue du piano mieux qu’ il NE chante. [phrase comparative]

  D’ autres cas d’ OMISSION de PAS:

  1.5.1. Dans des phrases telles que:

  Qui ne le comprendrait?”

  “Qui ne le croirait?”

  1.5.2. Dans des structures telles que:

  Je ne sais comment résoudre ce problème.”

  Il ne savait à qui s’ adresser.”

  Il ne saura quoi faire.”

  1.5.3. Avec les verbes POUVOIR, CESSER DE, OSER, suivis d’ un INFINITIF:

  “Je n’ ose lui dire ce que j’ ai fait.”

  “Je ne puis vous rendre vos affaires.”

  “Il ne cesse de parler, le bavard!”

TABLEAU-SYNTHÈSE SUR LA NÉGATION

PARTICULES

NÉGATIVES

AFFIRMATIVE

NÉGAIVE

NE… PAS

Ils mangent du pain.

Ils l’ ont vu.

Ils ne mangent pas de pain.

Ils ne l’ ont pas vu.

NE… JAMAIS

Elles vont souvent au cinéma.

Il parle encore.

Elles ne vont jamais au cinéma.

Il ne parle plus.

NE… PLUS

Vous y serez toujours.

Vous n’ y serez plus.

NE… PERSONNE (Objet)

J’ ai vu mes camarades / quelqu’ un.

Je n’ ai vu personne.

PERSONNE NE (Sujet)

Tout le monde marche.

Personne ne marche.

NE… RIEN (Objet)

J’ entends quelque chose.

Je n’ entends rien.

RIEN NE (Sujet)

Tout est arrivé.

Rie’ est arrivé.

NE… AUCUN (Objet)

J’ ai reconnu quelques-uns.

Je n’ ai reconnu aucun.

AUCUN NE (Sujet)

Quelqu’ un est là.

Aucu’ est là.

NE… NI…

NE… NI… NI

NI… NI… NE

Elle a dansé et chanté

Lui et ses frères, ils sont venus.

Ils ont répondu, les uns et les autres.

Elle n’ a dansé ni chanté

Ni lui ni ses fr*ères ne sont venus.

Ils n’ ont répondu ni les uns ni les autres.

 

Réponses Négatives Courtes: quelques exemples

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

C’ est ennuyeux?

Non, pas du tout.

Absolument pas.

Voulez-vous encore du gâteau?

Merci, plus du gâteau.

Je vous ai fait mal?

Non, ce n’ est rien.

Voulez-vous une cigarette?

Non, merci.

Il y a encore du lait?

Non, plus du tout.

Tu veux du dessert?

Non, merci, pas de dessert.

 

2. LA VOIX PASSIVE (FORME PASSIVE):

2.1. Voyons ce qui se passe dans le passage de l’ ACTIVE Á la PASSIVE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

La poussière noircit les maisons.

=> Les maisons sont noicies par la poussière.

AU NIVEAU FONCTIONNEL, ON CONSTATE QUE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

Sujet <=>

La poussière

par la poussière

<=> Complément d’ Agent

Prédicat <=>

Présent Actif:

noircit

Présent Passif:

sont noircies

<=> Prédicat

Compl. d’ Obj. Dir. <=>

les maisons

les maisons

<=> Sujet

·                             

2.2. LES CHANGEMENTS ENTRE L’ ACTIVE ET LA PASSIVE:

2.2.1. TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DES SYNTAGMES NOMINAUX:

ACTIVE

PASSIVE

Le SUJET de l’ active

 

 

 

Un agent l’ accompagnait.

Un mur entoure la propriété.

occupe à la passive la fonction de COMPLÉMENT D’ AGENT.

Celui-ci est habituellement introduit par la préposition PAR.

Cependant, avec certains verbes passifs, on peut avoir la préposition DE.

Il était accompagné d’ un agent.

La propriété est entourée d’ un mur.

Le COMPLÉMENT D’ OBJET DIRECT de l’ active:

Nous avons bu une bière.

occupe à la passive la fonction de SUJET:

Une bière a été bue par nous.

·                    

 

2.2.2. LES TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DU SYNTAGME VERBAL:

TEMPS VERBAL

ACTIVE

PASSIVE

Indicatif Présent:

“Le train écrase une voiture.”

Une voiture est écrasée par le train.

Indicatif Imparfait:

Le train écraisait une voiture.

Une voiture était écrasée par le train.

Passé composé

Le train a écrasé une voiture.

Une voiture a été écrasée par le train.

Passé simple:

Le train écrasa des voiture.

Des voitures furent écrasées par le train.

Futur simple:

Le train écrasera une voiture.

Une voiture sera écrasée par le train.

Conditionnel Présent:

Le train écraserait la moto…

La moto serait écrasée par le train…

Futur antérieur:

Le train aura écrasé une voiture.

Une voiture aura été écrasée par le train.

NOTE: Il faut faire attention à la correspondance des verbes entre l’ active et la passive, et, dans celle-ci, aux accords avec le PARTICIPE PASSÈ:

La voix passive, ayant comme auxiliaire le verbe ÊTRE, exige l’ accord du PARTICIPE PASSÉ avec le SUJET, en genre et uombre.

·                    

 

2.2.3. QUELQUES REMARQUES SUR LA CORRESPONDANCE PRONOMINALE

2.2.3.1. Le complément d’ objet direct est un pronom personnel:

C. O. D. de l’ ACTIVE

SUJET de la PASSIVE

Me …………………………..>

Te ……………………………>

Le / la / l’ ………………..>

Nous……………………..>

Vous ………………………>

Les ………………………..>

Je

Tu

Il ou Elle

Nous

Vous

Ils ou Elles

“Il m’ a vu hier.”

J’ ai été vu par lui hier.”

2.2.3.2. Si le complément d’ objet direct est le pronom relatif QUE, à la passve il prendra la forme du sujet QUI:

ACTIVE

PASSIVE

QUE __ C. O. D.:

QUI __ SUJET:

Je connais les chansons QU’ il chante.

“Voilà la maison QU’ ils ont achetée.

Je connais les chansons QUI sont chantées par lui.

La maison QUI a été achetée par eux c’ est celle-là.

2.2.3.3. Le COMPLÉMENT D’ AGENT est habituellement introduit par PAR. Mais il apparaît aussi la préposition DE:

3.1. Soit quand la phrase exprime un état de choses:

3.2. Soit quand l’ agent est une idée, une chose abstraite:

“Il est aimé de ses supérieurs”;

Elle était accompagné de son mari.“;

La route est bordée de fleurs.

“Il se sentit saisi de peur.”;

“N’ êtes-vous pas frappé de stupeur.”

 

C. TYPES DE PHRASE: INTERROGATIVE et EXCLAMATIVE

1. LA PHRASE INTERROGATIVE:

1.1. INTERROGATIVE PAR INTONATION __ Une phrase déclarative peut se transformer dans une INTERROGATIVE par le simple changement de l’ INTONATION:

Il a bien travallé.” [déclarative] => “Il a bien travaillé?” [interrogative]

On frappe à la porte.” [déclarative] => “On frappe à la porte?” [interrogative]

1.2. INTERROGATIVE PAR INVERSION DU SUJET __ à la simple INTONATION on ajoute L’ INVERSION DU SUJET:

Elle aime jouer du piano.” [déclarative] => “Aime-t-elle jouer du piano?” [interrogative]

Michel viendra ce matin. [déclarative] => “Michel viendra-t-il ce matin?” [interrogative]

Temps du verbe

Le verbe varie en mode, en voix, en personne, eombre (voir personne grammaticale), et en temps.

On appelle “temps du verbe” les formes par lesquelles le verbe situe l’action sur la ligne du temps, passéprésentfutur. Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Chaque mode possède plusieurs temps. Le gérondif n’en a qu’un, tandis que l’ indicatif, le plus riche, en compte huit.

L’indicatif, par exemple, peut être au : présent, passé composé, imparfait, passé simple, plus-que-parfait, futur simple, passé antérieur, futur antérieur.

L’impératif, uniquement au présent et au passé.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées particulières où ils sont présentés et commentés. Vous pouvez vous y rendre en cas de besoin.

On distingue les temps simples, formés du verbe seul – radical et désinence (Il chante, il chantait, il chantera, etc.), les temps composés formés du verbe au participe passé et d’un auxiliaire au temps simple (Il a chanté, il avait chanté, il eut chanté, etc.), les temps surcomposés (rares) formés d’un auxiliaire à un temps composé et du verbe au participe passé (Il a eu chanté, il avait eu chanté, il aurait eu chanté).

Conjugaison

Les verbes se divisent en trois grands groupes de conjugaison selon la finale qu’ils présentent à l’ infinitif et au participe présent.

1er groupe = “er” sur le modèle de aimer.

2e groupe = “ir” sur le modèle de finir.

3e groupe = tous les autres verbes “oir”, “re”, le verbe “aller, et les “ir” sur le modèle de “sentir”.

Le 1er groupe compte 90% des verbes existant en français, la conjugaison de ce groupe est régulière (sans exceptions). La grande majorité des verbes nouveaux (radiographier, atomiser, etc.) sont créés sur le modèle de “aimer“, 1er groupe.

Le second groupe comprend quelque trois cents verbes qui sont de type régulier. Sur le modèle de “finir”, participe présent en “-issant” et indicatif présent en “-is”.

Le 3e groupe comprend en plus de “aller“, une trentaine de verbes en “ir” sur le modèle de “sentir”, dont le participe présent se termine en “-ant”, une trentaine en “-oir” (recevoir), et une centaine en “-re“. C’est le groupe des exceptions et des verbes irréguliers.

Verbe (description)

Le verbe est le mot essentiel de la langue. Il varie en mode, en temps, en voix, en personne (voir personnes grammaticales) et eombre. Au participe passé il varie parfois en genre.

Une description complète du verbe doit prendre en compte tous ces éléments.

On distingue en premier les verbes d’action et les verbes d’état. Un verbe d’action exprime une action faite ou subie par le sujet (Il lance une pierre. Il réfléchit. L’arbre est découpé.). Un verbe d’état (sembler, paraître, devenir rester, demeurer, etc.) exprime un état du sujet (Il semble triste).

Le verbe d’action peut se présenter sous deux (trois) aspects, selon la position du sujet par rapport à l’action que décrit le verbe, c’est ce que l’on appelle ses voix. Il est à la voix active si le sujet fait l’action (Pierre construit une maison), il est à la voix passive si le sujet subit l’action (Une maison est construite par Pierre). Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne. Certains verbes n’existent qu’à la forme (ou voix) pronominale (se souvenir, s’écrier, s’abstenir, etc.).

Après avoir cerné sa voix il faut préciser le sens du verbe. Pour un verbe d’action on dira s’il est transitif ou intransitif (les verbes d’état ne sont pas transitifs, ils ont pour rôle de relier l’ attribut au sujet, ce sont des verbes attributifs). Pour un verbe pronominal il faudra préciser ses divers sens possibles réfléchi, réciproque, passif, subjectif” voir pronominal.

Quelle que soit sa voix un verbe à sept modes possibles ” indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif, infinitif, participe, gérondif“. Voir modes ou directement un des modes.

Après avoir défini le mode, il faut préciser le temps ( présent, imparfait, futur, passé, plus-que-parfait). Voir temps (du verbe) ou directement un de ces temps.

Les personnes et le nombre : première personne, deuxième, etc. Voir personnes grammaticales.

Le modèle de conjugaison. Voir conjugaison. Les tournure ou forme du verbe, on distingue les tours : affirmatif, interrogatif, interro-négatif (Il mange. Mange-t-il? Ne mangera-t-il pas?). Voir interrogative, négation.

La construction peut être personnelle ou impersonnelle. Certains verbes sont essentiellement impersonnels (les verbes décrivant des phénomènes météorologiques + il faut, il s’agit, il appert). De nombreux autres peuvent se construire des deux manières (Un accident m’est arrivé, Il m’est arrivé un accident). Voir impersonnels.

Le mot du jour :

Croisée (adjectif féminin singulier)

1.     formant une croix

2.     entrecroisée pour un tissue

3.      qui converge mais en provenant de différentes directions

4.     résultant du croisement de deux espèces animals

5.     (nom féminin singulier)

6.     point de rencontre de voies de communication

7.     châssis de fenêtre, fenêtre elle-même.

8.     en histoire, femme participant à une croisade

9.     par extension, femme menant une campagne acharnée pour une idée, une cause
Présent

Le présent, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps passé – présent – futur, le présent indique que l’action qu’exprime le verbe est en train de se dérouler (Il mange en ce moment).

Selon le mode : doute, interdit, éventualité, réalité, on utilisera le présent de l’indicatif, du subjonctif, du conditionnel, de l’impératif, etc. (voir modes).

Au sens strict, le présent indique que le fait a lieu au moment même de l’écrit ou de la parole. Mais celui qui parle, celui qui écrit, peut se projeter n’importe où sur la ligne du temps, il peut étendre l’instant de la parole et le faire déborder en arrière sur le passé, en avant sur l’avenir. Le présent, dans ces emplois particuliers, peut alors exprimer diverses nuances :

une action habituelle – présent d’habitude : Il travaille le soir ;

un fait passé – présent de narration : Alexandre le Grand se dirige alors vers l’Orient ;

– une vérité générale : Le soleil se lève à l’Est;

un fait futur après “si” conditionnel : Si tu parles le groupe est perdu ;

– un fait futur présenté comme certain : Un mot de plus, je sors! ;

un fait qui déborde légèrement soit dans le passé, soit dans le futur : Il nous quitte à l’instant. Il revient tout de suite.

Passé

Sur la droite du temps le verbe peut indiquer que l’action qui se passe au moment de la parole se déroule dans le passé, le présent ou le futur.

Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Les temps du passé sont :

imparfait (je mettais) : indique un fait se déroulant dans le passé mais n’offrant d’intérêt ni par son origine, ni par sa fin (voir aussi, plus précisément, imparfait);

passé simple (je mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé;

passé composé (ou passé indéfini) (j’ai mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé mais pouvant avoir, avec le moment où l’on parle, quelques relations;

plus-que-parfait (j’avais mis) : exprime un fait achevé par rapport à un autre fait lui aussi passé;

passé antérieur (j’eus mis): exprime un fait accompli, soit par rapport à un autre fait passé, soit par rapport à un complément de temps situant une marque dans le passé (la semaine dernière, hier…).

Futur

Le futur, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps : passé – présent – futur, le futur indique que l’action qu’exprime le verbe se déroulera plus tard (Il mangera tout à l’heure).

Le futur appartient au mode indicatif, celui-ci est le mode du fait, de la certitude, de la déclaration, du jugement, de la croyance, etc. A l’intérieur de ce mode, le futur indique diverses situations par rapport au temps de l’action.

1. le futur simple (Nous paierons. Vous apprécierez) indique un fait à venir au moment de la parole (La semaine prochaine nous partirons en congé).

Il s’utilise parfois à la place de l’ impératif qui lui aussi concerne le futur (Sortez! Vous voudrez bien sortir.).

On l’emploie à la place du présent de l’indicatif pour atténuer l’expression (Je vous demande de régler votre dette. Je vous demanderai de régler votre dette).

2. le futur antérieur : indique qu’une action sera passée lorsqu’une seconde arrivera (Dès que tu auras fini, nous partirons) ou qu’une action sera passée dans le futur (A ce moment-là, il aura fait des progrès). Il s’utilise aussi pour atténuer l’expression ou pour indiquer, dans un renversement de temps, le caractère pittoresque, exceptionnel, d’un fait déjà accompli (C’est impossible ! Vous aurez mal compris. Nous sommes perdus, c’est le concierge qui nous aura vendus).

Plus-que-parfait

Le plus-que-parfait est un temps du mode indicatif et du mode subjonctif. Le plus-que-parfait indique un fait passé (c’est donc un temps du passé), ce fait est antérieur à un autre fait, passé lui aussi. Peu importe le délai écoulé entre les deux faits.

Dès l’ouverture de la porte nous avions compris.
Dès l’année 1968, cela fait maintenant près de trente ans, nous avions compris.

Lorsque le fait au plus-que-parfait est en rapport avec un fait décrit par un second verbe, celui-ci est à l’ imparfait, au passé simple, ou au passé composé.

Il venait une bonne odeur de soupe car la maîtresse de maison avait commencé le repas.

Il crut que nous étions d’accord car nous avions souri à ses propositions.

Le plus-que-parfait s’utilise parfois dans une volonté d’atténuation en rejetant dans le passé un fait présent.

On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”.

Après un “siconditionnel, on emploie obligatoirement le plus-que-parfait si le fait est dans le passé.

Si tu m’avais prévenu, je ne serais pas parti.

Remarquez que le verbe de la principale est au passé du conditionnel.

Le plus-que-parfait a un temps surcomposé, peu employé, et la plupart du temps, uniquement si le verbe de la principale est lui-même au plus-que-parfait.

S’il lui avait eu fait visiter un lieu qu’il connaissait, il lui aurait dit.

Imparfait

L’imparfait est parfois dit “le présent du passé”. Il exprime une action en cours dans le passé, au moment où une autre action, elle aussi passée, se produit. L’imparfait ne décrit ni le début, ni la fin de l’action en cours (Comme j’arrivais, j’entendis un grand bruit).

Il peut exprimer des nuances très proches du présent de l’ indicatif :

une action située à un moment précis du passé – imparfait narratif (En mars 1871, Paris était en flammes);

une action qui dure – dans le passé (Le vent soufflait et emportait les nuages);

une action habituelle – imparfait d’habitude (Le colonel soupait à 8 heures et partait rendre visite à Mme Lupin);

un futur proche d’un passé (Nous avons appris que tu partais demain).

D’autres nuances résultent du contexte (un fait possible, une supposition, etc.). L’imparfait s’emploie très souvent pour atténuer une demande ou pour marquer la politesse (Je voulais vous demander…Vous désiriez…).

 

Voix active et voix passive

On appelle “voix” les formes que prend le verbe pour exprimer le rôle du sujet dans l’action. On distingue traditionnellement la voix passive et la voix active. (Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne, d’autres le considèrent comme un cas particulier de la voix active). Voir pronominal.

Dans la voix active, le sujet fait l’action (Pierre mange du pain). Dans la voix passive, le sujet subit l’action (Le pain est mangé par Pierre).

La voix passive et la voix active représentent donc des types de constructions. On peut, lorsque le verbe est transitif direct, exprimer les mêmes idées en utilisant l’une ou l’autre voix.

Le maçon construit la maison.

La maison est construite par le maçon.

Comme on le remarque, les mêmes mots dans la phrase n’ont pas les mêmes fonctions. Le groupe nominalle maçon“, sujet dans la voix active, est devenu complément d’agent dans la voix passive. Le groupe “la maison”, COD dans la voix active, est maintenant sujet. Le verbe aussi a changé de forme, il est maintenant à une forme composée.

La transformation passive peut servir (la plupart du temps mais, hélas, pas toujours) à définir si un verbe est transitif direct. Seuls les verbes transitifs directs acceptent la transformation passive (exceptions : obéir, désobéir, pardonner). Elle permet parfois de trouver le complément d’objet direct. Le complément d’objet direct du verbe actif devient le sujet du verbe passif.

Modes verbaux personnels et impersonnels

Les modes représentent la manière dont l’action exprimée par le verbe est conçue et présentée. L’action peut être mise en doute, affirmée comme réelle, éventuelle, etc.

Quelle que soit sa voix ( active, passive ou pronominale) un verbe a sept modes possibles.

l’ indicatif présente l’action comme réelle;

le conditionnel présente l’action comme éventuelle;

l’ impératif présente l’action comme un ordre;

le subjonctif présente l’action comme désirée, envisagée ou douteuse;

l infinitif dit, sans plus, ce qu’est cette action;

– le participe exprime l’action comme le ferait un adjectif;

– le gérondif indique une circonstance (c’est la forme adverbiale du verbe).

L’indicatif, le conditionnel, l’impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c’est-à-dire qu’ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes…).

L’infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n’admettent pas la distinction des personnes grammaticales.

Pour le mode du verbe dans la proposition subordonnée, voir locutions conjonctives et mode.

Conditionnel

Le conditionnel est un mode du verbe, c’est une façon de concevoir et de présenter l’action. Le conditionnel présente l’action (au sens large) qu’indique le verbe, comme éventuelle ou dépendante d’une condition – exprimée ou non.

Il viendrait si nous l’invitions.

Il mangerait trop.

Il peut marquer :

un fait futur et possible à certaines conditions.
(S’il me le demandait, j’irais);

– un fait présent ou même passé qui ne s’est pas réalisé.
(S’il était grand il serait plus fort que toi).

En dehors des cas d’emploi stricts, on utilise souvent le conditionnel pour atténuer une affirmation (Je voudrais encore un peu de café. Il y aurait eu une crise importante dans le groupe). Il exprime parfois l’indignation ou l’étonnement (Quoi ! Vous vous dédiriez pour si peu!). Il indique encore un fait imaginaire, à la manière des enfants (Tu serais le gendarme et moi je serais le voleur).

Impératif

L’impératif est le mode des phrases injonctives, il exprime l’ordre (tour affirmatif : Fuyez!) ou la défense (tour négatif : Ne bougez pas).

C’est le plus pauvre des quatre modes personnels : il n’a que trois personnes grammaticales et pas de pronom sujet (2e du singulier : mange, 1re du pluriel : mangeons, 2e du pluriel : mangez).

L’impératif n’a que deux temps : présent (temps simple : cours, courons, courez), passé (temps composé, très limité d’emploi : aie couru, ayons couru, ayez couru).

Des trois voix : active, passive, pronominale, seule la voix active accepte le temps du passé.

Certains verbes sont défectifs à l’impératif (pouvoir, devoir).

Notez que la 1re personne du pluriel peut signifier une 2e personne du singulier (politesse) ou du pluriel (plusieurs personnes) et même une 1re du singulier si le scripteur s’exhorte lui-même (Allons, dépêchons mon ami. Allons, dépêchons jeunes gens. Allons-y!). Voir personnes grammaticales.

Les verbes du 1er groupe forment la 2e personne de l’impératif présent en “e” (mange, saute, chante). Les verbes des 2e et 3e groupe forment la 2e personne en “s” (finis, cours, bois). Voir conjugaison. Les exceptions suivantes provoquent parfois des erreurs :

Infinitif

L’infinitif est souvent appelé la forme nominale du verbe. C’est la forme la plus simple de l’expression verbale ; avec le participe et le gérondif, il est l’un des trois modes dits impersonnels. Il ne porte ni l’indication de nombre ni l’indication de personne (manger, boire, danser, dormir)

1. Infinitif comme nom : il peut avoir toutes les fonctions du nom.

2. Infinitif comme verbe : il peut conserver toute sa valeur de verbe et être le noyau d’une proposition, celle-ci est alors dite infinitive (Il ne sait pas où passer la soirée). Mais on peut aussi le trouver comme noyau d’une principale.

Dans une proposition principale (ou indépendante) il exprime :

l’ordre ou la défense, il est alors proche de l’ impératif (Ne rien jeter par la fenêtre);

linterrogation ou l’ exclamation (Que faire ?);

l’affirmation (Et les enfants de pleurer).

Dans une subordonnée, complétive ou relative, il est la plupart du temps en position de complément d’objet (Il écoute son fils jouer du piano). Il faut pour cela que l’infinitif ait son sujet propre.

Subjonctif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale), un verbe a sept modes possibles (voir modes). le subjonctif est essentiellement le mode de la subordination, de l’indécision, du doute, du fait pensé. C’est aussi le mode le plus délicat d’emploi.

Il a quatre temps qui vont deux par deux : présent et passé, imparfait et plus-que-parfait.

le présent exprime aussi bien le futur (Je veux que tu écrives la préface au mois de mars de l’année prochaine).

le passé exprime l’antériorité par rapport au moment actuel (Je veux qu’il ait connu le second personnage au moment où il abandonne son travail).

le plus-que-parfait exprime l’antériorité par rapport à l’imparfait (Je voulais que tu eusses connu mon enfance).

Le subjonctif se rencontre en proposition principale ou indépendante, il exprime un ordre ou une défense (Qu’il sorte! Qu’il ne touche pas mes livres.), un souhait (Puissiez-vous prendre la bonne décision), une supposition (Qu’il ait la santé et nous pourrons compter sur lui), une concession (Qu’il ne l’ait pas fait exprès, voilà qui ne nous avance guère).

En proposition subordonnée le subjonctif s’emploie après des verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, le doute, le désir, etc. Après “que” introduisant une subordonnée complément d’objet mise en tête de la phrase. Après des verbes d’opinion, de déclaration, de perception quand le fait est simplement envisagé. Dans de nombreuses subordonnées circonstancielles.

Cet usage du subjonctif est traité sous diverses entrées et nous vous conseillons de lire, en cas de besoin, locutions conjonctives et mode, “que” indicatif ou subjonctif, ainsi que la concordance des temps.

Indicatif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale) un verbe a sept modes possibles (voir modes). L’indicatif est essentiellement le mode du réel. Il s’emploie dans les phrases énonciatives, les phrases interrogatives et les phrases exclamatives. C’est le mode le plus riche en temps (le plus pauvre, le gérondif n’a qu’un seul temps : En marchant. En rêvant), l’indicatif en a huit : quatre simples et quatre composés :

le présent;

– l’ imparfait;

– le passé simple;

– le futur simple;

– le passé composé;

 – le plus-que-parfait;

– le passé antérieur;

le futur antérieur.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées que vous pouvez consulter en cas de besoin.

Personnes grammaticales

Le verbe varie selon la personne, le nombre, le mode et le temps (voir temps (du verbe).

Le verbe varie en personne, c’est-à-dire qu’il change sa terminaison selon que le sujet est à la première personne (je chante), à la deuxième personne (tu chantes) ou à la troisième personne (ils chantent). Voir conjugaison.

Parmi les sept modes possibles d’un verbe (indicatif, conditionnel, impératif, etc.), trois modes n’acceptent pas la variation selon les personnes, il s’agit de l’ infinitif (chanter), du participe passé (chanté/e), du gérondif (chantant). Ces modes sont dits impersonnels.

La première personne représente celui qui parle ou qui écrit (Je partirai demain). Au pluriel, la première personne représente un ensemble dans lequel se comprend celui qui parle ou écrit (Nous partirons demain).

La deuxième personne représente le destinataire, auditeur ou interlocuteur (Tu partiras demain). Au pluriel la deuxième personne représente un ensemble d’interlocuteurs (Vous partirez demain).

La troisième personne représente l’être ou la chose dont on parle (Il partira demain. Cet homme partira demain). Au pluriel la troisième personne représente des êtres ou des choses dont on parle.

Bien entendu, les personnes peuvent se confondre, soit que celui qui parle s’adresse à lui-même (Je me dis :pourquoi tu as fait cette bêtise!“, soit que le locuteur utilise un “nous” de politesse ou de majesté (Nous avons étudié de nombreuses sources…, le “nous” ne représentant qu’un personne), soit encore qu’il s’adresse à son interlocuteur en utilisant un “vous” de politesse.

Auxiliaires et semi-auxiliaires

Les verbes auxiliaires sont des verbes qui “aident” à la conjugaison d’autres verbes en formant les temps composés (Il a dormi. Nous avons crié). Voir temps (du verbe).

Les principaux auxiliaires sont “êtreetavoir“. A côté de ces deux auxiliaires principaux, certains verbes qui servent à exprimer des nuances dans la conjugaison “faire“, “venir“, “aller“, “devoir“, “laisser“, etc. sont qualifiés de semi-auxiliaires. (Il va partir. Nous irons vous voir. La montagne doit être enneigée.)

1. se conjuguent avec “être” :

les temps composés de tous les verbes pronominaux;
– les temps composés de certains verbes
intransitifs “aller, devenir, éclore, entrer, mourir, naître, rester, sortir”, etc.;

– la voix passive.

2. se conjuguent avec “avoir” :

les verbes “avoir” et “être”;

les verbes transitifs;

la plupart des verbes intransitifs;

tous les verbes impersonnels.

Verbes défectifs

Les verbes défectifs sont les verbes qui ne sont pas utilisés à certains temps ou à certaines personnes. Voir t emps (du verbe), personnes grammaticales.

Exemples :

Accord des verbes impersonnels                                

Les verbes impersonnels sont des verbes uniquement employés à la troisième personne du singulier (Il pleut). Ils sont dits impersonnels car le sujet “il” ne désigne rien (aucun être, aucune chose).

 Certains verbes sont impersonnels de manière habituelle (Il pleut, Il neige), ce sont les verbes décrivant des phénomènes météorologiques, d’autres le sont de manière occasionnelle. Un grand nombre de verbes personnels peuvent, en effet, se construire impersonnellement.

Des choses bizarres lui sont arrivées.

Il lui est arrivé des choses bizarres.

Les verbes impersonnels ou les verbes personnels construits impersonnellement peuvent avoir un sujet apparent “il“, et un sujet réel postposé (Il lui est arrivé des choses bizarres) ce sont des choses bizarres qui sont arrivées à “il“. Voir sujet apparent, sujet réel.

Règle : Les verbes impersonnels ou les verbes personnels construits impersonnellement s’accordent toujours avec le sujet apparent “il”.

Verbes pronominaux

Les verbes pronominaux sont ceux qui sont accompagnés d’un pronom reprenant le sujet (Je me lave. Tu te dépêches. Il se regarde. Nous nous regardons. Vous vous levez). Le pronom qui reprend le sujet est dit pronom conjoint.

Un verbe d’action peut se présenter sous trois aspects, trois voix : voix active (le sujet fait l’action, voix passive (le sujet subit l’action), voix pronominale dite voix moyenne (pronom reprenant le sujet).

De très nombreux verbes peuvent exister aux trois voix (Je regarde, je suis regardé, je me regarde). Certains n’existent qu’à la voix passive, certains, enfin, n’existent qu’à la voix pronominale (se souvenir, se repentir, etc.), ce sont les verbes essentiellement pronominaux.

Le pronom conjoint qui reprend le sujet est tantôt analysable, tantôt vague et sans fonction précise. Parmi les pronominaux à pronom conjoint analysable on distingue les réfléchis et les réciproques. Lorsque le pronom conjoint est vague et inanalysable on distingue les passifs et les subjectifs.

1. les réfléchis indiquent que le sujet (ou les sujets) exerce une action sur lui-même (Il se lave. Il se rase. Il se regarde. Elle se parle, etc.). Le pronom conjoint peut alors être COD ou COI (COD = Il se lave. COI = Elle se parle).

2. les réciproques indiquent que les sujets (collectif ou pluriel) exercent une action l’un sur l’autre (ou les uns sur les autres) et réciproquement (Ils s’appellent. Ils se cherchent. Vous vous parliez. Ils se regardent. etc.).

3. les passifs indiquent que le sujet subit l’action mais que l’être ou la chose qui accomplit cette action (l’agent) n’est pas nommé (La ville se voit de loin. Il s’appelle Pierre. L’or s’achète cher, etc.).

4. les subjectifs : le pronom est un élément totalement incorporé au verbe. Il s’agit surtout de verbes qui n’existent qu’à la forme pronominale (s’accouder, s’écrouler, se méfier, s’exclamer, s’écrier, etc.). Ces verbes sont dits essentiellement pronominaux. On trouve aussi dans cette catégorie, des verbes existant à la voix active mais avec une signification différente (S’apercevoir = se rendre compte, apercevoir = voir. S’oublier = ne plus penser à soi, oublier = omettre).

Un verbe peut avoir les quatre nuances : réfléchi (Il s’aperçoit dans la glace), réciproque (Ils s’aperçoivent sur la place), passif (La ville s’aperçoit de loin), subjectif (Il s’aperçoit de son erreur).

Les nuances des verbes pronominaux sont importantes pour l’accord des participes passés (voir participe passé des verbes pronominaux).

Verbes transitifs et intransitifs

Le verbe est certainement le mot le plus important de la phrase et il fait l’objet de nombreuses descriptions (voir description du verbe). La première consiste à savoir s’il s’agit d’un verbe d’action ou d’état. Le verbe exprime, en effet, essentiellement, une action faite ou subie par le sujet – ce sont les verbes d’action (Le feu brûle. Pierre chante, etc.), ou un état du sujet – ce sont les verbes d’état (Le feu est mort. Pierre semble malade).

Les verbes d’action peuvent se présenter sous trois aspects : voix active si c’est le sujet qui fait l’action (Le feu brûle. Pierre chante.), voix passive si le sujet subit l’action (Le bois est brûlé. La chanson est chantée.), voix pronominale lorsque le sujet est repris par un pronom personnel complément (Je me suis brûlé. Le feu s’est éteint).

Après avoir défini la voix du verbe il faut préciser son sens. Un verbe actif peut être transitif ou intransitif (la voix pronominale donne lieu à d’autres nuances. Voir pronominal. La voix passive ne donne pas lieu à cette distinction).

Un verbe transitif est un verbe accompagné d’un complément d’objet (Il mange une pomme. Il boit du vin. Il parle de son enfance).

Un verbe intransitif est un verbe qui n’est pas accompagné d’un complément d’objet (Il mange. Il boit. Il partira à l’aube. Il mangera bientôt).

Parmi les verbes transitifs certains sont accompagnés d’un complément d’objet direct (construit, directement sans préposition) ils sont, alors, dits transitifs directs, d’autres sont accompagnés d’un complément d’objet indirect (construit indirectement, à l’aide d’une préposition) et ils sont dits transitifs indirects. (Comparez : Il évoque son enfance = transitif direct. Il se souvient de son enfance = transitif indirect.)

La plus grande partie des verbes actifs sont tantôt transitifs (directs ou indirects) tantôt intransitifs – c’est-à-dire qu’ils peuvent être construits avec ou sans complément. Mais quelques-uns sont transitifs ou intransitifs de nature, essentiellement, c’est-à-dire qu’ils exigent ou ne peuvent pas être construits avec un complément

Suivant le verbe utilisé le complément d’objet sera donc obligatoire, interdit ou facultatif.

Participe présent et adjectif verbal

Si le participe passé, dans son emploi d’adjectif ne diffère pas de forme d’un emploi à l’autre, il n’en va pas de même pour le participe présent.

Le participe présent (forme en “ant” du verbe : chantant, dormant, courant, etc.) est invariable, l’adjectif varie eombre et en genre. Dans certains cas, l’orthographe diffère d’une forme à l’autre :

Dans les exemples suivants l’adjectif est la première forme :

adhérent, adhérant – coïncident, coïncidant
confluent, confluant – affluent, affluant
convergent, convergeant – détergent, détergeant
différent, différant – excellent, excellant
divergent, divergeant – équivalent, équivalant
négligent, négligeant – précédent, précédant
violent, violant – influent, influant
communicant, communiquant – vacant, vaquant
convaincant, convainquant – suffocant, suffoquant
provocant, provoquant – navigant, naviguant
délégant, déléguant – fatigant, fatiguant
intrigant, intriguant.

L’invariabilité du participe présent et les différences orthographiques entre l’adjectif et le participe, rendent indispensable de ne pas confondre les deux.

1. La forme en “ant” est participe présent quand :

elle est précédée de la négation “ne” : Il travaille seul, ne communiquant avec personne…

elle appartient à un pronominal : Ils avancent se convainquant mutuellement…
elle a un complément d’objet direct : Comparez : J’ai trouvé ces enfants remuants. J’ai trouvé ces enfants remuant leurs jouets.

elle forme le complément absolu (sujet et prédicat mais sans introducteur ni verbe conjugué) : Le hasard aidant.

– Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l’adverbe qui la modifie est placé après : Méfiez-vous des éléments changeant souvent.

2. La forme en “ant” est adjectif quand :

elle est attribut : Il est différent. Elle est différente.

– Le plus souvent, mais pas toujours, lorsque l’adverbe (autre que “ne”) qui la modifie est placé avant : Méfiez-vous des éléments souvent changeants.

Construction du participe présent

En principe, lorsque le participe est placé en début de phrase, cas fréquent des formules de politesse, la logique voudrait qu’il se rapporte au sujet du verbe principal de la phrase.

Sachant votre intérêt, j’ose vous proposer cette affaire.

En attendant votre réponse, je vous prie de recevoir…

Ayant relu le dossier, je pense que tous les éléments sont en place pour…

Et non:

Sachant votre intérêt, cette affaire pourrait vous…

En attendant votre réponse, recevez.

         Ayant relu le dossier, tous les éléments sont en place pour…

Le participe présent peut s’employer comme complément absolu. Il existe un sujet et un prédicat mais pas de forme conjuguée ni mot introducteur Dieu aidant, nous survivrons.

Pluriel des noms

Les noms ont un genre propre, masculin ou féminin. Une partie des êtres animés ont un genre correspondant au sexe (Un protecteur, une protectrice) mais, pour la plupart des noms, le genre est arbitraire (en cas de doute il faut consulter un dictionnaire).

Au contraire, le nombre fait partie des besoins de la communication. On utilise le singulier quand on désigne un seul être, une seule chose ou un seul ensemble – pour les collectifs (Un marin, des marins. Une pomme, des pommes. Un groupe, des groupes).

Le nombre peut concerner cinq mots : le nom, l’ article, l’ adjectif, le pronom, le verbe.

On forme le pluriel des noms en ajoutant uns” au singulier. Cette règle, bien entendu, souffre quelques exceptions.

– Les noms en “aueteau” forment le pluriel en “x” (Un bureau, des bureaux. Un flûtiau, des flûtiaux) sauf :landaus, sarraus“.

– Les noms en “eu” forment le pluriel en “x” (Un feu, des feux. Un jeu, des jeux) sauf :bleus, pneus“.

– Les noms en “ou” forment le pluriel en “s” (Un trou, des trous) sauf :poux, hiboux, choux, joujoux, genoux, cailloux, bijoux“.

Les noms en “al” forment le pluriel en “aux” (Un cheval, des chevaux. Un bocal, des bocaux) sauf :cal, bal, carnaval, pal, récital, régal, festival, chacal” qui le font en “s“.

– Les noms en “ail” forment le pluriel en “ssauf : “bail, corail, émail, gemmail, soupirail, travail, vantail et vitrail” qui le font en “aux“.

Il y a également des pluriels irréguliers :

Bétail forme au pluriel “bestiaux” ;

Bétail a un pluriel bétails peu utilisé ;

Le nom composé crédit-bail forme au pluriel “crédits-bails” ;

Le pluriel corails est employé pour des objets fabriqués dans cette matière, pour la partie rouge de la coquille Saint-Jacques, du homard ;

Le pluriel travails se rapporte à l’instrument du maréchal-ferrant (en technologie, machines servant à immobiliser les chevaux ou les boeufs pour qu’on les ferre ou les soigne).

– Les noms qui au singulier se terminent par “z“, “x“, ou “s” ne changent pas au pluriel.

Le pluriel des noms composés est un domaine où règnent à outrance hésitations et exceptions. Plusieurs tentatives ont été faites par des organismes autorisés pour mettre de l’ordre et de la simplicité. Le pluriel des noms composés est réglé par le dictionnaire des noms communs, dans la grande majorité des cas, vous n’aurez pas à vous en préoccuper.

Voir aussi : Noms propres (pluriel des), Genre (pour “amour, orgue, délice…).

Pluriel des noms propres

Les noms propres représentent des personnes, des lieux géographiques, des marques déposées ou des titres d’œuvres. L’invariabilité est la règle (des Picasso, les Bossuet, etc.), mais ils prennent le pluriel dans des cas bien précis.

1. les noms de personnes qui prennent la marque du pluriel :

les noms de familles royales, français ou francisés; (les Bourbons. Les Capets. Les Stuarts, etc.)

les noms propres employés “génériquement” à la place d’uom commun (antonomase); (Ce sont des Harpagons = Harpagons pour avares.)
les noms propres qui désignent des œuvres d’art. (Des Cupidons.)

2. les noms géographiques qui prennent la marque du pluriel :

les noms désignant plusieurs pays, fleuves, etc. de même nom; (Les Guyanes. Les Amériques. Les Espagnes, etc.)

les noms employés “génériquement” à la place d’un nom commun (antonomase). (De modernes Babylones.)

En dehors de ces cas particuliers tous les autres noms propres sont invariables : titres d’œuvres ou de journaux, marques déposées, noms de famille non francisés (les Romanov), noms composés homonymes (Il existe plusieurs Saint-Sauveur).

Les pronoms personnels

Les pronoms personnels désignent:

·                     le locuteur (première personne) ;

·                     l’interlocuteur (deuxième personne) ;

·                     la personne ou la chose dont on parle (troisième personne).

Les formes conjointes (ou clitiques) sont placées à côté du verbe (Je lui parle.); les formes disjointes sont séparées du verbe (Je parle avec elle.).

En et y sont des pronoms adverbiaux (ou adverbes pronominaux). Quant à on, il est un pronom personnel indéfini: On a toujours besoin d’un plus petit que soi.

Formes du pronom personnel

Formes conjointes

Formes disjointes

Sujet

Autres fonctions

Non réfléchi

Réfléchi

Objet direct

Objet indirect

Réfléchi

Masc.

Fém.

Masc.

Fém.

Masc.

Fém.

1re pers. du singulier

je

me

moi

2e pers. du singulier

tu

te

toi

3e pers. du singulier

il

elle

le

la

lui

se

lui

elle

soi

1re pers. du pluriel

nous

2e pers. du pluriel

vous

3e pers. du pluriel

ils

elles

les

leur

se

eux

elles

soi

 

Sources d’information :