Université Nationale de Pharmacie

June 15, 2024
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3. Université Nationale de Pharmacie

 

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L’HISTORE DE L’UNPh:
LES ETAPES DU DEVELOPPMENT, ATTESTATION HISTORIQUE

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L’UNPh est une des plus anciennes et élitaires écoles supérieures d’Europe, centre de la formation pharmaceutique qui va célébrer en 2005 son bicentenaire. L’enseignement pharmaceutique prend son origine en 1805, quand le premier département de pharmacie, étant devenu la base pour la création de l’institut futur, a été ouvert à la division du département de médecine de l’Université Impériale de Kharkov. Le premier Institut de pharmacie en Ukraine a été ouvert le 10 septembre 1921 à Kharkov à l’initiative du groupe de célèbres savants.

Depuis 1980 l‘Institut de pharmacie de Kharkov est dirigé par le membre correpondant de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine, docteur es sciences pharmaceutiques, docteur es sciences chimiques, lauréat du prix d’État d’Ukraine, Homme émérite de science et de technique d’Ukraine, inventeur émérite d’Ukraine, professeur Tchernykh V.P. Le haut niveau des progrès des années quatre-vingt contribuait à l’important degré à ce qu’en 1992 l‘Institut de pharmacie de Kharkov a obtenu les status de l’académie.

Le 18 septembre 2002 par le Decret du Président d’Ukraine, l’académie a obtenu les status de l’Université nationale de pharmacie. L’Université possède le 4-ième niveau d’accréditation. C’est le seul établissement d’enseignement supérieur qui couvre complètement les besoins de branche pharmaceutique dans les cadres de la haute qualification.

UNIVERSITE NATIONALE DE PHARMACIE (UNPh)

La formation des bacheliers et des magistères se fait dans l’Université à dix facultJs dans 13 spécialités:

·  Pharmacie

·  Pharmacie clinique

·  Diagnostic de laboratoire

·  Technologie des préparations pharmaceutiques

·  Technologie des moyens cosmétiques et de parfumerie

·  Biotechnologie

·  Marketing

·  Economie des entreprises

·  Management des organisations

·  Qualité, standardisation, certification

·  Contrôle analytiques de la qualité des substances chimiques

·  Production des préparations pharmaceutiques

·  Pédagogie de l’école supérieure

830 prof esseurs universitaires travaillant à52 départements assurent le processus d’études dont 85% ont le degré universitaire. Parmi lesquels il y a 72 docteurs es sciences, prés de 400 maîtres de conférences et candidats des sciences, 15 académiciens et membres correpondants de l’Académie nationale et celles de branche, 5 membres actifs de l’Académie des sciences de New York, 14 hommes émérites de science et de technique d’Ukraine.

L’UNPh est le centre de la science pharmaceutique:

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Les cadres scientifiques 72 docteurs es sciences, près de 400 maîtres de conférences et candidats des sciences, 15 académiciens et membres correspondants de l’Académie nationale des sciences et celles de branche, 5 membres actifs de l’Académie des sciences de New Yourk, 14 hommes émérites de la science et la technique d’Ukraine.

La formation des cadres scientifiques pour les pays étrangers – Les intéressés désirant poursuivre les recherches scientifiques sont invités aux études à l’aspiranture.

L’enseignement dans l’aspiranture se fait sur contrat dans les spécialités suivantes:

·  14.03.05 – “pharmacologie”,

·  15.00.01 – “technologie des médicaments et organisation de l’affaire pharmaceutique”,

·  15.00.02 – “chimie pharmaceutique et pharmacognosie”.

L’enseignement dans l’aspiranture se fait avec l’arrêt du travail (formation de plein temps) pendant 3 ans et sans arrêt du travail (formation par correpondance) pendant 4 ans. À la fin des études dans l’aspiranture et la soutenance de la thèse, on confère le grade de docteur de la philosophie dans le domaine de pharmacie.

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Les revues scientifiques “Pharmacie clinique”, “Messager de pharmacie”, “Chimie organique et pharmaceutique” sont éditées dans l’université nationale de pharmacie, et les publications dans ces éditions sont reconnues par La Commission d’attestation supérieure d’Ukraine.

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LA FACULTE PREPARATOIRE POUR LES CITOYENS ETRANGERS

L’expérience a montré qu’il est difficile aux étudiants étragers sans préparation linguistique et la période d’adaptation de prendre part au processus d’études, c’est pourquoi en 1992 a été ouverte la faculté préparatoire de l’UNPh. Actuellement c’est l’une des plus grandes facultéspréparatioires non seulement à Kharkov, mais en Ukraine.

Le long de 12 ans de son existence la faculté préparatoire a formé plus de 1500 étudiants étrangers de 43 pays pour la formation ultérieure dans les écoles supérieures du profil médico-biologique ainsi que technico-ingénieurie. La géographie des étudiants s’élargit en permanence. Les professeurs d’expérience avec l’amour de parent aident les étudiants étrangers d’autres pays à passer la période d’adaptation aux niveaux conditions de vie et d’étude en Ukraine ainsi qu’assimiler la lanque russe. Hormis le russe, les étudiants étudient la chimie, la physique, la biologie, les mathématiques et d’autres matiéres nécessaires pourl’enseignementdans les écoles supérieures d’Ukraine. Des locaux tous neufs, modernes de la faculté préparatoire sont situés à proximité du foyer où habitent les étudiants de l’université.

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Préparation pré-universitaire – 10 mois, les promus peuvent poursuivre l’enseignement dans tous les établissements d’enseignement supérieur d’Ukraine et de Russie.

LA PREPARATION DES ETUDIANTS ÈTRANGERS

Actuellement plus de 16 000 étudiants font leurs études dans l’université dont près de 1000 personnes sont les étudiants étrangers. Les étudiants étrangers étudient dans l’université depuis 1965.Pendant cette période on a préparé plus de 4000 spécialistes dans le domaine de pharmacie pour 73 pays du monde. Dans l’université les citoyens étrangers peuvent obtenir la formation en ukrainien, en russe et en anglais. La durée d’études en ukrainien et en russe est 6 ans (y compris l’année préparatoire): en anglais 5 ans.

LA VIE QUOTIDIENNE ET LE REPOS

Les étudiants ont la possibilité de vivre dans 5 foyers d’etudiants qui sont situés à proximité des bâtiments d’études. L’administration de l’école supérieure a réussi à transformer des locaux standards dans l’habitation confortable répondant à toutes les exigences européennes.

Les années d’étudiants sont non seulement les études. L’université a créé toutes les conditions pour le développement complet et créateur de la personnalité. Les étudiants fréquentent les théâtres, le cirque, les musées, font des voyages entraînante dans d’autres villes d’Ukraine. Ils participent d’une manière active dans toutes les manifestations culturelles de l’université. Les portes des théâtres, des musées, des salles de concert, des complexes sportifs et des piscines s’ouvrent hospitalièrement les soirs. La production des fabricants ukrainiens et étrangers est bien présentée dans les plusieurs mini – et supermarchés et la visite des marchés de Kharkov est une fLte pour les gourmands.

LA COMMISSION D’ADMISSION

La Commission d’admission pour les étudiants étrangers travaille toute l’année. La réception des dossiers se réalise du 15 août au 15 novembre de l’année en cours. Les citoyens étrangers doivent déposer au conseil d’admission les documents suivants: original du document de la formation secondaire avec mention des matières étudiées et des notes obtenues, traduit et attesté par le notaire; certificat médical attesté par l’autorité de la Santé du pays d’où vient le citoyen étranger et délivré au plus tard 2 mois avant le départ pour l’Ukraine, y compris le certificat de l’absence de virus immunodéficitaire; police d’assurance maladie (fait en Ukraine); copie de l’acte de naissance avec la traduction attestée par le notaire; 6 photos 6×4 cm; billet de retour date ouverte pour un an.

A fin de pouvoir être inscrit dans notre université le citoyen étranger doit recevoir une lettre d’invitation. L’intéressé doit faire savoir au département international de l’UNPh soom, prénom, date de naissance, lieu de résidence, citoyenneté et numéro de passeport en français ou en anglais.

 

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L’Université Nationale de Pharmacie

 L’Université Nationale de Pharmacie possède le 4-ème (supérieur) niveau d’accréditation.

L’histoire de l’Université

L’Université Nationale de Pharmacie a été fondée en 1805. Le processus d’études à l’université est assuré par 830 professeurs, y compris 15 académiciens, 14 hommes émérites de science et de technique d’Ukraine. 80% des professeurs ont les grades de docteurs et de candidats en sciences. Aujourd’hui, 17 000 étudiants font leurs études à l’université. Depuis 1960, l’université prépare des spécialistes de pharmacie pour les pays étrangers. L’Université Nationale de Pharmacie d’aujourd’hui est un centre d’enseignement pharmaceutique international qui a préparé plus de 5000 magistères de pharmacie pour 80 pays du monde. 1000 étudiants étrangers étudient à l’université.

La structure de l’Université

La formation des étudiants étrangers se fait dans 6 spécialités:

  • Pharmacie

  • Pharmacie hospitalière

  • Technologie des médicaments

  • Technologie des produits cosmétiques et de parfumerie

Les étudiants étrangers reçoivent un diplôme de “Magistère en pharmacie”.

  • Diagnose de laboratoire

Les étudiants étrangers reçoivent un diplôme de “Bachelier en pharmacie”. Deuxième enseignement supérieur

  • Qualité, standardisation, certificat

Les langues d’enseignement

Les citoyens étrangers peuvent recevoir une formation en russe et en anglais. La durée d’étude en russe est de 6 ans (une année à la faculté préparatoire où l’on apprend la langue russe). La durée d’étude en anglais est de 5 ans (sans passer par la faculté préparatoire).

Le coût d’enseignement

Le prix d’enseignement est moins élevé par rapport aux établissements d’enseignement supérieur d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie. Le coût d’études en année préparatoire est de 1540 dollars américains, l’étude en russe est de 3850 USD par an, en anglais – 4345 USD par an.

La qualité d’enseignement.

L’Université Nationale de Pharmacie est réputée dans le monde pour son haut niveau d’enseignement et sa haute qualité de formation des spécialistes de pharmacie. Depuis sa création, l’université a préparé plus de 47 000 spécialistes de pharmacie. Nos diplômés occupent des postes dirigeants dans les gouvernements de leurs pays et sont en tête des entreprises et des sociétés pharmaceutiques, ou ouvrent des pharmacies et des officines privées.

 Les conditions d’études

L’université est située dans 5 bâtiments: administratif, chimico-technologique, médico-biologique, hospitalier et humanitaire. Dans la structure de l’université il y a 5 foyers, un centre de médecine, un jardin botanique, un complexe sportif et un centre culturel. Les classes d’études, les laboratoires et les salles de cours sont équipés conformément aux standards européens.

Le service médical

Le service médical est accessible pour tous les étudiants dans la polyclinique d’étudiant et au centre médical spécialisé situé dans un des foyers de l’université. Des médecins qualifiés proposent leur service. Le centre de médecine de l’université est doté d’un appareillage moderne pour le diagnostic et la prophylaxie de différentes maladies. Le service des étudiants dans le centre de médecine est gratuit.

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Les conditions d’habitation

Les étudiants peuvent habiter dans des foyers plus ou moins confortables: un foyer pour les étudiants classique et celui où le confort est meilleur. Le prix moyen d’habitation est de 30 USD à 40 USD par mois. Les foyers sont dotés de salles de lecture, d’une bibliothèque, d’un cybercafé, d’une liaison téléphonique internationale et d’une laverie. Dans chaque bâtiment d’études, il y a un café où le déjeuner ne coûte pas plus de 2$ USD. Le prix de voyage dans le transport urbain : métro 1 course – 25 cents; taxi d’itinéraire 1 course- 35 cents. Vous pouvez davantage vous renseigner sur notre site: www.pharm.kharkiv.edu.

Comment peut-on recevoir une lettre d’invitation pour les études?

Pour étudier à l’Université Nationale de Pharmacie, il est nécessaire de recevoir «Invitation for study». A cet effet, vous devez envoyer par e-m: [email protected] ou par fax: +38057-758-82-05 une photocopie de votre passeport, une photocopie du titre de naissance et une photocopie de votre diplôme d’études secondaires.

L’obtention du visa étudiant pour entrer en Ukraine

Afin de pouvoir obtenir un visa étudiant, il faut présenter à l’Ambassade d’Ukraine de votre pays l’original de «Invitation for study» et les documents constituant votre dossier. L’entrée en Ukraine s’effectue à partir du 15 août. La renrée scolaire est prévue pour le premier septembre.

Le contenu du dossier à déposer.

Afin de pouvoir être admis à l’université, vous devez présenter les documents cités ci-après:

  • Passeport national et sa photocopie;

  • Diplôme d’enseignement secondaire (original ou photocopie certifiée conforme);

  • Certificat médical d’aptitude physique délivré 2 mois avant d’entrer en Ukraine;

  • Attestation médicale du test d’absence de SIDA;

  • Extrait d’acte de naissance (original ou photocopie certifiée conforme);

  • 12 photos en couleurs format 3×4 cm;

  • Le billet aller-retour à la date ouverte.

Vous pourrez acquérir à l’Université la police d’assurance médicale. A l’Université sont inscrits des candidats dont l’âge ne dépasse pas 30 ans, en doctorat 35 ans.

La faculté préparatoire pour les étrangers de l’Université Nationale de Pharmacie est l’une des meilleures en Ukraine! Après deux mois d’études, vous pourrez parler russe dans le bureau du Doyen, au foyer, dans les transports, aux magasins, aux cafés. Au bout d’un an, en russe, vous acquérirez les connaissances de biologie, de chimie, de mathématiques, de physique. Et comme résultat, – vous serez prêt à étudier dans les établissements d’enseignement supérieur de pharmacie, de médecine et d’ingénieur. La faculté préparatoire est située dans le campus étudiant où sont créées toutes les conditions pour la vie et l’étude. Nous respectons les traditions nationales des étudiants. Les étudiants peuvent célébrer les fêtes nationales et religieuses.

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L’Université nationale de pharmacie

L’Université nationale de pharmacie est un établissement d’enseignement supérieur du 4ème niveau d’accréditation d’Etat.

Information générale:

L’Université coopère avec des entreprises pharmaceutiques, des pharmacies et des cliniques principales de Kharkov et de l’Ukraine.
Les filiales de l’Université se trouvent à Kirovograd, Tchernigov, Nikolaïev et Tcherkassy. L’Université offre l’enseignement gratuit et payant, l’instruction militaire ainsi que la formation postuniversitaire. Elle dispose des foyers d’étudiants et d’un personnel enseignant expérimenté.

Type d’instruction

  • Enseignement à temps plein

  • Enseignement à temps partiel

  • Enseignement à distance

  • Cours du soir

Grades conférés aux étudiants:

  • Spécialiste adjoint

  • Licence (Bachelor)

  • Spécialiste

  • Master

Facultés:

  • Faculté de pharmacie

  • Faculté d’économie et de gestion

  • Faculté de pharmacie industrielle

  • Faculté d’enseignement à distance

  • Faculté pour étudiants étrangers

  • Faculté préparatoire pour étudiants étrangers

  • Faculté de médecine et de pharmacie

Renseignements pour ceux qui veulent s’inscrire à l’Université:

Il y a des cours préparatoires du soir et par correspondance qui commencent à travailler en octobre-novembre. Pour plus de renseignements téléphonez (057) 706-33-80.
Les dates limites pour les demandes d’inscription: jusqu’au 25 août pour les étudiants à plein temps et jusqu’au 12 septembre pour les étudiants à temps partiel et par correspondance.

Information supplémentaire

L’Université publie des revues et journaux de vulgarisation scientifique :

  • “Visnyk Pharmatsiïi” (“Вісник фармації” – «Le bulletin de la pharmacie») (en ukrainien)

  • «Klinitchna Pharmatsiïa» (“Клінічна фармація” (укр.) – «La pharmacie clinique») (en ukranien)

  • «La revue de la chimie organique et pharmaceutique» (« Журнал органічної та фармацевтичної хімії” (en ukrainien, russe et anglais)

  • Le journal «Molodist Pharmatsiïi» («La jeunesse de la pharmacie») (en ukrainien et russe)

 

 

Glossaire pharmacie

A

AACC (Association des Agences Conseils en Communication)
Groupe d’échange et de promotion de règles déontologiques pour les Agences de Publicité, avec une section pharmacie, pour la promotion du médicament. Une fois par an (en fin d’année), l’AACC décerne les prix Empreintes des meilleurs campagnes de publicité pour les médicaments.

Accréditation
Procédure volontaire et récurrente de certification inscrite dans le Plan Juppé de 1995 qui comprend une auto-évaluation et un audit externe. Elle confère, à chaque service (département) d’un établissement hospitalier, un label de qualité et de sécurité, au regard d’un référentiel préalablement établi (initialement un manuel d’accréditation, d’une centaine de pages). Délivrée par l’ANAES intégrée dans la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis la Loi du 13 Août 2004. L’accréditation concerne les 3500 établissements de santé français. Suite aux retards, les ARH ont le pouvoir d’engager les établissements dans la démarche, depuis 2001. Le processus est itératif. Fin 2008, l’HAS a publié sa dernière version (V2010) du processus d’accréditation des Établissements de Santé.

ACIDIM (Association des Cadres de l’Industrie Européenne des Dispositifs Médicaux)
Depuis 1983, l’ACIB, devenue ACIDIM. En 1999, elle s’est donnée pour mission de faciliter par la discussion entre ses membres la résolution de problèmes propres à l’industrie Biomédicale et à l’industrie des dispositifs médicaux, d’obtenir l’éclairage de différents spécialistes (des conférences-débats régulières, environ 6 par an), d’améliorer la formation de ses membres, de faciliter l’entraide en matière d’emploi. (équivalent de l’ACIP* pour le médicament).

ACIP (Association des Cadres de l’Industrie Pharmaceutique)
Association sans but lucratif, fondée en 1956. Regroupe tous les cadres adhérents de l’Industrie Pharmaceutique et de ses prestataires. Aussi des fonctionnaires et universitaires du monde de la Santé. Réunions-débat mensuelles et une grande réunion annuelle de rentrée (fin Septembre).
www.acip-asso.fr, avec une section Emploi, très actualisée. Une conférence-débat irrégulière (plutôt bimestrielle) sur l’économie de la Santé, avec l’ESSEC et le Quotidien du Médecin (les AMPHIS DE LA SANTÉ, retranscrits en vidéo sur Internet).

ACOSS (Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale)
Établissement public national à caractère administratif, créé en 1967. Il répartit les cotisations et les fonds nationaux (€ 230 Milliards en 2001) entre les 3 Caisses Nationales pour l’action sanitaire et sociale et gère leur trésorerie. L’ACOSS dirige et contrôle les URSSAF. En 2008, les URSSAF et l’ACOSS ont encaissé € 360 Milliards, avec un coût du recouvrement de 0,32 € pour 100 € encaissés). Ses missions sont élargies au RSI et au recouvrement du chômage de 2008 à 2012.
www.acoss.fr (désormais redirigé et intégré au site portail du Recouvrement www.urssaf.fr).

ACRP (Association of Clinical Research Profession)
Association internationale à but non lucratif (fondée en 1977), composée des membres issus de l’industrie pharmaceutique, des CROs, des panels de centres investigateurs et des institutions gouvernementales. Son but est d’émettre des réflexions et analyses sur la recherche clinique.
www.acrpnet.org.

Active Ingredient   [=Principe actif]
Substance principale entrant dans la composition d’un médicament, et possédant des propriétés pharmacologiques actives reconnues pour les indications retenues par le RCP. Le nom du principe actif est appelé la DCI. Un même principe actif peut être présent dans de multiples spécialités et présentations. Ne pas confondre avec Princeps qui désigne une molécule originale et son découvreur (ou « breveteur ») pour les différencier des Génériques: par exemple, le paracetamol est un Principe actif sans Princeps. Synonyme : substance active.

ADIME (Association pour le Développement de l’Information Médico – Économique)
Association sans but lucratif qui regroupe des professionnels de Santé concernés par les questions médico-économiques. Émanation d’Aventis France. Puis disparue-en sommeil, faute de subsides en 2006.

ADIPH (Association pour le Développement de l’Internet en Pharmacie Hospitalière)
Association sans but lucratif qui regroupe les Pharmaciens Hospitaliers concernés par les questions de l’Internet et le e-procurement (e-achats, télé-santé), en relation avec les équipes commerciales hospitalières des entreprises du Médicament et des Dispositifs.
www.adiph.org.

ADN (Acide Désoxyribo – Nucléique)   [=DNA]
Ruban en double hélice, composant les 23 paires de chromosomes et les gènes de l’Homme. Également présent dans certains organites cellulaires (chloroplastes et mitochondries). C’est le support matériel de l’information et du patrimoine génétiques (le génome humain contient quelques 15000 à 25000 gènes). Composé de 4 bases fondamentales (A pour Adénine, C pour Cytosine, G pour Guanine, T pour Thymine). A, apparié à T, et C à G. En 1944, l’Américain Oswald Avery démontre que l’ADN est responsable de la transformation génétique des bactéries, et que ce serait bien le support de l’hérédité.

ADREV (Association des Directeurs de Réseaux de Vente et de la Visite Médicale)
Association sans but lucratif, fondée en 1973 qui regroupe tous les cadres adhérents, animateurs de réseaux de vendeurs-informateurs (visiteurs médicaux).

Adverse Effect   [=Effet Indésirable]
Toute réactioocive-néfaste ou inattendue survenant chez des malades soumis à un traitement par médicamenteux. Ces réactions peuvent prendre la forme de gêne, allergie, complications graves, voire même décès. Ces effets font l’objet d’une déclaration obligatoire par les médecins prescripteurs ou les officinaux à la tutelle administrative, et/ou au laboratoire-fabricant concerné. A savoir : il est très difficile d’être certain à 100% qu’un effet indésirable est lié à un médicament particulier.

AESGP (Association Européenne des Fabricants de Spécialités Grand Public)   [=Association of the European Self-Medication Industry]
Syndicat représentant les intérêts, auprès de l’Union Européenne, des entreprises ayant une activité OTC (automédication).
www.aesgp.be.

AFAR (Association Française des Affaires Réglementaires)
Association, fondée en 1989, de Pharmaciens de l’Industrie Pharmaceutique et de ses prestataires, travaillant dans les services réglementaires.
www.afar.asso.fr.

AFCROS (Association Française des CROs)
Syndicat créé en 2002 en France, Association Française des CROs (Contract Research Organisations). Revendique en Octobre 2004, 36 membres (45 en 2009, plus de 70 en 2010) dont les principales CROs: Aster Cephac, Cardinal Systems, Cemka Eval, CEMO, Clinact, Covance, Icon, Kendle, Mapi, MDS, Parexel, Quintiles, Therapharm, Umanis.
www.afcros.asso.fr

AFG (Association Française des Génériques)
Syndicat, fondé en 1999, qui représente les intérêts des entreprises ayant une activité générique en France. Affilié à l’EGA et remplacé par GEMME en Juillet 2002, avec les mêmes missions.

AFIP (Association des Formateurs de l’Industrie Pharmaceutique)
Association de Cadres de l’Industrie Pharmaceutique et de ses Prestataires, travaillant dans les services de formation et d’e-learning. Fondée en 1980 en tant qu’association à partir d’une amicale informelle en 1978. Depuis 1990, l’AFIP organise de nombreux colloques.
www.afip-formateurs.com.

AFIPA (Association Française de l’Industrie Pharmaceutique pour une Automédication Responsable)
Syndicat représentant les intérêts des entreprises ayant une activité OTC en France. La quasi totalité des Laboratoires significatifs pour l’automédication avec AMM concernés sont membres. Ce syndicat, qui a été un acteur déterminant dans la création du Libre-Accès en 2009, publie annuellement des informations détaillées sur le marché Français (depuis 2004).
www.afipa.org.

AFSGP (Association Française des Producteurs de Spécialités Grand Public)
Syndicat créé en 1972. Il représente les intérêts des entreprises ayant une activité dans l’ OTC. En 1999 il est devenu l’AFIPA.

AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments)
Organisme public dont les missions sont comparables à l’AFSSAPS. Il est spécialisé dans le contrôle et la sécurité des aliments. Depuis 2007, son champ de compétence s’étend aux produits phytosanitaires. L’AFSSA a fusionné avec l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET), le 1er Juillet 2010, pour former l’ANSES*.
www.afssa.fr.

AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé)
Organisme public, ayant pour domaines la sécurité sanitaire et m’évaluation pour tous les produits de santé et les produits cosmétiques, y compris les médicaments à usage humain, les vaccins, les dérivés du sang, les dispositifs médicaux et les réactifs de laboratoire, les organes, tissus et cellules, les produits de thérapie génique et cellulaire, certains produits diététiques (…). Au début, l’AFSSAPS était chargé de délivrer les autorisations de mise sur le marché (AMM) et du fonctionnement des commissions de la transparence, de la publicité, et de la pharmacovigilance. L’organisme s’occupe également du contrôle en laboratoires et de l’inspection de chaque type de produits.
www.afssaps.fr

AGIPHARM (Association des Groupes Internationaux pour la Pharmacie de Recherche)
Association qui regroupe, en France, les Laboratoires Pharmaceutiques Internationaux ayant pour vocation la recherche innovante. Cette association est peu active depuis 2008.
www.phrma.org.

Agence Biomédecine
Organisme public créé le 10 Mai 2005 pour remplacer l’Établissement Français des Greffes. Il fournit des informations concernant les prélèvement et la greffe d’organes, mais aussi de tissus et de cellules ou les domaines de la procréation médicale assistée, de l’embryologie et de la génétique humaines,  au Grand-Public et aux professionnels de Santé.

Aide de Visite   [=Visual Aid]
Documentation synthétique qui présente clairement et scientifiquement le produit que le visiteur médical présente à, un médecin.

AJIP (Association des Juristes de l’Industrie Pharmaceutique)
Créée en 1990, elle organise des conférences et des rencontres de praticiens du droit et des Parlementaires.

Alep (savon) : Savon fabriqué à base d’huile de baies ou de feuilles de laurier, d’huile d’olive et de soude. ils est l’ancêtre des savons durs actuels et possède des vertus dermatologiques.

ALD (Affection de Longue Durée)   [=LTI]

Maladie qui implique un traitement prolongé et des thérapeutiques plus coûteuses. Cela entraîne l’exonération du ticket modérateur. Actuellement 30 ALD sont officiellement reconnues; Remboursement à 100% pour la pathologie concernée et les soins concomitants (en dehors du forfait 1€, du forfait hospitalier et des dépassements d’honoraires). Les ALD sont coûteuses, mais aussi meurtrières, car dans les 5 ans qui suivent leur admission, 25% des personnes reconnues en ALD décèdent.

ALFIS (Association des Laboratoires et Firmes de Santé)
Syndicat représentant les intérêts des petites et moyennes entreprises, il est spécialisé dans la défense des classes thérapeutiques concernées par la qualité de la vie.

Ambulatoire   [=Ambulatory]
Soins (Médecine, Chirurgie) dispensés en ville (par les praticiens libéraux). Cette pratique s’oppose à la médecine hospitalière (hospitalisation complète dans un établissement de santé, hôpital ou clinique).

AMIPS (Association des Médecins des Industries des Produits de Santé)
Association qui regroupe des Médecins travaillant dans l’Industrie Pharmaceutique ou chez ses prestataires.

AMM (Association des Marketing Managers de l’Industrie Pharmaceutique)
Association de Directeurs Marketing, des Opérations (marketing-vente-développement), de BU (Business Unit), d’UT (Unité Thérapeutique) travaillant dans l’Industrie Pharmaceutique ou chez ses prestataires.

AMM (Autorisation de Mise sur le Marché)
Autorisation administrative, accordée à un médicament après avis de la Commission d’AMM, par l’AFSSAPS ou par le CHMP (ex-CPMP). Fondée sur des études ayant permis de s’assurer de la qualité, de la sécurité et de l’efficacité d’une nouvelle spécialité, cette autorisation permet la commercialisation des médicaments, après obtention d’un éventuel prix de remboursement.

AMV (Added Medical Value)   [=ASMR (Amélioration du Service Médical Rendu)]

ANAES (Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé)
Établissement public sous la tutelle du Ministère de la Santé. Il délivre l’accréditation aux établissements de soins uniquement pour les services qui ont volontairement postulé. Il a édité un manuel méthodologique pour la constitution du dossier d’accréditation. Sa seconde mission est l’évaluation ; élabore des recommandations de pratiques cliniques à partir d’avis d’experts et de la littérature internationale.

Analyse Coût-Bénéfice   [=Cost-Benefit Analysis]
Méthode d’évaluation pharmaco-économique consistant à relier les coûts d’une stratégie médicale avec ses conséquences en terme monétaire. Les coûts engagés : d’une part, directs (distingués en coûts variables et en coûts fixes invariables) ; d’autre part, indirects (concerne ici les coûts intangibles comme la dégradation du niveau de vie, les conséquences psychologiques, etc.). Les bénéfices cliniques espérés: efficacité thérapeutique et préventive à atteindre le but recherché. Cette méthode a donc pour but de connaître l’importance des bénéfices comparé aux coûts engagés.

Analyse Coût-Efficacité   [=Cost-Effectiveness Analysis]
Étude d’évaluation pharmaco-économique. Détermine la stratégie qui dégage une efficacité maximale pour un coût donné (pré-défini) ou, inversement, la stratégie qui permet d’atteindre un objectif médical donné, au moindre coût. Cette méhtode permet d’avoir une information marginale, en effet elle présente le gain d’efficacité en fonction d’une augmentation donnée des coûts. Les stratégies à analyser sont alors comparées à une stratégie de référence. Cette méthode prend en compte des variables physiques (vies sauvées, nombre de malades évités, allongement de l’espérance de vie, taux de succès), tandis que les variables monétaires caractérisent l’analyse coût-bénéfice.

Analyse Coût-Utilité   [=Cost-Utility Analysis]
Étude d’évaluation pharmaco-économique. Méthode semblable à celle du coût – efficacité concernant le résultat obtenu, mais ici on juge le résultat obtenu en fonction de son utilité (perçue par les patients ou la société). Cette méthode est surtout appliquée lorsque les impacts sur la survie et/ou la qualité de vie sont des critères primodiaux pour juger des résultats des effets d’un médicament ou d’une intervention médicale. Les variables qualitatives sont ici privilégiées.

Analyse de Minimisation des Coûts   [=Cost Minimization Analysis]
Étude d’évaluation pharmaco-économique. Utilisée dans les cas où les stratégies comparées ont les mêmes conséquences (médicales et sociales pour le patient) et se différencient uniquement par les coûts à engager (la stratégie la moins chère est recherchée).

ANRS (Agence Nationale de Recherche sur le Sida)
Établissement public de Recherche, créé en 1992. Son but est d’initier et de coordonner les essais cliniques réalisés dans le domaine du Sida, en France ou en collaboration avec d’autres pays. En 2009, plus de 95% du budget donc dispose l’ANRS est destiné à la recherche.

AP-HP (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris)
Établissement public de santé relevant de la ville de Paris, gérant les hôpitaux, les groupes hospitaliers et services généraux composant le centre hospitalier universitaire (CHU) de Paris. Regroupe, en 2004, 39 hôpitaux ou groupes d’hôpitaux pour la plupart situés en Ile de France, dont 17 à Paris (91 000 personnes, dont 5500 praticiens et 7000 étudiants et internes), pour environ 25 000 lits. Depuis janvier 2007, les 720 services médicaux que compte l’AP-HP* sont organisés en 176 pôles*. En 2009, l’AP-HP compte 37 hôpitaux (avec d’autres projets de consolidation dans le cadre du futur plan stratégique post-2010, avec l’ARH*).
www.ap-hop-paris.fr.

API (Association des Pharmaciens de l’Industrie)
Association qui propose des formations spécialisées payantes.

APLUS (Action Pharmaceutique Libérale de l’Union Syndicale)
Syndicat de Pharmaciens d’officine datant de 1999. Au niveau national, l’état le considère actuellement comme étant non représentatif.

AQIM (Association Qualité et Information Médicale)
Association qui regroupe des laboratoires pharmaceutiques, des agences de la Qualité et des professionnels de Santé pour favoriser l’émergence de méthodes de la Qualité de l’information.

Arbre de Décision   [=Decision Tree]
Représentation graphique qui présente différentes stratégies et/ou conséquences ainsi que la probabilité de chacune d’elles de survenir à chaque embranchement. Cela permettra donc de choisir la stratégie à adopté en fonction du ratio coût-bénéfice. Il s’agit donc d’un outils d’aide à la prise de décision en pharmaco-économie. Certains outils informatiques permettent de générer ces arbres.

ARC (Association pour la Recherche contre le Cancer)
Association sans but lucratif qui fait appel à des fonds privés et finance la recherche sur les maladies cancéreuses. En 2008, ses finances s’élèvent à 40M€ (dont 75% sont liés à la R&D).

ARC (Attaché de recherche Clinique)   [=CRA]

ARH (Agence Régionale de l’Hospitalisation)
Groupements d’intérêt public, associant l’État et l’Assurance Maladie qui gère les établissements de santé publics et privés dans chaque région. Organisation créée par le Plan Juppé. Cette agence est placée sous la tutelle du Ministre chargé de la santé et de la Sécurité Sociale. Elle alloue les ressources annuelles de chaque établissement sur la base d’un budget proposé et fait appliquer les SROS. Depuis la Loi HPST et la création des ARS, la vocation des ARH est de se fondre (en 2010) dans les ARS.

Aromathérapie. Semblable à la phytothérapie, mais n’utilisant ici que des extraits de plantes (essences et huiles essentielles).

ASMR (Amélioration du Service Médical Rendu)   [=AMV (Added Medical Value)]
Évaluation des caractéristiques d’uouveau médicament mis sur le marché en comparaison avec ceux ayant déjà reçu l’AMM. On évalue ici les progrès apportés par ce nouveau médicament en fonction de ceux déjà existant.

ASOCS (Association des Sociétés d’Étude de l’Opinion et du Comportement dans le Domaine de la Santé)
Syndicat qui regroupe des entreprises dont l’activité porte sur des études de marché de la santé. Sa mission est de créer et faire appliquer une charte éthique, instaurer des règles de fonctionnement et enfin promouvoir et défendre la profession.

Association médicamenteuse    [=Co-prescription]
Syndicat de pharmaciens d’officine actuellement jugé non représentatif par l’état au niveau national.

Associations de Patients
Association qui représente les intérêts des patients dans une pathologie spécifique.

Assurance Maladie (AMO, régime obligatoire)
Système d’assurance qui permet à un assuré, de bénéficier du recouvrement (total ou partiel) des frais engagés en cas de maladie (ou d’accident, etc.). Le remboursement se fait à postériori ou dans le cadre du tiers payant, il permet une exemption de paiement.

Assurance (Maladie) Complémentaire
Système d’assurance non obligatoire dont on peut bénéficier (faibles revenus, etc.) ou souscrire volontairement. Cette assurance couvre la partie non remboursée par l’assurance maladie obligatoire.

ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation)
Mise à disposition d’un médicament n’ayant pas encore reçu d’AMM, mais dont l’efficacité et la sécurité sont jugées suffisantes pour être administré à des malades.

Automédication   [=Self Medication]
Utilisation d’un médicament par le consommateur sans prescription d’un médecin ou indication du pharmacien au préalable. Ces médicaments sont achetés sans ordonnance (OTC). Tout comme leur achat, le prix des OTC est libre.

Aveugle (simple, double)   [=Blind (single, double)]
Il s’agit d’essais clinique. Le simple aveugle, est une pratique qui implique que le patient ne sache pas quel produit lui est administré (placébo ou produit à tester). Le double aveugle veut que ni le patient ni le médecie le sache.

e-Parapharmacie. Concept de dématérialisation de l’officine. Il s’agit du passage sur internet de l’activité de pharmacien, permettant ainsi de passer commande en ligne. Cette activité est bien entendu complétée par les conseils et autres aspect que l’on touve dans des officines classiques.

Esthétique. est un jugement de valeur permettant d’énoncer les normes générales du «beau». Il se rapproche à l’art et juge sur l’aspect visuel.

(Médicaments) Génériques. Il s’agit d’un médicament identique ou équivalent à celui d’une marque, mais commercialisé sous uom différent. Bien que des différences soient possibles au niveau des excipients, le principe actif reste le même. Ils sont produits lorsque le médicament d’origine («princeps») n’est pas (ou plus) couvert par un brevet.

Médicament. Substance ou composition possédant des vertus curatives ou préventives concernant les maladies humaines ou animales.

Officine: Lieu destiné à l’entreposage et la vente de médicaments et produits de parapharmacie.

OTC. («Over-The-Counter») ce sont des médicaments qui sont en vente libre, autrement dit, ils ne nécessitent pas d’ordonnance.

Parapharmacie: ensemble des produits de soins et d’hygiène pouvant être vendus sans prescription médicale.

Pharmacie: science de la conception et de la distribution des médicaments. Elle s’intéresse notamment aux interactions médicamenteuses entre les molécules ou des produits comestibles pour d’éventuelles contre-indications.

Phytomédicaments. Il s’agit des médicaments pharmaceutiques conçus à base de plantes médicinales.

Phytothérapie. Il s’agit de la médecine basée sur l’usage d’extraits de plantes et de principes actifs naturels.

La Pierre d’alun. (ou potassium d’alun) est utilisée dans de nombreux cas de la vie courante. Dans le cadre de la cosmétique, il est un déodorant naturel (anti odeur et régulation des la transpiration), elle est aussi utilisé pour apaiser la peau après le rasage. Elle s’utilise sur la peau après l’avoir humidifiée à l’eau froide.

La Santé ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité. C’est un état de bien être physique, mental et social.

Trendy. Mot anglais signifiant «être à la mode», «être tendance».

Les Baies de goji sont des petites baies rouges qui se consomment séchées, en poudre ou en infusion. Elles viennent d’Asie où elles poussent sur les hauteurs. Leur composition en fait un complément alimentaire très prisé.

Le Bien-être peut être physique ou social. C’est un état de plénitude, de santé et de réalisation de soi que chacun peut atteindre d’une manière qui lui est propre.

Comprimés. forme solide de médicament destiné à la prise par voie orale. Un comprimé est équivalent à une unité de dosage. Ils sont généralement avalés avec de l’eau, dissouts (effervescents), ou croqués.

Les Eau florales sont les eaux obtenues après distillation d’une plante. Elles ont les mêmes composants que les huiles essentielles mais en quantité nettement inférieures. Il n’est donc pas nécessaire de prendre des précautions lors de leur utilisation.

Huiles essentielles. il s’agit du liquide concentré des composés aromatiques d’une plante.

Oligo-éléments. ce sont des nutriments nécessaire à l’organisme mais qui peuvent être nocifs en cas de trop fort dosage.

Hygiène. C’est l’ensemble des actions effectuées dans le but de prévenir ou d’éviter des maladies. L’hygiène de vie, elle, prévient les apparitions de troubles (comme pratiquer du sport).

Soins. Il s’agit de l’ensemble des études menées sur la santé, mais aussi de l’application de ces recherches dans le but d’améliorer la santé de l’homme ou de l’animal.

Acné. Maladie de la peau qui survient à l’adolescence. Elle provoque une peau grasse et de nombreux boutons.

Dermatologie. Il s’agit d’une branche de la médecine qui est spécialisée dans la peau, les ongles, cheveux, etc.

B

Beauté. Selon Platon, la beauté est synonyme de simplicité, de vrai, de naturel tandis que pour Baudelaire, l’imagination, le rêve sont sources de beauté. Avec ou sans maquillage (ou cosmétiques), la beauté dépend donc des points de vues.

Bio. c’est l’ensemble des produits qui sont issus de l’agriculture biologique (non utilisation totale de produits chimiques). Les cosmétiques bio sont donc composés d’ingrédients issus de l’agriculture biologique contrôlée.

BDSP (Banques de Données de Santé Publique)
Réseau géré par l’EHESP, qui regroupe des informations en santé publique et en économie de la santé accessible à partir du site: http://www.bdsp.ehesp.fr/

BIAM (Banque Informatique Automatisée)
Banque regroupant des données sur les médicaments. Il répertorie les spécialités et les laboratoires qui ont obtenu l’AMM.

Bioavailability   [=Biodisponibilité]
Part de la dose d’un médicament qui est absorbée dans la circulation sanguine et qui attendra sa zone d’action suite à une administration.

Biodisponibilité   [=Bioavailability]

Bioéquivalence   [=Bioequivalence]
Concerne plusieurs formes pharmaceutiques qui contiennent les mêmes principes actifs et donc les mêmes effets sur l’organisme. C’est le critère des génériques.

Bioéthique
Il s’agit d’une partie de l’éthique qui concerne des interrogations au sujet de la médecine et des biotechnologies.

Biotechnologie   [=Biotechnology]
Il s’agit de production de substances utiles ou d’intérêt thérapeutique à partir d’organismes vivants modifiés (levures, bactéries…).

Blind (single, double)   [=Aveugle (simple, double)]
Il s’agit d’essais clinique. Le simple aveugle, est une pratique qui implique que le patient ne sache pas quel produit lui est administré (placébo ou produit à tester). Le double aveugle veut que ni le patient ni le médecie le sache.

Blockbuster   [=Produit Phare]
Produit pharmaceutique très innovant dont le pic de chiffre d’affaire prévu dépasse le milliard de Dollars US. C’est aussi souvent un critère d’allocation des ressources de la part des laboratoires.

BPC (Bonnes Pratiques Cliniques)   [=GCP (Good Clinical Practice)]
Règles à suivre lors de la pratique d’un essai clinique. Ces règles concernent le déroulement, les personnes qui y participent, le recueil des résultats et la confidentialité des informations.

BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication)   [=GMP (Good Manufacturing Practice)]
Règles internationales qui régissent la fabrication de médicaments.

BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire)   [=GLP (Good Laboratory Practice)]
Règle internationale applicable en laboratoire qui contrôle la qualité des médicaments après fabrication.

BU (Unité de Business)   [=Business Unit]
Cela représente la séparation de plusieurs compétences au niveau de l’industrie pharmaceutique. Ces BU ont une certaine indépendance et disposent de leur propres budget et objectifs.

C

Compléments alimentaires. ce sont des denrée alimentaire dont le but est de fournir un complément  de substances ou de nutriments (vitamines, minéraux, etc.) en cas d’insuffisance dans l’alimentatioormale d’un individu.

Cosmétique. Produits d’hygiène et d’embellissement utilisés pour une modification temporaire. En effet, leur actio’agissent pas en dessous de la barrière de l’épiderme. Il s’agit donc de l’ensemble des produits destinés à «embellir». Ils modifient l’apparence, l’odeurs, etc.

Cahier d’observations   [=CRF (Case Report Form)]
Il s’agit de l’ensemble des informations que doivent recueillir les chercheurs lors d’un essais clinique, pour chaque patient.

CANAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs non Salariés des Professions non Agricoles)
Il s’agit d’un organisme de sécurité sociale dédié aux professions indépendantes (commerçants, artisans, profession libérales, etc.).

CAPI (Contrat d’amélioration des pratiques professionnelles)
Programme visant à la rémunération des médecins généralistes sur des critères de performance jugés selon 29 critères.

Capitation
Méthode de paiement des médecins à la personne et non à l’acte. Le médecin sera donc rémunéré au nombre de personnes soignées quelque soit les maux dont souffrent les patients.

CCPPRB (Comité Consultatif de Protection des Personnes Soumises à une Recherche Biomédicale)
Comité regroupant des experts dont l’objectif est de juger la mise en œuvre d’essais thérapeutiques. Il va donc juger le protocole et la pertinence de l’essai mis en place, mais aussi la qualité des investigateurs et le recueil du consentement des patients.

CEDHYS (Centre d’Études dans les Domaines de l’Hygiène et de la Santé)
Association comptant une quarantaine laboratoires membres et dont la mission est basée sur l’éthique et l’échange d’informations.

CEMIP (Comité d’Ethique et de Médiation de l’Industrie Pharmaceutique)
Comité visant à promouvoir et faire respecter l’éthique au sein des laboratoires pharmaceutiques.

CEPCM (Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies)
Organisme visant à la surveillance des maladies transmissible (infectieuses) en Europe pour prévoir une épidémie et ainsi coordonner les efforts des états de l’UE pour lutter contre.

CEPS (Comité Economique des Produits de Santé)   [=Economic Committee for Health Products]
Comité qui négocie avec les laboratoires des conventions permettant de fixer les prix des médicaments remboursables, leur évolution et les taxes appliquées.

CES (Collège des Économistes de la Santé)   [=French Health Economists Association]
Association qui vise à promouvoir les connaissances et méthodes concernant l’économie de la santé en France.

CESSIM (Centre d’Etude Sur les Supports de l’Information Médicale)

CFES (Comité Français d’Éducation pour la Santé)
Association dont la mission est de promouvoir la santé auprès du grand public.

Charte de la Visite Médicale
Accord contractuel qui encadre les visites médicales pour s’assurer de leur bon déroulement. Ce texte qui permet de mieux encadré les pratiques professionnelles, est composé de 5 axes: missions, qualité de l’information, déontologie, contrôle, et suivi paritaire.

CIP (Club Inter Pharmaceutique)
Association qui s’intéresse à l’échange des informations et à l’éthique dans la distribution de médicaments.

CISS (Collectif Inter-Associatif sur la Santé)

Classe Thérapeutique   [=Therapeutic Class]
Ensembles de médicaments qui correspondent aux mêmes indications (maladies). Ces groupes se segmentent en sous classes thérapeutiques qui rassemblent les médicaments de même famille pharmacologique.

Clinical Trials   [=Essais Cliniques]
Études effectuées sur des Hommes, pour tester la tolérance et l’efficacité de nouveaux médicaments. Une étude est menée en 4 étapes:
1- Analyse de la tolérance sur patient sain.
2- Analyse de l’efficacité sur patient malade et déterminer le dosage optimal.
3- Étude menée sur un groupe de patient pour juger de l’efficacité par rapport à un autre médicament ou un placébo.
4- Etude approfondie pour vérifier les interactions médicamenteuses, les effets secondaires, et l’influence d’autres facteurs comme l’âge, le poids ou le sexe.

CLIP-RH (Club de l’Industrie Pharmaceutique Relations Humaines)
Association peu active qui s’occupe des ressources humaines dans l’industrie pharmaceutique.

CMU (Couverture Maladie Universelle)
Prestation qui permet au personnes démunies, l’accès aux soins par le biais d’un remboursement des soins, prestation et médicaments. Pour en bénéficier, il suffit de résider en France depuis pus de 3 mois et de ne pas être couvert par un autre régime d’assurance maladie obligatoire.

CNAF (Caisse Nationale d’Allocations Familiales)
Branche de la sécurité sociale qui gère les allocations familiales.

CNAM (Caisses Nationales d’Assurance Maladie)
Branche de la sécurité sociale qui représente une couverture obligatoire. elle repose sur le principe de solidarité en matière de risque maladie. Son adhésion est obligatoire et soumet à une cotisation.

CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés)
Etablissement public national qui coordonne les actions des Caisses primaires d’assurance maladie et qui assure les risques (décès, invalidité, etc.).

CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse)
Établissement national administratif qui gère les retraites. Il s’agit d’une branche de la sécurité sociale qui fonctionne selon le principe de la cotisation et de la redistribution.

CNHIM (Centre National Hospitalier d’Information sur le Médicament)
Groupement hospitalier qui gère une base de donnée sur le médicament Thériaque. Cette base de données est gratuite et indépendante. Il s’occupe également d’éditer un annuaire des pharmaciens hospitaliers.

CNPS (Centre National des Professions de Santé)
Syndicat qui regroupe des syndicats des professionnel de la santé.

CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique)
Établissement public qui rassemble toute la recherche scientifique Française.

CNSD (Confédération Nationale des Chirurgiens-Dentistes)
Syndicat de chirurgiens-dentistes qui regroupe plus de la moitié des praticiens de France.

COFRS (Conseil d’Orientation des Filières et Réseaux de Soins ou Commission Soubie)
Évalue et propose ou non l’agrément des projets de filières et réseaux de soins.

Cohorte   [=Cohort]
Il s’agit d’une étude dans le temps d’un groupe d’individus (le plus souvent ayant la même pathologie).

Co-Marketing / Co-Promotion   [=Co-Marketing / Co-Branding]
Pratique qui suppose un contrat entre deux laboratoires pou commercialiser le même médicament conjointement. Cela dans le but d’accroître l’impact du lancement ou de favoriser l’implantation de ce médicament sur le marché. Cela peut se faire sous 2 noms distincts (Co-marketing) ou sous le même nom (Co-branding). Cette pratique se fait surtout avec l’arrivée de produits innovants ou de blockbusters.

Commission de Publicité   [=Advertising Commission]
Commission ayant pour but de réguler et d’encadrer la communication faite par les laboratoires autour des médicaments. Cette commission émet un jugement à postériori et sanctionne par des amendes.

Commission de Transparence   [=Transparency Commission]

Compliance   [=Observance]
Il s’agit du respect de la prescription du médecin ou du pharmacien concernant l’utilisation des produits (la posologie). La non observance est une pratique dangereuse.

Conférence Nationale de Santé

Commission d’experts dont le but est de juger des objectifs et des priorités concernant la santé publique. Cette commission fait cette commission est préalable à l’attribution des budgets.

Consentement Éclairé
L’accord formel d’un participant obtenu par le réalisateur d’un test clinique. Cet accord doit être précédé d’une exposition de tous les paramètres du test (risques et avantages). Il est obligatoire dans tous tests cliniques.

Contre-indication   [=Contra – indication]
Indication ou état du patient qui implique que l’usage d’un certain médicament est proscrit, sous peine d’encourir des risques pour la santé.

Convention Médicale   [=Medical Agreement]
Texte qui règlement les relations des médecins libéraux, généralistes ou spécialistes.

Cost Minimization Analysis   [=Analyse de Minimisation des Coûts]
Étude d’évaluation pharmaco-économique. Utilisée dans les cas où les stratégies comparées ont les mêmes conséquences (médicales et sociales pour le patient) et se différencient uniquement par les coûts à engager (la stratégie la moins chère est recherchée).

Cost-Benefit Analysis   [=Analyse Coût-Bénéfice]
Méthode d’évaluation pharmaco-économique consistant à relier les coûts d’une stratégie médicale avec ses conséquences en terme monétaire. Les coûts engagés : d’une part, directs (distingués en coûts variables et en coûts fixes invariables) ; d’autre part, indirects (concerne ici les coûts intangibles comme la dégradation du niveau de vie, les conséquences psychologiques, etc.). Les bénéfices cliniques espérés: efficacité thérapeutique et préventive à atteindre le but recherché. Cette méthode a donc pour but de connaître l’importance des bénéfices comparé aux coûts engagés.

Cost-Effectiveness Analysis   [=Analyse Coût-Efficacité]
Étude d’évaluation pharmaco-économique. Détermine la stratégie qui dégage une efficacité maximale pour un coût donné (pré-défini) ou, inversement, la stratégie qui permet d’atteindre un objectif médical donné, au moindre coût. Cette méhtode permet d’avoir une information marginale, en effet elle présente le gain d’efficacité en fonction d’une augmentation donnée des coûts. Les stratégies à analyser sont alors comparées à une stratégie de référence. Cette méthode prend en compte des variables physiques (vies sauvées, nombre de malades évités, allongement de l’espérance de vie, taux de succès), tandis que les variables monétaires caractérisent l’analyse coût-bénéfice.

Cost-Utility Analysis   [=Analyse Coût-Utilité]
Étude d’évaluation pharmaco-économique. Méthode semblable à celle du coût – efficacité concernant le résultat obtenu, mais ici on juge le résultat obtenu en fonction de son utilité (perçue par les patients ou la société). Cette méthode est surtout appliquée lorsque les impacts sur la survie et/ou la qualité de vie sont des critères primodiaux pour juger des résultats des effets d’un médicament ou d’une intervention médicale. Les variables qualitatives sont ici privilégiées.

CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie)
Antennes locales qui s’occupent de la gestion des missions de l’assurance maladie. Elles s’occupent de l’affiliation mais aussi des remboursements et des actions à mener.

CPMP (Comité des Produits Médicamenteux Propriétaires)   [=Committee for Proprietary Medicinal Products]
Comité de l’union européenne amené à donner un avis concernant l’autorisation de mise sur le marché d’un produit.

CPP (Comité à la Protection des Personnes)
Comité qui est saisi lors des essais thérapeutiques, son but est de juger de la pertinence de cet essais et des personnes qui le mènent.

CPS (Carte de Professionnel de Santé)
Carte à puce dont l’utilité est de connaître l’identité et des informations concernant le personnel de santé.

CRA (Clinical Research Assistant)   [=ARC]
Association sans but lucratif qui fait appel à des fonds privés et finance la recherche sur les maladies cancéreuses. En 2008, ses finances s’élèvent à 40M€ (dont 75% sont liés à la R&D).

CRAM (Caisse Régionale d’Assurance Maladie)
Regroupement des antennes de CPAM au niveau Régional.

CREDES (Centre de Recherche et de Documentation en Économie de Santé)

CREDOC (Centre de Recherche et de Documentation sur la Consommation)
Association qui se charge d’étudier la consommation de produit au niveau des ménages. Ces consommations sont observées en fonction de la CSP (Catégorie Socio Professionnelle) des ménages mais aussi des catégories de produits consommés. En résultent des études de marchés sur les comportements des ménages.

CRF (Case Report Form)   [=Cahier d’observations]
Il s’agit de l’ensemble des informations que doivent recueillir les chercheurs lors d’un essais clinique, pour chaque patient.

CRHIP (Club des Responsables Hospitaliers de l’Industrie Pharmaceutique)
Association regroupant les responsables d’hôpitaux. Cette association n’est cependant que très peu active.

CRO (Organisation de Recherche Clinique par Contrat)  [=Contract Research Organisation].
Il s’agit d’entreprises privées dont l’activité principale est d’effectuer des essais cliniques pour des acteurs de l’industrie pharmaceutique. Elles ont élargi leur activité pour proposer du consulting, du développement pré-clinique et de la pharmaco-économie.

CSIS (Conseil Stratégique des Industries de Santé)
Instance qui réuni les dirigeants des industries de santé et les pouvoirs publics.

CSMF (Confédération des Syndicats Médicaux de France)
Syndicat de médecins qui représente les généralistes et les spécialistes.

CSRP (Chambre Syndicale de la Répartition Pharmaceutique)
Syndicat patronal de la distribution de médicaments en France. Ils achètent en gros aux laboratoires, stockent et fournissent par la suite les officines en médicaments sous 24h.

D

Date de Péremption   [=Expiry Date]
Date à compter de laquelle un produit (médicament, etc.) n’est plus consommable. En effet, son efficacité peut se retrouver altérée ou alors celui-ci peut devenir dangereux à la consommation.

Dermo-cosmétiques. Produits qui agissent en profondeur, utilisés sous ordonnance d’un dermatologue. Ces produits agissent sous la barrière cutanée, leur objectif est un embellissement durable.

DCI (Dénomination Commune Internationale)   [=INN (International Non-proprietary Name)]
Il s’agit du nom donné à une substance chimique ou biologique médicamenteuse pour que celle-ci soit reconnue dans le monde entier.

DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales)
Organisme mis en place pour pour coordonner des actions de santé publique. Elle fait cela pour les collectivités territoriales, pour les organismes publiques et la sécurité sociale.

DG III
Direction du conseil Européen en charge de la cohésion sociale.

DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes)
Direction qui s’occupe de contrôler la libre concurrence ainsi que les délits concernant les prix et la consommation.

DGS (Direction Générale de la Santé)
Organisme qui s’occupe de la santé publique par observation de la santé de la population et surveillance des maladies transmissibles.

DHOS (Direction des Hôpitaux et de l’Organisation des Soins)

DIE (Direction de l’Inspection des Etablissements)
Direction en charge de contrôle de la qualité et de la sécurité concernant les établissements de santé et leurs actions.

DIM (Département d’Information Médicale)
Sous ensemble d’un établissement hospitalier (peut représenter un service ou une spécialité) qui traite les informations médicales dans le but d’accroissement de la qualité des services.

DMOS (Diverses Mesures d’Ordre Social)
Catégorie pour classer les lois n’ayant pas vraiment de rapports avec telle ou telle catégorie.
C’est une loi « fourre tout ».

DMP (Dossier Médical Personnel)
Il s’agit d’un dossier médical accessible par internet. Il compile les informations de santé concernant le suivi d’un patient (radios, etc).

DNA (Desoxyribo- Nucleic Acid)   [=ADN]
Ruban en double hélice, composant les 23 paires de chromosomes et les gènes de l’Homme. Également présent dans certains organites cellulaires (chloroplastes et mitochondries). C’est le support matériel de l’information et du patrimoine génétiques (le génome humain contient quelques 15000 à 25000 gènes). Composé de 4 bases fondamentales (A pour Adénine, C pour Cytosine, G pour Guanine, T pour Thymine). A, apparié à T, et C à G. En 1944, l’Américain Oswald Avery démontre que l’ADN est responsable de la transformation génétique des bactéries, et que ce serait bien le support de l’hérédité.

Dosage   [=Posologie]
Il concerne la prise d’un médicament. Il s’agit d’une prescription du médecin et/ou du pharmacien qui indique la quantité, le nombre ou la durée d’utilisation d’un médicament.

Drug   [=Médicament]
Substance ou composition présenté comme ayant des vertus de guérison. Leur mise sur le marché et leur utilisation est contrôlée dans un soucis de santé.

DTC (Publicité Grand Public)   [=Direct To Consumer]
Publicité d’un médicament qui est directement dirigée vers le grand public et non vers un autre acteur de l’industrie pharmaceutique.

E

EBM (Médecine par la Preuve)   [=Evidence Base Medecine]
Médecine scientifique dont l’évaluation est basée sur la constatation des résultats. Les essais clinique et autres tests légaux sont utilisés en tant que preuve d’efficacité.

E-Docteur (Portail Santé Grand Public)   [=E-Doctor]
Portail sur lequel on peut accéder à des informations médicales (payantes) ou encore des dossier ou conseils (gratuits) sur la santé.

Effet Indésirable   [=Adverse Effect]
Toute réactioocive-néfaste ou inattendue survenant chez des malades soumis à un traitement par médicamenteux. Ces réactions peuvent prendre la forme de gêne, allergie, complications graves, voire même décès. Ces effets font l’objet d’une déclaration obligatoire par les médecins prescripteurs ou les officinaux à la tutelle administrative, et/ou au laboratoire-fabricant concerné. A savoir : il est très difficile d’être certain à 100% qu’un effet indésirable est lié à un médicament particulier.

Effet Pharmacologique   [=Pharmacological Effect]
Il s’agit de l’effet du médicament sur sa cible.

Effet Secondaire   [=Side Effect]
Effet issu d’un traitement médicamenteux, qui n’est pas celui recherché au départ. Certains effets donnent ainsi lieu à de nouvelles indications. Ainsi qu’a des contre indications.

EFPIA (Fédération Européenne des Associations des Industries Pharmaceutique)   [=European Federation of Pharmaceutical Industries’ Associations]
Regroupement des les syndicats nationaux  issus de l’industrie pharmaceutique au sein de ce syndicat Européen.

EGA (Association Européenne des Génériques)   [=European Generic Medecines Association]
Regroupement des syndicats nationaux de l’industrie des génériques au sein de ce syndicat Européen.

EMEA (Agence Européenne d’Évaluation du Médicament)   [=European Medicine Evaluation Agency]
Agence européenne basée à Londres chargée de surveiller les médicament et organiser une évaluation, ainsi qu’une harmonisation des techniques de travail.

e-medecine   [=Télémédecine]
Il s’agit d’un concept qui rassemble toutes les interactions électroniques en médecine. Cela va donc de l’échange de données des patients au remboursement en passant par des diagnostiques, etc. On retrouve également la télé-consultation voire même la téléchirurgie.

ENSP (École Nationale de la Santé Publique)
École dont le but est la formation de futur directeurs d’hôpitaux. Cette école recrute sur concours.

E-Pharmacies   [=Pharmacies Électroniques]
Concept déjà présent dans certains pays d’Europe ou encore aux USA qui rend les activités des officines, accessibles par internet. On y retrouve donc de la vente de médicaments (sur prescription et OTC), mais aussi de la parapharmacie. Il faut savoir que cela est (pour l’instant) interdit en France, sauf en ce qui concerne les OTC et la parapharmacie.

Epidémiologie   [=Epidemiology]
Il s’agit d’une science dont le but est l’étude des maladies dans les populations. Elle mesure ainsi la gravité, la propagation, la fréquence mais aussi les risque et les conséquences de ces maladies sur les populations.

Essais Cliniques   [=Clinical Trials]
Études effectuées sur des Hommes, pour tester la tolérance et l’efficacité de nouveaux médicaments. Une étude est menée en 4 étapes:
1- Analyse de la tolérance sur patient sain.
2- Analyse de l’efficacité sur patient malade et déterminer le dosage optimal.
3- Étude menée sur un groupe de patient pour juger de l’efficacité par rapport à un autre médicament ou un placébo.
4- Etude approfondie pour vérifier les interactions médicamenteuses, les effets secondaires, et l’influence d’autres facteurs comme l’âge, le poids ou le sexe.

Établissement Français des Greffes
Organisme qui établie la liste des patients en attente d’une greffe, qui attribue les greffons et qui suit les patient ayant subi des greffes.

Expiry Date   [=Date de Péremption]
Date à compter de laquelle un produit (médicament, etc.) n’est plus consommable. En effet, son efficacité peut se retrouver altérée ou alors celui-ci peut devenir dangereux à la consommation.

F

Fee-for-Service   [=Paiement à l’Acte]
Méthode de paiement des soins à l’acte, opposée à la « capitation » qui est une méthode de paiement des soins « par têtes ».

Fees   [=Honoraires]
Manière de rémunérer un professionnel de la santé qui travaille de manière libérale. Ces honoraires sont définis par la convention médicale.

FEFIS (Fédération Française des Industries de Santé)
Il s’agit d’un syndicat patronal qui regroupe quasiment tous les syndicats des professionnels de la santé.

FEIMA (Fédérations des Éditeurs de Logiciels Médicaux)
Syndicat qui regroupe les éditeurs de logiciels médicaux dans le but de défendre leurs intérêts et d’éditer des normes adaptées.

FHP (Fédération de l’Hospitalisation Privée)
Syndicats regroupant les intérêts des cliniques privées en France.

FIIM (Fédération Internationale des Industries du Médicament)   [=IFPMA]

Filières de Soins (Réseaux de Soins)   [=Gate Keeper Network]
Système qui vise à améliorer la qualité des soins prodigués à un patient. Pour cela, le patient sera suivi par de nombreux médecins ayant des spécialités différentes, le tout supervisé par un médecin généraliste. Le patient doit avant tout s’engager à voir en priorité un généraliste, puis, il peut être exonéré de certains frais.

FMC (Formation Médicale Continue)   [=Post Graduate Education]
Formation obligatoire chez les professionnels de santé depuis 1996 qui porte sur de la théorie et de la pratique clinique post-universitaire. Cette formation est importante pour les personnes exerçant qui doivent être informées des actualités et nouveauté dans leur secteur.

Forfait 1 Euro
Part qui est à la charge de l’assuré lors d’une consultation, cela même si ce dernier dispose d’une complémentaire. Les femmes enceintes et les mineurs sont exonérés, tout comme les personnes bénéficiant de la CMU complémentaire ou aide médicale de l’état (AME).

Formulaire   [=Formulary]
Il s’agit d’une liste établie selon des critères économiques ou thérapeutiques de médicaments agréés et donc remboursables par un organisme d’assurance aux Etats-Unis et au Canada. A noter que ce système n’existe pas en France.

France Biotech
Association dont l’objectif est de dynamiser les biotechnologies en France.

FSE (Feuille de Soins Electronique)   [=Electronic Scrip]
Facturation électronique qu’un professionnel de santé adresse à la caisse concernée après s’être identifié et avoir inséré la carte vitale du patient. Cela se fait par le biais d’un intranet. Elle doit contenir les ordonnances et également être adressée aux assurances et complémentaires de santé.

FSPF (Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France)
Syndicat majoritaire en France de pharmaciens d’officines.

G

Galénique (Forme)   [=Galenic Form]
Forme sous laquelle est présenté le médicament (sirop, poudre, cachets, etc.). Elle est déterminée en fonction de la prise afin de permettre une meilleure action du médicament mais aussi une meilleure conservation.

Gate Keeper Network   [=Filières de Soins]
Système qui vise à améliorer la qualité des soins prodigués à un patient. Pour cela, le patient sera suivi par de nombreux médecins ayant des spécialités différentes, le tout supervisé par un médecin généraliste. Le patient doit avant tout s’engager à voir en priorité un généraliste, puis, il peut être exonéré de certains frais.

GCP (Good Clinical Practice)   [=BPC (Bonnes Pratiques Cliniques)]
Règles à suivre lors de la pratique d’un essai clinique. Ces règles concernent le déroulement, les personnes qui y participent, le recueil des résultats et la confidentialité des informations.

GEMME
Syndicat qui représente les intérêts des 9 entreprises qui sont leader sur le secteur de la génétique en France.

Gène   [=Gene]
Succession de paires de bases composant une chaîne d’ADN. Les gênes entraînent la fabrication de protéines qui déterminent une fonction de l’organisme.

Générique (Médicament)   [=Generic Drug]
Il s’agit d’un médicament identique à un médicament de princeps déjà disponible sur le marché, de part sa forme, son principe actif ou son dosage. Ce médicament générique est produit lorsque le princeps n’est plus sous la protection d’un brevet. Les génériques font l’objet d’une autorisation de mise sur le marché spécifique.

Génome   [=Genome]
Le génome définit l’ensemble du matériel génétique présent chez un être vivant.

Génomique   [=Genomics]
Il s’agit de la science du matériel génétique. Elle porte particulièrement sur le séquençage et l’interprétation des résultats pour trouver un fonction aux séquences ADN.

GERS (Groupement pour l’Élaboration et la Réalisation de Statistiques)
Groupement de laboratoires pharmaceutiques. Le but de ce groupement et élaboration et la publication d’études statistiques.

GLP (Good Laboratory Practice)   [=BPL (Bonnes Pratiques de Laboratoire)]
Règle internationale applicable en laboratoire qui contrôle la qualité des médicaments après fabrication.

GMP (Good Manufacturing Practice)   [=BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication)]
Règles internationales qui régissent la fabrication de médicaments.

Groupement de Pharmaciens   [=Pharmacy Chains]
Association rassemblant des pharmaciens d’officine dans le but d’effectuer des actions communes (achats groupés, formations, conseils, etc.).

H

HAD (Hospitalisation à Domicile)
Méthode de soins selon laquelle les patients ne sont pas à l’hôpital mais chez eux avec des soins ponctuels prodigués par du personnel para-médical mais toujours sous surveillance d’un médecin. Ce type de soins n’est possible que sous prescription hospitalière ou d’un médecin de ville concernant les maladies graves.

HAS (Haute Autorité de Santé)
Organisme public qui a quatre missions:
1- Vérifier l’utilité des produits et soins remboursés par l’assurance maladie.
2- Certifier les établissements de santé.
3- La promotion de soins et bonnes pratiques de santé.
4- S’assurer de la qualité des informations médicales diffusées sur internet.

HCAAM (Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie)

HCCOSS (Haut Conseil de la Comptabilité des Organismes de Sécurité Sociale)

HCSP (Haut Comité de Santé Publique)
Comité dont la mission est de mener des études pour informer. Il va analyser l’état de santé de la population française, créer des rapports et les publier.

Health-economics   [=Pharmaco-Économie]
Analyse des effets des médicaments en France en se basant sur au moins un critère économique. Il s’agit donc d’une analyse des médicaments d’un point de vue économique. Pour cela, on dispose de 4 méthodes: Coûts-Bénéfcies, Coûts-Efficacité, Coûts-Utilité et minimisation des Coûts.

HMO (Organisation de Soins Intégrés)   [=Health Maintenance Organization]
Organisation fournissant l’ensemble des soins hospitaliers et ambulatoire en échange d’une prime annuelle payée par l’adhérent.

HPST (Loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires)
Réforme qui repose sur 4 fondements:
1- Organisation de la santé de manière régionale avec une forte orientation en réseau.
2- Gouvernance des hôpitaux revue créant une synergie entre établissements privés et publics.
3- Accès aux soins égaux pour tous les patients (lutter contre les déserts médicaux, etc.).
4- Les professionnels de santé (les pharmaciens par exemple) se voient attribuer de nouvelles missions.

Home care   [=MAD (Maintien à domicile)]
Il s’agit de la prise en charge ambulatoire d’un patient préférée à un long séjour d’hospitalisation. Dans ce cas, le patient est hospitalisé pendant une courte durée puis il est soigné chez lui, ce qui lui permet de ne pas chambouler ses habitudes.

HON (Healthy on the Net)
Association Suisse qui regroupe des sites internet parlant de santé et qui respectent un certain code éthique concernant cette activité.

Honoraires   [=Fees]
Manière de rémunérer un professionnel de la santé qui travaille de manière libérale. Ces honoraires sont définis par la convention médicale.

HPRIM (Harmoniser et Promouvoir les Informatiques Médicales)
Association qui regroupe des société de France et d’Europe dont l’activité est l’informatique médicale.

Huriet (Loi)
Loi datant du 20/12/1988 qui vise à protéger les personnes participant à des essais cliniques et autres expérimentations. Cette loi oblige le consentement éclairé et la présentation du projet au CCPRB.

I

ICC (Internet Charte Communication)
Règlementation faite par l’AFSSAPS qui traite du fond et de la forme des communications électroniques et des sites internet de l’industrie pharmaceutique à destination du grand public ou des porfessionels de la santé.

ICH (Conférence Internationale pour l’Harmonisation)   [=International Conference on Harmonization]
Organisme ayant pour objectif d’harmoniser les dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché concernant les zones Europe, États-Unis et Japon. Le but étant d’accélérer et de faciliter les procédures.

IFPMA (International Federation of Pharmaceutical Manufacturer Associations)   [=FIIM]

IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales)
Service dépendant du ministère de la santé dont le but est de contrôler les établissements de santé. Par la suite, ce service prodigue des conseils et audits, des enquêtes, etc.

IMI (Innovative Medicines Initiative)   [Initiative en matière de Médicaments Innovants]
Initiative Européenne qui lie le secteur privé et public dans le but d’accroître la productivité mais aussi la position concurrentielle des projets en R&D en Europe.

IHEA (International Health Economics Association)
Association internationale spécialisée dans la pharmaco-économie. Elle récompense les meilleures publications dans ce domaine et organise des congrès.

Importations Parallèles   [=Parallel Imports]
Il s’agit de ventes au sein de l’union Européenne portant sur des produits d’une spécialité dont le prix connaît un gros écart (généralement supérieur à 20%) entre deux pays. Ces écarts de prix sont expliqués par le fait que certains états ont des prix libres (donc souvent cher) et d’autres ont des prix fixés par l’état (prix plus raisonnables).

Incidence
Terme propre à l’épidémiologie qui correspond au nombre de personne contaminées par une maladie au cours d’une période fixée et pour une population donnée. C’est un critère souvent utilisé en pharmaco-économie. Attention: l’incidence ne compte que le nombre de nouveaux contaminés sans tenir compte des personnes déjà atteintes.

Indication
Pathologie, symptôme ou état pour lequel un médicament est censé agir. On en retire donc un ration coûts-bénéfices.

InetSanté
Association d’acteur de la santé passionnés par internet. (Initiative Net Santé).

Informatisation Hospitalière
Programme visant à informatiser les hôpitaux. Ses deux axes sont les budgets (gestion informatisée, etc.) et les systèmes d’informations (fiches de suivi des patients, etc.).

INN (International Non-proprietary Name)   [=DCI (Dénomination Commune Internationale)]
Il s’agit du nom donné à une substance chimique ou biologique médicamenteuse pour que celle-ci soit reconnue dans le monde entier.

INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé)
Institut public dont les missions sont la prévention et le conseil en matière de communication sur la santé, mais aussi la promotion de l’éducation de la santé et enfin, la mise en œuvre de campagnes de prévention.

INPH (Intersyndicat National des Praticiens Hospitaliers)
Groupement qui réunis les syndicats de médecins hospitaliers.

INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale)

Interaction Médicamenteuse
Changement des effets et des actions d’un traitement dû à la prise simultanée d’autre médicaments. Ces effets peuvent être d’accroître l’efficacité d’un médicament, lui donner une nouvelle action ou encore annuler ses effets. Dans certains cas, le résultat peut mener à des complications de santé.

InVS (Institut de Veille Sanitaire)
Etablissement public chargé de surveiller l’état de santé de la population, selon 5 spécificités: maladies infectieuses,  santé travail, maladies chroniques et traumatismes, et le département international et tropical, santé environnement.

IRDES (Institut de Recherche et de Documentation en Économie de Santé)

ISA (Indice Synthétique d’Activité)
Il s’agit d’une méthode permettant de connaître le coût d’une maladie pour un hôpital. Il est ensuite comparé au autres hôpitaux et à une moyenne nationale. Il se calcul en divisant le budget d’un hôpital par un indice d’activité.

J

Juppé (plan)
Réforme lancé en Novembre 1995 ayant pour objet les retraites et la sécurité sociale. Ce plan prévoyait l’allongement de la durée des cotisations pour le salariés de la fonction publique (pour l’égaliser à la durée de cotisation dans le privé). Il visait aussi à réduire les dépenses de la sécurité sociale en mettant un objectif à ne pas dépasser par les médecins, en diminuant la facilité d’accès aux hôpitaux et médicaments remboursables (en augmentant les prix) et enfin en augmentant les cotisations et réduisant les allocations familiales en même temps.

Cette réforme à connus de nombreux détracteur et a entrainé une vive contestation de la part des salariés du secteur public (15jours de blocage des transports pour cause de grèves).

K

L

LEEM (Les Entreprises du Médicament)
Organisation représentant les intérêts de l’ensemble de l’industrie pharmaceutique. Elle étudie et défend les intérêts industriels, commerciaux et économiques des ses membres qui doivent respecter des codes de conduites élaborés par la LEEM.

LIR (Association des Laboratoires Internationaux de Recherche)
Laboratoires pharmaceutiques internationaux ayant pour vocation la recherche innovante regroupés au sein d’un syndicat français.

Listes I et II
Listes regroupant les médicaments dangereux contenant des substances toxiques. Les substances sur les listes ne doivent pas être accessible par les clients en libre service et les médicaments sur la liste I doivent même être gardés sous clés. Une troisième liste recense les stupéfiants.

LTI (Long Term Illness)   [=ALD]
Maladie qui implique un traitement prolongé et des thérapeutiques plus coûteuses. Cela entraîne l’exonération du ticket modérateur. Actuellement 30 ALD sont officiellement reconnues; Remboursement à 100% pour la pathologie concernée et les soins concomitants (en dehors du forfait 1€, du forfait hospitalier et des dépassements d’honoraires). Les ALD sont coûteuses, mais aussi meurtrières, car dans les 5 ans qui suivent leur admission, 25% des personnes reconnues en ALD décèdent.

M

MAD (Maintien à domicile)   [=Home care]
Méthode de soins selon laquelle les patients ne sont pas à l’hôpital mais chez eux avec des soins ponctuels prodigués par du personnel para-médical mais toujours sous surveillance d’un médecin. Ce type de soins n’est possible que sous prescription hospitalière ou d’un médecin de ville concernant les maladies graves.

Maîtrise Médicalisée
Méthode de maîtrise des dépenses au niveau médical en fonction des besoins de la population et des pratiques en cliniques.

MBDS (Minimum Basic Data Set)   [=RSS (Résumé Standardisé de Sortie)]
Formulaire que rempli le praticien lors de la sortie de chaque malade d’un institut de soins. Ce formulaire est à intégrer au dossier du patient.

MEDEC (Pharmagora, Hôpital-Expo)
Salon organisé chaque années à destination des médecins des villes.

Médecin – Produit
Fonction créée dans le milieu pharmaceutique. Elle attribue à un médecin spécialisé un produit fixe pour qu’il vienne en soutient de la fonction marketing ou de la visite médicale.

Médecin « traitant »
Il s’agit d’un généraliste que doivent consulter les patients avant de s’orienter vers un médecin spécialiste sous peine  de ne pas être intégralement remboursé. Ce médecin est choisi par le client qui peut en changer quand il veux.

Médicament   [=Drug]
Substance ou composition présenté comme ayant des vertus de guérison. Leur mise sur le marché et leur utilisation est contrôlée dans un soucis de santé.

Medicare – Medicaid
Programme permettant l’accès aux soins à certains groupes sociaux aux Etats-Unis (même principe que la CMU en France).

MEDPICT
Regroupement d’images datant de la médecine antique à celle actuelle. Ce sont des images médicales, des anecdotes ou images importantes de la médecine actuelle et ancienne.

MERI (Médicament Ethique et Réalités Industrielles)
Association d’acteurs du milieu de la santé dont le but est une réflexion sur des sujet d’éthique, de déontologie, et de relations industrielles.

ME-TOO (Moi aussi)   [=Me-too Drug]
Cette expression désigne un médicament quasiment identique à un blockbuster qui se positionne sur le même marché. Ces médicaments sont soit différents (dans ce cas le terme « me-too » n’est pas péjoratif) soit identiques au blockbuster en ayant profité de failles dans le brevet.

MG-FRANCE
Syndicat de médecins généralistes.

Médecin-Maître-Toile (MMT)
Association de médecins passionnés par l’informatique et des acteurs majeurs de sites internet médicaux. Cette association est considéré comme experte et promulgue d’importants conseils.

MSA (Mutualité Sociale Agricole)
Organisme de sécurité sociale qui prend en charge les métier agricoles.

Mutualité Française (Fédération Nationale de la Mutualité Française)
Leader français sur le marché de la couverture sociale, fédération compte de nombreuses mutuelles.

Mutuelles   [=Mutual Funds]
Groupement économique sociale à but non lucratif qui s’occupe de couvrir la part non remboursé par l’assurance maladie.

MVQ (Medical Value Quotation)   [=SMR (Service Médical Rendu)]
Il s’agit du rapport Bénéfices/risques d’uouveau médicament. Ce rapport prend de nombreux critères en compte comme la maladie qu’il soigne (sa gravité) mais aussi les alternatives possibles et ses effets indésirables. La commission de transparence attribue donc une cote aux nouveaux médicaments en fonction de ce rapport.

N

NGAP (Nomenclature Générale des Actes Professionnels)
Attribution d’une nomenclature aux actes des professionnels de santé:
V: Visite à domicile.
C: Consultant au cabinet.
K: acte chirurgical.
Une valorisation voulait être trouvée pour chaque lettres attribuées. (Rémunération à l’acte).

NHS (National Health Service)
Système de santé en Grande Bretagne. Les soins sont accessibles gratuitement financés par les impôts.

NICE (National Institute for Health and Clinical Excellence)
Institut du Britannique qui classe les médicaments et soins pour choisir lesquels seront ou non remboursés par le « National Health Service ».

Nosocomiale (Infection)   [=Nosocomial Infection]
Il s’agit d’une infection contractée dans lors de son hospitalisation. Infectio’ayant aucun lien avec la raison de l’hospitalisation, elle découle d’un maque de sécurité ou d’hygiène dans un hôpital.

O

Observance   [=Compliance]
Il s’agit du respect de la prescription du médecin ou du pharmacien concernant l’utilisation des produits (la posologie). La non observance est une pratique dangereuse.

OMG (Opposable Medical Guidelines)   [=RMO]
Recommandations établies par des experts sur les pratiques à proscrire dans le milieu médical. Ce concept peut donner suite à des santions si ces recommandations ne sont pas respectées.

OMS (Organisation Mondiale de la Santé)   [=WHO]
Organisation en lien avec l’ONU dont le but est l’amélioration de la santé mondiale. Son activité principale consiste à surveiller les épidémies mondiales.

ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux)
Organisme qui s’occupe des règlement d’affaires à l’amiable, c’est donc une procédure plus rapide que la justice concernant des accidents médicaux.

ONDAM (Objectif National de Dépenses d’Assurance maladie)
Objectif déterminé en début d’année qui réparti les dépenses en fonction des secteurs de l’industrie de la santé. Hôpitaux, médecins de ville, etc.

OQN (Objectif Quantifié National)
Dans le cadre des cliniques privées, il s’agit d’une somme annuelle de dépenses. En cas de dépassement, il y a un report sur l’exercice suivant ou une révision des tarifs.

Orphelin (Médicament)   [=Orphan Drug]
Médicament dont la fonction est de soigner une maladie rare (1/2000 personnes en France et moins de 30000 personnes en Europe).

OTC (Devant le Comptoir)   [=Over The Counter]
Médicament en accessible en vente libre par le client. Il ne nécessite aucune prescription.

P

Paiement à l’Acte   [=Fee-for-Service]
Méthode de paiement des soins à l’acte, opposée à la « capitation » qui est une méthode de paiement des soins « par têtes ».

Panier de Soins
Terme qui regroupe les prestations médicales recouvertes par l’assurance maladie et on en déduit donc celles qui ne le sont pas.

Parallel Imports   [=Importations Parallèles]
Il s’agit de ventes au sein de l’union Européenne portant sur des produits d’une spécialité dont le prix connaît un gros écart (généralement supérieur à 20%) entre deux pays. Ces écarts de prix sont expliqués par le fait que certains états ont des prix libres (donc souvent cher) et d’autres ont des prix fixés par l’état (prix plus raisonnables).

Parapharmacie   [=Parapharmacy]
Ce terme défini une zone (rayon, enseigne, etc.) où sont vendus tous les produits de santé qui ne sont pas des médicaments (crèmes, etc.).

Pharmaceutical Specialty   [=Spécialité Pharmaceutique]
Il s’agit d’un médicament préparé et conditionné à l’avance par un laboratoire pharmaceutique et délivré par le pharmacien.

Pharmaceutiques Online
Portail francophone qui traite de l’information sur le secteur pharmaceutique français.

Pharmacien – Responsable
C’est le nom donné à un pharmacien expérimenté qui est nommé directeur général d’une entreprise de l’industrie pharmaceutique. Toute entreprise pharmaceutique doit avoir un pharmacien-responsable.

Pharmacies Électroniques   [=E-Pharmacies]
Concept déjà présent dans certains pays d’Europe ou encore aux USA qui rend les activités des officines, accessibles par internet. On y retrouve donc de la vente de médicaments (sur prescription et OTC), mais aussi de la parapharmacie. Il faut savoir que cela est (pour l’instant) interdit en France, sauf en ce qui concerne les OTC et la parapharmacie.

Pharmacocinétique   [=Pharmacocinetics]
C’est une science qui étudie l’évolution d’une substance dans l’organisme en fonction de la dose et du temps. Cette étude est quantitative et qualitative.

Pharmaco – Économie   [=Health-economics]
Analyse des effets des médicaments en France en se basant sur au moins un critère économique. Il s’agit donc d’une analyse des médicaments d’un point de vue économique. Pour cela, on dispose de 4 méthodes: Coûts-Bénéfcies, Coûts-Efficacité, Coûts-Utilité et minimisation des Coûts.

Pharmacologie   [=Pharmacology]
Il s’agit d’une science étudiant les médicaments au niveau de leur mise au point et de leurs actions.

Pharmacopée (Française et Européenne)   [=Pharmacopeia (French and European)]
Ce terme défini l’ensemble des médicaments qui sont disponibles sur le territoire.

Pharmacovigilance   [=Pharmacovigilance]
Organisme qui surveille les effets des médicaments après leur vente et leur usage. Cette surveillance porte sur deux points essentiels: les effets secondaires et les effets indésirables.

Phase III   [=Phase III study]
Dans le développement d’un médicament, il s’agit de l’avant dernière phase qui consiste à tester le produit en comparaison avec un placebo et cela suis des centaines de personnes. Suite à cette phase, viendra l’autorisation de mise sur le marché et la commercialisation.

Phase IV   [=Phase IV study]
Phase entreprise à la demande du CEPS ou de la commission de transparence. Elle est post-AMM et consiste à approfondir les tests à grande échelle (des dizaines de milliers de personnes) pour avoir d’avantage de données sur les effets mais aussi des données économiques.

Placebo   [=Placebo]
Produit de même aspect qu’un médicament mais ne contenant aucun principe actif. Ce produit sert de référence lors d’essais cliniques (à l’aveugle), et un médicament doit être plus efficaces qu’un placebo pour obtenir une autorisation de mise sur le marché.

PMSI (Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information)
Outils informatisé qui recueil des connaissances et met en place des statistiques sur le secteur médical hospitalier. Il permet également d’aider à l’attribution des ressources, car il entre en jeux dans le calcul de l’ISA (Indice Synthétique d’Activité).

Posologie   [=Dosage]
Il concerne la prise d’un médicament. Il s’agit d’une prescription du médecin et/ou du pharmacien qui indique la quantité, le nombre ou la durée d’utilisation d’un médicament.

PPRS (Pharmaceutical Price Regulation Scheme)
Système permettant la gestion des dépenses fixé en négociation avec le NHS (système de santé Britannique). Il repose sur un principe de prix libre des médicaments calculé en fonction du retour sur investissement (corporel et R&D).

Prescription   [=Script (abrégé en RX)]
Acte médical qui conseil un traitement (type de médicament, durée et dosages) en fonction de la pathologie du patient. La prescription conditionne également le remboursement par l’assurance maladie.

Prévalence   [=Prevalence]
Terme utilisé en épidémiologie qui caractérise le nombre de personnes atteintes d’un maladie à un instant t. Il ne faut pas confondre cela avec l’incidence qui compte le nombre de nouveaux contaminés seulement.

Princeps (Médicament)   [=Princeps (Drug)]
Il s’agit d’un médicament original vendu sous le nom d’une marque et généralement couvert par un brevet. Il s’oppose aux génériques qui sont des « copies » vendus sous la DCI (Dénomination Commune Internationale).

Principe actif   [=Active Ingredient]
Substance principale entrant dans la composition d’un médicament, et possédant des propriétés pharmacologiques actives reconnues pour les indications retenues par le RCP. Le nom du principe actif est appelé la DCI. Un même principe actif peut être présent dans de multiples spécialités et présentations. Ne pas confondre avec Princeps qui désigne une molécule originale et son découvreur (ou « breveteur ») pour les différencier des Génériques: par exemple, le paracetamol est un Principe actif sans Princeps. Synonyme : substance active.

Prix (Médicament)   [=Price (Drug)]
Il s’agit du prix auquel est vendu/acheté un médicament. Cependant un même médicament a plusieurs prix selon qui le vend et à qui. En effet, un laboratoire vend à un grossiste au prix fabricant hors taxe (PFHT), tandis qu’un client achètera en pharmacie au prix client (prix TTC contenant la marge et le coût d’achat de la pharmacie), on retrouve également le prix de remboursement (qui dépend du taux de remboursement), etc. Cependant, il faut savoir qu’en officine, le prix des médicaments remboursés sont fixés (contrairement aux hôpitaux).

Produit Phare   [=Blockbuster]
Produit pharmaceutique très innovant dont le pic de chiffre d’affaire prévu dépasse le milliard de Dollars US. C’est aussi souvent un critère d’allocation des ressources de la part des laboratoires.

Protéomique   [=Proteomics]
Pratique qui consiste à rechercher de nouveaux médicaments en étudiant des protéines.

Protocole   [=Protocole]
Document qui encadre les essais cliniques en fixant de nombreux critères comme les conditions de réalisation, etc.

Q

QALY (Quality Adjusted Life Years)
Il s’agit d’un indicateur pharmaco-économique calculant le nombre d’années de vie apportées par un traitement en fonction de l’importance accordée par les patients à l’état dans lequel il seront lors de ces années de vie. Il prend donc en compte l’espérance de vie et la qualité de vie.

Qualité de vie   [=Quality of Life]
Évaluation qualitative des conditions dans lesquelles vivent des individus. Cette évaluation peut se faire par le biais d’un questionnaire et est utile en pharmaco-économie pour connaître certains indicateurs ou ratios (QALY et Coûts-efficacité).

QWB (Quality of Well Being)
Il s’agit d’un questionnaire établit pour évaluer et juger la qualité de vie des individus.

R

R & D   [=Research and Development]
Fonction de création d’un médicament allant de la recherche (molécules, principes actifs, etc.) aux essais cliniques. C’est une activité très importante pour les laboratoires pharmaceutiques, surtout ceux cherchant à développer des blockbuster.

Randomisé (Essai)   [=Randomized (Trial)]
Il s’agit d’un essais lors duquel les participants volontaires sont placés dans un groupe de test (placebo, produit à tester ou référence) par le biais d’un tirage au sort automatique. Cette attribution est donc faite au hasard.

RCP (Résumé des Caractéristiques du Produit)   [=SPC]
Il s’agit des mentions légales, une liste d’informations concernant le médicament mis sur le marché.

RCS (Association des Responsables de Communication Santé)

Récepteur   [=Receptor]
Protéine à laquelle peut se lier une molécule spécifique pour provoquer une réponse ou un effet.

Remboursement   [=Reimbursement]
Il s’agit du recouvrement d’une prestation médicale par la sécurité sociale. Ces remboursements varient en fonction de la prestation ou du médicament. Un remboursement peut être total (100%) ou partiel (jusqu’à 15%). Quoiqu’il en soit, le patient devra dans la plupart des cas payer un « ticket modérateur » qui correspond à la part non remboursée (une mutuelle peut couvrir cette somme).

Rep (Representative)   [=VM: Visiteur Médical]
Cadre de l’industrie pharmaceutique, il est un professionnel en charge de promotion et d’information médicale auprès des praticiens, mais il visite aussi les pharmacies pour un rôle informatif.

Réserve Hospitalière (Médicament dit de)
Médicament dont l’usage est réservé uniquement aux hôpitaux car il soigne une pathologie qui ne se traite qu’en milieu hospitalier.

Rétrocession hospitalière
Mise à disposition en officine pour la vente au public de médicaments qui étaient déclarés sous réserve hospitalière.

RMO (Références Médicales Opposables)   [=OMG]
Recommandations établies par des experts sur les pratiques à proscrire dans le milieu médical. Ce concept peut donner suite à des santions si ces recommandations ne sont pas respectées.

RSS (Réseau Santé Social)
Réseau permettant des échanges intranets sécurisés entre les professionnels de santé. Ce réseau permet également une liaison entre les professionnels de santé et les caisses.

RSI (Régime Social des Indépendants ex-Canam)
Il s’agit d’un organisme de sécurité sociale dédié aux professions indépendantes (commerçants, artisans, profession libérales, etc.).

RSS (Résumé Standardisé de Sortie)   [=MBDS (Minimum Basic Data Set)]
Formulaire que rempli le praticien lors de la sortie de chaque malade d’un institut de soins. Ce formulaire est à intégrer au dossier du patient.

S

Script (abrégé en RX)   [=Prescription]
Acte médical qui conseil un traitement (type de médicament, durée et dosages) en fonction de la pathologie du patient. La prescription conditionne également le remboursement par l’assurance maladie.

Sécurité Sociale   [=Social Security]
Réunie toutes les prestations sociales dont on peut bénéficier en échange de cotisations (assurance maladie, chômage, etc.).

Self Medication   [=Automédication]
Utilisation d’un médicament par le consommateur sans prescription d’un médecin ou indication du pharmacien au préalable. Ces médicaments sont achetés sans ordonnance (OTC). Tout comme leur achat, le prix des OTC est libre.

Séquençage   [=Sequencing]
Système permettant de connaître l’ordre des paires de base de l’ADN dans le génome.

SFES (Société Française d’Économie de la Santé)
Association regroupant des professionnels de santé intéressés par l’économie de la santé.

Side Effect   [=Effet Secondaire]
Effet issu d’un traitement médicamenteux, qui n’est pas celui recherché au départ. Certains effets donnent ainsi lieu à de nouvelles indications. Ainsi qu’a des contre indications.

SML (Syndicat des Médecins Libéraux)
Syndicat minauritaire qui regroupe des médecins libéraux.

SMR (Service Médical Rendu)   [=MVQ (Medical Value Quotation)]
Il s’agit du rapport Bénéfices/risques d’uouveau médicament. Ce rapport prend de nombreux critères en compte comme la maladie qu’il soigne (sa gravité) mais aussi les alternatives possibles et ses effets indésirables. La commission de transparence attribue donc une cote aux nouveaux médicaments en fonction de ce rapport.

SNIP (Syndicat National de l’Industrie Pharmaceutique)
Ancien syndicat qui représentait l’ensemble de l’industrie pharmaceutique.

SNIR (Système National Inter Régime)
Système d’information dont le but est de connaître l’activité des médecins et de leurs prescriptions, et ce, quelque soit le régime d’assurance.

SNITEM (Syndicat National de l’Industrie des Technologies Médicales)
Syndicat national regroupant tous les acteurs dont l’activité porte sur des dispositifs médicaux (matériel, etc.).

SNPM (Syndicat National de la Presse Médicale)
Syndicat national regroupant les acteurs de la presse et autres médias à vocation médicale.

Social Security   [=Sécurité Sociale]
Réunie toutes les prestations sociales dont on peut bénéficier en échange de cotisations (assurance maladie, chômage, etc.).

SPC (Summary of Product Characteristics)   [=RCP]
Il s’agit des mentions légales, une liste d’informations concernant le médicament mis sur le marché.

Spécialité Pharmaceutique   [=Pharmaceutical Specialty]
Il s’agit d’un médicament préparé et conditionné à l’avance par un laboratoire pharmaceutique et délivré par le pharmacien.

SROS (Schéma Régional d’Organisation Sanitaire)
Plan qui vise à réduire les désert de soins. En effet, il prévoit une implantation de d’installations et d’activités médicales également réparties pour faciliter l’accès aux soins.

Substitution (Droit de)
C’est le droit pour un pharmacien de remplacer un médicament (princeps) par un générique. Il peut faire cela uniquement si le médeci’a pas écris la mention NS (non substituable) sur l’ordonnance. De plus le générique qui vient se substituer au médicament ne peut pas être plus de 50 centimes plus cher.

Symptôme   [=Symptome]
Signe annonceurs d’une maladie, ils sont souvent décelables par le médecin ou le patient, cependant certaines maladies nécessitent des examens plus approfondis pour en déceler les symptômes.

T

T2A (Tarification à l’Activité)
Il s’agit pour les hôpitaux d’être financés en fonction de l’activité et non plus d’une dotation globale.

Télémédecine (Médecine à Distance)  [=e-medecine]
Il s’agit d’un concept qui rassemble toutes les interactions électroniques en médecine. Cela va donc de l’échange de données des patients au remboursement en passant par des diagnostiques, etc. On retrouve également la télé-consultation voire même la téléchirurgie.

Tétrapilectomie
Opération chirurgicale exclusivement réservée à des experts.

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité)
Il s’agit d’un taux variable qui détermine le remboursement des génériques.

Therapeutic Class   [=Classe Thérapeutique]
Ensembles de médicaments qui correspondent aux mêmes indications (maladies). Ces groupes se segmentent en sous classes thérapeutiques qui rassemblent les médicaments de même famille pharmacologique.

Thérapeutique   [=Therapeutical]
Méthode de médecine permettant de soulager ou guérir des maux ou maladies.

Thérapie Génique   [=Gene Therapy]
Intervention au niveau génétique qui vise à soigner ou corriger une anomalie ou maladie.

Ticket Modérateur (TM)
Partie des frais médicaux qui n’est pas remboursée par la sécurité sociale et qui doit donc être prise en charge par le patient. Certaines personnes peuvent en être dispensé.

Tiers Payant   [=Direct Payment by Insurers]
Système qui permet aux bénéficiaire ne pas avoir à payer de frais lors d’une prestation médicale, la caisse qui le prend en charge règle cela directement avec le prestataire (hôpital, médecin, etc.).

TULIPE (Transfert d’Urgence de l’Industrie Pharmaceutique)
Association humanitaire qui s’occupe de transférer des médicaments dans les pays où les populations le nécessitent. Ce sont généralement des pays en voie de développement.

U

UNAFORMEC (Union Nationale des Associations de Formation médicale continue)
Fondateur de la formation médicale continue, cette association prend en charge une partie mineure de cette formation.

UNCAM (Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie)

UNOC
Association regroupant les mutuelles, assurances privées et instituts de prévoyance.

UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France)
Syndicat regroupant les pharmaciens d’officines de France.

URCAM (Unions Régionales des Caisses d’Assurance Maladie)
Organisme qui s’occupe de gérer les dépenses en soins au niveau des caisses d’assurance maladie sur le plan régional, notamment en réduisant les risques.

URSSAF (Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales)
Organisme chargé de percevoir les différentes cotisations sociales.

USPO (Union des Syndicats de Pharmacies d’Officine)

UT (Unité Thérapeutique)   [=Therapeutic Unit]
Il s’agit, pour les laboratoires pharmaceutiques, de classes de marketing. Regroupés en catégories de médicaments, les UT peuvent comprendre d’autres services (logistique, etc.)

V

Vaccin   [=Vaccine]
Injection dans l’organisme sous forme de piqure destiné à procurer une immunité face à une potentielle infection, ou alors à permettre une meilleure défense de l’organisme face à une maladie infectieuse.

Vidal (Dictionnaire)
Livre qui prend la forme d’un dictionnaire répertoriant toutes les informations concernant les médicaments et mis à disposition des prescripteurs.

Visiteur Médical (VM)   [=Rep]
Cadre de l’industrie pharmaceutique, il est un professionnel en charge de promotion et d’information médicale auprès des praticiens, mais il visite aussi les pharmacies pour un rôle informatif.

Visual Aid   [=Aide de Visite]
Documentation synthétique qui présente clairement et scientifiquement le produit que le visiteur médical présente à un médecin.

Vitale (Carte)
Carte dans laquelle est intégrée une puce électronique. Cette puce contient toutes les informations nécessaires à l’assuré social pour bénéficier de la couverture. Cette carte informe donc sur tous les droits de l’assuré mais aussi sur d’autres informations comme le nom du médecin traitant.

W

WHO (World Health Organisation)   [=OMS]
Organisation en lien avec l’ONU dont le but est l’amélioration de la santé mondiale. Son activité principale consiste à surveiller les épidémies mondiales.

X

Y

Z

 

DEFINITIONS DES TERMES MEDICAUX

Abaissement de la concentration des prot

•Hypo protidémie : diminution du taux des protéines sériques dont l’albumine. •L’hypo protidémie peut avoir plusieurs causes : 1.la malnutrition protéinocalorique 2.une malabsorption intestinale 3.un trouble du métabolisme hépatique 4.des pertes digestives ou rénales •L’organisme compense ce déficit par un hypercatabolisme protidique avec toutes ses conséquences. •L’organisme compense ce déficit par un hypercatabolisme protidique avec toutes ses conséquences.

Abcès

Accumulation de pus qui se forme à la suite d’une infection par des micro-organismes, le plus souvent des bactéries. Elle peut se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein…). Un abcés “chaud” s’accompagne d’inflammation, de douleur, tandis qu’un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation. Il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites.

Abcès cornéen

Abcès : collection de pus pouvant se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein…). – Un abcés chaud s’accompagne d’inflammation, de douleur. – Un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation, il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites.

Ablation

Opération qui consiste à éliminer un tissu nécrosé ou pathologique par divers moyens comme l’excision, la cryothérapie, la cautérisation ou le laser

Accomodation

Aptitude des yeux à s’adapter à la vue d’objets situés à des distances différentes.

Bacillaire

relatif à un bacille (bactérie en forme de bâtonnet). Peut dans certains cas désigner un malade atteint de tuberculose pulmonaire, due au bacille de koch

Bactériémie

présence de bactéries dans le sang

Baisse de l’ALAT

Les transaminases (ASAT et ALAT ou SGOT et SGPT) sont des enzymes présentes dans de nombreux tissus et notamment, selon leur type, dans le foie, les muscles squelettiques, le muscle cardiaque, le cerveau… – Ces enzymes sont libérées et leur taux augmente dans le sang lorsque le tissu qui les contient est détruit, comme au cours des hépatites ou des infarctus (lésion de nécrose d’une portion de tissu cérébral, musculaire, intestinal…), consécutive à l’interruption brutale d’arrivée de sang artériel, le plus souvent par oblitération de l’artère qui l’irrigue). – La présence de tests hépatiques perturbés chez un patient doit rendre prudente la prescription de nombreux médicaments, soit à cause de leur propre toxicité hépatique, soit parce que leur transformation (qui se fait au niveau du foie) sera perturbée par son mauvais fonctionnement. – La baisse des transaminases, sous l’effet d’un traitement, n’a pas de signification pathologique en soit.

BBD

bloc de branche droit. Interruption de la conduction de l’influx électrique du système nerveux spécifique du coeur sur la branche droite du faisceau de his (qui transmet l’influx au ventricule droit), entrainant un retard d’excitation du ventricule droit par rapport au ventricule gauche.

Cachexie

Etat se caractérisant par la faiblesse, l’émaciation et la malnutrition, tel qu’on l’observe en phase terminale de certaines maladies chroniques.

Cal

Le terme ” cal ” a deux significations : un cal est une partie durcie de la surface de la peau, généralement provoquée par un frottement exagéré ou une pression s’exerçant à cet endroit précis. Par exemple, il est fréquent de voir des cals apparaître au niveau de la dernière articulation de l’annulaire de la main dominante chez les personnes qui écrivent beaucoup. Ce terme peut aussi désigner une masse de tissu osseux mou qui se forme au niveau d’une fracture et qui se durcir au fur et à mesure que l’os se ressoude.

Calice

Un calice est un organe en forme de coupe.

Campylobacter

genre de bactéries (gram -) très mobiles. Certaines sont responsables d’infections chez la femme enceinte et le nouveau-né ou de gastro-entérites.

Daltonien

individu atteint d’un trouble héréditaire de la perception des couleurs (daltonisme).

DCI

Dénomination Commune Internationale. Nom international donné à chaque préparation pharmaceutique par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), différent du nom chimique de la molécule et généralement du nom commercial.

Décalage du segment ST

  • Segment ST : portion brève et isoélectrique du tracé électrocardiographique normal. Elle est précédée par le complexe QRS qui correspond à la dépolarisation (avec contraction) des ventricules et est suivie par l’onde T qui correspond à la polarisation (avec relaxation) des ventricules.

  • Un sus ou un sous-décalage du segment ST, par rapport à la ligne isoélectrique, est très important pour le diagnostic d’infarctus du myocarde, ou de péricardite.

E&S

E&S désigne : entrée et sortie

EBV

EBV : Epstein-Barr Virus, virus d’Epstein-Barr, responsable de la mononucléose infectieuse. A également été associé au cancer nasopharyngien.

Ecoulement conjonctival

Ecoulement conjonctival : écoulement de sécrétions plus ou moins épaisses accompagnant les irritations oculaires et conjonctivites .

FA

FA est l’abréviation médicale de Fatty acids chez les anglo-saxons ; chez les francophones, l’abréviation est AG (Acides Gras). Les deux abréviations sont utilisées.

Facteur E

Protéine présente ou non à la surface du globule rouge. Elle fait partie, avec le facteur D plus connu, des facteurs du groupe sanguin du système rhésus.

Facteur lupique

protéine du sang ayant la propriété de se combiner spécifiquement à certaines substances situées à la surface des noyaux des cellules. Leur rôle exact est encore inconnu mais ils sont fréquemment retrouvés dans le lupus érythémateux disséminé ou la polyarthrite rhumatoïde.Synonyme(s): facteur antinucléaire ou anticorps antinoyaux.

GABA

acide gamma amino-butyrique. Médiateur chimique ou neurtransmetteur des cellules nerveuses (neurones) du cerveau.

Gaine de myéline

La gaine de myéline est une enveloppe faite d’un tissu graisseux blanc qui recouvre les neurones du système nerveux périphérique. Les fibres myélinisées, blanches, constituant les voies nerveuses rencontrées dans l’encéphale et la moelle épinière expliquent la présence de substance blanche dans ces structures. En revanche, la substance grise qui s’y trouve est due à la présence des corps cellulaires des neurones. La gaine de myéline est elle-même recouverte d’une membrane appelée le neurolemme (ou membrane nucléée).

Ganglion

Un ganglion est une dilatation d’un tissu, provoquée par une maladie, comme par exemple lors de l’arthrite rhumatoïde au niveau des articulations. Un ganglion est aussi une petite masse arrondie constituée d’un certain type de tissu et enveloppée dans un tissu d’un autre type, comme par exemple les ganglions lymphatiques.

H. simplex disséminé

Voir Herpès

Haustration

Haustration (“bosselure”) : formation en forme de sac due à la contraction des muscles longitudinaux et circulaires du côlon, lui donnant un aspect segmenté.

Herpès

Herpès

L’herpès est avant tout un virus, Herpes Simplex Virus, ou HSV, dont on distingue 2 types : – HSV1 qui provoque, le plus souvent dans l’enfance, une primo-infection commune avec lésions intra-buccales importantes, douloureuses, pouvant empêcher l’alimentation, accompagnée de fièvre. Le virus peut rester latent pendant des années et redonner des lésions vésiculeuses puis croûteuses des lèvres (classique bouton de fièvre), ou plus étendues vers le nez, le menton, à l’occasion d’événements variés (rhume, exposition solaire, règles ou ovulation…). – HSV2 qui est responsable de l’herpès génital, dont les lésions sont identiques à celles de HSV1, souvent récidivant, contagieux par contact vénérien (uouveau-né peut être contaminé lors de l’accouchement avec un risque grave de généralisation).

L’herpès est un virus qui peut atteindre d’autre organes que la peau ou les parties génitales. Il peut infecter la cornée (kératite herpétique parfois sévère), le cerveau (encéphalopathie herpétique) dont l’atteinte, quand elle n’est pas mortelle, laisse de lourdes séquelles. Elle le sera d’autant plus que le sujet à des défenses immunitaires amoindries (traitement par immunosuppresseurs ou par corticoïdes, infection par le virus du SIDA…)

Iatrogène

Se dit des troubles provoqués par un traitement médical ou un médicament.

Ictère

Ictère

Ictère est synonyme de jaunisse. Il correspond à une coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l’accumulation dans les tissus de bilirubine. La première manifestation visible d’un ictère apparaît au niveau des conjonctives oculaires. La bilirubine est un pigment jaune ocre excrété dans la bile.

On distingue : – les ictères à bilirubine non conjuguée (ou libre), apparaissant dans certaines anémies avec hémolyse aiguë, dans les destructions exagérées de globules rouges (résorption d’hématome, transfusion…) ou encore par défaut enzymatique hépatique transitoire (ictère du nouveau-né) ou définitif (maladies héréditaires de Gilbert, de Crigler-Najjar). Dans ce cas, les urines ne sont pas colorées par le pigment. – les ictères à bilirubine conjuguée, caractérisés par la pigmentation des urines (coloration bière brune) survenant lors des hépatites, des cirrhoses, des malformations des voies biliaires ou de leur obstruction soit par un calcul biliaire soit par compression d’un organe de voisinage (cancer de la tête du pancréas…) ou encore dans des rares cas de maladies héréditaires avec déficit enzymatique ne permettant pas l’excrétion biliaire de la bilirubine conjuguée…

Iléite

Inflammation de l’iléon, dernière partie de l’intestin grêle, situé entre le jéjunum et le gros intestin.

Jambe

Le terme jambe est couramment utilisé pour décrire le membre inférieur qui sert à soutenir le corps et qui est indispensable pour la marche. En termes anatomiques stricts, le mot ” jambe ” désigne la partie inférieure de la jambe, c’est-à-dire la partie située entre le genou et le pied. La jambe, la cuisse et le pied sont les principales parties du membre inférieur.

Jet-lag

Décalage horaire.

Joue

Partie latérale de la bouche située sous la pommette.

Jugulaires (veines)

Désigne les quatre grosses veines latérales du cou, dont la veine jugulaire interne qui draine le sang du cerveau et de la face.

Kala-azar

Ou leishmaniose viscérale. Maladie grave due à un protozoaire (parasite constitué d’une seule cellule) dit leishmania donovani, transmis à l’homme par le chien et que l’on retrouve dans la rate et la moelle osseuse (tissu interne des os). Elle se manifeste par de la fièvre, l’augmentation du volume de la rate et du foie, une coloration de la peau et une diminution du taux d’hémoglobine dans le sang. Elle sévit en orient, aux indes et dans le bassin méditerranéen.

Kaliurie

Taux de potassium dans l’urine.

Kératite virale

  • Kératite : nom générique donné à toutes les inflammations de la cornée oculaire. Elles accompagnent ou s’accompagnent volontiers d’une conjonctivite, on parle alors de kératoconjonctivite.

  • L’origine des kératites est très diverse : infectieuse (bactérienne, virale, mycosique), allergique, post-traumatique…

  • L’inflammation de la cornée, quelle qu’en soit son origine, génère des lésions cornéennes, soit sous la forme soit d’une kératite ponctuée superficielle, bénigne, soit d’un ulcère cornéen plus profond, pouvant laisser une cicatrice et entraîner une baisse de l’acuité visuelle parfois importante.

  • Les symptômes d’une kératite sont toujours bruyants avec douleur oculaire importante, larmoiement fréquent, photophobie (impossibilité à regarder la lumière), blépharospasme (impossibilité à ouvrir les paupières secondaire à une contraction spasmodique des muscles des paupières) et démangeaisons féroces lorsque l’origine est allergique.

La pneumonie à Pneumocystis Carinii

La pneumonie à Pneumocystis carinii est une infection pulmonaire très grave due à un parasite, Pneumocystis Carinii, survenant chez des sujets en état de carence immunitaire, en particulier les malades du SIDA.

Lactose

Lactose Le lactose est un sucre disaccharidique présent dans le lait.

Macrocyte

Globule rouge de grand diamètre.

Macula

La macula est une petite dépression jaune située sur la rétine à l’endroit où l’axe optique aboutit.

Manus

Manus est le terme latin signifiant main .

Naevus pigmentaire

  • Naevi ou naevus = ”grains de beauté”.

  • Le naevus mélanocytaire (grain de beauté) correspond à une tache se développant au niveau de la peau et dont la taille est variable, allant de quelques millimètres à quelques centimètres de diamètre. Sa couleur également varie, allant du jaune pâle au bruoir. Son épaisseur est également variable. Il peut être recouvert de petites croûtes et /ou parfois surmonté d’un poil.

  • La plupart des naevus sont bénins ; cependant, leur présence nécessite une surveillance dermatologique régulière afin de détecter leur évolution éventuelle (changement de forme, de couleur…) et de prévenir le risque de dégénerescence en un cancer de la peau, le mélanome.

Narines

Narines Les narines sont les orifices du nez.

Les narines et les choanes servent d’orifices de communication aux fosses nasales, les deux cavités situées au milieu de la face. Les orifices antérieurs , les narines, s’ouvrent à l’avant de la face et font communiquer les fosses nasales avec l’extérieur, tandis que les orifices postérieurs, les choanes, s’ouvrent dans le nasopharynx. Les choanes sont de plus petite taille, car elles sont rétrécies par la muqueuse qui les tapisse et contribue à filtrer l’air.

Natrurie

Ou natriurèse. Taux de sodium dans l’urine

Obèse

  • L’Organisation Mondiale de la Santé défini l’obésité par un indice de masse corporelle supérieur à 30, alors que le surpoids est défini par un indice de masse corporelle supérieur à 25.

– L’indice de masse corporelle se calcule en faisant le rapport entre le poids (exprimé en kg) et la taille au carré (exprimée en mètres) : Poids (kg)

Taille(2)(m) – De nombreuses maladies ou dysfonctionnements organiques peuvent s’accompagner d’une obésité : -> Les pseudohypoparathyroïdies, -> Le diabète de type II, -> La maladie de Cushing, -> Les hyperlipidémies, -> Dans le myxoedème de l’hypothyroïdie, -> Le syndrome de Prader-Willi..

Obst

Obst. est l’abréviation pour obstétrique qui est la branche de la médecine qui traite de la grossesse et de l’accouchement.

Obtusion

Trouble de la conscience se manifestant par une lenteur des fonctions intellectuelles et sensitives et un manque d’attention.

PAF

Abréviation de platelet activating factor, c’est-à-dire facteur d’activation des plaquettes. Facteur (phospholipide) libéré lors de certaines réactions allergiques, provoquant, outre son rôle dans le rassemblement en amas des plaquettes du sang, la constriction des bronches (dans l’asthme), une diminution de la pression artérielle et favorisant l’infiltration des tissus par un liquide (oedèmes).

Palilalie

Trouble de la parole dans lequel le sujet répète involontairement la même idée ou le même mot.

Q.i.d.

Q.i.d. : abréviation médicale de Quater in die (quatre fois par jour). Utilisée plutôt chez les anglo-saxons. En France, l’abréviation est : 4 x / j

Quadriplégie

Terme médical qui signifie la paralysie des quatres membres due à des lésions nerveuses centrales ou périphériques.

Quinine

Alcaloïde extrait de l’écorce de quinquina, ayant la propriété de faire tomber la fièvre et dont les dérivés sont utilisés dans le traitement du paludisme.

Quinte

Accès de toux successives.

Rabique

Qui se rapporte à la rage.

Rachis

Colonne vertébrale.

Rachitisme hypophosphorémique

  • Le rachitisme, tout comme l’ostéomalacie, sont caractérisés par un défaut de minéralisation osseuse et du cartilage de croissance des os (chez l’enfant).

  • Le rachitisme se manifeste cliniquement par des douleurs des os, associées à des déformations osseuses (incurvation des os longs, bosses frontales, enfoncement thoracique…), à des fractures et à des troubles de la croissance.

  • Dans la petite enfance, d’autres symptômes peuvent être présents tels qu’une apathie, une irritabilité, une faiblesse musculaire pouvant entraver l’autonomie des déplacements.

  • Les causes de rachitisme sont multiples : -> déficit en vitamine D : carence d’apport, défaut d’exposition solaire, malabsorption digestive, anomalie du métabolisme de la vitamine D, hypophosphatémie… ; -> résistance des organes cibles à l’action de la vitamine D ; -> insuffisance rénale chronique ; -> troubles de la régulation du phosphate ou du calcium ; -> acidose métabolique ; prise de certains médicaments ou intoxication (plomb, cadmium, aluminium…)…

Saccharine

uccédané chimique du sucre, ayant la saveur de celui-ci (pouvoir sucrant), mais pas sa valeur nutritive.

Sacrum

Os triangulaire situé entre la cinquième vertèbre lombaire et le coccyx, dernier os de la colonne vertébrale.

Le sacrum est la partie de la colonne vertébrale située entre la colonne lombaire et le coccyx. Il se compose de cinq vertèbres soudées les unes aux autres qui forment une seule structure osseuse. Le sacrum comporte une crête sacrée médiane (située le long de la face postérieure du sacrum) qui résulte de la fusion des apophyses épineuses des vertèbres le composant. Sous cette crête sacrée se trouve le canal sacré, un tunnel allant du sommet du sacrum à un hiatus (ouverture) situé près de sa base. Quatre paires d’orifices (trous sacrés) percent le sacrum de chaque côté de la ligne médiane (centre) où se trouve la crête sacrée intermédiaire formée par la fusion des apophyses articulaires des vertèbres qui le composent. De chaque côté de la crête sacrée intermédiaire se trouve une crête sacrée latérale formée par la fusion des apophyses transverses des vertèbres. Ainsi, à la différence des vertèbres supérieures de la colonne vertébrale, il n’existe pas de ligaments inter-transversaires dans le sacrum : ils sont remplacés par la fusion des apophyses. Les crêtes n’apparaissent pas sur la face antérieure du sacrum, mais les trous sacrés sont bien visibles.

Sang

Le sang est un liquide organique mis en mouvement (aspiré et refoulé) par le coeur et qui circule dans toutes les artères, les veines et les capillaires. Il est composé de plasma, de globules blancs (leucocytes), de globules rouges (érythrocytes) et de plaquettes (thrombocytes).

Le sang est l’un des trois principaux liquides de l’organisme (les deux autres sont les liquides situés autour et à l’intérieur des cellules). Il transporte l’oxygène, les nutriments et les messagers hormonaux à chacune des cellules de l’organisme et les déchets provenant de celles-ci. Il a également un rôle dans la défense de l’organisme contre les corps étrangers. Un adulte possède près de 3.1019 cellules sanguines. Chaque millimètre cube de sang contient 4,5 à 5,5 millions de globules rouges et 7 500 globules blancs en moyenne. Le sang est constitué de quatre éléments principaux : les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes et le plasma. Les globules rouges et blancs sont détruits continuellement et l’organisme en fabrique de nouveaux en permanence. Environ 2,5 millions de globules rouges meurent chaque seconde et environ 2,5 millions de nouvelles cellules sont fabriquées au même moment.

T.i.d.

T.i.d. :abréviation médicale de Ter in die (trois fois par jour). Surtout utilisée dans les pays anglo-saxons. En France on lui préfère l’abréviation : 3 x / j

T3 abaissée

  • T3 ou tri-iodithyronine et T4 ou thyroxine sont des hormones thyroïdiennes dont la synthèse par la glande thyroïde est sous le contrôle de la TSH et requiert un apport suffisant en iode.

  • La synthèse des hormones thyroïdiennes, et donc leur taux sanguin, va donc dépendre de plusieurs facteurs qui sont, notamment, la quantité d’iode capté par la thyroïde, l’état fonctionnel de cette glande, sa stimulation ou sa freination par la TSH ou autres produits.

  • L’hyperthyroïdie s’accompagne d’une augmentation de T4, d’une T3 haute ou normale et d’une TSH habituellement basse.

  • L’hypothyroïdie voit habituellement une T4 basse, une T3 normale ou abaissée (son dosage n’est pas nécessaire pour le diagnostic) et une TSH élevée ou basse selon la cause de l’hypothyroïdie.

  • Certaines maladies ou prises médicamenteuses (comme l’amiodarone, la carbamazépine…) peuvent s’accompagner d’une augmentation de T4, d’une T3 basse avec une TSH élevée ou normale.

Taenia

Ou ténia, ou encore ver solitaire. Ver plat et segmenté de l’ordre des cestodes, parasite de l’intestin.

Ulcération

Perte de substance de la peau ou d’une muqueuse, qui cicatrise difficilement.

Ulcère

Un ulcère est une rupture de la peau ou d’une muqueuse provoquée par un processus inflammatoire, infectieux ou malin. Un ulcère contient souvent du pus.

Ulite

Ou gingivite. Inflammation des gencives.

Urticaire

Urticaire

L’urticaire (du latin urtica : ortie) est une éruption cutanée faite de papules érythémateuses, parfois à centre opalin et à périphérie blanche, à contours nettement délimités, dont la taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres, voire confluer en larges plaques. Cette éruption papuleuse est fugace et prurigineuse (voir prurit ). L’angio-oedème ou oedème de Quincke est une variété d’urticaire, sous-cutanée, non prurigineuse. Elle est potentiellement grave dans ses localisations aux voies aériennes supérieures (glotte, larynx…) avec risque d’asphyxie

L’urticaire est particulièrement fréquente, puisqu’on estime que 20% des sujets vont présenter un épisode urticarien au cours de leur vie. On distingue : – les urticaires aiguës, dont la durée n’excède pas 3 semaines ; elles représentent 75% des urticaires. Leur cause est habituellement retrouvée, en général alimentaire, médicamenteuse ou de contact (animaux, végétaux, produits chimiques…) ; – les urticaires récidivantes sont des urticaires dont les poussées se succèdent au cours de la vie. Elles présentent les mêmes difficultés de diagnostic étiologique que les urticaires chroniques. – les urticaires chroniques dont la durée excède 6 semaines (jusqu’à 3 mois selon certains auteurs). Elles représentent, en population générale, 15 à 25% des urticaires. Souvent, leur cause n’apparaît pas de façon évidente et nécessite un bilan.

Les urticaires chroniques peuvent être d’origine : – physique : mécaniques (dermographisme, vibrations, pression), cholinergiques, au chaud, au froid, à l’eau, solaires, adrénergiques. – de contact, allergique ou non : aux animaux, végétaux, médicaments…, pouvant avoir une cause professionnelle. – commune : de cause alimentaire, médicamenteuse, infectieuse, ou encore dues aux allergènes de l’environnement… – systémique : vascularites urticariennes, connectivites (lupus érythémateux ) … – autres causes : maladie de Vaquez , hyperthyroïdie … – génétique : œdème angio-neurotique héréditaire… – il n’est pas rare, qu’au terme du bilan, aucune origine ne soit retrouvée. Ces urticaires, dites chroniques idiopathiques, seraient en fait des urticaires en attente d’un diagnostic.

Vaccin

Un vaccin est une préparation contenant des micro-organismes qui sont soit des germes inactivés, soit des germes tués. Cette préparation est administrée dans le but d’immuniser l’organisme contre des maladies infectieuses.

Vacuole

Cavité de la substance vivante et organisée entourant le noyau des cellules (cytoplasme).

Vaisseau

Canal naturel de l’organisme dans lequel circule le sang ou la lymphe (liquide fluide, clair et légèrement coloré en jaune, qui baigne les tissus). On distingue les artères, les veines et les vaisseaux capillaires.

Valvule

Repli membraneux empêchant les liquides de refluer dans les vaisseaux et conduits de l’organisme.

Western Blot

Le Western Blot est un test sanguin effectué pour rechercher certains antigènes.

Willebrand (facteur de von)

Protéine normalement présente dans le sang, indispensable à l’agrégation des plaquettes lors de la coagulation. Son absence provoque la maladie de von Willebrand.

Wormien

Wormien se dit de chacun des petits os surnuméraires engrenés dans les sutures du crâne.

Xanthodermie

Coloration jaune de la peau. Ce terme désigne également un léger ictère (ou jaunisse, coloration jaune de la peau et des muqueuses due à l’accumulation de pigments de la bile – bilirubine – sécrétés par le foie) au niveau des pieds, des mains et du nez, survenant au cours de la cholémie familiale (ou maladie de Gilbert), affection caractérisée par une anomalie de la transformation des pigments de la bile.

Xérose

Xérosis : transformation de la couche superficielle de l’épiderme qui, progressivement, s’assèche et s’atrophie.

Xérostomie

Xérostomie Xérostomie : diminution voire tarissement des sécrétions salivaires avec une bouche sèche comme dans le syndrome de Gougerot-Sjögren.

Yersin (bacille de)

Bactérie, agent de la peste (maladie bactérienne épidémique caractérisée par l’apparition de bubons (peste bubonique) ou des signes d’inflammation pulmonaire (peste pneumonique).

Yeux

Le globe oculaire est niché dans du tissu adipeux à l’intérieur des cavités orbitaires (deux échancrures osseuses) situées dans le crâne, au-dessus et latéralement par rapport au centre. De tous les sens, la vue est celui que l’on considère souvent comme le plus important. Selon les estimations, les quatre cinquièmes de toutes nos connaissances entrent dans le cerveau par l’intermédiaire des yeux. Les yeux transmettent des flux constants d’images au cerveau, sous la forme de signaux électriques. Les yeux reçoivent des informations transmises par les rayons lumineux. Ceux-ci sont absorbés ou réfléchis. Les objets qui absorbent tous les rayons lumineux apparaissent noirs, alors que ceux qui les réfléchissent tous apparaissent blancs. Les objets colorés absorbent certaines parties du spectre lumineux et en réfléchissent d’autres. Lorsque vous regardez quelque chose, les rayons lumineux réfléchis par l’objet pénètrent dans l’oeil. La lumière est réfractée par la cornée et passe à travers l’humeur aqueuse transparente et la pupille pour atteindre le cristallin. L’iris contrôle l’intensité lumineuse pénétrant dans l’oeil. Le cristallin concentre la lumière qui traverse l’humeur vitrée pour aboutir sur la rétine, formant ainsi une image inversée et à l’envers. Les cellules photosensibles de la rétine transmettent cette image au cerveau à l’aide de signaux électriques. Le cerveau ” voit ” l’image à l’endroit.

Yoga

Cette discipline procure une sensation de bien-être immédiate et, à long terme, contribue à un développement harmonieux de la personnalité. Cette recherche de l’harmonie entre le corps, le mental et l’esprit est oe peut plus apaisante.

Zézaiement

Trouble de la prononciation dans lequel le « j » et le « g » doux sont remplacés par un « z ».

Zona

Le zona est une affection virale causée par un type d’herpèsvirus (virus varicelle-zona) qui, après une varicelle , s’installe, de façon latente dans les ganglions nerveux sensitifs. Il est fréquent chez l’adulte, et sa fréquence augmente avec l’âge. Une fois réactivé, le virus va diffuser le long du nerf sensitif (le plus souvent il atteint les nerfs dorsaux, lombaires et la branche ophtalmique du nerf trijumeau). Il est responsable, dans le territoire du nerf considéré et de façon unilatérale, de manifestations nerveuses sensitives (diminution de la sensibilité, douleurs, démangeaisons, fourmillements…) qui précèdent de quelques jours les lésions cutanées (macules, papules, vésicules, pustules puis croûtes).

La localisation oculaire du zona expose à des lésions aiguës (kératite , iridocyclite , atteinte rétinienne) et à leurs séquelles. Les séquelles douloureuses du zona surviennent d’autant plus que le sujet est âgé ou immunodéprimé. Les complications du zona peuvent être motrices (paralysies qui régressent le plus souvent), atteinte de la moelle épinière, encéphalite diffuse et focale, vascularite cérébrale. Ces complications sont d’autant plus fréquentes que le sujet est immunodéprimé.

Zoose

Maladie parasitaire dont l’agent est transmis à l’homme par un animal.

Zygote

Un zygote est un oeuf résultant de la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde

Abcès

Accumulation de pus qui se forme à la suite d’une infection par des micro-organismes, le plus souvent des bactéries. Elle peut se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein…). Un abcés “chaud” s’accompagne d’inflammation, de douleur, tandis qu’un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation. Il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites.

Ablation

Opération qui consiste à éliminer un tissu nécrosé ou pathologique par divers moyens comme l’excision, la cryothérapie, la cautérisation ou le laser

Accident cardiovasculaire

Voir : – Infarctus du myocarde , – Artérite des membres inférieurs , – Thromboembolie , – Angor .

Accident convulsif

  • Convulsions : contractions musculaires involontaires et subites, occasionnant des mouvements plus ou moins localisés ou touchant parfois l’ensemble du corps, d’origine cérébrale ou médullaire (moelle épinière). Elle peuvent être secondaires à un défaut d’oxygénation cérébrale, à une épilepsie, à une intoxication, à de la fièvre…

  • La préexistence d’un terrain convulsif doit rendre prudente la prescription de certains médicaments qui ont une action délétère vasculaire, toxique neurologique ou encore qui sont susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène…

Accident grave thrombo-embolique

  • Thrombose : oblitération, par la formation d’un caillot, d’un vaisseau sanguin, artériel ou veineux, ou d’une cavité cardiaque (voir cardiopathie emboligène).

  • A partir d’une thrombose d’une cavité cardiaque, le caillot peut se détacher, être libéré dans la circulation, et finir par s’arrêter dans un rétrécissement vasculaire, occlusion artérielle aiguë comme dans l’embolie cérébrale.

  • Une thrombose des veines profondes détermine le plus souvent une thrombophlébite ou phlébite. Elle peut passer inaperçue et être découverte par la survenue d’une embolie pulmonaire qui est en est une complication fréquente. La thrombose d’une veine rénale expose de plus à la survenue d’un syndrome néphrotique.

  • L’occlusion artérielle aiguë est due soit à la formation locale d’une thrombose, soit à une embolie provenant le plus souvent de caillots formés dans les cavités cardiaques. Les manifestations sont aiguës avec des douleurs dans le territoire concerné et des manifestations d’ischémie comme dans l’infarctus du myocarde.

Accident ischémique cérébral aigu

Voir : – Accident ischémique cérébral – Accident vasculaire cérébral.

Accident vasculaire cérébral

Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une affection des vaisseaux atteignant le cerveau, provoquant soit un ramollissement cérébral par mort de tissu non irrigué, soit une hémorragie. Ces accidents peuvent avoir des conséquences transitoires ou définitives et laisser des séquelles au niveau du système nerveux. Les manifestations cliniques se traduisent, selon le territoire atteint, par une paralysie plus ou moins étendue, une perte de la parole ou du langage, un coma … avec des risques séquellaires invalidants. Les AVC incluent les infarctus cérébraux qui en constituent la première cause (80%), les hémorragies cérébrales ou hématomes intracérébraux (18%) et les hémorragies méningées (2%). Ils constituent la 3ème cause de mortalité et la 1ère cause de handicap moteur, en France et dans les pays développés. La prescription de certains médicaments favorisant l’hypertension artérielle (risque majeur des AVC et surtout des hémorragies cérébrales), ou à risque vasculaire, est contre-indiquée en cas d’antécédents vasculaires ou au cours de l’accident cérébral.

Acide aminé

Les acides aminés sont les éléments de base constituant les protéines. Ce sont des acides organiques contenant au moins un radical amine (NH2) et un radical carboxyle (CO2H). On en compte une vingtaine dans la nature et 8 d’entre eux sont dits essentiels car indispensables à notre organisme qui ne peut pas les synthétiser (isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine).

Acide désoxyribonucléique (ADN)

Principal constituant des chromosomes, l”ADN est une molécule qui sert de support à l’information génétique (par laquelle se manifestent les caractères héréditaires). Elle est composée d’un enchainement variable de quatre nucléotides différents (adénine, guanine, thymine et cytosine)

Acide gras

Constituant principal des lipides, composé d’une chaîne d’atomes de carbone liés entre eux par des liaisons simples (s’il est saturé) ou doubles (s’il est insaturé) et provenant de la dégradation des sucres ou des graisses alimentaires.

Acide lactique

Acide issu de l’utilisation du glucose par les cellules pour produire de l’énergie par voie anaérobie (glycogénolyse anaérobie). En cas de travail musculaire intensif, il peut s’accumuler dans les muscles et entraîner des crampes.

Acide urique

Acide provenant de la dégradation dans l’organisme de certains éléments azotés. Son accumulation dans les tissus provoque des crises de goutte (douleurs articulaires). L’acide urique est l’un des déchets de la dégradation, dans l’organisme, des protéines endogènes ou d’origine alimentaire. – Les valeurs normales dans le sang sont : -> chez l’adulte homme : 210 à 420 µmol/l ; -> chez l’adulte femme : 150 à 350 µmol/l. – L’augmentation du taux sanguin en acide urique (hyperuricémie), peut être secondaire soit à une hyperproduction d’acide urique, soit à une diminution de son élimination rénale. L’hyperuricémie chronique est pratiquement constante dans la goutte. – La diminution du taux sanguin d’acide urique (hypouricémie) n’est pas en soi pathologique mais plutôt résulter d’une anomalie métabolique congénitale, d’une insuffisance rénale, d’un processus cancéreux.

Acidose

Etat défini par un pH sanguin plus acide que la valeur normale (7,35 – 7,45). L’acidose est caractérisée par une concentration de bicarbonates trop faible dans le sang. Elle est rencontrée dans certaines circonstances telles que le diabète sucré (acidocétose ) ou lors de vomissements importants, de troubles digestifs, rénaux ou hépatiques (acidose métabolique) ou lors de la diminution de la ventilation pulmonaire (acidose respiratoire ).

Acouphène

Sensation auditive (souvent bourdonnement ou sifflement) perçue en absence de bruit extérieur.

Acromégalie

Maladie non héréditaire, le plus souvent d’origine tumorale hypophysaire, se traduisant par une augmentation en volume des os (crâne, mains, pieds), du nez, des oreilles, de la langue…

ACTH

ACTH (initiales du terme anglo-saxon AdrenoCorticoTropin Hormone : hormone corticotrope, corticostimuline) : hormone synthétisée et sécrétée par l’hypophyse antérieure, qui active la croissance et le développement du cortex surrénalien et stimule la sécrétion de glucocorticoïdes, hormones qui interviennent dans les mécanismes de défense de l’organisme vis-à-vis du stress.

Adénite

Inflammation des ganglions lymphatiques, véritables carrefours du réseau de vaisseaux lymphatiques.

Adénocarcinome

Tumeur cancéreuse caractérisée par une augmentation de volume due à la prolifération cellulaire du tissu constitutif d’une glande.

Adhérence

Accolement d’organes ou de tissus normalement indépendants (possible après une intervention chirurgicale, ou congénital).

Adrénaline

hormone secrétée par les glandes surrénales : c”est l”un des nombreux neurotransmetteurs présents dans le cerveau. L”un des effets de l”adrénaline consiste en une décharge d”énergie nerveuse lors d”un stress, que l”on appelle souvent “réaction de fuite ou de combat

Agoraphobie

Peur maladive des lieux publics.

Agraphie

Incapacité de s’exprimer avec des mots ou des signes écrits.

AINS

AINS = anti-inflammatoire non stéroïdien. Médicament capable de combattre une inflammation et ayant également une action contre la douleur et la fièvre. On les distingue des anti-inflammatoires stéroïdiens ou corticoïdes.

Alcoolisme

Ensemble des troubles résultant de l’abus de consommation d’alcool. Le foie est un organe essentiel dans le métabolisme (transformation) de nombreuses substances et médicaments. Leur prescription, lors d’insuffisances hépatiques , par exemple d’origine alcoolique (cirrhose hépatique )…), doit faire l’objet de précautions d’emploi, voire de contre-indications, car elle fait courir un risque soit d’une inactivation des médicaments soit d’une accumulation médicamenteuse dans l’organisme avec majoration de leurs effets indésirables et/ou toxiques (par exemple les anticoagulants associés à une prise d’alcool voient leur efficacité diminuer en cas d’alcoolisme chronique et au contraire augmenter en cas d’intoxication alcoolique aiguë). Certains de ces effets toxiques peuvent être la survenue ou l’aggravation d’une insuffisance hépatique .

Algodystrophie

Algodystrophie: ensemble de phénomènes douloureux liés à un mécanisme réflexe nerveux, accompagnés d’atrophie musculaire, de fragilité osseuse, touchant les membres supérieurs (épaules, avant-bras, mains) et inférieurs (pieds et genoux, rarement les hanches), survenant principalement après un traumatisme ou une intervention chirurgicale du membre atteint, mais aussi après la prise de certains médicaments.

Algoneurodystrophie

Ensemble de douleurs ayant pour origine une partie du système nerveux, dit système nerveux sympathique, dont les informations sont transmises par l’adrénaline et la noradrénaline (synonyme d’algosystrophie sympathique).

Allergène

Substance ou micro-organisme qui provoque une réaction allergique (par exemple la poussière, le pollen, la pollution, les poils d”animaux domestiques, certains aliments, etc.) L”allergène provoque la libération d”histamine dans la circulation sanguine, ce qui entraîne une constriction des poumons, un larmoiement et des éternuements. Toutes ces réactions physiologiques ont pour but d”expulser la substance étrangère.

Alopécie

Chute générale (diffuse) ou partielle des cheveux et/ou des poils, définitive ou temporaire selon sa cause. Alopécie androgénique : caractère hormonal masculin familial, parfois acquis.

Alzheimer (maladie d’)

Variété de démence pré-sénile. Cette maladie est une déterioration précoce, profonde, progressive et irréversible des fonctions intellectuelles (reconnaissance et compréhension des objets, mémoire, orientation, communication), survenant avant l’âge de 70 ans.

Aménorrhée

Aménorrhée : absence de règles en dehors de toute grossesse chez une femme en période d’activité génitale. Cette aménorrhée peut être : – primaire : absence d’apparition des règles chez une jeune fille ayant dépassé l’âge de la puberté d’origine mécanique (anomalies des voies génitales) ou hormonale – secondaire : l’aménorrhée survient chez une femme antérieurement réglée. Ses origines sont soit psychologiques, soit par maladie générale, par atteinte génitale ou encore par mauvais fonctionnement hormonal comme dans l’aménorrhée avec élévation du taux de prolactine (aménorrhée avec écoulement lacté mammaire) par mauvais fonctionnement hypophysaire (prolactine) , pouvant survenir après un accouchement ou en dehors de ce contexte.

Amibiase

Maladie parasitaire des pays chauds, transmise par des aliments contaminés, des eaux souillées, un défaut d’hygiène des mains. Le parasite se localise d’abord au gros intestin, occasionne une dysenterie (diarrhée avec glaires sanguinolentes et douleurs coliques importantes) puis migre en l’absence traitement vers d’autres organes (foie, poumon, cerveau…) pour y former des abcès.

Amnésie

De façon schématique, le processus de mémorisation peut se décrire en 4 phases : – l’apprentissage : analyse immédiate de l’information sensorielle, – la mémoire immédiate : persistance au niveau cérébral de la trace sensorielle. L’ensemble des informations ainsi conservées constitue l’empan (quantité d’informations pouvant être stockées par la mémoire à court terme) de la mémoire, – le stockage mnésique : regroupement des données et leur codage. Ce stockage dépasse l’empan. Il est basé sur l’élaboration de processus associatifs et comporte une phase de consolidation dans le temps qui évite la perte d’information, – le rappel mnésique : réutilisation des informations stockées. Si le sujet les raconte ou les revit mentalement, c’est l’évocation. S’il les retrouve lors d’une nouvelle confrontation, c’est la reconnaissance.

On distingue plusieurs sortes de troubles de la mémoire (amnésies) : – l’amnésie antérograde (syndrome de Korsakoff ) : le patient ne fixe plus les souvenirs et oublie tous les événements au fur et à mesure qu’ils se présentent. C’est une amnésie des faits récents alors que le souvenir des faits anciens est conservé. – l’amnésie rétrograde : le patient oublie les souvenirs antérieurs au début de sa maladie, c’est-à-dire les faits anciens ; – l’amnésie lacunaire : c’est une perte de mémoire concernant une certaine période, plus ou moins longue ; – l’ictus amnésique : perte de mémoire isolée, antérograde, chez un sujet âgé de 50 à 70 ans, sans cause déclenchante apparente, sans signes prémonitoires, durant quelques heures et ne laissant comme séquelle qu’une amnésie lacunaire pour cette période. Le malade est incapable de se souvenir de ce qu’il vient de faire : il pose les mêmes questions et répète sans arrêt les mêmes choses. En revanche, il connaît son âge et son identité. Les capacités intellectuelles sont conservées. C’est en général un incident bénin et sans cause. – l’amnésie globale concerne les faits récents et anciens et se voit dans les démences.

Amylase

L’amylase est une enzyme digestive, présente dans la salive et les sucs gastriques.

Amyotrophie

diminution du volume des muscles.

Anabolisant(e)

substance facilitant ou augmentant les phénomènes d?anabolisme c’est-à-dire de production tissulaire (ex : certains stéroïdes, utilisés comme dopants permettent d’augmenter la masse musculaire).

Analgésique

Un analgésique (ou antalgique) est un médicament qui prévient ou diminue la sensation de douleur. Les analgésiques les plus courants délivrés sans ordonnance sont l’aspirine, le paracétamol et l’ibuprofène.

Andropause

Andropause : période de changement chez l’homme au cours de laquelle l’activité sexuelle commence à décroître.

Anémie

Appauvrissement du sang en globules rouges ou en hémoglobine. Son origine est variée : – par carence (défaut d’apport alimentaire ou mauvaise absorption) de substances indispensables (vitamine B 12 ), acide folique ou vitamine B 9, fer ), – par maladie générale, dans le cadre d’une maladie auto-immune , – par saignement aigu ou chronique ou par destruction des globules rouges (anémie hémolytique)… De façon générale, une anémie se manifeste cliniquement, par une fatigue voire des malaises, une pâleur de la peau et des conjonctives, une accélération du rythme cardiaque. A ces symptômes, s’ajoutent ceux particuliers au type d’anémie (par carence en fer , en vitamine B12 , en folates , par anomalie des globules rouges pouvant occasionner une hémolyse, une destruction des globules rouges, comme dans les hémoglobinoses …)

Anévrisme artériel

  • Anévrisme : dilatation limitée de la paroi d’une artère, formant une poche communicant avec le flux sanguin. Le sang contenu dans cette poche peut former des caillots responsables d’embolies artérielles (voir thromboembolie) et d’infarctus.

  • Le trop grand développement d’un anévrisme fragilise la paroi artérielle qui peut alors se rompre, occasionnant une hémorragie parfois gravissime.

Angiome

agglomération de vaisseaux sanguins ou lymphatiques par prolifération ou dilatation excessive.

Angor

L’angor (ou angine de poitrine) est un signe d’ischémie myocardique, survenant lorsque les besoins en oxygène du cœur sont supérieurs aux apports par un défaut d’irrigation sanguine du muscle cardiaque par les artères coronaires, soit par obstruction (athérosclérose le plus souvent), soit par spasme artériel… L’ischémie myocardique se traduit au plan électrocardiographique par une modification du segment ST.

L’angor est caractérisé par la survenue d’une douleur ou d’une gêne thoracique, durant plusieurs minutes, typiquement provoquée par l’effort, l’anxiété, localisée le plus souvent dans la région cardiaque, pouvant irradier vers le bras gauche, la mâchoire, c’est la crise d’angor d’effort classique dans laquelle le besoin en oxygène du cœur augmente alors que le débit sanguin coronaire est déjà réduit, manifestation habituelle d’une insuffisance coronaire mais n’entraînant pas de nécrose myocardique.

A coté de cette crise d’angor d’effort classique, d’autres formes sont décrites comme : – l’angor de Prinzmetal : la crise, violente, prolongée et spontanée, est provoquée par une diminution brutale du débit coronaire secondaire à un spasme artériel, le plus souvent sur des artères déjà rétrécies par une plaque d’athérome. Les modifications électrocardiographiques sont transitoires et la douleur s’accompagne de troubles du rythme ventriculaire (extrasystoles ), tachycardie . C’est une variété d’angor instable. – l’angor mixte : le besoin accru en oxygène s’accompagne parallèlement d’une diminution du débit, – l’angor silencieux : les modifications électrocardiographiques apparaissent sans manifestation clinique typique.

Une autre classification permet de distinguer les angors stables et instables : – stables : les crises douloureuses ont une intensité et des facteurs déclenchants constants dans le temps, – instables : l’angor est de début récent (moins de deux mois) ou un angor s’aggravant et survenant pour des efforts de plus en plus modérés, voire au repos. L’évolution à court terme peut se faire vers un infarctus du myocarde.

Les différents traitements institués visent à stabiliser l’angor (angor stable) ; cependant les lésions artérielles peuvent évoluer et le traitement mis en place s’avérer insuffisant pour contrôler les douleurs (angor instable ou non contrôlé).

Anorexie

L’anorexie est une perte de l’appétit qui entraîne chez le patient une incapacité à se nourrir correctement. Elle est soit d’origine psychique (anorexie mentale) ou liée à une maladie (états grippaux, cancers…).

Anosmie

troubles de l’odorat se traduisent le plus souvent par une diminution (hyposmie) ou une perte totale de l’odorat (anosmie). Parfois les odeurs sont ressenties comme désagréables et ne correspondent pas à celles qui étaient attendues. Les troubles de l’odorat s’accompagnent volontiers de troubles du goût (voir dysgueusie).

Anti-inflammatoire

substance utilisé pour lutter contre l’inflammation, processus de défense de l’organisme face à une agression, caractérisé par les signes de chaleur, douleur, rougeur et tuméfaction. on distingue classiquement les anti-inflammatoires stéroïdiens (type cortisone) des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Antibiotique

Les antibiotiques sont fabriqués à partir de cultures de micro-organismes ou sont des médicaments entièrement synthétisés qui ont la propriété de tuer des micro-organismes vivants ou d’empêcher leur prolifération.

Antidépresseur

médicament s’opposant aux états dépressifs, états de souffrance liés à une baisse de l’estime de soi, du pessimisme et d’une diminution de la joie de vivre.

Antifongique

Un antifongique est un médicament qui tue les champignons.

Antihistaminique

qui s’oppose aux effets de l’histamine. On utilise les médicaments antihistaminiques principalement dans les allergies, les démangeaisons et les douleurs dûes à l’acidité de l’estomac.

Antipyrétique

Les antipyrétiques sont des médicaments destinés à abaisser la température corporelle ou à diminuer la fièvre

Antiseptique

Les antiseptiques sont des substances chimiques que l’on applique sur la peau pour interrompre ou prévenir le développement de bactéries ou d’autres micro-organismes.

Antispasmodique

Un antispasmodique est un médicament qui soulage ou empêche le spasme.

Appendicite

inflammation aiguë ou chronique de l’appendice vermiforme attaché au caecum, partie proximale du côlon. En dehors de tout geste opératoire, l’évolution d’une appendicite se fait vers la formation d’un Glossary Link abcèsAbcès: Accumulation de pus qui se forme à la suite d’une infection par des micro-organismes, le plus souvent des bactéries. Elle peut se former dans n’importe quel tissu de l’organisme (peau, muscle, oeil, vessie, intestin, cerveau, rein…). Un abcés “chaud” s’accompagne d’inflammation, de douleur, tandis qu’un abcès froid ne s’accompagne pas d’inflammation. Il est d’origine soit tuberculeuse, soit lié au développement de champignons parasites. , sa rupture dans la cavité abdominale et la survenue d’une péritonite pouvant être fatale.

Arnold (névralgie d’)

douleur d’uerf atteignant les muscles du cou et le cuir chevelu. Elle apparaît spontanément ou est provoquée par une pression locale ou certains mouvements de la tête. Elle est due au blocage d’une vertèbre du cou, à une inflammation, à une lésion de la base du crâne ou encore à une syringomyélie (présence dans la moelle épinière d’une cavité contenant un liquide jaunâtre entraînant la destruction progressive des fibres nerveuses spécialisées dans la sensibilité de la peau au chaud, au froid et à la douleur).

Artériographie

Examen radiologique des artères et de leurs branches. Cet examen est possible grâce à l’injection d’un produit radio-opaque dans le vaisseau à visualiser.

Artérite des membres inférieurs

  • Artérite : lésion artérielle, d’origine dégénérative ou inflammatoire qui consiste en un épaississement de la paroi des artères pouvant aboutir à une obstruction complète et à un défaut d’irrigation du territoire en aval.

  • Quand elle est localisée aux membres inférieurs, les signes annonciateurs sont des douleurs à la marche, apparaissant après le parcours d’une certaine distance (claudication intermittente) ; au stade ultime, c’est la gangrène qui s’installe.

Arthrite

L’arthrite est une maladie caractérisée par une inflammation et une augmentation de volume des articulations, qui deviennent douloureuses et rigides.

Arthrose

Affection s’observant surtout chez les sujets âgés, due à la dégénérescence et à des lésions du cartilage d’une articulation, sans inflammation, provoquant des douleurs et des déformations de l’articulation. Elle est caractérisée par une destruction progressive du cartilage articulaire associée à une production exagérée osseuse (ostéophytes tels les becs de perroquet dans l’arthrose vertébrale).

Arythmie

L’arythmie est un trouble caractérisé par une irrégularité du rythme cardiaque. Elle peut être provoquée par des troubles neurologiques ou d’autres problèmes de nature strictement cardiaque.

Ascite

Ascite est le terme médical utilisé pour l’accumulation de liquide dans la cavité péritonéale. Ses causes sont multiples et variées : cirrhose hépatique , insuffisance cardiaque sévère , maladie infectieuse digestive, cancer digestif…

Aspartame

produit de remplacement du sucre, donnant une saveur sucrée mais étant beaucoup moins riche en calories que le sucre.

Asthénie

Affaiblissement de l’état général (grande fatigue) ou des fonctions d’un organe.C’est un des paramètres permettant d’évaluer l’état général d’un sujet. Elle peut aboutir à une insuffisance fonctionnelle d’un organe ou d’un système (neurasthénie, psychasthénie, myasthénie…)Affaiblissement de l’état général (grande fatigue) ou des fonctions d’un organe.C’est un des paramètres permettant d’évaluer l’état général d’un sujet. Elle peut aboutir à une insuffisance fonctionnelle d’un organe ou d’un système (neurasthénie, psychasthénie, myasthénie…)

Asthme

L’asthme est un bronchospasme, défini cliniquement comme une dyspnée (ou difficulté à respirer) sifflante, expiratoire, paroxystique, volontiers nocturne, variable dans le temps et réversible spontanément ou sous l’effet d’un traitement. Ces difficultés sont souvent déclenchées par des allergènes, et sont aggravées par l’exercice physique, l’air froid et certains aliments. L’utilisation d’autres appellations telles que bronchite asthmatiforme, bronchite dyspnéisante ou spastique, souvent dans le but de ne pas inquiéter l’entourage, conduit dans de trop nombreux cas à un sous-diagnostic de l’asthme et donc à une attitude thérapeutique mal adaptée et préjudiciable. Les critères de gravité de l’asthme sont importants à connaître. Ils conditionnent l’attitude thérapeutique:

  • L’asthme aigu grave est la principale des complications de l’asthme. Il peut évoluer vers le décès et c’est la principale cause de décès par asthme.

  • L’asthme allergique (ou asthme extrinsèque comme par exemple l’asthme aux acariens de la poussière de maison) est une entité bien définie à laquelle il a longtemps été classique d’opposer l’asthme intrinsèque, considéré comme non allergique, comme par exemple l’asthme par intolérance à l’aspirine .

  • L’asthme intrinsèque vrai n’est probablement pas très fréquent, de l’ordre de 7 à 8% selon plusieurs études.

Parmi les différentes formes cliniques de l’asthme, il est important de noter la particularité de l’asthme d’effort (ou plus précisément de l’asthme post-exercice) : les symptômes d’obstruction bronchique surviennent dans les instants qui suivent l’arrêt d’un effort (réalisé sous certaines conditions) et atteignent leur maxima en 5 à 10 mn. Ils régressent spontanément et progressivement pour revenir à l’état antérieur en 30 à 60 mn., selon l’intensité de l’effort.

Athérome

Un athérome est un dépôt graisseux situé sur une partie de la paroi interne d’une artère et qui entrave la circulation du sang.

Atrésie

obstruction ou étroitesse d’un orifice ou d’un conduit naturel.

Atrophie

La signification littérale d’atrophie ” est ” dépourvu de forme “. Il s’agit du processus par lequel une structure perd sa forme et sa fonction. On peut citer en exemple l’atrophie musculaire, qui peut apparaître à la suite d’une maladie ou du fait d’un manque d’activité musculaire. L’atrophie musculaire se rencontre très souvent chez les patients alités qui ne peuvent pas faire travailler leurs muscles normalement.

Attaque cérébrale

Une attaque cérébrales encore appelée Glossary Link accident vasculaire cérébralAccident vasculaire cérébral: Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une affection des vaisseaux atteignant le cerveau, provoquant soit un ramollissement cérébral par mort de tissu non irrigué, soit une hémorragie. Ces accidents peuvent avoir des conséquences transitoires ou définitives et laisser des séquelles au niveau du système nerveux. Les manifestations cliniques se traduisent, selon le territoire atteint, par une paralysie plus ou moins étendue, une perte de la parole ou du langage, un coma … avec des risques séquellaires invalidants. Les AVC incluent les infarctus cérébraux qui en constituent la première cause (80%), les hémorragies cérébrales ou hématomes intracérébraux (18%) et les hémorragies méningées (2%). Ils constituent la 3ème cause de mortalité et la 1ère cause de handicap moteur, en France et dans les pays développés. La prescription de certains médicaments favorisant l’hypertension artérielle (risque majeur des AVC et surtout des hémorragies cérébrales), ou à risque vasculaire, est contre-indiquée en cas d’antécédents vasculaires ou au cours de l’accident cérébral. ou AVC, est provoquée par la présence d’un caillot sanguin ou d’une hémorragie dans le cerveau. Elle entraîne une perte de conscience subite, et une disparition des sensations et des mouvements volontaires dues à une carence en oxygène dans les tissus cérébraux.

Autisme

trouble rare de la personnalité apparaissant dès la petite enfance et caractérisé par un repli sur soi et une perte de contact avec la réalité. Il se manifeste notamment par un désintérêt vis-à-vis de l’entourage, un besoin de maintenir identique son environnement matériel et des troubles du langage.

Auto-immunité

production par un organisme d’anticorps dits auto-anticorps car dirigés contre ses propres constituants.

Automédication

prise de médicaments sans avis médical.

Avasculaire

Avasculaire signifie dépourvu de vaisseau sanguin. Par extension, il indique un défaut d’irrigation d’une région tissulaire

Babinski (signe de)

signe traduisant une lésion de la voie nerveuse principale de la motricité volontaire (faisceau pyramidal) : l’excitation de la plante du pied provoque l’extension du gros orteil (normalement, elle provoque sa flexion).

Babinski-Weill (épreuve de )

ou marche aveugle. Exercice visant à rechercher un déficit neurologique. Le patient doit, les yeux fermés, faire à plusieurs reprises dix pas en avant et dix pas en arrière en ligne droite ; dans le cas de certaines atteintes la direction du déplacement dévie à chaque trajet en dessinant une étoile

Baby blues

ou dépression du postpartum. episode dépressif généralement de courte durée survenant parfois chez la mère après l’accouchement.

Bacilles

Les bacilles sont de bactéries en forme de bâtonnets qui sont à l’origine de nombreuses maladies.

Bactéricide

substance capable de détruire les bactéries présentes.

Bactériémie

présence de bactéries dans le sang

Bactériologie

étude des bactéries et de leurs propriétés.

Baillement

inspiration profonde, longue et involontaire avec écartement des mâchoires, suivie d’une expiration généralement bruyante, traduisant un état de fatigue, de faim, ou d’ennui, ou due à l’imitation.

Baisse d’acuité visuelle

  • Acuité visuelle (AV) : pouvoir de discrimination le plus fin, au contraste maximal, entre un test et son fond. Elle correspond au pouvoir d’apprécier des formes et fait intervenir la vision centrale, mais aussi le champ visuel.

  • De très nombreuses échelles utilisant des optotypes (dessins, lettres…) existent pour mesurer l’AV ; certaines sont adaptées aux personnes illettrées ainsi qu’aux enfants. Cette mesure permet de discriminer les sujets emmétropes (vision oculaire normale avec formation de l’image sur la rétine), des sujets présentant une amétropie .

  • L’AV de l’emmétrope varie avec l’âge et les méthodes d’examen : => chez le nouveau-né elle est de 1/10, => à un an de 2 à 3/10, => à quatre ans de 5/10, => vers cinq-six ans de 10/10, => chez quelques adolescents et jeunes adultes, on peut rencontrer une acuité visuelle maximale de 15 à 20/10.

  • L’âge avançant, l’acuité diminue en raison du jaunissement du cristallin, du myosis et d’autres facteurs, pour se retrouver à : 10/10 entre cinquante et soixante ans ; 7/10 vers soixante-dix ans ; 5/10 au-delà de quatre-vingts ans.

  • Hormis l’âge, d’autres facteurs existent, jouant sur la variation individuelle de l’AV : vitesse de perception, état de vigilance, émotivité, hypoxie.

Baisse de conscience

  • La vigilance est l’état qui assure la fonction d’éveil du cerveau, de conscience et des capacités de réaction.

  • La perte de la vigilance est caractérisée par un état de coma.

Balanite

inflammation du gland (extrémité du pénis).

Ballonnement

gonflement du ventre dû à la présence de gaz dans l’intestin.

Balnéothérapie

traitement médical par les bains (eau thermale, eau de mer, sable, boue, …)

Bandage

matériel utilisé pour envelopper une partie du corps à des fins de cicatrisation.

Barbiturique

classe de médicaments utilisés pour traiter l’ épilepsie (maladie se manifestant par des crises de convulsions). on les utilisait autrefois pour traiter les insomnies, mais on les utilise de moins en moins dans cette indication du fait du risque d’accoutumance et d’intoxication chronique (barbiturisme) qu’ils entraînent.

GUIDE DE GRAMMAIRE FRANÇAISE: MORPHO-SYNTAXE

1. La FORME NÉGATIVE:

        

1.1. Règle générale: La négative se forme en introduisant les particules NE, avant le verbe, et PAS, après le verbe (NE + VERBE + PAS):

Affirmative => “Il va assister au concours.”

Négative => “Il ne va pas assister au concours.”

        MAIS si on a un temps composé (Passé composé; plus-que-parfait; etc.; tous les temps passifs), la négation incide sur l’ auxiliaire (NE + AUXILIAIRE + PAS + VP):

         Affirmative: “Ils sont allés au Carrefour.”

         Négative: “Ils ne sont pas allés au Carrefour.”

         Affirmative: “Les oranges ont été mangées par lui.” (Passive)

         Négative: “Les oranges n’ ont pas été mangées par lui.” (Passive)

La négation avec POINT est plus forte que celle de NE… PAS (son sens sera équivalent à celui de la négation avec NE… PLUS. En portugais pourra se traduire par “nada“):

Votre taux de chollestérol est assez élevé: point de frites, point de graisses, point d’ oeufs, point d’ alcool.

·                     1.2. S’ il s’ agit de la négation d’ une alternative (disjonction), on a NE… NI… NI... , au lieu de NE… PAS:

         Affirmative: “Prends-tu du café ou du lait?”(Type Interrogatif)

Négative: “Je ne prends ni café ni lait.”(Type déclaratif)

·                     MAIS on dit:

 NI Jean NI Pierre ne sont à la maison.

 1.3. DES CAS PARTICULIERS:

 Si on utilise une particule qui indique déjà une négation __ total ou partielle __ le PAS disparaît et donne lieu à d’ autres particules (ou constructions) négatives:

 1.3.1. NE… JAMAIS (apparaît aussi comme antonyme de souvent, toujours, déjà…). Ce type de négation indique que l’ actio’ existe à aucun moment.

   Tu as dit ça?

   Non, je ne dirais jamais ça.

   Tu as dejà vu un O. V. N. I. ?

   Non, je n’ en ai jamais vu.

   Tu vas souvent à l’ opéra?

   Non, je n’ y suis jamais allé.

   1.3.2. PAS ENCORE et NE… PAS ENCORE:

   “Tu es déjà allé à Paris?” R: “PAS ENCORE”. ou “Non, je n’ y suis PAS ENCORE allé.

   “As-tu déjà décidé où aller passer ces vacances?” R: “Je n’ ai PAS ENCORE décidé où j’ irai paser ces vacances.

   1.3.3. NE… PLUS (apparaît comme antonyme de encore). Cette négation indique que l’ action a cessé d’ exister.

   Tu as encore mal à la tête?

   Non, je n’ en ai plus.

   Il parle encore?

   Non, il ne parle plus.

   Il est venu du travail. Alors il ne travaille plus.

   NE… PLUS donne lieu à NON PLUS quand on réitérer un sens négatif [en portugais a le sens de “também não“]:

   “As-tu encore de l’ argent?” __ R1: “Non, je n’ ai plus d’ argent.” __ R2: “Moi non plus.

   “A-t-elle encore la patience de répéter?” __ R1: “Non, elle n’ a plus de patience… Et nous non plus.

   1.3.4. NE… GUÈRE (négation partielle: en portugais a le sens de “mal”, “não muito”, “muito pouco”)

   Tu connais bien la France?

   Non, je ne la connais guère.

   Tu aimes beaucoup faire la cuisine?

   Non, je n’ aime guère la faire.

   1.3.5. NE… PERSONNE ou PERSONNE… NE (apparaît comme antonyme de quelqu’ un, les personnes, les gens, etc.):

    Tu es allé chez tes oncles?

    Oui, mais je n‘ y ai trouvé personne.

    Quelqu’ un t’ a aider pour ce travail?

    Non, personne ne m’ a aidé.

    Tu connais ces persponnes-là?

    Non, je n’ y connais personne.

    MAIS quand PERSONNE occupe la fonction de SUJET, la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    PERSONNE ne m’ a aidé

    Il n’ aime PERSONNE… et PERSONNE ne l’ aime.

    1.3.6. NE… RIEN (apparaît comme antonyme de quelque chose, tout…):

    Tu bois une bière?

    Non, je ne bois rien.

    Tu as mangé?

    Non je n’ ai rien mangé.

    Tu prends quelque chose?

    Non, je ne prends rien.

    MAIS dans les cas où RIEN occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE), la particule NE vient immédiatement après cet indéfini:

    RIEN ne vaut une belle nuit de sommeil.

    RIEN ne m’ empêchera d’ atteindre ce que je veux.

    1.3.7. NE…. QUE (Négative restrictive. Fonctionne comme équivalente de l’ adverbe seulement):

    Il y a seulement trois ans.” => “Il n’ a que trois ans.”

     Vous avez seulement deux minutes pour finir votre travail.” => “Vous n’ avez que trois minutes pour finir votre travail.

     1.3.8. NE… PAS DU TOUT ou PAS DU TOUT (correspond à une gradation de l’ intensité de la négation):

    “Je n’ aime pas du tout les fèves. (Não gosto nada de favas)

    “Je ne me suis pas du tout reposé pendant les vacances. (Não descansei nada durante as férias)

    Il ne travaille pas du tout, quand tu es là. (Ele não trabalha nada, quando tu cá estás.)

   “Tu aimes ça?” ” __ Pas du tout.” (=> Je n’ aime pas du tout ça.)

   1.3.9. NE… AUCUN / AUCUNE

   “__ Tu as mangé des pommes?”

   ” __ Non, je n’ ai mangé aucune.”

   MAIS dans les cas où AUCUN / AUCUNE occupe la fonction de SUJET (à exemple de ce qui se passe avec PERSONNE et RIEN), la particule NE viendra après cet indéfini:

   AUCUN d’ entre nous n’ ira en vacances.

   AUCUN de ses amis n’ est venu le visiter.

  NE… AUCUN peut aussi être remplacé par NE… NUL

  Je n’ attends AUCUN ami. => Je n’ attends NUL ami.

  1.4. Le NE comme particule EXPLETIVE (le NE expletif sert à peine à renforcer le sens de la phrase):

  Je crains qu’ il NE fasse des bêtises. [après des verbes qui indiquet DOUTE ou SOUCI]

  Je ne ferai rien à moins que tu NE le dises. [après À MOINS QUE __ facultatif]

  Ne sortez pas sans que vous N’ ayez rangé votre chambre. [après SANS QUE __ facultatif]

   Pense, avant que tu NE dises de bêtises. [après AVANT QUE __ facultatif]

  Il joue du piano mieux qu’ il NE chante. [phrase comparative]

  D’ autres cas d’ OMISSION de PAS:

  1.5.1. Dans des phrases telles que:

  Qui ne le comprendrait?”

  “Qui ne le croirait?”

  1.5.2. Dans des structures telles que:

  Je ne sais comment résoudre ce problème.”

  Il ne savait à qui s’ adresser.”

  Il ne saura quoi faire.”

  1.5.3. Avec les verbes POUVOIR, CESSER DE, OSER, suivis d’ un INFINITIF:

  “Je n’ ose lui dire ce que j’ ai fait.”

  “Je ne puis vous rendre vos affaires.”

  “Il ne cesse de parler, le bavard!”

TABLEAU-SYNTHÈSE SUR LA NÉGATION

PARTICULES

NÉGATIVES

AFFIRMATIVE

NÉGAIVE

NE… PAS

Ils mangent du pain.

Ils l’ ont vu.

Ils ne mangent pas de pain.

Ils ne l’ ont pas vu.

NE… JAMAIS

Elles vont souvent au cinéma.

Il parle encore.

Elles ne vont jamais au cinéma.

Il ne parle plus.

NE… PLUS

Vous y serez toujours.

Vous n’ y serez plus.

NE… PERSONNE (Objet)

J’ ai vu mes camarades / quelqu’ un.

Je n’ ai vu personne.

PERSONNE NE (Sujet)

Tout le monde marche.

Personne ne marche.

NE… RIEN (Objet)

J’ entends quelque chose.

Je n’ entends rien.

RIEN NE (Sujet)

Tout est arrivé.

Rie’ est arrivé.

NE… AUCUN (Objet)

J’ ai reconnu quelques-uns.

Je n’ ai reconnu aucun.

AUCUN NE (Sujet)

Quelqu’ un est là.

Aucu’ est là.

NE… NI…

NE… NI… NI

NI… NI… NE

Elle a dansé et chanté

Lui et ses frères, ils sont venus.

Ils ont répondu, les uns et les autres.

Elle n’ a dansé ni chanté

Ni lui ni ses fr*ères ne sont venus.

Ils n’ ont répondu ni les uns ni les autres.

 

Réponses Négatives Courtes: quelques exemples

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

AFFIRMATIVE

NÉGATIVE

C’ est ennuyeux?

Non, pas du tout.

Absolument pas.

Voulez-vous encore du gâteau?

Merci, plus du gâteau.

Je vous ai fait mal?

Non, ce n’ est rien.

Voulez-vous une cigarette?

Non, merci.

Il y a encore du lait?

Non, plus du tout.

Tu veux du dessert?

Non, merci, pas de dessert.

 

2. LA VOIX PASSIVE (FORME PASSIVE):

2.1. Voyons ce qui se passe dans le passage de l’ ACTIVE Á la PASSIVE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

La poussière noircit les maisons.

=> Les maisons sont noicies par la poussière.

AU NIVEAU FONCTIONNEL, ON CONSTATE QUE:

PHRASE ACTIVE

PHRASE PASSIVE

Sujet <=>

La poussière

par la poussière

<=> Complément d’ Agent

Prédicat <=>

Présent Actif:

noircit

Présent Passif:

sont noircies

<=> Prédicat

Compl. d’ Obj. Dir. <=>

les maisons

les maisons

<=> Sujet

·                             

2.2. LES CHANGEMENTS ENTRE L’ ACTIVE ET LA PASSIVE:

2.2.1. TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DES SYNTAGMES NOMINAUX:

ACTIVE

PASSIVE

Le SUJET de l’ active

 

 

 

Un agent l’ accompagnait.

Un mur entoure la propriété.

occupe à la passive la fonction de COMPLÉMENT D’ AGENT.

Celui-ci est habituellement introduit par la préposition PAR.

Cependant, avec certains verbes passifs, on peut avoir la préposition DE.

Il était accompagné d’ un agent.

La propriété est entourée d’ un mur.

Le COMPLÉMENT D’ OBJET DIRECT de l’ active:

Nous avons bu une bière.

occupe à la passive la fonction de SUJET:

Une bière a été bue par nous.

·                    

 

2.2.2. LES TRANSFORMATIONS AU NIVEAU DU SYNTAGME VERBAL:

TEMPS VERBAL

ACTIVE

PASSIVE

Indicatif Présent:

“Le train écrase une voiture.”

Une voiture est écrasée par le train.

Indicatif Imparfait:

Le train écraisait une voiture.

Une voiture était écrasée par le train.

Passé composé

Le train a écrasé une voiture.

Une voiture a été écrasée par le train.

Passé simple:

Le train écrasa des voiture.

Des voitures furent écrasées par le train.

Futur simple:

Le train écrasera une voiture.

Une voiture sera écrasée par le train.

Conditionnel Présent:

Le train écraserait la moto…

La moto serait écrasée par le train…

Futur antérieur:

Le train aura écrasé une voiture.

Une voiture aura été écrasée par le train.

NOTE: Il faut faire attention à la correspondance des verbes entre l’ active et la passive, et, dans celle-ci, aux accords avec le PARTICIPE PASSÈ:

La voix passive, ayant comme auxiliaire le verbe ÊTRE, exige l’ accord du PARTICIPE PASSÉ avec le SUJET, en genre et uombre.

·                    

 

2.2.3. QUELQUES REMARQUES SUR LA CORRESPONDANCE PRONOMINALE

2.2.3.1. Le complément d’ objet direct est un pronom personnel:

C. O. D. de l’ ACTIVE

SUJET de la PASSIVE

Me …………………………..>

Te ……………………………>

Le / la / l’ ………………..>

Nous……………………..>

Vous ………………………>

Les ………………………..>

Je

Tu

Il ou Elle

Nous

Vous

Ils ou Elles

“Il m’ a vu hier.”

J’ ai été vu par lui hier.”

2.2.3.2. Si le complément d’ objet direct est le pronom relatif QUE, à la passve il prendra la forme du sujet QUI:

ACTIVE

PASSIVE

QUE __ C. O. D.:

QUI __ SUJET:

Je connais les chansons QU’ il chante.

“Voilà la maison QU’ ils ont achetée.

Je connais les chansons QUI sont chantées par lui.

La maison QUI a été achetée par eux c’ est celle-là.

2.2.3.3. Le COMPLÉMENT D’ AGENT est habituellement introduit par PAR. Mais il apparaît aussi la préposition DE:

3.1. Soit quand la phrase exprime un état de choses:

3.2. Soit quand l’ agent est une idée, une chose abstraite:

“Il est aimé de ses supérieurs”;

Elle était accompagné de son mari.“;

La route est bordée de fleurs.

“Il se sentit saisi de peur.”;

“N’ êtes-vous pas frappé de stupeur.”

 

C. TYPES DE PHRASE: INTERROGATIVE et EXCLAMATIVE

1. LA PHRASE INTERROGATIVE:

1.1. INTERROGATIVE PAR INTONATION __ Une phrase déclarative peut se transformer dans une INTERROGATIVE par le simple changement de l’ INTONATION:

Il a bien travallé.” [déclarative] => “Il a bien travaillé?” [interrogative]

On frappe à la porte.” [déclarative] => “On frappe à la porte?” [interrogative]

1.2. INTERROGATIVE PAR INVERSION DU SUJET __ à la simple INTONATION on ajoute L’ INVERSION DU SUJET:

Elle aime jouer du piano.” [déclarative] => “Aime-t-elle jouer du piano?” [interrogative]

Michel viendra ce matin. [déclarative] => “Michel viendra-t-il ce matin?” [interrogative]

Temps du verbe

Le verbe varie en mode, en voix, en personne, eombre (voir personne grammaticale), et en temps.

On appelle “temps du verbe” les formes par lesquelles le verbe situe l’action sur la ligne du temps, passéprésentfutur. Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Chaque mode possède plusieurs temps. Le gérondif n’en a qu’un, tandis que l’ indicatif, le plus riche, en compte huit.

L’indicatif, par exemple, peut être au : présent, passé composé, imparfait, passé simple, plus-que-parfait, futur simple, passé antérieur, futur antérieur.

L’impératif, uniquement au présent et au passé.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées particulières où ils sont présentés et commentés. Vous pouvez vous y rendre en cas de besoin.

On distingue les temps simples, formés du verbe seul – radical et désinence (Il chante, il chantait, il chantera, etc.), les temps composés formés du verbe au participe passé et d’un auxiliaire au temps simple (Il a chanté, il avait chanté, il eut chanté, etc.), les temps surcomposés (rares) formés d’un auxiliaire à un temps composé et du verbe au participe passé (Il a eu chanté, il avait eu chanté, il aurait eu chanté).

Conjugaison

Les verbes se divisent en trois grands groupes de conjugaison selon la finale qu’ils présentent à l’ infinitif et au participe présent.

1er groupe = “er” sur le modèle de aimer.

2e groupe = “ir” sur le modèle de finir.

3e groupe = tous les autres verbes “oir”, “re”, le verbe “aller, et les “ir” sur le modèle de “sentir”.

Le 1er groupe compte 90% des verbes existant en français, la conjugaison de ce groupe est régulière (sans exceptions). La grande majorité des verbes nouveaux (radiographier, atomiser, etc.) sont créés sur le modèle de “aimer“, 1er groupe.

Le second groupe comprend quelque trois cents verbes qui sont de type régulier. Sur le modèle de “finir”, participe présent en “-issant” et indicatif présent en “-is”.

Le 3e groupe comprend en plus de “aller“, une trentaine de verbes en “ir” sur le modèle de “sentir”, dont le participe présent se termine en “-ant”, une trentaine en “-oir” (recevoir), et une centaine en “-re“. C’est le groupe des exceptions et des verbes irréguliers.

Verbe (description)

Le verbe est le mot essentiel de la langue. Il varie en mode, en temps, en voix, en personne (voir personnes grammaticales) et eombre. Au participe passé il varie parfois en genre.

Une description complète du verbe doit prendre en compte tous ces éléments.

On distingue en premier les verbes d’action et les verbes d’état. Un verbe d’action exprime une action faite ou subie par le sujet (Il lance une pierre. Il réfléchit. L’arbre est découpé.). Un verbe d’état (sembler, paraître, devenir rester, demeurer, etc.) exprime un état du sujet (Il semble triste).

Le verbe d’action peut se présenter sous deux (trois) aspects, selon la position du sujet par rapport à l’action que décrit le verbe, c’est ce que l’on appelle ses voix. Il est à la voix active si le sujet fait l’action (Pierre construit une maison), il est à la voix passive si le sujet subit l’action (Une maison est construite par Pierre). Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne. Certains verbes n’existent qu’à la forme (ou voix) pronominale (se souvenir, s’écrier, s’abstenir, etc.).

Après avoir cerné sa voix il faut préciser le sens du verbe. Pour un verbe d’action on dira s’il est transitif ou intransitif (les verbes d’état ne sont pas transitifs, ils ont pour rôle de relier l’ attribut au sujet, ce sont des verbes attributifs). Pour un verbe pronominal il faudra préciser ses divers sens possibles ” réfléchi, réciproque, passif, subjectif” voir pronominal.

Quelle que soit sa voix un verbe à sept modes possibles ” indicatif, conditionnel, impératif, subjonctif, infinitif, participe, gérondif“. Voir modes ou directement un des modes.

Après avoir défini le mode, il faut préciser le temps ( présent, imparfait, futur, passé, plus-que-parfait). Voir temps (du verbe) ou directement un de ces temps.

Les personnes et le nombre : première personne, deuxième, etc. Voir personnes grammaticales.

Le modèle de conjugaison. Voir conjugaison. Les tournure ou forme du verbe, on distingue les tours : affirmatif, interrogatif, interro-négatif (Il mange. Mange-t-il? Ne mangera-t-il pas?). Voir interrogative, négation.

La construction peut être personnelle ou impersonnelle. Certains verbes sont essentiellement impersonnels (les verbes décrivant des phénomènes météorologiques + il faut, il s’agit, il appert). De nombreux autres peuvent se construire des deux manières (Un accident m’est arrivé, Il m’est arrivé un accident). Voir impersonnels.

Le mot du jour :

Croisée (adjectif féminin singulier)

1.     formant une croix

2.     entrecroisée pour un tissue

3.      qui converge mais en provenant de différentes directions

4.     résultant du croisement de deux espèces animals

5.     (nom féminin singulier)

6.     point de rencontre de voies de communication

7.     châssis de fenêtre, fenêtre elle-même.

8.     en histoire, femme participant à une croisade

9.     par extension, femme menant une campagne acharnée pour une idée, une cause
Présent

Le présent, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps passé – présent – futur, le présent indique que l’action qu’exprime le verbe est en train de se dérouler (Il mange en ce moment).

Selon le mode : doute, interdit, éventualité, réalité, on utilisera le présent de l’indicatif, du subjonctif, du conditionnel, de l’impératif, etc. (voir modes).

Au sens strict, le présent indique que le fait a lieu au moment même de l’écrit ou de la parole. Mais celui qui parle, celui qui écrit, peut se projeter n’importe où sur la ligne du temps, il peut étendre l’instant de la parole et le faire déborder en arrière sur le passé, en avant sur l’avenir. Le présent, dans ces emplois particuliers, peut alors exprimer diverses nuances :

une action habituelle – présent d’habitude : Il travaille le soir ;

un fait passé – présent de narration : Alexandre le Grand se dirige alors vers l’Orient ;

– une vérité générale : Le soleil se lève à l’Est;

un fait futur après “si” conditionnel : Si tu parles le groupe est perdu ;

– un fait futur présenté comme certain : Un mot de plus, je sors! ;

un fait qui déborde légèrement soit dans le passé, soit dans le futur : Il nous quitte à l’instant. Il revient tout de suite.

Passé

Sur la droite du temps le verbe peut indiquer que l’action qui se passe au moment de la parole se déroule dans le passé, le présent ou le futur.

Cette précision temporelle est donnée, soit par rapport au moment de l’écriture ou de la parole, soit par rapport à une indication de contexte (hier, la semaine prochaine, etc.), soit par rapport à un autre verbe de la phrase. On parle parfois de temps absolu quand l’action est datée par rapport au moment de la parole et de temps relatif lorsqu’elle est datée par rapport à un autre événement.

Les temps du passé sont :

imparfait (je mettais) : indique un fait se déroulant dans le passé mais n’offrant d’intérêt ni par son origine, ni par sa fin (voir aussi, plus précisément, imparfait);

passé simple (je mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé;

passé composé (ou passé indéfini) (j’ai mis) : exprime un fait entièrement achevé dans le passé mais pouvant avoir, avec le moment où l’on parle, quelques relations;

plus-que-parfait (j’avais mis) : exprime un fait achevé par rapport à un autre fait lui aussi passé;

passé antérieur (j’eus mis): exprime un fait accompli, soit par rapport à un autre fait passé, soit par rapport à un complément de temps situant une marque dans le passé (la semaine dernière, hier…).

Futur

Le futur, comme soom l’indique, exprime un temps. Sur la ligne du temps : passé – présent – futur, le futur indique que l’action qu’exprime le verbe se déroulera plus tard (Il mangera tout à l’heure).

Le futur appartient au mode indicatif, celui-ci est le mode du fait, de la certitude, de la déclaration, du jugement, de la croyance, etc. A l’intérieur de ce mode, le futur indique diverses situations par rapport au temps de l’action.

1. le futur simple (Nous paierons. Vous apprécierez) indique un fait à venir au moment de la parole (La semaine prochaine nous partirons en congé).

Il s’utilise parfois à la place de l’ impératif qui lui aussi concerne le futur (Sortez! Vous voudrez bien sortir.).

On l’emploie à la place du présent de l’indicatif pour atténuer l’expression (Je vous demande de régler votre dette. Je vous demanderai de régler votre dette).

2. le futur antérieur : indique qu’une action sera passée lorsqu’une seconde arrivera (Dès que tu auras fini, nous partirons) ou qu’une action sera passée dans le futur (A ce moment-là, il aura fait des progrès). Il s’utilise aussi pour atténuer l’expression ou pour indiquer, dans un renversement de temps, le caractère pittoresque, exceptionnel, d’un fait déjà accompli (C’est impossible ! Vous aurez mal compris. Nous sommes perdus, c’est le concierge qui nous aura vendus).

Plus-que-parfait

Le plus-que-parfait est un temps du mode indicatif et du mode subjonctif. Le plus-que-parfait indique un fait passé (c’est donc un temps du passé), ce fait est antérieur à un autre fait, passé lui aussi. Peu importe le délai écoulé entre les deux faits.

Dès l’ouverture de la porte nous avions compris.
Dès l’année 1968, cela fait maintenant près de trente ans, nous avions compris.

Lorsque le fait au plus-que-parfait est en rapport avec un fait décrit par un second verbe, celui-ci est à l’ imparfait, au passé simple, ou au passé composé.

Il venait une bonne odeur de soupe car la maîtresse de maison avait commencé le repas.

Il crut que nous étions d’accord car nous avions souri à ses propositions.

Le plus-que-parfait s’utilise parfois dans une volonté d’atténuation en rejetant dans le passé un fait présent.

On sonne. J’ouvre la porte, et vois Pierre qui me dit : “j’étais venu vous rappeler votre promesse”.

Après un “siconditionnel, on emploie obligatoirement le plus-que-parfait si le fait est dans le passé.

Si tu m’avais prévenu, je ne serais pas parti.

Remarquez que le verbe de la principale est au passé du conditionnel.

Le plus-que-parfait a un temps surcomposé, peu employé, et la plupart du temps, uniquement si le verbe de la principale est lui-même au plus-que-parfait.

S’il lui avait eu fait visiter un lieu qu’il connaissait, il lui aurait dit.

Imparfait

L’imparfait est parfois dit “le présent du passé”. Il exprime une action en cours dans le passé, au moment où une autre action, elle aussi passée, se produit. L’imparfait ne décrit ni le début, ni la fin de l’action en cours (Comme j’arrivais, j’entendis un grand bruit).

Il peut exprimer des nuances très proches du présent de l’ indicatif :

– une action située à un moment précis du passé – imparfait narratif (En mars 1871, Paris était en flammes);

– une action qui dure – dans le passé (Le vent soufflait et emportait les nuages);

– une action habituelle – imparfait d’habitude (Le colonel soupait à 8 heures et partait rendre visite à Mme Lupin);

– un futur proche d’un passé (Nous avons appris que tu partais demain).

D’autres nuances résultent du contexte (un fait possible, une supposition, etc.). L’imparfait s’emploie très souvent pour atténuer une demande ou pour marquer la politesse (Je voulais vous demander…Vous désiriez…).

 

Voix active et voix passive

On appelle “voix” les formes que prend le verbe pour exprimer le rôle du sujet dans l’action. On distingue traditionnellement la voix passive et la voix active. (Certains grammairiens considèrent le verbe pronominal comme une voix moyenne, d’autres le considèrent comme un cas particulier de la voix active). Voir pronominal.

Dans la voix active, le sujet fait l’action (Pierre mange du pain). Dans la voix passive, le sujet subit l’action (Le pain est mangé par Pierre).

La voix passive et la voix active représentent donc des types de constructions. On peut, lorsque le verbe est transitif direct, exprimer les mêmes idées en utilisant l’une ou l’autre voix.

Le maçon construit la maison.

La maison est construite par le maçon.

Comme on le remarque, les mêmes mots dans la phrase n’ont pas les mêmes fonctions. Le groupe nominalle maçon“, sujet dans la voix active, est devenu complément d’agent dans la voix passive. Le groupe “la maison”, COD dans la voix active, est maintenant sujet. Le verbe aussi a changé de forme, il est maintenant à une forme composée.

La transformation passive peut servir (la plupart du temps mais, hélas, pas toujours) à définir si un verbe est transitif direct. Seuls les verbes transitifs directs acceptent la transformation passive (exceptions : obéir, désobéir, pardonner). Elle permet parfois de trouver le complément d’objet direct. Le complément d’objet direct du verbe actif devient le sujet du verbe passif.

Modes verbaux personnels et impersonnels

Les modes représentent la manière dont l’action exprimée par le verbe est conçue et présentée. L’action peut être mise en doute, affirmée comme réelle, éventuelle, etc.

Quelle que soit sa voix ( active, passive ou pronominale) un verbe a sept modes possibles.

l’ indicatif présente l’action comme réelle;

le conditionnel présente l’action comme éventuelle;

l’ impératif présente l’action comme un ordre;

– le subjonctif présente l’action comme désirée, envisagée ou douteuse;

l’ infinitif dit, sans plus, ce qu’est cette action;

– le participe exprime l’action comme le ferait un adjectif;

– le gérondif indique une circonstance (c’est la forme adverbiale du verbe).

L’indicatif, le conditionnel, l’impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c’est-à-dire qu’ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes…).

L’infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n’admettent pas la distinction des personnes grammaticales.

Pour le mode du verbe dans la proposition subordonnée, voir locutions conjonctives et mode.

Conditionnel

Le conditionnel est un mode du verbe, c’est une façon de concevoir et de présenter l’action. Le conditionnel présente l’action (au sens large) qu’indique le verbe, comme éventuelle ou dépendante d’une condition – exprimée ou non.

Il viendrait si nous l’invitions.

Il mangerait trop.

Il peut marquer :

– un fait futur et possible à certaines conditions.
(S’il me le demandait, j’irais);

– un fait présent ou même passé qui ne s’est pas réalisé.
(S’il était grand il serait plus fort que toi).

En dehors des cas d’emploi stricts, on utilise souvent le conditionnel pour atténuer une affirmation (Je voudrais encore un peu de café. Il y aurait eu une crise importante dans le groupe). Il exprime parfois l’indignation ou l’étonnement (Quoi ! Vous vous dédiriez pour si peu!). Il indique encore un fait imaginaire, à la manière des enfants (Tu serais le gendarme et moi je serais le voleur).

Impératif

L’impératif est le mode des phrases injonctives, il exprime l’ordre (tour affirmatif : Fuyez!) ou la défense (tour négatif : Ne bougez pas).

C’est le plus pauvre des quatre modes personnels : il n’a que trois personnes grammaticales et pas de pronom sujet (2e du singulier : mange, 1re du pluriel : mangeons, 2e du pluriel : mangez).

L’impératif n’a que deux temps : présent (temps simple : cours, courons, courez), passé (temps composé, très limité d’emploi : aie couru, ayons couru, ayez couru).

Des trois voix : active, passive, pronominale, seule la voix active accepte le temps du passé.

Certains verbes sont défectifs à l’impératif (pouvoir, devoir).

Notez que la 1re personne du pluriel peut signifier une 2e personne du singulier (politesse) ou du pluriel (plusieurs personnes) et même une 1re du singulier si le scripteur s’exhorte lui-même (Allons, dépêchons mon ami. Allons, dépêchons jeunes gens. Allons-y!). Voir personnes grammaticales.

Les verbes du 1er groupe forment la 2e personne de l’impératif présent en “e” (mange, saute, chante). Les verbes des 2e et 3e groupe forment la 2e personne en “s” (finis, cours, bois). Voir conjugaison. Les exceptions suivantes provoquent parfois des erreurs :

Infinitif

L’infinitif est souvent appelé la forme nominale du verbe. C’est la forme la plus simple de l’expression verbale ; avec le participe et le gérondif, il est l’un des trois modes dits impersonnels. Il ne porte ni l’indication de nombre ni l’indication de personne (manger, boire, danser, dormir)

1. Infinitif comme nom : il peut avoir toutes les fonctions du nom.

2. Infinitif comme verbe : il peut conserver toute sa valeur de verbe et être le noyau d’une proposition, celle-ci est alors dite infinitive (Il ne sait pas où passer la soirée). Mais on peut aussi le trouver comme noyau d’une principale.

Dans une proposition principale (ou indépendante) il exprime :

l’ordre ou la défense, il est alors proche de l’ impératif (Ne rien jeter par la fenêtre);

– l’ interrogation ou l’ exclamation (Que faire ?);

l’affirmation (Et les enfants de pleurer).

Dans une subordonnée, complétive ou relative, il est la plupart du temps en position de complément d’objet (Il écoute son fils jouer du piano). Il faut pour cela que l’infinitif ait son sujet propre.

Subjonctif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale), un verbe a sept modes possibles (voir modes). le subjonctif est essentiellement le mode de la subordination, de l’indécision, du doute, du fait pensé. C’est aussi le mode le plus délicat d’emploi.

Il a quatre temps qui vont deux par deux : présent et passé, imparfait et plus-que-parfait.

le présent exprime aussi bien le futur (Je veux que tu écrives la préface au mois de mars de l’année prochaine).

le passé exprime l’antériorité par rapport au moment actuel (Je veux qu’il ait connu le second personnage au moment où il abandonne son travail).

le plus-que-parfait exprime l’antériorité par rapport à l’imparfait (Je voulais que tu eusses connu mon enfance).

Le subjonctif se rencontre en proposition principale ou indépendante, il exprime un ordre ou une défense (Qu’il sorte! Qu’il ne touche pas mes livres.), un souhait (Puissiez-vous prendre la bonne décision), une supposition (Qu’il ait la santé et nous pourrons compter sur lui), une concession (Qu’il ne l’ait pas fait exprès, voilà qui ne nous avance guère).

En proposition subordonnée le subjonctif s’emploie après des verbes de forme impersonnelle marquant la nécessité, le doute, le désir, etc. Après “que” introduisant une subordonnée complément d’objet mise en tête de la phrase. Après des verbes d’opinion, de déclaration, de perception quand le fait est simplement envisagé. Dans de nombreuses subordonnées circonstancielles.

Cet usage du subjonctif est traité sous diverses entrées et nous vous conseillons de lire, en cas de besoin, locutions conjonctives et mode, “que” indicatif ou subjonctif, ainsi que la concordance des temps.

Indicatif

Quelle que soit sa voix (active, passive, pronominale) un verbe a sept modes possibles (voir modes). L’indicatif est essentiellement le mode du réel. Il s’emploie dans les phrases énonciatives, les phrases interrogatives et les phrases exclamatives. C’est le mode le plus riche en temps (le plus pauvre, le gérondif n’a qu’un seul temps : En marchant. En rêvant), l’indicatif en a huit : quatre simples et quatre composés :

– le présent;

– l’ imparfait;

– le passé simple;

– le futur simple;

– le passé composé;

 – le plus-que-parfait;

– le passé antérieur;

– le futur antérieur.

Tous ces temps donnent lieu à des entrées que vous pouvez consulter en cas de besoin.

Personnes grammaticales

Le verbe varie selon la personne, le nombre, le mode et le temps (voir temps (du verbe).

Le verbe varie en personne, c’est-à-dire qu’il change sa terminaison selon que le sujet est à la première personne (je chante), à la deuxième personne (tu chantes) ou à la troisième personne (ils chantent). Voir conjugaison.

Parmi les sept modes possibles d’un verbe (indicatif, conditionnel, impératif, etc.), trois modes n’acceptent pas la variation selon les personnes, il s’agit de l’ infinitif (chanter), du participe passé (chanté/e), du gérondif (chantant). Ces modes sont dits impersonnels.

La première personne représente celui qui parle ou qui écrit (Je partirai demain). Au pluriel, la première personne représente un ensemble dans lequel se comprend celui qui parle ou écrit (Nous partirons demain).

La deuxième personne représente le destinataire, auditeur ou interlocuteur (Tu partiras demain). Au pluriel la deuxième personne représente un ensemble d’interlocuteurs (Vous partirez demain).

La troisième personne représente l’être ou la chose dont on parle (Il partira demain. Cet homme partira demain). Au pluriel la troisième personne représente des êtres ou des choses dont on parle.

Bien entendu, les personnes peuvent se confondre, soit que celui qui parle s’adresse à lui-même (Je me dis : “pourquoi tu as fait cette bêtise!“, soit que le locuteur utilise un “nous” de politesse ou de majesté (Nous avons étudié de nombreuses sources…, le “nous” ne représentant qu’un personne), soit encore qu’il s’adresse à son interlocuteur en utilisant un “vous” de politesse.

Auxiliaires et semi-auxiliaires

Les verbes auxiliaires sont des verbes qui “aident” à la conjugaison d’autres verbes en formant les temps composés (Il a dormi. Nous avons crié). Voir temps (du verbe).

Les principaux auxiliaires sont “être” et “avoir“. A côté de ces deux auxiliaires principaux, certains verbes qui servent à exprimer des nuances dans la conjugaison “faire“, “venir“, “aller“, “devoir“, “laisser“, etc. sont qualifiés de semi-auxiliaires. (Il va partir. Nous irons vous voir. La montagne doit être enneigée.)

1. se conjuguent avec “être” :

– les temps composés de tous les verbes pronominaux;
– les temps composés de certains verbes
intransitifs “aller, devenir, éclore, entrer, mourir, naître, rester, sortir”, etc.;

– la voix passive.

2. se conjuguent avec “avoir” :

– les verbes “avoir” et “être”;

– les verbes transitifs;

– la plupart des verbes intransitifs;

– tous les verbes impersonnels.